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Carine Duteil-Mougel (ATILF, Nancy-Université, CNRS)

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1 Carine Duteil-Mougel (ATILF, Nancy-Université, CNRS)
Formes sémantiques, parcours interprétatifs et régimes de sens. – Éléments d’introduction. Carine Duteil-Mougel (ATILF, Nancy-Université, CNRS)

2 La notion de FORME SÉMANTIQUE
Dans la Sémantique interprétative La perception sémantique « La compréhension d’une suite linguistique est pour l’essentiel une activité de reconnaissance de formes sémantiques, qu’elles soient déjà apprises ou construites en cours de traitement. » (Rastier, 1989, p. 9) Une conception morphosémantique La description morphosémantique d’un texte s’attache à répertorier les fonds et les formes sémantiques (désignés du nom général de morphologies) en les reliant les uns aux autres. La notion de parcours interprétatif Le sens d’un texte ne se déduit pas d’une suite de propositions, mais résulte du parcours de formes sémantiques.

3 Morphologies sémantiques : fonds et formes
Isotopies, Faisceaux d’isotopies (irrégularités, hétérogénéité) = FONDS sémantiques Thèmes et Topoï = FORMES sémantiques molécules sémiques (unités microsémantiques : sèmes et relations actantielles) les sèmes sont des traits sémantiques descriptifs de formes

4 Relations entre fonds et formes
Trois directions : liens entre fonds : ex. plusieurs isotopies génériques liens entre formes  : ex. métamorphismes, inégalités qualitatives liens des formes aux fonds : ex. remaniements sémiques induits par les métaphores Un modèle plat de l’énonciation : L’énonciation est alors conçue « non plus comme un transit de la pensée vers le langage mais comme une action qui à tout le moins permet de passer d’un signe à celui qui le suit et en somme de produire un passage à partir d’un passage précédent. » (Rastier, 2003, p. 37)

5 Sémiosis « horizontale »
Sa1 Sa2 Sé1 Signifiés Sé2 Signifiants Relations homoplanes et hétéroplanes Les parcours productifs et interprétatifs élémentaires entre signes

6 Le signe comme passage   fragment du contenu  
  extrait de l’expression   Au plan du signifiant, le signe linguistique est un extrait. Au plan du signifié, le signe est un fragment qui pointe vers ses contextes gauche et droit, proche et lointain.

7 Contexte [texte] PALIERS MICRO- MÉSO- et MACROSÉMANTIQUE
Linguistique de la parole Espace des normes Texte = cours d’action productive et interprétative L’activité énonciative et interprétative consiste à élaborer des formes, établir des fonds et faire varier les rapports entre fond et forme. Une théorie “prosodique” du sens : « les unités sémantiques textuelles (…) sont constituées par des connexions de signifiés des paliers inférieurs de la période, du syntagme, de la sémie. Ces connexions ne constituent pas un réseau uniforme : certaines sont mises en saillance, valorisées, modalisées, et ces saillances sont du même ordre qualitatif que ce qui est véhiculé par l’intonation. » (Rastier, AST, p. 44).

8 Rapports entre formes et fonds
Les formes sémantiques ne se construisent pas isolément, mais se définissent par des oppositions qui les discrétisent. Les formes sont des figures qui contrastent sur des fonds. Les formes se profilent sur des fonds de manière évolutive. - Mouvements de diffusion : transformation de formes en fonds  - Mouvements de sommation : transformation de fonds en formes

9 L’unité textuelle comme passage
Forme sémantique Molécule sémique Forme expressive Molécule phémique <corrélat1> <corrélat n>  fragment  <corrélat1’> <corrélat n’> <cooccurrent1> <cooccurr. n>  extrait  <cooccurrent1’> <cooccurr. n’>

10 Rapports entre Fragments et Extraits
Sémiosis textuelle Rapports entre Fragments et Extraits Formes sémantiques (molécules sémiques) Corrélats Cooccurrents Formes expressives (molécules phémiques) sémiotiques Formes Vers une sémiotique des formes sémantiques et expressives

11 Dynamique des fonds et des formes
métamorphismes Formes Fonds métatopies transpositions MORPHISMES

12 La notion de FORME SÉMANTIQUE
Dans la Théorie des Formes Sémantiques Motifs, Profils et Thèmes  3 phases (ou modalités) du sens nécessaires à toute thématisation (= l’énonciation comme actualisation) Langue (motifs) / Lexique (profils) / Thématique (thèmes) mémoire des chemins de stabilisation noyau fonctionnel instable

13 MOTIFS Les Motifs comme principes ‘figuraux’ ‘figural’ générique
Unification ‘complexe’ Groupement Dégroupement homonymique    Motivation Remotivation linguistique Une conception transactionnelle de la signification morphémique Motifs = unités de couplage hautement instables, complexes relationnels transposables Perspective hors-classe Diversité des dimensions articulant la description de la signification en langue : perception, action, fonction, propension, axiologie, sensibilité, expressivité, intériorité, spontanéité, passivité…

14 Profilage comme « phase lexicale » de stabilisation et d’individuation
PROFILS Profilage comme « phase lexicale » de stabilisation et d’individuation Processus différentiel « Les profils renvoient aux dynamiques de stabilisation différentielle des lexèmes, qui s’interdéfinissent sur le fond de champs ou de domaines sémantiques, et corrélativement par détermination réciproque dans une syntagmatique (partiellement enregistrée, qu’il s’agisse de grammaire ou d’idiomaticité). » (Visetti, « A partir de la question d’un modèle perceptif et praxéologique pour la sémantique » - je souligne) Paradigmatique (= stade précoce de profilage) et Mise en syntagme Dégroupements en classes sémantiques : champs lexicaux, domaines

