La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Adolescence et adolescents : une période à risques.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Adolescence et adolescents : une période à risques."— Transcription de la présentation:

1 Adolescence et adolescents : une période à risques.
Conférence Psychologie de l’adolescent, R.Tsao, IUFM Aix en Provence.

2 Plan Définition Développement physique, cognitif et social
Adolescence comme période à risques : le suicide et les violences en milieu scolaire.

3 Définition Qu’est-ce que l’adolescence ?
Période se situant, psychologiquement et culturellement, entre l’enfance et l’âge adulte plutôt que comme une tranche d’âge précise. 3 tâches développementales : modifications que doivent affronter tous les ado. Au niveau corporel (intégrer les changements physiques dans un corps sexué) Au niveau intellectuel (accès à l’abstraction) Au niveau social (s’affranchir de la tutelle parentale et développer des relations sociales hétérosexuelles)

4 Le développement physique
L’adolescence est marquée par de nombreux changements corporels (puberté – changements hormonaux). Taille Morphologie Musculature Maturation sexuelle

5 Le développement physique
Figures 1 & 2 : Séquence du développement pubertaire (Bee, 2002). Garçons Filles 14 12 10 8 6 4 2 Poussée de croissance 12 10 8 6 4 2 Poussée de croissance A A Gain de taille en cm/an Gain de taille en cm/an B B C C D D E Age Age A : Développement des seins : stade 2 B : Développement de la pilosité pubienne : stade 2 C : Ménarche D : Développement des seins : stade 4 E : Développement de la pilosité pubienne : stade 5 A : Développement génital : stade 2 B : Développement de la pilosité pubienne : stade 2 C : Développement génital : stade 4 D : Développement de la pilosité pubienne : stade 5

6 Le développement physique
Que se passe t’il en cas de puberté tardive ou précoce ? Vivront ils leur puberté de manière différente ? Hypothèse : modèle interne (Lerner, 1985, 1987 ; Petersen, 1987). Chaque jeune possède un modèle interne ou une représentation du moment opportun du développement pubertaire. Écart entre les attentes des ados et la réalité qui détermine les répercussions psychologiques. A l’heure actuelle, la plupart des jeunes s’attendent à atteindre la puberté entre 12 et 14 ans. Cette norme correspond aux filles qui sont dans la moyenne et aux garçons précoces.

7 Le développement physique
On constate que les filles dont le développement pubertaire est normal et les garçons précoces bénéficient d’un meilleur équilibre psychologique. Les + désavantagés sont les filles au développement précoce et les garçons au développement tardif (image corporelle + négative, moins populaires, tendance à + déprimées).

8 Le développement cognitif
Période des opérations formelles (12-16 ans) – Piaget ( ) Pensée hypothético-déducive Expérience du pendule Tâche : quel facteur ou combinaison de facteurs déterminent la «période» d’oscillation du pendule ? La découverte de ce principe implique la maîtrise de 3 compétences : identifier les variables en jeu formuler une hypothèse vérifier cette hypothèse

9 Le développement social
1) Les relations familiales Augmentation des conflits (relatives aux habitudes de vie, à la scolarité, aux valeurs et à la morale) : 70% des ados. admettent la présence de problèmes momentanés (Claes, 1986). 5 à 10% vivent des conflits aigus et permanents (crises ouvertes s’exprimant par des affrontements violents et des fugues). Attachement aux parents Enquête de Choquet et Ledoux (1994) : Pour 70% des ados. : la vie familiale est agréablement vécue. Les parents sont des interlocuteurs privilégiés en ce qui concerne les difficultés scolaires (68%) et les problèmes de santé (65%).

10 Le développement social
Figures 3 & 4 : Intimité et attachement chez les adolescents (Hunter & Youniss, 1982).  Globalement, ces données convergent vers le fait que la relation centrale avec les parents et l’attachement envers eux continuent d’être très marqués pendant l’adolescence, même lorsque le jeune acquière une + grande autonomie.

11 Le développement social
2) Les groupes de pairs Importance du groupe des pairs pendant l’adolescence. Étude des relations entre climat familial et orientation des adolescents vers les amis (Dubé & col., 2004) : + le climat familial est négatif, + les adolescents mobilisent le soutien du réseau d’amis pour se confier ou pour aller chercher conseil. Les adolescents développent des stratégies compensatoires d’adaptation face aux possibles carences familiales.

12 Le développement social
Figure 5 : Conformité chez les adolescents (Berndt, 1979)       

13 Adolescence = période à risques
Adolescence : période de changements plutôt qu’une crise identitaire. L’intensité de la transition adolescente en fait une période à risques : période où les probabilités de vivre des accidents de parcours augmente. Le suicide La violence

14 Le suicide Le suicide est la seconde cause de décès (après les accidents de la route) chez les ans. Figures 6 & 7 : Tentatives de suicide par sexe et par âge (Choquet & Ledoux, 1994). chez les garçons chez les filles

15 Les idées suicidaires Figures 8 & 9 : Idées suicidaires par sexe et par âge (Choquet & Ledoux, 1994). chez les garçons chez les filles

16 Les facteurs de risque Facteurs les + couramment reconnus (Cloutier, 1996). La consommation de drogue et d’alcool La tentative de suicide antérieure La dépression ou les troubles maniaco-dépressifs Le comportement antisocial ou agressif Une histoire de comportement suicidaire dans la famille La disponibilité d’une arme à feu.

