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1 Verbatim de présentation
CINQ SECTIONS A Définition B Historique C Acteurs et instruments D Conséquences E Résistances La nomination de Bob Zoellick par le Pdt Bush est considérée en Europe, au Japon et dans beaucoup de PVD, comme un engagement sans détour de la nouvelle administration dans la libéralisation commerciale. Zoellick a été sous-secrétaire aux affaires économiques dans la 1ère administration Bush et le principal négociateur du Dépt. d'État à l'ALÉNA. Cf: Grain de sable, journal-courriel d’ATTAC; no. 207, 1 – Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

2 LA MONDIALISATION DES MARCHÉS
Verbatim de présentation A• Définition LA MONDIALISATION DES MARCHÉS Un aspect du capitalisme dans la période néo-libérale Capitalisme néo-libéral Concentration du capital Financiarisation de l’économie Mondialisation des marchés Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

3 Verbatim de présentation
La mondialisation « Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ». Percy Barnevik, président de ABB, 1995 « Penser mondialement et agir localement » En, Pour Njörd Edlund au sommet de Davos 2001, (porte-parole de ABB multinationale présente dans 100 pays et employant plus de personnes) il faut créer les conditions économiques, sociales et environnementales favorables à tous mais il ne sait pas comment... Globalisation versus mondialisation « Ce qui se globalise tend à devenir un ensemble régi par des règles telle que le tout organisé constitue un système. Ce qui se mondialise tisse de multiples liens et interconnexions entre les états-nations, les entreprises, les sociétés de telle sorte que les événements, les décisions survenant en un lieu de la planète retentissent plus ou moins intensément sur les individus et les collectivités vivant en d’autres lieux ». Cf. Henri Bartoli, (prof d’économie à Paris I), in: La mondialisation doit-être gouvernée, revue quart monde, no. 175, septembre 2000 Aussi: « La Mondialisation est le maintien de la logique locale des marchés, La globalisation veut dire: interconnexion brutale des marchés » Cf. Hervé Dumez (Centre de recherche en gestion de l’École polytechnique Paris) et Alain Jeunemaître (Nuffield college d’Oxford) in: Comprendre la globalisation, La Gazette de la société et des techniques, no. 4, septembre 2000. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

4 Le néo-libéralisme, version actuelle du capitalisme (depuis 1975-80)
A• Définition Le néo-libéralisme, version actuelle du capitalisme (depuis ) Quatre (4) grandes politiques de fond Déréglementation Privatisation Démantèlement des protections sociales (services sociaux et assurances collectives) Libéralisation Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

5 HISTORIQUE DE LA MONDIALISATION
Verbatim de présentation B• Historique HISTORIQUE DE LA MONDIALISATION 500 ans de conquête, Naissance et mort du Keynésianisme La mondialisation néolibérale, La mondialisation est un phénomène qui remonte au moins à la conquête de l’Amérique, au début du capitalisme commercial. Le keynésianisme est la période économique qui nous a précédés, elle est important à comprendre pour saisir la période actuelle. Période actuelle, à partir de laquelle débute la mondialisation tel qu’on l’entend aujourd’hui (la mondialisation des marchés). Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

6 LA CONQUÊTE DU MONDE, UNE DYNAMIQUE TRÈS ANCIENNE
Verbatim de présentation B• Historique LA CONQUÊTE DU MONDE, UNE DYNAMIQUE TRÈS ANCIENNE L’Europe à la conquête du monde En Amérique, des millions de morts chez les autochtones et des millions d’esclaves africains déracinés. En Afrique et en Asie: chacun son morceau Les mines du Potosis (mines d’or et d’argent au Pérou) sont le plus grand cimetière au monde Nous nous verrons sur la prochaine acétate Acquise lors de la guerre Espagne-État-Unis à la toute fin du XIXe siècle Voir la citation de la p. 28 du verbatim Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

7 l'État au service des marchands
Verbatim de présentation B• Historique l'État au service des marchands L’expansion mondiale du capitalisme occidental, grâce à l’État Le protectionnisme Tout les pays développés se sont industrialisé en se protégeant du libre-échange Toujours le plus fort qui veut le libre-échange Le tiers-monde ne peut concurrencer les multinationales du nord Les représentants des entreprises nous disent qu’il faut le moins d’État possible, mais c’est l’État qui a permis et qui permet leur domination Par des aides et subvention oui, mais surtout de 2 manières : l’intervention militaire et le protectionnisme D’abord par les politiques ‘mercantiliste’ (XVIe au XVIIIe siècle) puis par d’autres politiques protectionnistes. L’Angleterre (par les corn law du XVIIIe début XIXe siècle), les États-Unis (avec les politiques industrialistes du XIXe siècle), le Canada (par la ‘Politique nationale’ de la fin du XIXe siècle). Même chose pour tout les pays d’Europe, pour le Japon et pour les nouveaux pays industrialisés d’Asie (Corée du Sud, Taïwan) Le libre-échange maintien la dépendance des pays plus faibles. Exemple de l’Inde et de la Chine plus loin, exemple de l’Argentine : début d’industrialisation au début du XIXe siècle. Les intérêts de Buenos Aires (import-export) et des exportateurs agricoles passent avant ceux de l’industrie nationale et du développement local. Le libre-échange permet à la Grande-Bretagne de contrôler le commerce extérieur du pays et de ruiner l’industrie de l’Argentine qui ne peut pas concurrencer celle de l’Angleterre. Les Pays-Bas au XVIIe s., la Grande-Bretagne au milieu du XIXe s. et les États-Unis du milieu du XXe siècle à aujourd’hui. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

8 La mondialisation de la guerre
Verbatim de présentation B• Historique La mondialisation de la guerre Pour garder le contrôle des entreprises occidentales sur les pays du Sud, les États imposent le libre-échange, Inde (et l’industrialisation de l’Angleterre) Chine (Guerre de l’Opium) Depuis la fin de la 2e guerre mondiale, les interventions occidentales, et surtout américaines, se multiplient Coup d'état pour protéger les multinationales : *Guatemala 1954 *Indonésie 1965 *Chili 1973 Des guerres contre des régimes différents ou rebelles *Cuba, de 1959 à aujourd’hui *Nicaragua, *Salvador, Guerre pour le contrôle des ressources *Irak, défendre le pétrole de la dictature koweïtienne Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

9 La dynamique capitaliste, la logique qui pousse vers la mondialisation
Verbatim de présentation B• Historique La dynamique capitaliste, la logique qui pousse vers la mondialisation Le capitalisme commercial, XVe-XVIIIe siècles, les premières compagnies commerciales dirigent déjà le commerce mondial Le capitalisme industriel, fin du XVIIIe à aujourd’hui Base du capitalisme: faire du profit Il faut trouver des débouchés pour vendre ses marchandises, conquérir de nouveaux marchés V.O.C. (Compagnie des Indes Orientale des Pays-Bas), créé en 1602, employés, domine le commerce mondial. Au temps de la Nouvelle-France, la Compagnie des 100 associés a géré l’économie de la colonie un moment Compagnie de la Baie d’Hudson, fondamentale dans l’histoire du Canada.. Aujourd’hui, entre autre les magasins La Baie, qui font la fortune de la famille Thomson (les plus riches du Canada, dans les 10 + riches au monde). Donner l’extrait photocopié et le lire. Cette logique est en place depuis 200 ans Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

10 Le keynésianisme, 1945-1975 (les 30 glorieuses)
Verbatim de présentation B• Historique Le keynésianisme, (les 30 glorieuses) Réaction à la Grande crise, à la montée des luttes sociales et révolutionnaires Logique de croissance Politiques économiques et sociales progressistes La fin de cet historique parlera surtout d’économie. Ce sera la partie la plus complexe de toute la formation Donner la feuille synthèse(voir la fin du document) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

11 Du keynésianisme au néolibéralisme, 1970-1980
Verbatim de présentation B• Historique Du keynésianisme au néolibéralisme, Début de la Crise Montée de la bulle spéculative Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

12 Verbatim de présentation
B• Historique Le néolibéralisme, Crise économique, krachs financiers, appauvrissement Crise de surproduction Expansion de la bulle spéculative Politiques économiques et sociales régressives Prise de pouvoir politique par les néolibéraux Baisse des luttes syndicales et sociales en générales Les crises et les faillites se succèdent Mise en place du libre-échange Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

13 Verbatim de présentation
B• Historique Vers où on va? Tendance actuelle : croissance des inégalités, crise Si on agi : reprise de contrôle de l’économie Amélioration des droits sociaux et de l’environnement Nous sommes tous les témoins d'un scandale intolérable : 1,5 Milliards de personnes, soit 1/4 de la population mondiale, vivent aujourd'hui dans la pauvreté absolue. Depuis 30 ans les écarts entre les 20 % les plus riches de la population mondiale et les 20 % les plus pauvres ont été multipliés par 3. Ainsi le total des 3 plus grosses fortunes du monde dépasse le produit national brut (PNB) cumulé du groupe des Pays les Moins Avancés (PMA) soit 600 millions de personnes vivant dans plus de 48 pays. Cf: Grain de sable No. 231, Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

14 LES ACTEURS ET LES INSTRUMENTS DE LA MONDIALISATION
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments LES ACTEURS ET LES INSTRUMENTS DE LA MONDIALISATION Qui est en-dessous de tout ça? Quels moyens ont-ils pris pour réussir pareille avancée? Plan de la section Les grandes institutions internationales Les organisations de pays Les institutions de Bretton-Woods Les blocs régionaux D'autres acteurs importants La puissance américaine Les gouvernements nationaux Les multinationales Les investisseurs Les «boîtes à penser» Et NOUS! Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

