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Publié parAnne-Claire Brosseau Modifié depuis plus de 7 années
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MIDACT février 2013 19 cafés + 3 cafés de bilan- juin 2016 De nouveaux regards/ savoirs pour poursuivre Le café toulousain est-il un espace de rencontres propice au développement d’un dialogue des savoirs ? Toulouse : son Capitole … Toulouse : son Capitole… … et ses « cafés ergologiques » Jérôme Coutellier-Marcelle Duc-Jacques Rollin Troisième Congrès de la société Internationale d'Ergologie - "Produire des connaissances sur l'activité humaine » août 2016 à l'Université Aix-Marseille
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L’expérience du café : vivre la posture « Adhérence Désadhérence »
Un espace ouvert de découverte du travail et des interrogations qu’il fait naître en l’approchant de l’intérieur Adhérence par des récits thématisés de situations Récits entendus comme « Témoignage raisonné/résonnant » dans notre patrimoine langagier en construction Sans pression hiérarchique, sans jugement de valeur, Sans contrainte du Marché ou du Politique La liberté de dire et de penser Ce que le café produit : l’émergence de questions nouvelles Des apprentissages mutuels Désadhérence par des textes (ou citations) issus du patrimoine ergologique
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Le café : vecteur d’une communauté scientifique élargie
Yvar Oddone (1984) : Communauté Scientifique élargie & Compétence professionnelle élargie « capacité de tirer (…) des relations avec les autres et avec l’extérieur, des rapports avec le passé et l’avenir tant de l’entreprise que de la société toute entière. » Le café participe à la construction d’une CSE. Il en a l’ambition scientifique et il fonctionne comme une ECRP de production de savoirs. Un fonctionnement collectif qui vise à élucider des situations, à mieux les comprendre et à produire des savoirs entre l’universel et le singulier. Une reconnaissance des singularités des situations et des «êtres d’activité ». Une ECRP qui tente d’engager un autre rapport au savoir, qui ose un « rapport au savoir anomal » (Y. Oddone) entendu comme une pratique (ici d’apprentissage) qui s’écarte de la règle habituelle. et contribuer au processus de professionnalisation ? Actuellement la problématique du dépassement de la division du travail s'exprime, entre autres, par la tendance à former une communauté scientifique élargie à partir d'éléments issus d'une communauté scientifique restreinte. L'appartenance à cette dernière définissant la compétence professionnelle restreinte. Dépasser la division du travail signifie pour les ouvriers se réapproprier le savoir (par la réappropriation des espaces de gestion, de pouvoir, de décision, d'information etc.) dont ils ont été privés par la division du travail. Cette dynamique s'appuyant sur la compétence professionnelle restreinte engendre nécessairement l'acquisition d'une autre professionnalité. Et puisque cette compétence professionnelle élargie peut se développer et prendre la forme d'une activité concrète n'est-on pas en droit de la tenir pour l'un des éléments majeurs contribuant au dépassement de la division du travail capitaliste ? Certes, elle présuppose, elle nécessite l'existence d'une professionnalité élargie chez « d'autres ». « capacité de tirer de « cette compétence professionnelle qu’il [le sujet politisé] partage avec d’autres, des revendications, des relations avec les autres et avec l’extérieur, des rapports avec le passé et l’avenir tant de l’entreprise que de la société toute entière. » Le café : la production-formation d’une « compétence professionnelle et citoyenne élargie » opposable aux dérives populistes ? CPCE : se réapproprier des espaces de gestion et d’intervention dans l’entreprise et dans la cité pour devenir un « citoyen plus compétent »
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Le café : un lieu singulier d’apprentissage des Dispositifs Dynamiques à Trois Pôles (DDTP)
Aux pôles 1 et 2 Une ECRP où les porteurs de savoirs académiques et d’activité s’expriment sans « autocensure » du fait de la différence de statut de chacun. Chacun, à un moment donné, est un porteur de savoirs d’un des deux pôles ou des deux. Au 3ème pôle : La conscience d’être des « êtres d’activité » Faire l’expérience collective d’une activité « troisième pôle » pour aller dans le concret d’une exigence-posture philosophico-anthropologique (et non plus seulement en relation avec des valeurs liées à la conscience de classe, aux droits de l’homme…). Questions à prolonger… Comment le café est-il porteur de ce 3ème pôle ? Comment les participants prennent-ils, au fil de cette expérience, conscience d’être des êtres normatifs ? Sous quelles conditions, le café peut-il s’affranchir momentanément des appartenances de classes, de secteurs d’activité, de corps de métier pour traiter plus transversalement les questions du travail et permettre au participant de vivre le café comme un lieu de déploiement de sa citoyenneté ? Comment le café amène-t-il alors les participants à se transformer, à transformer leur situation ? et contribuer au processus de professionnalisation ?
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