La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Recueil édité en 200 ex..

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Recueil édité en 200 ex.."— Transcription de la présentation:

1 Recueil édité en 200 ex.

2 Difficile Comme il est difficile de sauver l’apparence
De feindre l’ignorance, ou même l’indifférence Et de serrer les poings Ne pas laisser les mains Les bras, vers toi, se tendre Pour mieux te faire comprendre Tout ce qui est en moi A force de pourquoi Comme il est difficile de rester bouche close Plutôt que dire des choses Que tu attends peut-être Tapie à cette fenêtre Qui s’ouvre vers la vie Une de celle qu’on oublie Appelée à finir Éphémère souvenir

3 Comme il est difficile de perdre la mémoire Et de ne plus savoir
Lorsqu’il est encore temps Conjuguer au présent Ces mots auxquels je pense Quand je cultive l’absence Et me viennent à l’esprit Dès que tu es partie Comme il est difficile de ne savoir que faire De parler ou se taire De se heurter de front Au mur de la raison Et de ne trop savoir déjà Lequel doit faire le premier pas Sans être sûr que le destin Nous mène sur le même chemin Daniel

4 Déraison A perdre la raison Pour chercher un autre bonheur
Tu butines de cœur en cœur A des amants sans lendemain Tu as abandonné la main Sans pourtant trouver le chemin Petite fille aux yeux d’azur Pourquoi te heurter à ce mur Il n’y a pas d’amour impur Sauf à ceux qui ont le cœur dur Petite fille au cœur si lourd Abandonne-toi à l’amour Sinon regretteras toujours N’avoir profité de ces jours Où sa main était de velours Silhouette frêle, à l’âme tendre Pourquoi conjuguer verbe attendre Et de tes émois te défendre Sans vouloir chercher à comprendre D’un mot de toi, tout peut dépendre Demain sera trop tard pour prendre…

5 … La vie à plein bras, sa rudesse Ses heures de joie et de tristesse
Sachant le fond de sa détresse Sans manquer de délicatesse Pourquoi rejeter sa tendresse Et ne pas boire jusqu’à l’ivresse Quand ton corps a soif de caresse Pourtant, bientôt il lui faudra partir Et son absence prélude à ton futur avenir Tu ne pourras plus rien, pas même retenir Tes larmes pour un temps, puis de nouveau dormir Mais au réveil, n’auras pour mieux te soutenir Que quelques rimes, ou pensées souvenirs Afin qu’ils soient doux, laisse parler ton désir Et viens sans crier gare, te blottir et t’offrir… … A perdre la raison Daniel

6 Pourquoi Pourquoi faut-il pourquoi
Que l’amour soit aveugle et sourd à la raison Se laissant prendre au piège comme on mord à l’hameçon Trop heureux d’oublier les leçons du passé Des amants aujourd’hui auront le cœur brisé Et laisseront la place, tel on passe la main A la génération d’autres amants de demain Grandes douleurs sont muettes. Lui ce n’est pas son cas Et combien de paroles seront mensonges ou pas De la chaleur du corps, comparée au soleil : Au rêve de longtemps, la présence au réveil Ce visage que l’on voit le soir quand on s’endort Au travers de ses larmes, puis de l’aube à l’aurore Étreintes ineffaçables, qu’on ne peut remplacer Larmes de séparation, bien trop longues à sécher Ces caresses si douces, plus encore que le vent Et tous ces kilomètres qu’on ferait en courant Pour effacer le vide ressenti de l’absence Du seul creux de l’épaule, qui puisse consoler Et là, de toutes ses forces, toutes ses forces, l’embrasser Toujours nul artifice pour qui veut être sans Heureuse de par l’amour presque trop simplement

7 Même l’amour malheureux n’a le droit de gémir
Profondément ancré demeure le souvenir De tous ces mille riens, l’un à l’autre ajouté Qui feront un grand tout, pour créer un passé Demeurera aussi la ballade des heures Les douces, ou bien les courtes, les folles du bonheur Les autres sans lesquelles, la vie ne serait vie Les longues, et les cruelles, même les plus difficiles Celle de désespérance, la pénible, et l’utile Qui nous feront comprendre qu’un amour de passion Mérite d’être vécu, mieux qu’amour de raison Mais… Mais je me suis laissé emporter par la vague Et beaucoup d’entres vous, croiront que je divague Je pourrais continuer, vous raconter encore Mais vous comprendrez pas, et à quoi bon alors Pourquoi… vous dire… pourquoi Daniel

8 Envoi de fleurs Marguerite, tu n’es plus cette fleur que l’on cueille
Il était une fois… bien révolu ce temps Reste le souvenir de pétales qu’on effeuille Et les je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément Iris, tu te complais dans les endroits sauvages Les bords de voies ferrées sont pour toi paradis Les oiseaux et le vent te caressent au passage Et t’emporte plus loin au bord de l’infini Myosotis ton bleu remémore la Bretagne A l’endroit où la mer vient submerger le ciel Il paraît que ton rose saupoudre la montagne Tant la neige est jolie, au coucher du soleil Ravissantes anémones, bien timides violettes Élégants delphiniums, odorantes giroflées Jolies grappes de lupins, vivaces pâquerettes Envahissants soucis, mufliers ou pensées Acceptez humblement la reine que je propose Nulle majesté n’est plus vénérée que la rose Daniel