15 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Une soupe à l'alphabet Des organisations Des outils OMC OCDE FMI + BM É.U. + Canada + Mexique Cycle du millénaire AMI PAS ALÉNA Sommet des Amériques ZLÉA Ne nous laissons pas impressionner par la danse des sigles qu'ils font danser dans notre assiette. On peut s'y retrouver, pourvu qu'on se laisse pas intimider! Nous allons regarder les principaux acteurs de la mondialisation. On en voit ici quelques-uns. Nous allons les aborder plus en détail dans cette partie. Il ne sont pas tous dans cette soupe. On en verra d'autres plus tard. Les deux premiers, l'OMC et l'OCDE, sont deux champions, de gros joueurs. Leurs membres sont des pays. L'Organisation mondiale du commerce est un peu le gouvernement mondial des échanges, c'est elle qui a reparti un nouveau cycle de négociations pires que le GATT avec une rencontre à Seattle fin 1999. L'Organisation mondiale du commerce fondée en 1994, plus de 130 pays en font partie Un véritable gouvernement mondial Favorise systématiquement les investisseurs Applique des sanctions L’Organisation mondiale du commerce a été fondée en 1995 entraînant les gouvernements de plus de 130 pays à entériner la création d’une institution multilatérale permanente dotée de pouvoirs législatifs et judiciaires sans précédent en matière de commerce mondial. À ce moment-là, s’achevaient huit années de négociations du Cycle de l’Uruguay du GATT, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce qui était lui-même un accord provisoire établi à l'initiative des États-Unis. Vous vous rappelez ce que disait le ministre français sur les négociations du GATT, que lui-même ne comprenait pas de quoi ils parlaient et que les Américains gagnaient toujours? Avec le GATT et l'OMC, les espèces vivantes, les créations artistiques ou les services sociaux, tout devient simple marchandise. Le but de l'OMC est simple : tout libéraliser (sauf les industries militaires, bien entendu), le plus vite possible. L'Organisation mondiale du commerce agit comme le nouveau gouvernement mondial, il juge et impose des sanctions. Sur quelque 170 litiges qu'elle a dû trancher, l'OMC a systématiquement et infailliblement privilégié les droits des investisseurs et des multinationales contre les lois sociales, environnementales ou simples volontés des États nationaux. C'est très sérieux. En plus, le verdict de l'OMC est final, l’État coupable n’a plus qu’à retirer sa législation ou à payer des dédommagements perpétuels pour la maintenir en place. On pourrait faire une journée de formation seulement sur l'OMC, mais bon, allons au plus pressé et regardons le Cycle du millénaire... (Lire L'AMI cloné à l'OMC, Coordination contre les clones de l'AMI, Paris, 1999). L'OCDE nous avait concocté l'AMI. C'est l'Organisation de coopération et de développement économiques Les 29 pays les plus riches du monde L'OCDE produit des rapports sur les pays analyse néolibérale, souvent propagande antisociale ses études préconisent sans cesse déréglementation «flexibilité» et baisse des salaires privatisations Le budget de l’OCDE a doublé en 10 ans... Nous regardons ce dernier «en pleine face» dans quelques minutes. Le FMI et la Banque mondiale, les deux sœurs des accords de Bretton-Woods, ont été établies après la guerre. On va voir leur rôle avec les Programmes d'ajustement structurel (PAS), dans la section D : les moyens. On connaît un peu mieux l'Accord de libre-échange nord-américain entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. La ZLÉA, ou Zone de libre-échange des Amériques, est moins connu. Ces deux «acteurs», des blocs de libre-échange régional, seront traités dans la section des moyens. On les a mis dans la soupe juste pour vous mettre en appétit! Avant, il y a d'autres acteurs qu'on veut vous présenter. On va voir de quoi il en retourne. Sortez vos cuillères! L'Accord multilatéral sur l'investissement Projet avorté de l'OCDE, négocié secrètement pendant 3 ans Une «Charte des droits des investisseurs» qui prévoyait : l’interdiction d’appliquer des conditions d’investissement une combinaison du traitement national et du traitement de la nation la plus favorisée un tribunal international pour « crimes contre les investisseurs » (pertes de profits anticipés) l’interdiction de réglementer les capitaux spéculatifs Bonne nouvelle : l'AMI est mort. Mauvaise nouvelle : il s'est réincarné à l'OMC! L'AMI serait venu interdire l'application de tout critère d'investissement se fondant sur les antécédents ou les pratiques courantes d'une entreprise ou d'un pays au plan du respect des droits humains, des droits syndicaux ou de l'environnement; L'AMI serait venu empêcher les pouvoirs publics de promouvoir le développement économique régional. Comment cela? En accordant aux grandes entreprises étrangères un droit absolu de pénétrer les marchés et d'obtenir un traitement préférentiel. L'AMI aurait eu pour effet de combiner ce qu'on appelle traitement national (même traitement pour toute entreprise étrangère que le traitement le plus favorable normalement réservé à une entreprise nationale) et le traitement de la nation la plus favorisée (celui que l'on réserve à nos partenaires privilégiés) et d'accorder d'office ce traitement à tout investisseur étranger. L’OMC se donne 3 ans pour achever la libéralisation du commerce mondial (ronde du millénaire lancé à Seattle en novembre 1999) Plus de 160 secteurs et sous-secteurs sont sur la table des négociations (biotechnologies, forêts…) L'AMI serait venu bannir purement et simplement certaines “conditions” d'investissement (le terme technique est “prescriptions de résultats”), comme l'obligation de réinvestir une certaine somme dans le pays d'exploitation ou de respecter certains quotas d'emploi local, des pourcentages de contenu national ou l'utilisation de produits recyclés dans la production; L'AMI serait venu interdire toute réglementation des capitaux spéculatifs, ceux-là même dont la volatilité constitue un véritable sénat virtuel sur les politiques sociales des gouvernements et qui, entre autres méfaits, sont à l'origine de la crise asiatique; L'AMI enfin prévoyait un tribunal international pour “crimes contre les investisseurs” c'est-à-dire la possibilité pour les compagnies étrangères de poursuivre un gouvernement national et d'obtenir compensation financière si certaines politiques viennent compromettre leurs perspectives de profits. En plus, l'AMI aurait appliqué l'“effet loquet” rendant irréversibles pour une génération complète les mesures de libération prévues à l'Accord, de même qu'un mécanisme d'élimination graduelle de toutes les exceptions et des réserves que des nations auraient pu finalement réussir à inclure au traité. Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale (FMI et BM) Créés en 1944, lors des Accords de Bretton-Woods pour stabiliser l’économie mondiale de manière à éviter des crises comme celle des années 1930 Rôle initial FMI : assurer la stabilité du système monétaire international par l'octroi de prêts à court terme BM : promouvoir le développement et la reconstruction des pays détruits par la guerre par l’octroi de prêts à long terme, à des taux d’intérêts fixes Aujourd’hui, ces deux institutions travaillent en coordination et imposent leurs « recettes économiques » Comme la Banque mondiale, son capital vient de contributions selon le PIB des pays, même modèle de démocratie : 1$ = 1 vote... Ce qui confère en fait un droit de veto aux É.-U. La majorité de contrôle est de 17%, tandis que les ÉU ont 18%, GENRE Le principe censitaire de "un dollar, une voix", qui implique que 24 pays africains se contentent de 1,17% des voix, alors que 39,69% du pouvoir de décision est aux mains de 5 pays (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Grande Bretagne) Lorsqu'un pays obtient un crédit du FMI, il emprunte en fait temporairement des devises fortes contre sa monnaie nationale et s'engage à racheter cette monnaie nationale en restituant les devises fortes au FMI dans les 3 à 5 ans. Les prêts du FMI sont à court terme. Comme les pays ne peuvent pas remettre les devises, ils doivent continuer à emprunter et leur endettement s'accélère progressivement. Le Secrétaire au Trésor (sous B. Clinton), ex-économiste en chef à la BM, Larry Summers estimait que « les institutions de Bretton Woods (FMI et la BM) sont le pivot pour atteindre les objectifs de la politique économique US à l'étranger. Cf. Grain de sable, no: 205. Par l'application de ses «recettes» économiques, le FMI est responsable de la détérioration des conditions de vie et de travail de milliards de personnes. L'article 4 des statuts du Fonds monétaire international lui permet d'étudier les pays et de scruter à la loupe leurs politiques économiques et sociales. Le FMI s'est spécialisé dans la socialisation des pertes, à la charge des contribuables du Nord. Comment ça? : parce que l'argent que prête le FMI vient des budgets de nos gouvernements (nos impôts, nos taxes). Ainsi, le FMI a dépensé des dizaines et des dizaines de milliards de dollars pour soutenir, à la faveur des crises provoquées par les marchés privés, certaines monnaies nationales déstabilisées. L'argent, aussitôt prêté, retourne aux banques qui craignaient de perdre leur mise. C'est ainsi qu'après avoir socialisé les pertes, les gains sont privatisés, distribués aux spéculateurs qui demeurent libres de les retirer des pays en crise et de se constituer ainsi des fortunes colossales. (d'après Susan George) Les programmes d'ajustement structurel Des programmes initiés au début des années 1980 quand la crise de la dette des pays du Sud a éclatée (ex. Mexique) Leur objectif : faire payer la dette aux pays surendettés du Sud La recette des PAS : Dévaluation de la monnaie (appui aux exportations et hausse des pris des produits importés) Augmentation des taux d’intérêt (entreprises poussées à la faillite) Coupures dans les programmes publics (éducation, santé…) et privatisation des entreprises de l’État Déréglementation des prix des biens et services et levée des obstacles au commerce international D'où venait l'endettement des pays du Sud? Vous vous rappelez de tout cet argent disponible dans la bulle spéculative... On a encouragé les pays pauvres à emprunter et à s'endetter jusqu'au cou. Prêter beaucoup d'argent à l'élite complice d'un pays non industriel : Meilleur moyen d'avoir ses marchés et ses ressources 20 % des sommes servent à des pots-de-vin et ristournes pour politiciens et fonctionnaires beaucoup est dépensé en produits de luxe pour l'élite ou en infrastructures inutiles (éléphants blancs) ou en armes pour éviter des soulèvements Avec les dettes, le pays perd le contrôle, il devient une colonie «informelle» Les PAS, c'est un peu comme le huissier qui vient saisir tes meubles pendant que le gouvernement saisit ton compte de banque... Cadre stratégique de lutte contre la Pauvreté (CSLP). Ce CSLP (nouvelle dénomination remplaçant les trop impopulaires plans d'ajustement structurel) … les pays les plus pauvres qui ont l'obligation de préparer un "Rapport de stratégie de réduction de la pauvreté" (RSRP) afin d'avoir droit à une assistance extérieure. … les Crédits de soutien au développement et à la réduction de la pauvreté sont inclus dans la catégorie des crédits d'ajustement… Cf. Grain de sable no. 216 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

