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Un défi planétaire et local

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Présentation au sujet: "Un défi planétaire et local"— Transcription de la présentation:

1 Un défi planétaire et local
Au service des territoires pour lutter contre les changements climatiques Un défi planétaire et local

2 Qu’est-ce que l’effet de serre ?
Phénomène naturel important pour la survie sur la planète. Il permet d'avoir une température moyenne sur terre de 15° C, contre -18°C si cet effet n'existait pas. Les rayons solaires fournissent de l’énergie à la Terre, qui se réchauffe et réémet la même quantité d’énergie sous forme de rayonnements infrarouges (IR). Sans gaz à effet de serre (GES), la température terrestre serait de -19°C. En présence de GES, une partie des IR est réfléchie vers le sol. La température de la Terre s’accroît jusqu’à ce que l’énergie réémise égale l’énergie reçue. Avec les GES, la température terrestre au sol atteint +14°C. La température de l’atmosphère a augmenté au cours de l’ère industrielle du fait de l’amplification de l’effet de serre naturel par les activités humaines qui émettent des GES dits anthropiques. Lié à la présence de certains gaz présents naturellement en faible quantité dans l’atmosphère (H2O, CO2, CH4, N2O, O3) qui agissent comme les surfaces vitrées d’une serre. L’augmentation de la concentration de ces gaz liée à l’activité humaine provoque le réchauffement climatique.

3 Mécanisme de l’effet de serre
GES échauffement Pouvoir de réchauffement global (PRG) : rapport entre l’énergie renvoyée vers le sol en 100 ans par 1 kg de gaz et celle que renverrait 1 kg de CO2. Si le CO2 est le gaz qui a le plus petit pouvoir de réchauffement par molécule, il est celui qui a contribué le plus au réchauffement climatique depuis 1750. notion de Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) Gaz CO2 CH4 N2O HFC PFC SF6 PRG (à 100 ans) 1 21 310 140 à 11700 6500 à 9200 23900

4 Changement climatique EVOLUTION PROJETEE DE LA TEMPERATURE DE SURFACE
XXIème siècle Les modèles climatiques prévoient une augmentation des températures entre 1,5 et 6,5 à l’horizon 2100. Cette évolution des températures ne sera pas uniforme sur l’ensemble du globe avec des variations du climat plus fortes dans certaines zones Le réchauffement varie selon les latitudes. Il est plus faible aux tropiques qu’aux pôles. De même, l’élévation de la température dans les régions côtières est moins forte qu’à l’intérieur des terres. Au niveau mondial, quatorze des quinze années les plus chaudes depuis 1900 sont situées sur les 15 dernières années ( ). Source : Bilan 2007 des changements climatiques - GIEC

5 Changement climatique EVOLUTION DES EMISSIONS MONDIALES DE GES
Source : Bilan 2007 des changements climatiques - GIEC

6 Changement climatique LES CONSTATS LES PLUS RECENTS
« Les observations récentes confirment que, compte-tenu des hauts niveaux d’émissions [des gaz à effet de serre] observés, le pire scénario du GIEC (ou même pire encore) est en train de se réaliser. » Le Pôle Nord cerné d’eau libre : concentration de la glace de mer arctique par le satellite AQUA (capteur AMSR-E) Source : site de la NASA, Earth Observatory, photo du jour

7 Effets régionaux Ces scénarios dépendent de beaucoup de facteurs qui ne sont pas tous prévisibles : choix politiques, niveau de développement et incidence sur la démographique, évolution des contrastes Nord-Sud, sensibilité aux problèmes environnementaux. Il n'existe pas de scénario " plus probable ", mais chaque scénario permet d'envisager au travers de ses conséquences une évolution possible de la planète. Les scénarios utilisés Parmi ces futurs possibles, les scénarios A2 et B2 décrivent des évolutions très contrastées, et serviront de référence pour opposer des évolutions plus fortes ou plus faibles du climat. Ils se distinguent des scénarios A1 et B1 par une globalisation moins forte de l'économie. Le scénario A2 correspond à un développement économique avec une orientation principalement régionale et une forte croissance démographique. La croissance économique et l'évolution technologique sont plus fragmentées et plus lentes que dans les autres canevas. Le recours à l'énergie n'est brimé par aucune contrainte forte, et les émissions de gaz à effet de serre sont très importantes, aboutissant à une concentration en gaz carbonique de 600 ppm environ en 2100, pour 280 ppm au milieu du XIXe siècle, ce qui situe ce scénario dans la classe haute des scénarios du GIEC, sans qu'il constitue pour autant un cas extrême. Le scénario B2 correspond à des émissions plus faibles de gaz à effet de serre, en raison d'orientations plus fortes vers la protection de l'environnement et l'équité sociale, une moindre croissance démographique et une évolution technologique modérée. Certaines mesures partielles de réduction des gaz à effet de serre et des aérosols sont prises en compte, en réponse à des préoccupations environnementales d'ordre local ou régional, telles que les problèmes de qualité de l'air. Le résultat est une concentration en gaz carbonique de 600 ppm environ en 2100, pour 280 ppm au milieu du XIXe siècle, ce qui situe ce scénario dans la classe basse des scénarios du GIEC. Les évolutions projetées des émissions de CO2 (Figure de gauche) pour l'ensemble des scénarios du SRES montrent bien cette opposition entre les scénarios A2 et B2. Les émissions de tous les autres gaz à effet de serre sont décrites de la même manière. Des différences fortes entre scénarios existent également au niveau des émissions d'aérosols (Figure de droite), même si les technologies existantes, et l'impact sur la santé font prévoir une maîtrise de leurs émissions beaucoup plus forte que pour les gaz à effet de serre. Source : INRA / RAC

