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Une approche cognitive de litération et sa modélisation laboratoire GREYC UMR 6072, Université de Caen RTE 2007, 2 juillet,

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1 Une approche cognitive de litération et sa modélisation yann.mathet@info.unicaen.fr laboratoire GREYC UMR 6072, Université de Caen RTE 2007, 2 juillet, Grenoble

2 Cadre : projet Ogre (TCAN), dirigé par F.Lévy Enjeux du projet : étude linguistique et informatique de lexpression de litération en langue (le français). Ex : Tous les jeudis, il jouaient au boston. But de la présente étude : Représentation formelle et manipulation des itérations au cours et à lissue de linterprétation dun texte.

3 - Contexte linguistique : le modèle SdT (L.Gosselin) - Deux approches complémentaires à Caen : 1) extensionnelle (P. Enjalbert, G. Becher) 2) modèle itératif (Y. Mathet)

4 Définition le litération Nous appelons itération la répétition dans le temps dun même procès. répétition dans le temps = les intervalles de procès correspondants sont tous disjoints deux à deux même procès = une forme infinitive unique peut rendre compte de chaque Itéré. Cette forme infinitive doit comporter un sujet explicite et identifiable, et ce sujet doit rester stable dun itéré à lautre.

5 Elle est allée 7 fois à la montagne

6 Entités en présence Itérant : « elle aller à la montage » Itérés, au nombre de 7 Itérateur : A lorigine de la création des itérés, issu de linterprétation de « 7 fois »

7 Litération au fil dun texte Tous les jeudis, ils jouaient au boston. La partie débutait vers 20 heures et se terminait vers 22 heures. Les cartes étaient préparées la veille. --> Les trois propositions de lexemple font référence à une même it é ration : n é cessit é de pouvoir y r é f é rer au fil de l interpr é tation. --> Litération est une entité à part entière : un objet du modèle.

8 Dérogations Le premier jeudi de mai fut particulier. La partie débuta à 19h30 Parfois, ils invitaient le voisin. La partie était alors plus longue. (distribution temporelle dune dérogation) Une partie de poker venait parfois se substituer à lhabituel boston. (hyperonyme : jeu de carte)

9 Valeurs par défaut, valeurs singulières

10 Hypothèse cognitive : les deux facettes de litération Une itération peut être appréhendée : - soit comme un ensemble de procès étalés dans le temps (point de vue extensionnel, correspondant au haut de la figure précédente), venant le cas échéant se placer parmi dautres procès (issus ou non dautres itérations), - soit comme une situation unique (point de vue intensionnel, correspondant au bas de la figure précédente), dont on sait certes quelle est dupliquée (i.e. dont on connaît la réalité extensionnelle) mais desquelles duplications on prend le parti de sabstraire afin de nen considérer que le « modèle » commun. Cf. « la partie » au singulier.

11 A. Configuration privilégiant la facette extensionnelle : « Le trois septembre, elle est allée pour la première fois à la piscine, faisant une heure de brasse. Elle y est retournée trois semaines plus tard, pour une séance de deux heures environ, et une troisième fois hier matin, de 8h à 10h. » B. Configuration privilégiant la facette intensionnelle : « A cette époque, ma journée commençait vers 8 heures. Après une rapide douche, je descendais déjeuner, puis … » (cf. Proust pour des exemples plus consistants). C. Configuration mettant en avant les deux facettes extensionnelle et intensionnelle : « Tous les jeudis, nous faisions une partie de cartes. »

12 Itération et « espaces mentaux itératifs » (inspirés de Fauconnier) Itérant et itérés, en tant que procès, se placent sur des axes temporels, mais : Litérant, en tant que modèle dautres procès, est considéré dans un « Espace Modèle » MM. Ses itérés, pour leur part, sont envisagés dans un « Espace Parent » MP. Ce processus est récursif, et a pour racine lEspace Mental Enonciatif » ME. ME est par exemple le MP de MM1, lui-même parent de MM2, etc.

13 Espace Enonciatif (ME) Cet espace est à la racine de larbre des espaces itératifs. Il a ainsi accès à tous les intervalles issus dun texte, que ceux-ci aient été construits directement à son niveau (donc non itératifs), ou à des niveaux inférieurs (itérations, itérations ditérations, etc.) Il permet dappréhender globalement le contenu dun récit.

14 Espace Modèle (MM) A partir dun espace mental de référence M, dans lequel sont placés, de façon extensionnelle, des procès correspondant à une situation itérée, il est possible de construire un espace plus abstrait M, dans lequel cette situation itérée est appréhendée de façon unique. Lespace M sert à construire et à manipuler la situation itérante, cest-à-dire la situation servant de modèle aux différents itérés qui sont présents dans M.

15 Modélisation objet

16 Itération Constituée dun modèle itératif (itérant) et dun itérateur

17 Itérateur Intervalle non convexe Numéraire (3 fois, manger 3 pommes) Evénementiel (quand ils viennent) Fréquentiel (souvent, parfois) Composé de plusieurs itérateurs

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19 Modèle itératif (itérant)

20 Constructions récursives : tous les dimanches, il allaient à la mer et se baignaient 2 fois

21 Liens entre procès modèles Exemple de procès concomitants : Depuis quil était marié, chaque dimanche, il nettoyait sa voiture quand sa belle-mère arrivait Modèle itératif composé de deux procès modèle Inaccompli + Aoristique ==> recouvrement

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23 Cas général : concomitance, succession, etc. A huit heures, le jeu débutait. A cette heure là, la maison était généralement assez calme depuis un long moment. Les parties senchaînaient alors. La soirée se terminait vers 22 heures, par un apéritif.

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25 Quelques constructions et analyses

26 « Elle est allée sept fois à la montagne »

27 « Quand ils viennent, nous jouons ensemble »

28 Les « Sélections » Sélectionner un sous-ensemble ditérés parmi tous les itérés dune itération. Considérer cet ensemble comme un objet Une sélection définit elle-même une itération Corollairement, les sélections peuvent être récursives L

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33 Conclusion & perspectives Litération en langue est complexe : – Deux points de vue possibles – Idée de procès identiques et de dérogations Proposition dun modèle au fort pouvoir expressif et compatible avec les deux points de vue, et sintégrant à la SdT de Gosselin A terme, production automatique de représentation des itérations dun texte (Thèse de J. Lebranchu à partir de septembre 2007)


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