16 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments L'OMC L'Organisation mondiale du commerce fondée en 1994, plus de 130 pays en font partie Un véritable gouvernement mondial Favorise systématiquement les investisseurs Applique des sanctions L’OMC se donne 3 ans pour achever la libéralisation du commerce mondial (ronde du millénaire lancé à Seattle en novembre 1999) Plus de 160 secteurs et sous-secteurs sont sur la table des négociations (biotechnologies, forêts…) L’Organisation mondiale du commerce a été fondée en 1995 entraînant les gouvernements de plus de 130 pays à entériner la création d’une institution multilatérale permanente dotée de pouvoirs législatifs et judiciaires sans précédent en matière de commerce mondial. À ce moment-là, s’achevaient huit années de négociations du Cycle de l’Uruguay du GATT, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce qui était lui-même un accord provisoire établi à l'initiative des États-Unis. Vous vous rappelez ce que disait le ministre français sur les négociations du GATT, que lui-même ne comprenait pas de quoi ils parlaient et que les Américains gagnaient toujours? Avec le GATT et l'OMC, les espèces vivantes, les créations artistiques ou les services sociaux, tout devient simple marchandise. Le but de l'OMC est simple : tout libéraliser (sauf les industries militaires, bien entendu), le plus vite possible. L'Organisation mondiale du commerce agit comme le nouveau gouvernement mondial, il juge et impose des sanctions. Sur quelque 170 litiges qu'elle a dû trancher, l'OMC a systématiquement et infailliblement privilégié les droits des investisseurs et des multinationales contre les lois sociales, environnementales ou simples volontés des États nationaux. C'est très sérieux. En plus, le verdict de l'OMC est final, l’État coupable n’a plus qu’à retirer sa législation ou à payer des dédommagements perpétuels pour la maintenir en place. On pourrait faire une journée de formation seulement sur l'OMC, mais bon, allons au plus pressé et regardons le Cycle du millénaire... (Lire L'AMI cloné à l'OMC, Coordination contre les clones de l'AMI, Paris, 1999). Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

17 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments L'OCDE C'est l'Organisation de coopération et de développement économiques Les 29 pays les plus riches du monde L'OCDE produit des rapports sur les pays analyse néolibérale, souvent propagande antisociale ses études préconisent sans cesse déréglementation «flexibilité» et baisse des salaires privatisations Le budget de l’OCDE a doublé en 10 ans... Alors qu'elle demande aux autres de faire des économies, le budget de l'OCDE a doublé en 10 ans... Si on lui servait sa médecine... pourquoi pas privatiser l'OCDE? Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

18 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments L'AMI L'Accord multilatéral sur l'investissement Projet avorté de l'OCDE, négocié secrètement pendant 3 ans Une «Charte des droits des investisseurs» qui prévoyait : l’interdiction d’appliquer des conditions d’investissement une combinaison du traitement national et du traitement de la nation la plus favorisée un tribunal international pour « crimes contre les investisseurs » (pertes de profits anticipés) l’interdiction de réglementer les capitaux spéculatifs Bonne nouvelle : l'AMI est mort. Mauvaise nouvelle : il s'est réincarné à l'OMC! L'AMI serait venu interdire l'application de tout critère d'investissement se fondant sur les antécédents ou les pratiques courantes d'une entreprise ou d'un pays au plan du respect des droits humains, des droits syndicaux ou de l'environnement; L'AMI serait venu empêcher les pouvoirs publics de promouvoir le développement économique régional. Comment cela? En accordant aux grandes entreprises étrangères un droit absolu de pénétrer les marchés et d'obtenir un traitement préférentiel. L'AMI aurait eu pour effet de combiner ce qu'on appelle traitement national (même traitement pour toute entreprise étrangère que le traitement le plus favorable normalement réservé à une entreprise nationale) et le traitement de la nation la plus favorisée (celui que l'on réserve à nos partenaires privilégiés) et d'accorder d'office ce traitement à tout investisseur étranger. L'AMI serait venu bannir purement et simplement certaines “conditions” d'investissement (le terme technique est “prescriptions de résultats”), comme l'obligation de réinvestir une certaine somme dans le pays d'exploitation ou de respecter certains quotas d'emploi local, des pourcentages de contenu national ou l'utilisation de produits recyclés dans la production; L'AMI serait venu interdire toute réglementation des capitaux spéculatifs, ceux-là même dont la volatilité constitue un véritable sénat virtuel sur les politiques sociales des gouvernements et qui, entre autres méfaits, sont à l'origine de la crise asiatique; L'AMI enfin prévoyait un tribunal international pour “crimes contre les investisseurs” c'est-à-dire la possibilité pour les compagnies étrangères de poursuivre un gouvernement national et d'obtenir compensation financière si certaines politiques viennent compromettre leurs perspectives de profits. En plus, l'AMI aurait appliqué l'“effet loquet” rendant irréversibles pour une génération complète les mesures de libération prévues à l'Accord, de même qu'un mécanisme d'élimination graduelle de toutes les exceptions et des réserves que des nations auraient pu finalement réussir à inclure au traité. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

19 Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale Créés en 1944, lors des Accords de Bretton-Woods pour stabiliser l’économie mondiale de manière à éviter des crises comme celle des années 1930 Rôle initial FMI : assurer la stabilité du système monétaire international par l'octroi de prêts à court terme BM : promouvoir le développement et la reconstruction des pays détruits par la guerre par l’octroi de prêts à long terme, à des taux d’intérêts fixes Aujourd’hui, ces deux institutions travaillent en coordination et imposent leurs « recettes économiques » Comme la Banque mondiale, son capital vient de contributions selon le PIB des pays, même modèle de démocratie : 1$ = 1 vote... Ce qui confère en fait un droit de veto aux É.-U. Le principe censitaire de "un dollar, une voix", qui implique que 24 pays africains se contentent de 1,17% des voix, alors que 39,69% du pouvoir de décision est aux mains de 5 pays (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Grande Bretagne) Lorsqu'un pays obtient un crédit du FMI, il emprunte en fait temporairement des devises fortes contre sa monnaie nationale et s'engage à racheter cette monnaie nationale en restituant les devises fortes au FMI dans les 3 à 5 ans. Les prêts du FMI sont à court terme. Comme les pays ne peuvent pas remettre les devises, ils doivent continuer à emprunter et leur endettement s'accélère progressivement. Le Secrétaire au Trésor (sous B. Clinton), ex-économiste en chef à la BM, Larry Summers estimait que « les institutions de Bretton Woods (FMI et la BM) sont le pivot pour atteindre les objectifs de la politique économique US à l'étranger. Cf. Grain de sable, no: 205. Par l'application de ses «recettes» économiques, le FMI est responsable de la détérioration des conditions de vie et de travail de milliards de personnes. L'article 4 des statuts du Fonds monétaire international lui permet d'étudier les pays et de scruter à la loupe leurs politiques économiques et sociales. Le FMI s'est spécialisé dans la socialisation des pertes, à la charge des contribuables du Nord. Comment ça? : parce que l'argent que prête le FMI vient des budgets de nos gouvernements (nos impôts, nos taxes). Ainsi, le FMI a dépensé des dizaines et des dizaines de milliards de dollars pour soutenir, à la faveur des crises provoquées par les marchés privés, certaines monnaies nationales déstabilisées. L'argent, aussitôt prêté, retourne aux banques qui craignaient de perdre leur mise. C'est ainsi qu'après avoir socialisé les pertes, les gains sont privatisés, distribués aux spéculateurs qui demeurent libres de les retirer des pays en crise et de se constituer ainsi des fortunes colossales. (d'après Susan George) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

20 Les programmes d'ajustement structurel
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Les programmes d'ajustement structurel Des programmes initiés au début des années 1980 quand la crise de la dette des pays du Sud a éclatée (ex. Mexique) Leur objectif : faire payer la dette aux pays surendettés du Sud La recette des PAS : Dévaluation de la monnaie (appui aux exportations et hausse des pris des produits importés) Augmentation des taux d’intérêt (entreprises poussées à la faillite) Coupures dans les programmes publics (éducation, santé…) et privatisation des entreprises de l’État Déréglementation des prix des biens et services et levée des obstacles au commerce international D'où venait l'endettement des pays du Sud? Vous vous rappelez de tout cet argent disponible dans la bulle spéculative... On a encouragé les pays pauvres à emprunter et à s'endetter jusqu'au cou. Prêter beaucoup d'argent à l'élite complice d'un pays non industriel : Meilleur moyen d'avoir ses marchés et ses ressources 20 % des sommes servent à des pots-de-vin et ristournes pour politiciens et fonctionnaires beaucoup est dépensé en produits de luxe pour l'élite ou en infrastructures inutiles (éléphants blancs) ou en armes pour éviter des soulèvements Avec les dettes, le pays perd le contrôle, il devient une colonie «informelle» Les PAS, c'est un peu comme le huissier qui vient saisir tes meubles pendant que le gouvernement saisit ton compte de banque... Cadre stratégique de lutte contre la Pauvreté (CSLP). Ce CSLP (nouvelle dénomination remplaçant les trop impopulaires plans d'ajustement structurel) … les pays les plus pauvres qui ont l'obligation de préparer un "Rapport de stratégie de réduction de la pauvreté" (RSRP) afin d'avoir droit à une assistance extérieure. … les Crédits de soutien au développement et à la réduction de la pauvreté sont inclus dans la catégorie des crédits d'ajustement… Cf. Grain de sable no. 216 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

21 Les conséquences des PAS
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Les conséquences des PAS Augmentation de l'analphabétisme Réapparition des maladies contagieuses Grave augmentation de la criminalité Augmentation de la monoculture Dégradation de l'environnement Des milliers et des milliers de chômeurs et chômeuses Corruption des élites locales Concentration de la richesse Pénurie des produits alimentaires essentiels Hausse des prix Diminution des services gratuits et accessibles Le FMI et la Banque mondiale deviennent les gendarmes du système économique mondial. En raison de la réduction des contrôles et de la prévention et la dégradation radicale des conditions de vie qu'ils entraînent, les programmes d'ajustement structurel ont amené la réapparition de maladies contagieuses le choléra, la fièvre jaune, le paludisme en Afrique subsaharienne même phénomène en Amérique latine épidémies de peste en Inde en 1994 Le Québec et le Canada… Pour éviter l’imposition d’un PAS : déficit zéro Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

22 Le «libre»-échange (historique)
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Le «libre»-échange (historique) Au milieu du 18e siècle, c’était la Grande-Bretagne qui prêchait le libre-échange. Elle dominait l’économie mondiale et le libre-échange servait ses buts commerciaux Les États-Unis restaient systématiquement protectionnistes « Abolissez les douanes et soutenez le libre-échange : alors, dans tous les domaines de l ’économie, nos ouvriers seront ramenés au niveau des serfs et pouilleux, comme en Europe » Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis ( ) Maintenant, ce sont les USA qui sont les « preachers » du libre-échange... Ils disent : «compétition sur un terrain plat» sans avantage déloyal tout le monde sur un pied d'égalité Mais quand le fort attaque le faible, surtout sur un terrain plat où il sera impossible de se protéger, la partie n'est-elle pas jouée d'avance? Comme c'est étrange... Au milieu du 18e siècle, c'était la Grande-Bretagne qui prêchait le libre-échange Pour les mêmes raisons : elle dominait l'économie mondiale et le libre-échange servait ses buts commerciaux Les États-Unis restaient systématiquement protectionnistes «Abolissez les douanes et soutenez le libre-échange : alors, dans tous les domaines de l'économie, nos ouvriers seront ramenés au niveau des serfs et des pouilleux, comme en Europe.» — Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis ( ). Maintenant, ce sont les USA qui sont les «preachers» du libre-échange... Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

