Bilan des méthodes de spécification géométrique des produits

Présentation au sujet: "Bilan des méthodes de spécification géométrique des produits"— Transcription de la présentation:

1 Bilan des méthodes de spécification géométrique des produits
Présentation du problème

2 Les objectifs Dresser un bilan des outils et des méthodes utilisables dans une démarche globale de spécification géométrique des produits Proposer un cadre commun à tous les professeurs, pouvant servir de référence aux évaluations Dresser un bilan de méthodes et d’outils utilisées aujourd’hui et en cohérence avec une approche globale acceptée par tous. Défi : former à la cotation sans méthodologie officielle, reconnue par l’université, pour répondre à des situations industrielles très différentes Solution : proposer plusieurs méthodes, plus ou moins complètes ou applicables… Principe retenu : expliquer la méthodologie globale et complète sur des cas simples… justifier les principaux outils utilisés « réduire », accepter un « mode de marche dégradé » de la méthode complète pour des cas complexes, usuels… donnant un résultat acceptable même s’il n’est pas garanti évaluer la maitrise de chaque outil d’une démarche, sans prétendre la maîtrise complète, trop complexe et trop lourde.

3 Le problème à résoudre…
Formaliser, en langage ISO, les conditions géométriques (de forme et de dimension) que doit respecter une pièce d’un ensemble soumis à des contraintes fonctionnelles données. Un point de départ : le mécanisme, ses fonctionnalités et ses contraintes Un point d’arrivée : la spécification dimensionnelle et géométrique à la norme ISO de chaque pièce fabriquée du mécanisme Un pré requis : la connaissance de la norme ISO : son langage, son vocabulaire, sa syntaxe, sa grammaire, ses limites… voir les formateurs académiques en cotation pour cela. Exemple d’une contrainte fonctionnelle recherchée : localisation de S2 / S1

4 Le bilan des outils actuels…
Les outils de base de la « boite à outils spécification » et la démarche globale. Des exemples d’outils et de méthodes représentatifs de recherches méthodologiques limitées mais opérationnelles et adaptées aux étudiants de TS CPI Utiles pour établir des principes d’évaluation communs Pour travailler correctement, il faut des outils, savoir s’en servir (méthodes) et s’organiser (démarche)… Il s’agit donc d’identifier ces 3 niveaux dans la spécification d’une pièce issue d’un produit. Aujourd’hui, les outils et les méthodes d’utilisation sont connues, mais les démarches restent trop lourdes ou partielles… d’où l’idée d’en proposer un panel significatif, sans prétendre à l’exhaustivité. Chaque nouvel outil, méthode ou démarche sera la bienvenue et enrichira notre culture commune de spécification.

5 Les outils actuels et la démarche globale
Un vocabulaire commun… spécification, géométrique, la norme ISO… Bilan des outils : de l’analyse fonctionnelle externe à la codification ISO d’une pièce Démarche globale et démarches locales L’ambiguité d’une formation globale et professionnelle

6 L’outil FAST « élargi » Le FAST est dit élargi car il débouche, après la solution technique, sur la description géométrique des surfaces réalisant la solution. C’est un lien direct entre le fonctionnel et le géométrique. L’objectif est d’associer le « fonctionnel » et le « géométrique » en identifiant des « parcours » reliant chaque fonction aux surfaces participant à leur réalisation.

7 Le graphe des liaisons Il permet de dresser le bilan des liaisons technologiques retenues par le concepteur et réalisant l’ensemble des contraintes fonctionnelles. Il formalise les relations globales externes d’interface entre chaque pièce Il peut exiger plusieurs niveaux de décomposition (liaisons globales ou composées).

8 Isolement d’une pièce On peut identifier les liaisons associées à la pièce isolée. On peut en déduire les surfaces associées. On peut identifier les surfaces : “parentes” qui sont mises en positions par d’autres pièces “enfants” qui mettent en position certaines pièces en contact Cette formalisation correspondant à un choix du concepteur et est justifiée par les fonctionnalités du système. Le but est toujours d’isoler une pièce pour la spécifier et la fabriquer ou la contrôler. Le concept d’isolement est fondamental parce qu’il permet d’identifier les surfaces de « jonction » qui sont les interfaces entre pièce et qui réalisent les liaisons fonctionnelles garantissant le bon fonctionnement du système.

9 Le problème posé… Qu'est ce qui positionne S9 et S7 par rapport à S5 et S6 ? Existe-t’il une méthode permettant de déterminer les spécifications géométriques associant les surfaces participant à la réalisation des liaisons ?

10 Les flux de spécifications géométriques
Certaines contraintes ou conditions fonctionnelles globales peuvent se décliner en boucles de spécifications géométriques à respecter associant : des contraintes d’interface : relations entre deux surfaces appartenant à des pièces différentes des contraintes internes : relatives à deux surfaces d’une même pièce

11 Les données du problème
Comment trouver les spécifications qui relient les surfaces et éléments géométriques d'une pièce sans identifier un flux de contraintes de positionnement attaché à chaque condition fonctionnelle du mécanisme ? Chaque flux de contraintes de positionnement correspond à un choix technologique propre au concepteur. Les spécifications caractérisent : des surfaces des éléments géométriques (point, droite, plan,surfaces cylindriques…) des groupements de surfaces associées.

12 Flux de spécifications Spécifications externes et internes
La démarche générale Analyse fonctionnelle Flux de spécifications Isolement pièce Spécifications externes et internes Codage ISO La démarche générale intègre certains outils permettant de passer d l’analyse fonctionnelle du produit à la spécification ISO d’une pièce du produit… Mais «l’ordre des facteurs » est variable… comme nous allons le voir à travers les différents exemples de démarches proposés par les collègues.

13 Le problème à résoudre…
Formaliser les méthodes (outils partiels ou globaux) permettant d’identifier les spécifications géométriques internes relatives à une pièce intégrée dans un ensemble. Comment contourner la méthode générale trop lourde, inapplicable dans l’entreprise (sauf exception) par des méthodes plus légères… avec quel niveau d’exhaustivité?

14 Un exemple « simple » Un exemple simple unique a été retenu pour présenter chaque approche. Il s’agit d’une charnière modulaire adaptée à des profilés de type « Bosh ». L’objectif assigné étant de coter qualitativement la paumelle fixe. Ouvrant Paumelle mobile Paumelle fixe Dormant

15 Quelle évaluation des compétences ?
Quel niveau de compétence évaluer : Spécification « qualitative » : définition actuelle en BTS… Spécifications « quantitative » : à réserver aux experts et aux licences pro. Une compétence terminale de spécification? Non tant qu’il n’existera pas d’outils simples adaptés… Des compétences partielles « utiles » à la culture de la spécification : oui, esprit de l’épreuve E52 actuelle.