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L’illusion de Müller-Lyer

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Présentation au sujet: "L’illusion de Müller-Lyer"— Transcription de la présentation:

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2 L’illusion de Müller-Lyer
Ce que l'on voit : Le trait du côté droit paraît plus long que celui du côté gauche, alors qu’ils sont de même longueur. En fait le cerveau interprète les deux lignes obliques qui tendent à se rejoindre comme des indicateurs de profondeur, comme des lignes parallèles de chemin de fer. 

3 Explication :  Ces lignes, d’après notre interprétation, suivent les règles de la perspective : la taille d’un objet diminue de manière proportionnelle, en fonction de l’éloignement. Le trait du côté droit est interprété comme le trait le plus éloigné. S’il était de la même taille que celui du côté gauche, il devrait sur le dessin, être représenté de manière plus petite. Or, malgré l’éloignement, il est de la même taille sur le plan rétinien : nous interprétons donc qu’il doit être plus long dans la réalité. 

4 L’illusion de Ponzo illustre joliment une théorie de perception de la profondeur,
Voici une autre illusion inspirée de la figure de Ponzo. Ici, les deux personnages dans le tunnel sont en réalité de la même taille!   L’explication reste la même, cette illusion provient de l’information de profondeur fournie par le tunnel ( perspective ). Dans une scène normal, la personne se tenant derrière l’autre devrait être bien plus petite. Ce n’est pas le cas dans cette image, de sorte que le système visuel interprète la personne du fond comme plus grande.

5 Le Cube Magique Il faut fermer un œil et regarde les cubes. Les cubes donnent alors l’impressions de flotter dans les airs .

6 Comment ça marche ? Tout est une question d’interprétation. Votre cerveau a ses habitudes. Spontanément, lorsqu'il est confronté à l'image d'un cube, il a tendance à l'imaginer en relief comme on le voit dans l'illustration ci-dessous à gauche (le contour bleu étant plus proche de vous). Pour le visualiser vu du dessous, comme dans l'illustration de droite, il faut sérieusement se concentrer. La préférence du cerveau humain pour la version de gauche est en partie à l'origine de l'illusion que vous avez réalisée.

7 Fermer un œil prive votre cerveau du seul moyen qu'il a de voir en 3 dimensions ; c'est en effet le décalage entre les images vues par l’œil gauche et l’œil droit qui lui permet de recréer une image tridimensionnelle du monde. Comme on l'a vu, votre cerveau a décidé d’interpréter le cube comme si la face du fond du cube était en premier plan, c'est à dire plus proche qu'elle n'est vraiment.

8 Mais le cerveau sait aussi que plus un objet est proche, plus son déplacement doit induire un décalage important par rapport à l'arrière plan .   Pour mieux comprendre, tenez vous devant un mur et portez votre index à quelques centimètres de votre œil, puis décalez le de quelques centimètres à droite, refaites l'expérience en tenant votre doigt plus loin, en le décalant de la même distance à droite. Dans le premier cas (en vert dans le schéma ci-dessous), le décalage sur le mur est très important. Dans le second cas (en orange sur le schéma ci-dessous), le décalage sur le mur est beaucoup moins marqué. Le cerveau visualise donc la face du fond plus proche qu'elle n'est, et son déplacement apparent par rapport à l'arrière plan est moins grand que prévu. Votre cerveau n'aime pas trop ça, il va essayer de donner un sens à une situation anormale, quitte à tricher un peu.

9 Pour rester cohérent, le cerveau décide tout simplement que c'est le cube lui même qui change d'orientation ! Voici comment votre cerveau analyse et transforme la réalité : Les traits rouges, violets ,verts et bleus montrent les trajets des rayons lumineux issus du cube et interceptés par votre œil. Dans la situation 1, votre cerveau s'imagine qu'il voit l'avant du cube (les traits rouges) alors qu'il regarde le fond (les traits violets). La situation 2 est la même, après un déplacement de votre œil vers la droite. Pour concilier son interprétation avec les lois de la perspective, votre cerveau choisit de considérer que le cube a pivoté sur lui-même

10 Avec cette interprétation, tout rentre dans l'ordre : le fond du cube peut devenir la face avant et les déplacement deviennent cohérents. Un déplacement de la tête entraine donc une rotation du cube quelle que soit la direction dans laquelle votre œil se déplace, le cube pivote de façon à respecter les conditions décrites précédemment et toujours présenter la face que l'on imagine plus proche que dans la réalité.

11 Dans l'illusion du T-rex qui vous suit du regard, c'est le même principe : les yeux du dragons sont localisés sur la partie correspondant au fond, alors que nous les imaginons en premier plan.  Notre cerveau est habitué à que les visages soient convexes, c’est à dire avec des reliefs vers l’extérieur. Exemple : Le masque est en réalité concave mais nous le voyons convexe.

12 Cette information est profondément ancré dans notre cerveau, au point que lorsqu’on regarde un portrait plat, notre cerveau s’entête sur cette idée mentale de visage convexe. Notre petit dragon, lui, il est concave, plié vers l’intérieur mais nous le voyons convexe. Cela fait que, lorsqu’on le regarde depuis un grand nombre d’angles différents, on voit les deux yeux comme si ils étaient face à nous. Notre cerveau, de façon inconsciente, va penser que la tête du dragon est convexe. Et si elle est convexe, et on voit toujours les deux yeux lorsqu’on change de position, la seule réponse logique pour notre cerveau est de dire que ce dragon bouge la tête pour nous suivre du regard.


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