23 Le «libre»-échange (principes)
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Le «libre»-échange (principes) Les accords de libre-échange sont un moyen de faire avancer la mondialisation en Amérique du Nord se négocient en cercles fermés, loin des assemblées parlementaires (déficit démocratique) abolissent les tarifs douaniers sur de nombreux produits affaiblissent les politiques protectionnistes des États consacrent des droits nouveaux aux investisseurs remettent en question la souveraineté des États négociation perpétuelle (pour faire tomber les exceptions) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

24 Les accords en Amérique du Nord
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Les accords en Amérique du Nord Accord de libre-échange Canada–États-Unis (ALÉ) entré en vigueur en janvier 1989 donne le coup d'envoi aux autres Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) entre le Canada, les États-Unis et le Mexique entré en vigueur en janvier 1994 Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) en négociation, adoption d'ici 2005? Dans les Amériques, c'est l'Accord de libre échange (ALE) entre le Canada et les États-Unis, entré en vigueur le premier janvier 1989, qui a donné le coup d'envoi et ouvert la voie à l'intégration économique telle que nous la connaissons. Par la suite, la négociation s'est faite à trois, avec le Mexique, et l'Accord de libre échange nord-américain (ALENA) est entré en vigueur le premier janvier La même année, en décembre, le Premier Sommet des chef d'État et de gouvernement des Amériques amorçait les négociations qui devraient conduire à la création d'une Zone de libre échange des Amériques (ZLEA) en 2005. Jusqu'à maintenant, ces accords ont de nombreux points en commun. Ils se négocient en cercles fermés loin des forums que sont les assemblées parlementaires. Ils abolissent les tarifs douaniers sur de nombreux produits, affaiblissent les politiques protectionnistes des États et consacrent des droits nouveaux aux investisseurs, maîtres du commerce. Ces droits vont jusqu'à remettre en question la souveraineté des États en permettant à une entreprise de poursuivre un gouvernement et d'obtenir compensation si l'entreprise estime qu'une politique a nui à ses profits. Ces droits présentent un autre aspect inédit, ils fonctionnent à sens unique. Un gouvernement ne peut poursuivre une entreprise. Pour les multinationales, c'est l'impunité: ces entreprises ne rendent des comptes qu'à leurs actionnaires et visent uniquement l'accroissement de leurs profits. Au cours des négociations de ces accords, des voix se sont élevées. Entre autres, les mouvements syndicaux canadien et québécois se sont d'abord opposés fermement à l'ALE. Devant le fait accompli, la bataille s'est orientée vers la revendication de modifications du contenu des accords pour y introduire les droits des travailleuses et des travailleurs, les droits humains, les droits des femmes, les droits des autochtones et la protection de l'environnement et ce, au même titre que les droits des investisseurs. (Document RQIC) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

25 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments L'ALÉNA L'Accord de libre-échange nord-américain donne aux entreprises le droit de poursuivre les gouvernements si une politique nuit à leurs profits Le cas du MMT, un cas troublant ces droits fonctionnent à sens unique, car un gouvernement ne peut poursuivre une entreprise Un précurseur de l'AMI avec la clause de «traitement national» Lors de la négociation de l'ALÉNA, alors que le Mexique se joignait au Canada et aux États-Unis, la mobilisation dans les trois pays a entraîné l'ajout de deux accords parallèles à l'ALÉNA. Ces accords parallèles portent sur le travail et l'environnement. Premiers pas timides dans la bonne direction, ces accords n'ont cependant pas de véritables mécanismes de sanction. Leur caractère est plutôt symbolique. C'est l'Accord de libre-échange nord-américain qui a permis à une entreprise américaine, Ethyl Corporation, de poursuivre le gouvernement canadien pour perte de profits anticipés. Son additif à essence à base de manganèse avait suscité des inquiétudes environnementales amenant le gouvernement canadien à en interdire l'usage au pays. Le Canada a préféré donner à l'entreprise 13 millions de dollars et d'annuler l'interdiction, plutôt que de perdre devant les instances de l'ALÉNA. Le 14 novembre 2000, le tribunal de l’ALÉNA, a condamné le Canada à verser à S.D. Myer la somme de $ E.U., parce que le Canada, invoquant la Convention de Bâle (qui vise le contrôle des mouvements transfrontaliers des matières dangereuses) ratifiée par 102 pays en Cette décision consacre la préséance des règles du commerce mondial sur la Convention de Bâle. Depuis l’entrée en vigueur de l’ALÉ en 1989, puis de l’ALÉNA en 1994, l’emploi a chuté de près de 15% dans les secteurs qui n’ont pas été touchés par le libre-échange, comparativement à une baisse de 8% pour les secteurs touchés. En fait, l’Accord a tout au plus contribué à ralentir la chute de l’emploi dans le secteur manufacturier. Plus significativement d’ailleurs, le Québec a connu des taux de chômage particulièrement élevés au cours des derniers dix ans (plus de 11%), en baisse à 9,9% à la fin de 1998. Témoignent également de la détérioration de la conjoncture, l’augmentation du nombre des prestataires de l’aide sociale ( en 1991 et en 1997), le plafonnement du nombre des salariés (à 2,7 millions) et l’importante baisse de la syndicalisation (de 48,5% en 1991 à 40,3% en 1997). Ces facteurs expliquent que l’emploi créé se fait surtout dans des secteurs mous et qu’il s’agisse d’emplois précaires. « Ceux qui sont incrédules quant aux dangers présentés par l'ALÉNA devraient porter attention aux poursuites totalisant plus de 16 milliards dont le Canada fait présentement l'objet en rapport avec ce traité. À titre d'exemple, on peut citer la poursuite de 230 millions de dollars intentée en avril dernier par UPS (United Parcel Service) et impliquant Postes Canada. La firme américaine, d'ailleurs conseillée par Barry Appleton, prétend que le Canada a manqué aux obligations définies par l'article 1102 de l'accord en n'offrant pas aux concurrents étrangers tous les privilèges qu'il a octroyés à sa société d'État. Selon UPS, Postes Canada devra, pour se conformer aux règles de l'ALÉNA, abandonner les marchés déjà desservis par les firmes privées, par exemple le lucratif corridor Québec-Windsor. Il s'agit là d'un cas parfaitement typique de ce qui nous attend avec la santé si nous ne nous rendons pas compte de l'urgence de nous protéger. L'article 1102 pourrait en effet être invoqué par les cliniques et hôpitaux privés appartenant aux investisseurs américains pour exiger des gouvernements locaux les mêmes subventions et exemptions de taxes que se font accorder les établissements publics. » Cf. Grain de sable no. 212 On verra plus tard comment l'ALÉNA menace une ressource importante : l'eau. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

26 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments La ZLÉA L'ALÉNA étendu au 34 pays des Amériques à l'exclusion de Cuba Des négociations amorcées en 1994 À cela, une Alliance sociale continentale tente d'offrir une réponse populaire, syndicale et solidaire Le prochain Sommet des Amériques se tiendra dans la ville de Québec en 2001 Il faudra bien s'inviter aux négociations... Dans la foulée de l'ALE et de l'ALENA, les négociations de la ZLEA visent maintenant à étendre les nouveaux droits du grand capital à l'ensemble des Amériques. Pendant ce temps, des accords bilatéraux, (i.e. entre deux États), ont été signés entre le Canada et le Chili, par exemple. Le Sommet des Amériques nous fait porter une responsabilité mondiale. Déjà, des organisations parlent d'un sommet populaire (ex. Alliance sociale continentale), d'un teach-in et d'action directes nonviolentes (ex. SalAMI). (Document RQIC) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

27 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Une soupe à l'alphabet Des organisations Des outils OMC OCDE FMI + BM US + Canada + Mexique Cycle du millénaire AMI PAS ALÉNA Sommet des Amériques ZLÉA Ne nous laissons pas impressionner par la danse des sigles qu'ils font danser dans notre assiette. On peut s'y retrouver, pourvu qu'on se laisse pas intimider! Nous allons regarder les principaux acteurs de la mondialisation. On en voit ici quelques-uns. Nous allons les aborder plus en détail dans cette partie. Il ne sont pas tous dans cette soupe. On en verra d'autres plus tard. Les deux premiers, l'OMC et l'OCDE, sont deux champions, de gros joueurs. Leurs membres sont des pays. L'Organisation mondiale du commerce est un peu le gouvernement mondial des échanges, c'est elle qui a reparti un nouveau cycle de négociations pires que le GATT avec une rencontre à Seattle fin L'OCDE nous avait concocté l'AMI. Nous regardons ce dernier «en pleine face» dans quelques minutes. Le FMI et la Banque mondiale, les deux sœurs des accords de Bretton-Woods, ont été établies après la guerre. On va voir leur rôle avec les Programmes d'ajustement structurel (PAS), dans la section D : les moyens. On connaît un peu mieux l'Accord de libre-échange nord-américain entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. La ZLÉA, ou Zone de libre-échange des Amériques, est moins connu. Ces deux «acteurs», des blocs de libre-échange régional, seront traités dans la section des moyens. On les a mis dans la soupe juste pour vous mettre en appétit! Avant, il y a d'autres acteurs qu'on veut vous présenter. On va voir de quoi il en retourne. Sortez vos cuillères! Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

28 D'autres acteurs importants
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments D'autres acteurs importants Les « quelques » transnationales « Leurs » idéologues, penseurs du profit « Leurs » gouvernements Les investisseurs institutionnels Et nous... Voici donc quelques-uns des autres acteurs, ceux qui ne se cachent pas nécessairement sous des sigles. Nous allons aussi les évoquer. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

29 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Les gouvernements Appliquent les grandes politiques économiques des institutions internationales de gré quand ils sont riches ou bons élèves, de force s'ils ne le sont pas Le déficit démocratique Le pouvoir concentré dans les mains d'un exécutif restreint, composé d'adeptes du dogme néolibéral Le pouvoir législatif mis devant le «fait accompli», après les négociations Mais… les gouvernements demeurent un levier important pour le bien commun Tous les gouvernements peuvent faire des choix Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