17 Les signes avant-coureurs
Les évocations plus ou moins directes : « Je vais me foutre en l'air », « Je ne vous embêterai plus »…. Les propos dévalorisants : « Ma vie n'a plus de sens », « Il n'y a plus d'espoir, plus d'issue », « Je suis dans l'impasse », « Je suis un raté »…. Les problèmes psychologiques ou psychiques : Tristesse, mélancolie. Troubles de la mémoire. Fatigue inhabituelle. Troubles alimentaires (anorexie, boulimie). Troubles du sommeil.

18 Les signes avant-coureurs
Les changements de comportement : Dégradation des résultats scolaires ou, au contraire, surinvestissement accompagné de stress, d'angoisse. Absentéisme scolaire, fugue. Isolement, retrait, abandon d'activités associatives ou sportives. Consommation abusive d'alcool, de tabac, de drogues, de médicaments... Consultations répétées et sans raison chez le médecin. Prises de risque excessives. Laisser-aller de l'hygiène et du vêtement. Agressivité inhabituelle.

19 La prévention du suicide
Centre de prévention du suicide  (écoute téléphonique et orientation vers des services spécialisés) : mécanisme de prévention du suicide le + répandu. Suicide écoute : Site : SOS Suicide Phénix : Site : SOS Amitié Site : Cap Ecoute : Numéro national : La porte ouverte :

20 La prévention du suicide
Programmes de prévention destinés à être diffusés dans les écoles du secondaire. Objectifs : Faire prendre conscience aux élèves du suicide à l’adolescence. Donner aux jeunes les moyens de reconnaître les ados au profil type du « candidat » au suicide. Renseigner sur les attitudes à prendre face aux personnes suicidaires.

21 La prévention du suicide
Efficacité des programmes : Politique de projet d’établissement Formation de l’équipe éducative Nécessité des connaissances empiriques Évaluation des programmes permettant un réajustement.

22 La prévention du suicide
Quelques principes (Lallemand,1996). Mener une réflexion avant d’agir Favoriser la concertation et la communication entre les adultes au sein de la communauté éducative Faciliter l’expression des jeunes en mettant à leur disposition des lieux d’échanges Développer le partenariat des établissements scolaires avec les structures de proximité Revaloriser les services de promotion de la santé et du service social en faveur des élèves.

23 La violence Définition des conduites violentes (OMS) :
« usage délibéré ou la menace d’usage délibéré de la force physique ou de la puissance, de la menace, directe ou indirecte contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, une discrimination, un mal développement ou une carence ».

24 La violence chez les jeunes
Enquêtes épidémiologiques (Choquet, 2001) certaines violences sont plus banales que d’autres, les garçons ont plus souvent des comportements violents que les filles, la répétition des comportements violents n’est pas la règle, les comportements violents diminuent avec l’âge.

25 La violence chez les jeunes
Figure 10 : Fréquence des conduites violentes selon le sexe (Choquet, 2001).

26 La violence chez les jeunes
Figure 11 : Fréquence des violences subies chez les jeunes (Choquet, 2001)

27 Facteurs de risque Les études de suivi montrent que les violences les + graves sont précédées de violences mineures (Blaya, 2006). Importance des « micro-violence ». Les violences ne sont pas des conduites isolées : Elles sont associées entre elles. Elles sont fortement associées à la souffrance psychologiques et aux conduites à risque.

28 Facteurs de risque Facteurs de risque sont multiples :
Antécédents pathologiques des parents La qualité des relations intra-familiale L’exposition chronique à un milieu familial violent La qualité de la scolarité Les facteurs sociaux

29 La violence en milieu scolaire
États des lieux dans le secondaire (Recensement officiel logiciel SIGNA) : Nb moyen d’incidents par établissement répondant et pour 100 élèves : Type d’établissement Nb moyen d’incidents pour 100 élèves Lycée Lycée professionnel Collège EREA 1,0 3,5 3,0 12,9 Total 2,4 %

30 La violence en milieu scolaire
Types d’actes signalés dans le second degré en (SIGNA) : N° d’ordre et type d’acte % 1. Violences physiques sans arme 2. Insultes ou menaces graves 3. Vol ou tentative 5. Dommage aux locaux 7. Intrusion de personnes étrangères l’établissement 11. Racket ou tentative 15. Violences physiques à caractère sexuel 20. Tentative de suicide 25. Port d’arme feu 28,9 25,9 10,1 3,8 2,3 1,9 1,4 0,5 0,1

31 La violence en milieu scolaire
Apport des recherches scientifiques (Blaya, 2006) : Victimation + importante chez les garçons et les ans. Les élèves de classes spéciales (4° technologique, SEGPA) et les élèves en collège défavorisés sont + vulnérables. Les problèmes de violence ont lieu dans la cour de récréation, dans les couloirs, les escaliers, mais aussi dans les toilettes (lieu peu surveillé). La variable « ethnicité » peut être fortement corrélée à la violence à l’école.