15 Opérations « Les profils, quand ils engagent des motifs, jouent sur une plasticité de leurs traits : neutralisation complète ou virtualisation ; à l’inverse mise en saillance ; également afférences et requalifications par des dimensions nouvelles : soit socialement normées selon des profils déjà enregistrés en lexique, soit découlant de façon inédite de la mise en syntagme. Soulignons qu’il s’agit là de déterminations différentielles, au sein de champs ou de classes lexicales qui fonctionnent comme des réseaux (ou des chemins) de stabilisations réciproques, c’est à dire d’interdéfinition. » (Visetti, Formes et théories dynamiques du sens, HDR)

16 Strates plus dégroupées et plus spécifiques
THÈMES Strates plus dégroupées et plus spécifiques Identités thématiques, Thèmes « La dynamique de profilage donne accès aux identités thématiques en cours de construction » (Visetti, Formes et théories dynamiques du sens, HDR) ; « Un thème se caractérise au niveau de l’identité, et non du simple profilage » (ibid.) « c'est à ce niveau que l'on repère les structures narrativement saillantes, comme les acteurs, les actions, et les scénarios plus ou moins génériques qui les rassemblent (naguère caricaturés par les scripts et frames de la sémantique psychologique). » (ibid.) Acteurs, actions, scénarios

17 THÉMATISATION Texte, discours LANGUE Convocation de motifs Motifs
Hors classe Forme d’anticipation : affinités sémantiques LEXIQUE (Paradigmes et Mise en syntagme) Profils Classes Forme d’anticipation : horizons qualifiés THÉMATIQUE (lexique étendu ?) Thèmes Contexte ? Forme d’anticipation : enchaînements et transformations Profilage stabilisation des motifs Accès aux thèmes en cours de formation inscription dans une forme thématique THÉMATISATION Texte, discours

18 D ifférents types de motifs
Gradualité des motifs :  motifs chaotiques et coalescents motifs qui anticipent davantage sur les transformations thématiques a) Motif linguistique b) Motif lexical  c) Motifs thématiques

19 Motif linguistique Motif grammatical (ex. motif prépositionnel)
+++ OUVERTURE ouverture du sens, ouverture à des orientations thématiques (‘indexicalité thématique’) +++ TRANSPOSABILITÉ - ANTICIPATION THÉMATIQUE motifs de type gestaltiste ex. : arbre, gorge, plateau motifs obligatoirement modulés ex. : maison, école, livre

20 Motif lexical Motif déjà profilé + OUVERTURE
(moindre variabilité des thématiques) + TRANSPOSABILITÉ +++ ANTICIPATION THÉMATIQUE Ex. : boucher, ours, pieuvre, chien, tombe, carpe Ex. : fouillis, ciment, boue, touriste, client

21 Motifs thématiques Motifs narratifs et topoï - TRANSPOSABILITÉ
+++++ ANTICIPATION THÉMATIQUE Cf. Motifs complexes phraséologiques/textuels (idiomaticité) Expressions qui marquent « un temps d’arrêt thématique » Ex. : s'embêter comme un rat mort passer comme une lettre à la poste je te vois venir avec tes gros sabots jouer au petit soldat

22 Éléments de bibliographie
RASTIER F., 1989, Sens et textualité, Paris, Hachette.  1994, « Tropes et sémantique linguistique », in Langue française, 101, pp  1996 (1ère éd. 1987), Sémantique interprétative, Paris, PUF. 2000, « De la sémantique cognitive à la sémantique diachronique : les valeurs et l’évolution des classes lexicales », in J. François (éd.), Théories contemporaines du changement sémantique, Mémoires de la société de linguistique de Paris, IX, Louvain, Peeters, pp  2001, « Indécidable hypallage », in Langue française, 129, pp  2001, Arts et sciences du texte, Paris, PUF. 2001, « L’hypallage & Borges » in Journal of Philosophy, Semiotics and literature, 11, 5-33  2003, « Parcours de production et d’interprétation », in A. Ouattara (éd.), Parcours énonciatifs et parcours interprétatifs, Ophrys, pp  2005, « Pour une sémantique des textes théoriques », in Revue de sémantique et de pragmatique, sous presse.  à paraître, « Formes sémantiques et textualité », in Langages.

23 Éléments de bibliographie
CADIOT P. & VISETTI Y.-M., 2001, Pour une théorie des formes sémantiques, Motifs, Profils, Thèmes, Paris, PUF.  2001, « Motifs, profils, thèmes : une approche globale de la polysémie », in Cahiers de lexicologie, 79, pp  2002, « Motifs linguistiques et construction des formes sémantiques, schématicité, généricité, figuralité », in D. Lagorgette, P. Larrivée (éds.), Représentation du sens linguistique, LINCOM Europa, LINCOM Studies in Theoretical Linguistics, pp VISETTI, Y.-M., 2002, Formes et théories dynamiques du sens. Mémoire présenté pour une Habilitation à diriger des recherches, Université de Paris 10-Nanterre. 2004, « Le continu en sémantique : une question de formes »  2004, « Anticipations linguistiques et phases du sens », in R. Sock et B. Vaxelaire, (éds.), L’anticipation à l’horizon du présent, pp , Mardaga.  2004, « A partir de la question d’un modèle perceptif et praxéologique pour la sémantique », Document de travail pour le séminaire Archives Husserl – CREA. VISETTI Y.-M. & CADIOT P., 2000, « Instabilité et théorie des formes en sémantique. Pour une notion de motif linguistique », in TLE, 18, PU de Vincennes.


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