30 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Les penseurs du profit Les «think tanks» et les groupes d'affaires Groupes d'idéologues qui se spécialisent dans les manœuvres de lobbying et de propagande Forum économique mondial de Davos WBF Forum des gens d’affaire des Amériques ABF Transatlantic Business Dialogue ou TABD Geneva Business Dialogue Chambre de commerce internationale Au Canada : Fraser Institute, CD Howe Institute Ils utilisent les médias Des liens entre le financement de ces groupes et les propriétaires des médias Et manipulent l'opinion publique Les dirigeants des Nations unies, de ses agences spécialisées et des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, OMC, etc.) se prêtent de plus en plus volontiers aux visées du capital transnational privé. Cette nouvelle Sainte Alliance se forge à travers de multiples rencontres qui s'auto-confèrent une légitimité et ne sont en réalité que des manœuvres de lobbying et de propagande : Forum économique mondial de Davos, Transatlantic Business Dialogue ou TABD, Geneva Business Dialogue, qui a reçu la bénédiction officielle du secrétaire général de l'ONU, que de mauvais esprits appellent désormais NesKofi Annan... — Susan George, «A la racine du mal», Le monde diplomatique, janvier 1999 On peut aussi mentionner les sociétés très privées, on pourrait dire semi-secrètes, comme le groupe de Bilderberger, la Commission Trilatérale, etc. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

31 Les Corporations transnationales (CTN)
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Les Corporations transnationales (CTN) Entreprises privées qui ont des opérations dans différents pays et qui font leurs choix en fonction de l’intérêt des actionnaires De quelques-unes il y a 20 ans, aujourd’hui plus de entreprises se disent: Transnational corporation 52 des 100 plus grosses économies du monde sont celles de multinationales le revenu annuel de 200 entreprises = 182 pays (où vivent 4/5 de la population du globe) Les transnatioanles supplantent de plus en plus l'État comme institution dominante de la société Nous les appelons «multinationales», mais les qualificatifs de «postnationales» ou d'«antinationales» seraient plus appropriés. Elles rejettent toute idée de frontières ou de provincialismes, qui les brideraient dans le temps ou dans l'espace. «Sur la planète Reebok, claironne la campagne du fabricant de chaussures de sport, il n'y a pas de frontières.» — Benjamin R. Barber, «Culture McWorld contre démocratie», le Monde diplomatique, août 1998. Pour les chiffres, en voulez-vous d'autres? Le quart de la production mondiale est désormais le fait des multinationales Mitsubishi est plus imposante financièrement que toute l'Indonésie, le 4e pays le plus populeux du monde. General Motors est plus gros que le Danemark ou la Norvège. Daimler-Chrysler dépasse désormais l'Afrique du Sud et l'Arabie Saoudite. Le revenu annuel de Siemens est plus important que celui de l'Irlande ou du Chili. Petite devinette en passant : quelle est la différence entre la Zambie et Goldman Sachs? L'un est un pays d'Afrique qui fait 2,2 milliards de dollars par année et les distribue entre 25 millions de personnes. L'autre est une banque d'investissement qui fait 2,6 milliards de dollars par année qu'elle distribue entre 161 personnes. D'après Tony Clarke, It's the economy, stupid : Twilight of the Corporation, The Ecologist, July 1999. On peut mentionner le rôle des multinationales dans la déstabilisation des monnaies. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

32 Fusions/acquisitions Des géants deviennent titans
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Fusions/acquisitions Des géants deviennent titans Une cascade de fusions et d'acquisitions Daimler-Benz avec Chrysler Exxon et Mobile Alcan, Pechiney, Alu-groupe Renaud et Nissan Sprint et MCI Les fusions s'accélèrent et grossissent : pour 1 200 milliards de $US, en 1998 9 des 10 plus grosses transactions de tous les temps au cours de la dernière année Au début du siècle, un dénommé Rockefeller détenait une entreprise condamnée comme monopole, la Standard Oil. Il fut ordonné son démantèlement en plusieurs plus petites entreprises. Au fil des ans, elles ont fini par s'intégrer les unes dans les autres et à former Exxon et Mobile. Récemment, Exxon et Mobile ont fusionné, créant ainsi la plus grosse entreprise au monde. On revient ainsi à la situation du début du siècle! Au cours des années 1980, la même chose s'est présentée dans l'empire du téléphone U.S. : A.T. & T. Et ça a donné naissance aux «baby Bells» qui se sont ensuite de nouveau regroupés. Tout récemment, le même phénomène s'observe avec Microsoft, empire bien connu de Bill Gates. In vient d'être reconnu comme monopoliste. Histoire à suivre... (Sources : Tony Clarke, Twilight of the Corporation, The Ecologist, juillet 1999 et Rapport de la CNUCED sur l'investissement étranger 1998, ou le compte rendu dans Le Devoir, 28 sept. 1999) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

33 Fusions/acquisitions… Pourquoi?
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Fusions/acquisitions… Pourquoi? Parce qu'il y a trop de production mondiale Pour éliminer la concurrence Parce que les capitaux sont disponibles Pour «rationaliser» les opérations Conséquences : de moins en moins de compétition les gros font la loi les entreprises se concentrent deviennent des quasi monopoles élimination massive d'emplois Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

34 Ce que sont les zones franches et pourquoi existent-elles?
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Ce que sont les zones franches et pourquoi existent-elles? Une zone où l’on transforme des produits importés sans droits de douane (en franchise) qui ne sont pas non plus taxés après transformation Au Mexique, ce sont les «maquiladoras» Plus de 850 zones franches dans le monde Logique de substitution des importations vs promotion des exportations les pays du tiers-monde ont cru qu’en s’intégrant à l’économie mondiale et qu’en déroulant le tapis rouge aux multinationales, ils se sortiraient du sous-développement Expliquer le cas de la Zone de commerce international de Montréal, qui s'établira à Mirabel, à partir de la page 15 du document de référence RQIC. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

35 Comment les zones franches
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Comment les zones franches De grosses infrastructures, payées par les pays à l'«aide» de gros emprunts bâtiments, usines d'assemblage aéroports, installations douanières routes, gaz et électricité logements pour les employés Et en plus, d'autres facilités financières exemptions d'impôts, tarifs préférentiels, financement et crédits divers… l’État paie les salaires ou une partie des salaires des employés Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

36 Qui sont dans les zones franches?
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Qui sont dans les zones franches? Surtout des femmes y travaillent (60 % à 90 %) On y travaille dès l'âge de 13 ou 14 ans parfois même des enfants Les conditions de vie : miroir inversé des avantages qu'en tirent les entreprises peu ou pas de protection sociale harcèlement sexuel, agressions mauvaises conditions et problèmes de santé règlements répressifs, peu de syndicats heures interminables aucun congés, surtout pas payés, surtout pas de maternité Un exemple de zone franche Ciudad Juarez, au Mexique 6834 bars, 624 écoles Conditions de vie très difficiles on oublie avec l'alcool, les drogues Des violences massives sur les femmes En 1993 seulement, on a retrouvé le corps de 145 femmes dans le désert longeant la ville On compte à Ciudad Juarez plus de 234 femmes enlevées, violées et assassinées à ce jour Réf. : Revue Solidarité, vol. 21, no. 2, Rapport du 3e stage de CISO au Mexique, juin-juillet 1999 « 90% des 27 millions de travailleuses et de travailleurs dans les zones franches sont des jeunes femmes. » In: Sur notre dos! Les femmes et la mondialisation Anna Kruzynski et Shantala Langevin Comité femmes Sal’AMI Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

37 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments L’évasion fiscale Pression de la mondialisation pour une « fiscalité compétitive » concurrence entre les pays pour attirer les entreprises Québec et Canada : presque des paradis fiscaux Canada : pays du G-7 où les entreprises payent le moins d’impôt seul pays du G-7 sans impôt sur l’héritage et le patrimoine les entreprises payaient 50% des impôts en 1950; aujourd’hui, c’est seulement entre 4% et 7% Conséquences : coupures massives dans les programmes sociaux baisse des services publics et des conditions de travail appauvrissement Les entreprises transnationales (ETN) sont passées maîtres dans l'art de l'évasion fiscale. À Washington, l'Agence comptable du gouvernement fédéral (GAO) a calculé que près des trois quarts des compagnies étrangères implantées aux États-Unis n'y paient aucun impôt. (Susan George, «À la racine du mal», Le Monde diplomatique, janvier 1999) Au Canada aussi, les entreprises sont passées maîtres dans l'art de se défiler devant l'impôt. En 1994, sociétés totalisant des profits de 17 milliards $ n'ont payé aucun impôt. La moitié de ces sociétés avait pourtant réalisé un profit d'au moins 24 millions $ cette année-là. Alors que dans les années '50, les entreprises assumaient près de la moitié des impôts payés au pays, elle n'en assument plus aujourd'hui qu'entre 4 % et 7 %. (Source : Newsletter, Labour Studies Department, University of Manitoba). C'est tout simple: réaliser une diminution d'impôts pour leurs Clients américains. Depuis une dizaine d'années, les américains se sont Portés acquéreurs de centrales électriques, de réseaux de distribution, de compteurs à gaz, eau et électricité, et cela par le biais de 'cross-border leases'. Ceci sur la base de la législation fiscale américaine. En effet l'investisseur acquiert un bien à l'étranger pour lequel le vendeur reçoit une (forte) somme, que l'investisseur déduit de son assiette imposable. Le vendeur place l'argent obtenu, reloue le bien, et fait un bénéfice. Le perdant est le fisc américain. Cf.Grain de sable no.215 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