8 Évolution prévisible de la température annuelle
Effets régionaux Évolution prévisible de la température annuelle ONERC : Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique Haguenau

9 Effets régionaux CONSTAT (1951-2000) :
- Source ONERC Le débourrement, appelé aussi débourrage, est le moment de l'année où les bourgeons végétatifs et floraux des arbres se développent pour laisser apparaître leur bourre (terme désignant le duvet et les jeunes feuilles et fleurs enfouies dans les bourgeons de nombreux arbres) puis ses feuilles et fleurs. La véraison est le moment de l'année où le grain de raisin gonfle et devient rouge vif ou jaune translucide ; il commence à prendre la couleur qu'il aura à maturité. Le processus dure une quinzaine de jours CONSTAT ( ) : baisse d’un tiers en Alsace du nombre annuel de jours de gel baisse de moitié du nombre de jours de neige au sol (> ou = 1m), Depuis 1980 : débourrement et floraison avancé d'environ 15 jours, Et la véraison d'environ 23 jours.

10 Effets régionaux - ADAPTATION
NAVIGATION RHENANE Poursuite de la diminution du débit en été Poursuite de l’augmentation du débit en hiver 2011 : développement de la stratégie d’adaptation au CC de la Commission Centrale pour la Navigation du Rhin Source :

11 Effets régionaux - ADAPTATION
SPORTS D’HIVER Hausse de 2°C 1200m Conditions ne sont plus réunies pour les sports d’hiver Hausse de 2°C 1800m Equilibre économique des stations de ski très difficile Solution : diversification de l’offre (randonnées et autres activités hors ski) mais problème de reconversion des stations de moyenne montagne subsiste (Pyrénées, Vosges, Jura, Massif Central) Changement climatique et développement durable du tourisme

12 En Alsace du Nord…

13 Répartition des émissions de GES par Pays
Par habitant En Alsace du Nord : environ 8,8 t/hab (Alsace 10,1 t/hab) France 8t/hab : (lié aux hivers rigoureux / moyenne française, aux habitations plus grandes, à la forte industrialisation).

14 Evolution des émissions de GES en Alsace du Nord
Objectifs (année de référence 1990) Europe : - 20% de GES émis d’ici 2020 France : - 75% de GES émis d’ici 2050

15 Répartition des émissions de GES en Alsace du Nord
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16 Répartition sectorielle des émissions en Alsace du Nord
3 secteurs pour 64% des émissions 3 secteurs pour 74% des émissions 3 secteurs pour 64% des émissions Transports routiers Résidentiel/Tertiaire Industrie La combustion d’énergie constitue la source principale d’émission de CO2 Actions au niveau du Plan Climat Territorial

17 Profil énergétique du résidentiel/tertiaire
Secteur résidentiel/tertiaire – Origine des émissions Profil énergétique du résidentiel/tertiaire Quelques Pistes d’actions - Réalisation de bilan énergétique chez les particuliers - Création point info espace / énergie - Mise en place d’aides supplémentaires pour des investissements énergétiques chez les particuliers Valorisation de projets pilotes portés par les collectivités (ZAC, …) …. Risques / Enjeux Précarité énergétique (Prendre en compte le taux d’effort énergétique pour les ménages les plus modestes) 17

18 Usages de l’énergie dans les transports
Secteur des transports – Origine des émissions Usages de l’énergie dans les transports Quelques pistes d’actions - Encourager le covoiturage (stationnement dédié, mise en relation..) - Préparer les zones urbaines aux modes doux (infrastructures…) Organiser l’offre de TC Agir sur les vitesses en agglomération …. Risques / Enjeux Augmentation du coût de l’usage de la voiture à plus ou moins long terme pour des déplacements indispensables : domicile – travail 18

19 Secteur industriel Quelques pistes d’actions
- Aide à la réalisation de diagnostic énergétique - Encouragement à la « symbiose » dans des zones industrielles (gestion des déchets, PDE…) - …. Un des secteurs sur lequel il est difficile d’agir 19

20 Origine des émissions dans l’agriculture
Secteur agricole Origine des émissions dans l’agriculture Risques / Enjeux (convention d’objectif de la région Alsace – CA ) Compétitivité : modernisation des outils avec tenues des exigences environnementales (bâtiments d’élevage, efficacité énergétique…) Maîtrise des charges (intrants, consommation de carburants…) Pratiques agricoles adaptées au territoire Reconquête de la qualité de l’eau Adaptation au changement climatique Recours aux énergies renouvelables (solaire, bois énergie, filière miscanthus…) Quelques pistes d’actions Favoriser les circuits courts : exemple de la mise en place d’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) Aide au diagnostic énergétique - Encouragement au recours aux énergies renouvelables (Miscanthus, installation biogaz…) - …. RGA communal 2000 : nbre de tracteurs, moissonneuses, motoculteurs (MAJ enquête 2005 départemental) Consommations unitaires affectées à l’aide données engins sur zone aéroportuaire 20

21 Productions d’énergies renouvelables par Pays

22 Productions d’énergies renouvelables en Alsace du Nord
À Beinheim : Roquette production de bioéthanol à partir de blé A Gambsheim : barrage Grande hydraulique Haguenau, Niederbronn, Sauer-Pechelbronn : Bois et biomasse en grande majorité (+ cogénération UIOM Schweighouse-Moder) mais aussi solaire thermique, photovoltaïque, petite hydraulique 22

23 Productions d’énergies renouvelables en Alsace du Nord
Grande hydraulique 44,9 % Bois et biomasse 29,7 % Biocarburants 19,3 % Déchets urbains 5,3 % Photovoltaïque 0,4 % Solaire thermique 0,2 % Petite hydraulique 0,1 %


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