32 La violence en milieu scolaire
Contre les adultes (Blaya, 2006) : Les enseignants sont le + souvent victimes de violences verbales. Les agresseurs sont + souvent des élèves (90 % contre 46 % en primaire). Différences selon le sexe de l’enseignant. Risque + important en zone urbaine défavorisée. Importance du réseau social et du soutien de l’équipe éducative.

33 La violence en milieu scolaire
La violence des adultes entre eux (Blaya, 2006) : Étude belge (2003) sur le recensement des violences à l’encontre des adultes des équipes éducatives : 15 % sont victimes de harcèlement moral 17% de rumeurs malveillantes de la part de leurs collèges.  La + grande part du stress chez les enseignants est causée par des conflits dans l’équipe éducative (Jeannot, 2002).

34 Prévention de la violence
Conditions d’efficacité des programmes de lutte contre la violence : Politique de projet d’établissement Régularité des interventions Formation adéquate pour le personnel Évaluation des programmes de prévention.

35 Prévention de la violence
Intitulé des programmes Public ciblé Mode d’administration Contenu PATHE (Gottfredson, 1986) Élèves, enseignants et membres de la direction. Formation préalable de l’équipe éducative Mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation du programme Plus grande clarté des règles Cohésion dans l’application de la discipline Accroître les expériences positives des élèves Développement du sentiment d’appartenance Élaboration d’un réseau d’aide par les pairs Mise en place de services d’orientation professionnelle et de recherche d’emploi STATUS (Gottfredson, 1990) Élèves à haut risque (12-15 ans) 2 h par jour pendant une année scolaire Formation à la loi, aux rôles et fonctions de l’école, aux droits et responsabilités des élèves, aux relations interpersonnelles…

36 Prévention de la violence
Intitulé des programmes Public ciblé Mode d’administration Contenu Programme flamand de lutte contre le bullying en école primaire et au collège (Stevens & col., 2002) Élèves de 10 à 16 ans Parents Enseignants Modules de formation avec activités spécifiques au niveau des parents, des adultes de l’école, de la classe et de l’établissement en général. 3 modules basés sur : 1) l’information et la prise de conscience du phénomène avec élaboration d’une politique d’établissement 2) la mise en place d’activités socio-cognitives pour les élèves 3) module à destination des élèves impliqués : démarche de réparation et de soutien à l’égard des victimes, pédagogie de contrat ; développement de l’empathie chez les agresseurs.

37 Bibliographie Ballion, R. (2000). Les conduites déviantes des lycéens. Paris : Hachette Education. Blaya, C. (2006). Violences et maltraitances en milieu scolaire. Paris : Armand Colin. Braconnier, A., Chiland, C., Choquet, M. & Pomarede, R. (1995). Adolescentes, adolescents : psychopathologie différentielle. Paris : Bayard Editions. Berndt, T.J. (1979). Developmental changes in conformity to peers and parents. Developmental psychology, 15, Cloutier, R. (1996). Psychologie de l’adolescence. Montréal : Gaëtan morin éditeur. Choquet, M. & Ledoux, S. (1994). Adolescents : Enquête nationale. Paris : Editions INSERM. Choquet, M. (2001). Les jeunes et la violence. Adsp, 37, Coslin, P.G. (2002). Psychologie de l’adolescent. Paris : Armand Colin. Debarbieux, E. (2001). La violence en milieu scolaire : dix approches en Europe. Paris : Actions sociales. Dubé, M., Julien, D., Bouthillier, D., Lebeau, E., Belanger, I. & Hamelin, M. (2004). Climat familial et réseau d’amis chez les adolescentes. Enfance, 2, Gottfredson, D.C. (1986). An empirical test f school-based environmental and individual interventions to reduce the risk of deliquent behavior. Criminology, 24, Gottfredson, D.C. (1990). Changing school structures to benefit high-risk youths. In P.E. Leone (Ed), Understanding troubled and troubling youth, p Newbury Park : CA Sage. Hunter, F.T & Youniss, J. (1982). Changes in functions of three relations during adolescence. Developmental psychology, 18,

38 Bibliographie Lallemand, C. (1996). Les conduites suicidaires des adolescents : des repères pour la prévention à l’école. Fondation de France. Lehalle, H. (1995). Psychologie des adolescents. Paris : P.U.F. Mallet, P. (1997). Se découvrir entre amis, s’affirmer parmi ses pairs. Les relations entre pairs au cours de l’adolescence. In H. Rodriguez-Tomé, S. Jackson & F.Bariaud (Eds). Regards actuels sur l’adolescence, Paris : PUF. Stevens, V. & col. (2000). Bullying in Flemish schools : an evaluation of antibullying intervention in primary and secondary schools. British Journal of Educational Psychology, 70, Thibault, C. (1992). La prévention du suicide chez les jeunes…c’est d’abord une question de vie. Santé mentale au Canada, septembre, 2-7.


Télécharger ppt "Adolescence et adolescents : une période à risques."

Présentations similaires


Annonces Google