38 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Les paradis fiscaux Création de filiales des compagnies dans des pays où le taux d’imposition est très faible ou nul les profits sont transférés vers ces filiales pour ne pas payer d’impôt (ex. Irving) Blanchiment d’argent Exemple de paradis fiscaux sociétés constituées aux îles Caïman La pression des manifestantEs pousse les gouvernements à intervenir Paradis fiscaux (Transnationaux) Irving Canada vend son pétrole au prix coûtant à Irving Caraïbes. (plus les salaires des ses hauts dirigeants) Conséquences: Profits nuls, X (multipliés par) taux d’impôt « exorbitant » au Canada = impôts nuls Irving Caraïbes vend son pétrole, moyennant milliards de profits, à Irving É.U Conséquences: Profits énormes, X taux d’impôt de .01% = impôts $0,25 Irving É.U. distribue et vend son pétrole au prix coûtant. (plus les salaire des ses hauts dirigeants) Conséquences: Profits nuls, X taux d’impôt « exorbitant » au É.U. = impôts nuls Paradis fiscaux (Nationaux) Les fondations familiales M. A Irving, président de Irving Canada, fait don à Fondation Irving Canada de plusieurs millions (à cause de profits anticipés) Conséquences: Profits nuls X taux d’impôt exorbitant au Canada = impôts nuls M. B Irving président de Irving É.U., fait don à Fondation Irving É.U. de plusieurs millions de $$$ Conséquences: Profits nuls X taux d’impôt exorbitant au É.U. = impôts nuls M. X. Irving président de Fondation Irving Canada et président de Fondation Irving É.U. achète un port et un bateau avec les millions dans les Iles Caraïbes. Il donne une copie des clées à M. A,B,C, etc Irving. Étonnants Paradis - Ce que sont les paradis fiscaux. Situés le plus souvent près des grands pôles d'activité, les paradis fiscaux, pour reprendre leur dénomination habituelle, canalisent les flux financiers de l'économie illicite : argent du crime, de la corruption et de la fraude fiscale. Après retraitement, ces sommes colossales " travaillent " en toute légalité dans les circuits financiers internationaux. Les sommes ainsi mises en circulation chaque année représenteraient entre 15 et 30 % des dettes publiques cumulées, qui s'élèvent à quelque milliards de dollars. Les paradis fiscaux attirent donc tous ceux qui refusent la solidarité par l'impôt, laissant à leurs concitoyens le soin d'en acquitter la charge. Les grandes fortunes et les multinationales en font un usage massif. C'est une des explications de l'appauvrissement relatif des États, et de la diminution corrélative de leur capacité de régulation, voire de sauvetage du système lui-même. Nous sommes aujourd'hui bien loin des îles destinées à protéger les bateaux des grands empires européens, puis des pays spécialisés dans la soustraction des fortunes à l'impôt (Bahamas, Suisse, Luxembourg) qui existent toujours. C'est après la deuxième guerre mondiale que ces territoires, et d'autres, ont opté pour une stratégie d'intégration à l'ordre économique global en abusant de leur souveraineté nationale. Cet ordre a recyclé les eurodollars, puis les pétrodollars (1970), dans ces zones à faible fiscalité. Ce sont ensuite les États, engagés dans une formidable régression sociale, politique et démocratique, qui ont à leur tour abdiqué leurs pouvoirs de régulation en acceptant la liberté totale de circulation des capitaux. Notons, en cohérence avec les propositions d'Attac sur la taxe Tobin, que ces capitaux circulants sont désormais à plus de 95% spéculatifs, donc largement déconnectés de l'économie réelle, alors que leurs détenteurs voudraient nous faire croire qu'ils sont l'économie réelle. La liste noire de l'ONU Aucune liste n'est malheureusement exhaustive. On trouvera ici celle établie par l'ONU. AFRIQUE ET OCEAN INDIEN : Libéria, Maurice, Seychelles. ASIE, PACIFIQUE, ET MOYEN-ORIENT : Bahreïn, Doubaï, Iles Cook, Iles Marshall, Labuan, Liban, Macao, Mariannes, Nauru, Nioué, Région administrative spéciale de Hong Kong, Samoa, Singapour, Vanuatu. CARAÏBES : Anguilla, Antigua, Antilles néerlandaises, Aruba, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes, Costa Rica, Iles Caïmans, Iles Turques et Caïques, Iles Vierges britanniques, Panama, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines. EUROPE : Andorre, Campione, Chypre, Gibraltar, Guernesey, Ile de Man, Irlande, Jersey, Liechtenstein, Luxembourg, Madère, Malte, Monaco, Sercq, Suisse. Cf. Grain de sable, No.233, 4 mai 2001. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

39 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Les «zinzins» Les investisseurs institutionnels fonds de pension, compagnies d'assurances, maisons de courtage... contrôlent la somme de milliards de dollars plus que le produit national brut (PNB) de tous les pays industrialisés réunis (lire deux fois, c'est sérieux!) ou environ $ US pour chacun des six milliards d'habitants de la planète Il n'y a plus d'argent, qu'on nous dit... L'argent de nos fonds de pension en fait partie Sommes-nous prêt à agir, même s'il nous en coûte quelque chose? Les fonds de pension, avec les compagnies d'assurances et les autres investisseurs institutionnels (maisons de courtage, etc.) contrôlent la somme de milliards de dollars, soit plus que le produit national brut (PNB) de tous les pays industrialisés réunis, ou environ francs pour chacun des six milliards d'habitants de la planète. Les Américains, à eux seuls, en contrôlent la moitié. La réorientation de seulement 1 % de leurs portefeuilles représenterait plus du quart de la capitalisation de toutes les Bourses de tous les pays «émergents» d'Asie, et les deux tiers de la capitalisation de toutes les Bourses d'Amérique latine. En laissant de tels volumes de fonds privés errer çà et là, au gré des humeurs de moutons suiveux que sont les courtiers, les pays industrialisés préparent des déstabilisations financières en chaîne. Seule une institution régulatrice internationale - qui pourrait être la Banque des règlements internationaux (BRI), si elle était dotée de vrais pouvoirs - serait en mesure de discipliner ces investisseurs institutionnels. (d'après Susan George, «À la racine du mal», Le Monde diplomatique, janvier 1999) L'investissement massif dans les fonds de pension pose des questions sérieuses de solidarité sociale. Pourquoi privilégions-nous la solution individualiste du fonds de pension au lieu de travailler le lien de solidarité entre les générations, qui depuis toujours faisait que les enfants et les vieilles personnes n'étaient pas laissées pour compte? Nous revenons dans les résistances sur l'idée d'agir au niveau des fonds de pension et des fonds des travailleurs. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

40 Spéculation : domination de l’économie casino
Verbatim de présentation Spéculation : domination de l’économie casino C• acteurs et instruments La spéculation : la recherche d’un gain par un pari sur le futur Quiconque prend une décision économique doit spéculer sur une évolution imprévisible Spéculation sur la monnaie depuis 1971, les taux de change ne sont plus stables la monnaie n’est plus le reflet de l’économie d’un pays, mais des choix des spéculateurs Spéculation sur les dettes les spéculateurs poussent les gouvernements à adopter des politiques de déficit zéro Spéculation sur les actions à la bourse krash boursier en 1987 depuis, le Dow Jones est 5 fois plus élevé; l’économie est-elle 5 fois plus forte? Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, 40 milliards de dollars par an pendant dix ans suffiraient à garantir à chaque habitant de la planète l'accès aux biens et services de base : "Le coût de réalisation et de maintien d'un accès universel à l'éducation de base, aux soins de santé de base, à une nourriture adéquate, à l'eau potable et à des infrastructures sanitaires, ainsi, pour les femmes, qu'aux soins de gynécologie et d'obstétrique, est estimé à environ 40 milliards de dollars par an. Cela représente moins de 4% de la richesse cumulée des 225 plus grosses fortunes." (PNUD 1998, p 33). En clair, sans le proposer explicitement, le PNUD indique qu'un impôt exceptionnel de 4% sur la fortune des 225 personnes les plus riches du monde suffirait à garantir l'accès universel aux besoins humains fondamentaux. Misère du présent, richesse du possible. Rapportée à d'autres dépenses, cette somme représenterait par exemple 5% des dépenses militaires ou 4% des dépenses publicitaires annuelles dans le monde. Cf : Grain de sable, numéro 193. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

41 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Le problème... Les investisseurs recherchent la meilleure rentabilité possible et à court terme les débiteurs sont en position de concurrence les uns par rapport aux autres Les entreprises doivent alléger leurs coûts de production pour dégager des profits et offrir des rémunérations importantes et rapides aux investisseurs dégradations des conditions de travail licenciements massifs non respect de l’environnement Les gouvernements doivent satisfaire les détenteurs de capitaux afin d’éviter les attaques spéculatives sur leur monnaie (ex. Brésil) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

42 Pis nous! Des acteurs à ne pas oublier
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Pis nous! Des acteurs à ne pas oublier Nous autres et nos organisations Les organisations non gouvernementales Les syndicats Les mouvements sociaux et citoyens Chacun, chacune d'entre nous! On est des acteurs importants On pourrait bien changer leurs plans... Surtout, dans tout ça, il ne faut jamais oublier que nous sommes nous-mêmes des acteurs, dans un sens ou dans l'autre, de la mondialisation. En plus, nous sommes les acteurs sur lesquels nous avons probablement la plus grande influence! Mais ne brûlons pas les étapes. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

43 Des crises graves et inquiétantes
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments Des crises graves et inquiétantes L’humanité vit la pire période d’appauvrissement de toute son histoire Accélération des débâcles depuis que la mondialisation financière s’est imposée krash boursier de 1987 crise des monnaies européennes, puis mexicaine, 1994 crise des pays émergents d’Asie en 1997 crise de la Russie en 1998 à quand celle qui frappera durement le Québec? (D’après Dominique Plihon et François Chesnais, Une crise de facture globale, dans Mondialisation contre l’Asie, Manière de voir n° 47, Le Monde diplomatique, sept.-oct. 1999) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

44 Verbatim de présentation
C• acteurs et instruments Pourquoi les crises? Alors que la croissance de l'économie mondiale est de 3 % à 4 % par année Que les taux d'intérêts à long terme dépassent à peine 2 % Comment peut-on exiger des taux de rendement des investissements de 20 %, voire 25 % par année? Les crises viennent de la confrontation entre ces trois chiffres Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

45 La crise asiatique : un exemple du pillage mondialisé
Verbatim de présentation C• acteurs et instruments La crise asiatique : un exemple du pillage mondialisé Partie de Thaïlande à l’été 97, la crise s’étend rapidement En quelques semaines, 210 milliards $US les banques centrales et les actifs nationaux sont pillés La plus grave crise économique mondiale depuis les années 1930 pas qu’un accident financier, elle touche les ressorts profonds de la croissance mondiale la spéculation Partie de Thaïlande à l’été ‘97, la crise s’étend rapidement : Malaisie, Hongkong, Corée du Sud, Indonésie, puis le Japon et le Brésil et par ricochet, malgré un impact réduit, des pays de l’OCDE, dont le Canada, qui a englouti des milliards pour soutenir sa monnaie. La plus grave crise économique mondiale depuis les années 1930, plus profonde et plus de pays affectés que celle des années ‘30 En Indonésie, un seul des pays affectés, on a vu par exemple 5,5 millions de nouvelles personnes mises au chômage. Selon le Bureau international du travail, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté est passé de 11 % à 40 % de la population. (D’après John Adams, Un désastre social sans précédent, dans Mondialisation contre l’Asie, Manière de voir n° 47, Le Monde diplomatique, sept.-oct. 1999) On nous donne seulement des causes régionales Ça fait l'affaire de certains que nous ne regardions pas le système global Pourtant... Les faiblesses structurelles des économies d’Asie pas la seule, ni même la véritable cause de la crise Pas qu’un accident financier, elle touche les ressorts profonds de la croissance mondiale : la spéculation On ne peut pas trop dire combien la performance des «tigres» ou des «dragons» de l’Asie avait fait glousser les chantres du néolibéralisme. Ils déchantent, maintenant. Les mensonges du discours et la fragilité des constructions dogmatiques ( «le marché autorégulé est garant de la stabilité et du développement optimal») et idéologiques («toute réglementation du marché est une entrave injustifiée») sont évidents. (D’après Dominique Plihon et François Chesnais, Une crise de facture globale, dans Mondialisation contre l’Asie, Manière de voir n° 47, Le Monde diplomatique, sept.-oct. 1999) (Michel Chossudovsky, Financial Warfare, sept. 98) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

46 LIBERTÉ D’ENTREPRISE ET D’INVESTISSEMENT
Verbatim de présentation D• Les conséquences LIBERTÉ D’ENTREPRISE ET D’INVESTISSEMENT La mondialisation des marchés signifie une énorme capacité de production. Il y a un mythe que la croissance économique crée automatiquement de nouveaux emplois. Ces emplois iraient surtout dans le Tiers-Monde, plus compétitif… La mondialisation des marchés aggrave de multiples problèmes, au fur et à mesure que la libéralisation ravage les économies nationales et que la balance du pouvoir se dirige de plus en plus vers les grandes entreprises. Lors de cette partie, nous verrons quelques unes des conséquences de la mondialisation parmi les plus importantes. Un des effets les plus marquants de la mondialisation des marchés est certainement la grande liberté dont disposent les entreprises et les acteurs de la haute finance. -Les 500 plus grosse entreprises (qui réalisent des profits abondants) ont licencié environ employés bon an, mal an, depuis une dizaine d’années. Les conséquences de cette liberté sans limites de l’entreprise sont multiples. En voici quelques-unes ; -La mondialisation se traduit par une énorme capacité de production. Pour maintenir leur monopole sur le commerce, les grandes entreprises sont obligées de détruire une grande partie des structures productives, surtout celles qui risqueraient d’offrir une certaine compétition contre les “grands” -Cette vague de rationalisations se répercute sur le marché du travail ; les emplois qui restent deviennent très exigeants et précaires. Le mythe selon lequel la croissance économique génère automatiquement des emplois ne tient plus, grâce aux restructurations massives d’entreprises. Cette liberté des entreprises (et aussi celles des investisseurs financiers) est une des causes directes de ; Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

47 APPAUVRISSEMENT GÉNÉRALISÉ
Verbatim de présentation D• Les conséquences APPAUVRISSEMENT GÉNÉRALISÉ 30 millions de personnes meurent de faim chaque année, sans compter les autres effets de la mondialisation des marchés… Les 20% les plus riches possèdent 86% du revenu mondial. Les 20% les plus pauvres ne possèdent que 1% de ce revenu ! 225 multimillionnaires accumulent une richesse équivalente à celle détenue par deux milliard et demi de personnes, constituant 47% de la population mondiale. Voici deux ans à peine, il fallait prendre en compte la fortune de 358 multimillionnaires pour parvenir au même montant. P.N.U.D. Rapport sur le Développement Humain 1998. -L’appauvrissement devient un phénomène généralisé de par le monde, au fur et à mesure que l’élite mondiale s’enrichit grâce à des transferts de capitaux. -Alors que le 20% le plus riche de la population mondiale se partage 86% du revenu mondial, le 20% le plus pauvre se partage 1% du revenu mondial. Partout, on constate qu’une minorité de gens s’enrichit, aux dépens d’une majorité qui s’appauvrit de plus en plus. -Cette pauvreté amène son lot de conséquences. Une des plus désastreuses est la faim ; plus de 30 million de personnes meurent de faim chaque année, alors que la production agricole mondiale atteint pourtant des sommets inégalés. Le seul problème, c’est le redistribution adéquate des ressources. -Des milliers d’enfants dans des pays du Tiers-Monde sont forcés de travailler dans des conditions indécentes. -De plus en plus, la mondialisation se fait sur le dos des femmes, qui sont considérées dans certains cas comme un produit, au même titre qu’une automobile (le tourisme sexuel est encouragé en Asie comme stratégie de développement économique). Il ne faut pas oublier non plus que la liberté d’entreprise affecte également le monde qui nous entoure. PNUD 1998 Selon l’ONG Action Contre la Faim 26% de la population d'Amérique Centrale (34 millions de personnes) vit avec moins d'un dollar par jour. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

48 L’ENVIRONNEMENT EN PÉRIL
Verbatim de présentation D• Les conséquences L’ENVIRONNEMENT EN PÉRIL Pour la première fois de notre histoire, nos actions ont un impact énorme sur l’environnement. Nos ressources naturelles sont menacées -Pour la première fois de l’Histoire, nous sommes clairement confrontés aux conséquences de nos impacts sur l’environnement, qui n’ont jamais étés aussi considérables. -Un des effets premiers de la mondialisation des marchés sur l’environnement est la destruction de nos ressources naturelles. -Un des meilleurs exemples de cette mentalité est le débat sur l’eau, une ressource qui devient de plus en plus rare. Une des positions adoptées dans ce débat, afin de régler le problème de l’eau, serait de privatiser celle-ci. De telles solutions, si elles étaient appliquées, priveraient la partie la plus pauvre de la population d’accès à une ressource essentielle à la vie. Et cela sans compter les 4 milliards d’humains qui n’auront pas accès à de l’eau potable d’ici 2025 si la situation reste telle qu’elle est. -Avec l’augmentation des gaz à effet de serre (entre autres grâce à l’augmentation des transports), nous constatons que la planète se réchauffe de plus en plus. Ce réchauffement à un effet désastreux sur notre environnement. -Avec les biotechnologies, dont les OGM, les entreprises s’approprient littéralement le commerce de ce qui est vivant. Mais il y a aussi tout un autre commerce du vivant qui se développe, dont le trafic d’organes n’est que la pointe de l’iceberg. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

49 Les femmes poursuivent la Marche…
Verbatim de présentation D• Les conséquences Les femmes poursuivent la Marche… Un an après la manifestation devant l'ONU à New-York, la 3e Rencontre internationale de la Marche mondiale des femmes s'est tenu à Montréal du 2 au 6 octobre 2001. Des délégations venues de 35 pays se sont retrouvées et ont décidé de poursuivre la Marche Mondiale des Femmes. Les problèmes de pauvreté et de violences envers les femmes non seulement n'ont pas diminué mais continuent d'augmenter. Les pouvoirs politiques tant au niveau national que mondial manifestent une absence de volonté politique quant à l'application des grandes conventions et protocoles internationaux; les décideurs économiques interpellés par la Marche (Banque mondiale et Fonds monétaire international) ne remettent pas en cause leurs orientations et leurs actions. Cf: Grain de sable no 279, 5 novembre 2001. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

50 LA RUPTURE DES LIENS HUMAINS
Verbatim de présentation D• Les conséquences LA RUPTURE DES LIENS HUMAINS Les solutions individualistes aux problèmes sociaux prennent le dessus Plutôt que de privilégier la solidarité et de s’aider, on préfère ne rien faire -De plus en plus, nous privilégions des solutions individualistes aux problèmes sociaux, plutôt que de privilégier le soutien ou favoriser des programmes sociaux misant sur l’entraide (Un exemple très frappant de cela ; Certains prétendent que les droits des handicapés devraient être garantis non pas parce que ceux-ci sont essentiels pour ces personnes-là, mais bien parce que les handicapés disposent d’un pouvoir d’achat intéressant pour les corporations. Cette mentalité, en passant, est en train de prendre racine aux États-Unis) -Cette rupture de solidarité est aussi visible, de façon plus générale, dans les rapports sociaux que nous entretenons, notamment avec des groupes minoritaires (immigrés, handicapés, personnes âgées) L ’absense de solidarité est une conséquence très marquante de la mondialisation ; Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

51 LA PERTE DES DROITS HUMAINS
Verbatim de présentation D• Les conséquences LA PERTE DES DROITS HUMAINS La mondialisation mène une attaque de front contre nos droits les plus fondamentaux En excluant des millions de pauvres En marginalisant le reste de la population… -La mondialisation des marchés attaque de front nos droits. De plus en plus de gens sont exclus sur le plan économique, ce qui atteint directement leurs droits à des logements adéquats, à leur intégrité physique. -La liberté d’entreprise à un effet drastique notre droit à un environnement sain (comme nous avons déjà mentionné, jamais notre environnement n’a autant souffert de l’activité humaine). Aussi, les entreprises tendent de plus en plus à marginaliser leurs employés, ce qui les empêche dans certains cas de s’associer librement et de négocier collectivement face à leurs employeurs. Cela est irréfutable dans les “zones franches”, ou les entreprises ne sont pas tenues de respecter plusieurs normes de travail. Toutefois, de telles situations se reproduisent à peu près n’importe où dans le monde. Cette perte des droits humains est particulièrement visible (et importante) en ce qui concerne ; Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

52 L’EFFRITEMENT DES POLITIQUES SOCIALES
Verbatim de présentation D• Les conséquences L’EFFRITEMENT DES POLITIQUES SOCIALES Les droits sociaux sont considérés comme des privilèges, et sont mis en péril parce qu’ils coûtent trop cher… On privilégie les solutions qui créent une société à deux vitesses, comme c’est le cas pour les soins de santé. -Les droits sociaux deviennent des privilèges ; des régimes comme l’assurance-chômage au Canada sont compromis, selon le prétexte que tout cela coûte cher. Une telle réduction des politiques sociales montre bien à quel point le plus petit dénominateur commun s’impose. -Cette mentalité concernant les politiques sociales va de pair avec ce que nous avons dit sur la rupture des liens humains. Nous avons de plus en plus tendances à privilégier les solutions qui créeraient une société à deux vitesses, comme le recours systématiques à des cliniques privées pour ceux qui ont les moyens de payer, au lieu de tenter d’améliorer quelque peu le système de santé que nous avons déjà. C’est ainsi également en ce qui concerne l’éducation ; plutôt que d’améliorer notre système d’éducation, nous préférons avoir recours à la “charité” aléatoire du secteur privé, qui réoriente ainsi les programmes scolaires afin de répondre à ses propres besoins plutôt qu’a un quelconque besoin de société et de formation critique. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

53 QUELQUES AUTRES CONSÉQUENCES
Verbatim de présentation D• Les conséquences QUELQUES AUTRES CONSÉQUENCES Les inégalités de par le monde La mondialisation, telle qu’elle est actuellement, consacre bien des inégalités ; entre hommes et femmes, entre pays du Nord et du Sud, entre riches et pauvres… La culture Une culture mondiale imposée de force… La démocratie en péril Les populations ne sont pas tenues au courant de ce que font leurs gouvernements Les gouvernements n’en savent pas beaucoup plus… Des organisations négociant dans le plus grand secret -La mondialisation des marchés, ou plutôt les effets pervers de celle-ci, consacre bien des inégalités de par le monde, que ce soit entre les hommes et femmes (L’équité salariale…Bof ! Trop cher !), entre les pays du Nord et du Sud (Pourquoi annuler la dette que nous avons contribué à créer et qui sert si bien nos intérêts ?), entre les riches et les pauvres (Mais aussi, pourquoi avoir des politiques sociales, voyons ?) -De plus en plus, nous sommes confrontés à l’impérialisme de la culture occidentale. Les marchés de tous les pays sont envahis par les productions à la Walt Disney, alors que l’inverse est loin d’être vrai. Il y a création, à un certain niveau, de consommateurs mondialisés, avec des goûts uniformes, ciblés par des campagnes publicitaires uniformes…et ce, en ignorance flagrante du caractère unique de chaque culture. Une des conséquences des inégalités que nous observons dans le monde, peut-être une des plus graves, et aussi une des raisons qui fait que la mondialisation des marchés s’impose de plus en plus à nous… -Les négociations pour les accords de libre-échange se déroulent dans un secret absolu. Dans le cas de l’Accord Multilatéral sur l’Investissement, la population n’aurait jamais été mise au courant du contenu de cet accord si un sénateur américain particulièrement avisé (Pas sûr de cela, à vérifier SVP) n’avait pas diffusé le texte de l’accord sur Internet. C’est seulement à partir de ce moment, et à partir de l’action de groupes populaires, que la population pût avoir une idée de l’accord. -Les organisations transnationales (Organisation Mondiale du Commerce, le tribunal de l’ALENA, etc.) négocient en secret, sans nécessairement inviter les gouvernements à la table des négociations, préférant plutôt les mettre devant les faits accomplis. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

54 La mondialisation des marchés touche Toute la société
Verbatim de présentation E Résistances La mondialisation des marchés touche Toute la société Tous les secteurs Économie, Éducation, Santé, Écologie, Culture À tous les niveaux Mondial, International, National, Régional, Local, Personnel Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

55 Une tendance qu'il est possible de renverser
Verbatim de présentation E Résistances Une tendance qu'il est possible de renverser Montréal 1998 : AMI Seattle 1999 : OMC Washington 2000 : FMI et BM Davos 2000 : Discrédité Millau 2000 : Le procès José Bové etc... La lutte pour la taxe Tobin.... La lutte pour l'abolition des paradis fiscaux... La lutte pour l'éradication de la dette du Tiers-Monde... Les étapes sont symboliques : après Seattle (novembre 1999) et Washington (avril 2000), nous trouvons Millau (30 juin 2000, solidarité avec José Bové), Melbourne (11 septembre, contre le Forum économique mondial), Prague (26 septembre, encore contre le FMI), Séoul (10 octobre, contre le sommet Europe-Asie), Nice (6-7 décembre, contre le sommet de l¹Union européenne), Québec (avril 2001, contre le lancement de la Zone de libre-échange des Amériques), Göteborg (juin 2001, contre le sommet de l¹UE). Nous avons évoqué uniquement les rendez-vous « institutionnels », contre les sommets d¹institutions, organismes, accords internationaux existants ou en voie de formation. Pendant la même période, des dizaines et dizaines d¹autres rendez-vous, manifestations, luttes prennent forme dans tous les coins du monde. Citons de mémoire : la Marche mondiale des femmes contre la violence et la pauvreté, les grèves et marches en Amérique latine, les différentes manifestations à l¹occasion du Premier mai (particulièrement combatives en Grande-Bretagne avec le rôle de mouvements comme Reclaim the Street et Globalise Resistance), la marche zapatiste de mars dernier, les luttes contre les licenciements en France, les manifestations au Japon contre les bases des États-Unis, et d¹autres encore. Gênes, en juillet 2001 à l¹occasion du sommet du G-8, celui où les « grands » de la terre décident pour l¹ensemble de la planète, ne représente que la prochaine étape d¹un mouvement plus général et plus large. Cf: Flavia D’Angeli est membre du Secrétariat national de Giovani Comunisti (GC, jeunesse communiste), organisation de jeunesse du Parti de la refondation communiste. L’article reproduit ci-dessus a été publié dans le mensuel Bandiera Rossa de juin, dans le cadre du débat préparatoire à la coordination nationale des GC. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

56 Un devoir de solidarité
Verbatim de présentation Un devoir de solidarité E Résistances Initiatives locales et personnelles La marche des femmes La campagne " Jubilée 2000" ATTAC : désarmer les marchés financiers ...et de convergence avec les syndicats les associations étudiantes les groupes populaires et communautaires les femmes les écologistes... Taxe Tobin Rappelons qu'il s'agit d'une proposition lancée à l'origine par l'économiste américain James Tobin, de l'Université de Yale (Prix Nobel d'économie 1981), qui consiste essentiellement à fixer une petite taxe fiscale, de l'ordre de 0.1%, sur les transactions financières spéculatives, dans la pratique sur celles réalisées sur les marchés internationaux de devises. (Cf. Grain de sable no. 213) "Il n'y a plus d'arguments intellectuels ou techniques contre l'introduction d'une taxe permettant de juguler la spéculation sur les monnaies, laquelle détruit les moyens d'existence d'entreprises et de pays entiers" a déclaré Glyn Ford, député européen (RU, parti travailliste), secrétaire de l‘Intergroupe du Parlement européen "Taxation du capital, Fiscalité, Mondialisation ». (Cf. Grain de sable no. 249, juillet 2001) Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

57 S'impliquer dans son quartier
Verbatim de présentation E Résistances S'impliquer dans son quartier Consommer autrement Réutiliser, récupérer et enfin recycler Encourager le commerce équitable Parler à son voisin Imaginer « Lorsque les rivières cesseront de couler, lorsque les arbres seront tous abattus, les animaux tous exterminés; l’homme découvrira qu’il ne se nourri pas d’argent. » Graffiti sous l’autoroute Duffrin Tiré du film: de Manon Barbeau, L’armée de l’ombre, produit par Éric Michel « Il y a des gens qui font des choses et il y a des choses qui donnent des résultats. C'est très important d'avoir ce sentiment que tout n'est pas perdu, qu'il y a des choses à faire. Non seulement au niveau international, car sur ce plan nous ne pouvons pas forcément grand chose, mais au contraire à un niveau très local. » Société de surconsommation et environnement par : Hubert Reeves Par l'ACEF de l'Est et Équiterre, 17 octobre 2000, Salle Marie-Gérin-Lajoie de l'Uqam Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

58 Initiatives locales et personnelles
Verbatim de présentation E Résistances Initiatives locales et personnelles S’impliquer dans son quartier, son syndicat pour gagner des luttes à court et moyen terme Consommer moins et mieux Éviter les produits suremballés, Réutiliser Récupérer ce que l’on peut Recycler au maximum Encourager le commerce équitable (ex : café équitable) Produit des coopératives des pays du sud Agriculture biologique Discuter avec son entourage de la mondialisation Imaginez que chaque Chinois possède un automobile? Premier geste de consommation RAISONNÉE, fermez votre TV… « Quand on est seul dans sa piaule douillette, on crève de peur, et le pouvoir ne souhaite que cela; que chacun reste chez lui. La pensée révolutionnaire profonde veut amener le plus de gens possible à vaincre la peur en s’engageant dans l,action juste. Partout où nous allons, nous recréons la réalité en vivant nos désirs! » Jerry Rubin, sont livre Do it. « Chaque automobiliste produit annuellement deux fois et demi le poids de sa voiture en CO2, Soit 4 tonnes de polluants pour Km de route parcourue… Faut-il rappeler qu’un conducteur au volant d’une voiture dont il est le seul passer produit 8 fois plus de CO2 qu’un usagé du transport en commun… Les loisirs sont-ils à ce point dénaturés s »ils n’incluent pas la présence d’un véhicule tout-terrain, d’un moteur hors-bord, d’une motoneige ou d’une motomarine? Réalisons-nous que l’usage combiné de tous ces petits moteurs constitue une source impressionnante de pollution et de gaz à effets de serre? Selon Environnement Canada, un seul petit moteur de tondeuse à gazon de 2 CV pollue autant en une heure qu’une voiture récente sur 600 Km! Ce n’est pas pour rien que le citoyen canadien se classe au premier rang mondiale de la consommation d’énergie et au second en ce qui concerne la production de gaz à effet de serre. Au Canada, avec 30 millions d’habitant, nous consommons autant d’énergie que tout le continent africain, qui compte pourtant 700 million d’habitants. » Cf. Guide ressources, décembre 2000, p.66-7. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

59 LE SOMMET DES AMÉRIQUES ( PRÉCÉDÉ DU SOMMET DES PEUPLES)
Verbatim de présentation E Résistances LE SOMMET DES AMÉRIQUES ( PRÉCÉDÉ DU SOMMET DES PEUPLES) Rencontre des 34 chefs d’états non-mandatés des Amériques Où ? À Québec QUAND ? en avril 2001 QUOI ? Mobilisation des progressistes de toutes les Amériques ....et OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001

60 OQP2001(.org) (Opération Québec printemps 2001)
Verbatim de présentation OQP2001(.org) (Opération Québec printemps 2001) E Résistances Une coalition de groupes et d'individus de la région de Québec Comité de formation Comité de communication Comité appui et finances Comité action Comité artistique ...actions directes non-violentes avant et pendant le sommet des Amériques. Arnaud Zacharie : Qu'est-ce que ces luttes pour la démocratie et la satisfaction des besoins humains fondamentaux vont ont appris en tant que représentant d'un mouvement social du Sud ? Le cas de l'électricité au Sénégal INTERVIEW Abdulaye Séne (Sénégal) Secrétaire Général Adjoint de la SUTELEC (Syndicat Unique des Travailleurs de l'Electricité)/UNSAS (Union Nationale des Syndicats Autonome du Sénégal) A. S. : La résistance ne peut être durable et vaincre que si elle s'intègre dans une dynamique de lutte globale et à travers une remise en cause du modèle néolibéral qui domine le monde. Pour vaincre la loi du profit et ramener la satisfaction des besoins des populations au centre des préoccupations, il faut mondialiser les résistances, en montrant comment les problèmes qui minent nos sociétés ont tous une origine commune et globale. Alors seulement nous pourrons créer un processus de mondialisation permettant à chacun une vie décente. Interview réalisée par Arnaud Zacharie Grain de sable no Aux formateurTRICEs, n’oubliez pas d’utiliser les instruments développés par votre comité de formation soit: Distribution des documents d’accompagnement, [GrilleRecrutement.doc] à faire remplir et récupérer, [Kit1et2.doc] à distribuer à touTEs les participantEs [Évaluation des formations.doc] à faire remplir par touTEs les participantEs, à récupérer. Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001 Session mondialisation RQIC-SalAMI-OQP2001


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