9 Randonnée Même si c’est un sentier de pierrailles et d’ornières
Il ne me faut surtout revenir en arrière Rien ne m’enrichira de rebrousser chemin Et l’on peut m’accuser de fuir, face au destin Il serait plus facile de reprendre la route Les bords sont dégagés, pas d’obstacle qu’on redoute La tentation est grande, mais l’autre est bien plus forte Et je prends le sentier, puisque jeunesse est morte Malgré tout je pourrai voir si la terre est ronde Aller au gré du vent, voguer au fil de l’onde Il n’est bon que sentier pour la leçon de choses Tant il abrite d’oiseaux, d’aubépines et de roses Rien qu’une ligne droite est par trop monotone Et le printemps n’existe que par grâce de l’automne Je crois que le bonheur se gagne par la détresse Et connaît-t-on la joie, si l’on ignore tristesse Arc-en-ciel chasse pluie, pourquoi ne pas le dire Nulle larme n’est séchée, mieux que par un sourire Daniel

10 Elle Pour moi que tu soies vierge ou souvent déflorée
Désespérément plate, ou plus que boursouflée Tu ne peux pas savoir, combien je peux t’aimer Si beaucoup plus encore je préfère ton sourire Tes larmes nécessaires, sont des perles de cire D’une chandelle qui tamise toute notre intimité J’aime ton calme, j’adore ta violence Qui éclate et soudain, vient troubler le silence Pour s’en aller plus loin, sur la pointe des pieds Ma passion est si forte, je puis bien te le dire Rien, qu’au fil des saisons je te vois rajeunir Un automne de plus, et le printemps est né Quelquefois toute blanche, ou alors colorée Au hasard de la bise, ou d’un rayon d’été Il n’est que le progrès, pour venir te troubler Ta compagnie si douce incite à l’aventure Les hommes dont la plupart ne laissent que flétrissures Sans pouvoir entièrement t’enlaidir, toi : NATURE Daniel

11 L’absence Les jours sont longs, si tristes, et plus que monotones
L’ennui prend possession, lorsque tu n’es pas là Pleure la solitude, le silence résonne Le souvenir demeure, mais il ne suffit pas Je ressens tout le vide, au travers de l’absence Ce que tu représentes chaque jour plus encore Princesse des refus, dont j’aime la présence Même quand l’orage gronde et que ton cœur s’endort Quand j’entends la raison me dire : il faut attendre Même yeux grands ouverts, je suis dans la pénombre Mes lèvres te murmurent, sans que tu puisses entendre Mes mains se font plus douces, pour caresser ton ombre Alors fermant les yeux, m’apparaît ton visage Qui s’imprègne, et s’impose, s’incruste au fil du temps Je vois se succéder, image après image Tes refus, l’abandon, tes orgueils, tes élans

12 Et les heures succombent, secondes après secondes
Les minutes me narguent avant de s’écouler Ta pensée me submerge, m’envahit et m’inonde Mais pourtant rien n’y fait : le temps s’est arrêté Faute de ce pouvoir, faire défiler les heures Ou bien les retenir quand tu es dans mes bras Je contemple l’aiguille, de l’horloge, qui meurt Et puis reprendra vie, dès que tu reviendras. Daniel

13 J’aurai voulu J’aurai voulu la nuit entière, entre mes bras pouvoir te prendre Sans que tu songes, ou que tu cherches, ou même veule te défendre J’aurai voulu rien qu’une fois M’aller blottir au fond de toi Et sans que tu puisses comprendre, ni que tu saches le pourquoi Te bercer, et par ma tendresse, te mettre le corps en émoi N’avais en tête que ce refrain Léger poème de peu de chose En ce temps croyais que ma main Aurait su effeuiller la rose J’aurais voulu en ces instants, par mes baisers, par mes caresses Te griser le cœur et la tête, mieux que la ronde de l’ivresse J’aurai voulu quoiqu’il arrive Comme sur un plateau, la grive Me donnant ton corps en offrande, gourmande, impatiente et lascive Barque folle au gré de la vague, que déboussolée tu dérives Banal poème de pas grand chose Ignorant encore que ma main N’avait su épanouir la rose

14 J’aurai voulu au creux du lit te sentir plus que consentante
Avide de la proche étreinte, et sous le désir gémissante J’aurai voulu dans l’abandon Que tu ne saches plus dire non Ivre de plaisir du partage, perdant la tête et la raison Comme épi de blé qui se couche, à l’heure de la fenaison N’avais en tête que ce refrain Pauvre poème de peu de chose Déjà je sentais que ma main N’avait su que fermer la rose J’aurai voulu que tu soies mienne, pour conjurer cette obsession Si t’avais instant de faiblesse, prendre de toi la possession J’aurai voulu enfin t’avoir T’entendre m’aimer dans le noir Trop faible envers moi ton désir, pour me consacrer quelque soir L’autre matin j’ai du apprendre, à ne plus conserver d’espoir Triste poème de pas grand chose Puis toi, tu m’as dit que ma main Ne cueillerais jamais la rose Daniel

15 Dis-moi La vie, sans toi, dis-moi, s’appellerait comment
Le tapage de mon cœur perturbe le silence Pourquoi quatre saisons s’il n’est pas de printemps Malgré le temps qui passe, qu’elle est douce la présence La peur, sans toi, dis-moi, est source d’inquiétude Défiance et jalousie n’ont plus court maintenant Et tariront le doute, ce fleuve d’incertitude Qui se perd dans la brume. Pardon je t’aimais tant La raison, sans toi, dis-moi, ce n’est que folie douce C’est l’arbre sans écorce, et le verger sans fruit Jardin vide de fleurs, forêt privée de mousse C’est un ciel sans étoiles, et le jour sans la nuit Le bonheur, sans toi, dis-moi, quelle signification J’emporte les caresses, qui n’attendaient que toi Pour les jeter au loin, frappées d’abolition Et enfouir la mémoire, souvenirs d’autrefois La joie, sans toi, dis-moi, à quoi servirait-t-elle L’amour que je te fais, n’a plus grande importance Au royaume du présent, envolé l’arc en ciel Restent pluie et chagrin, que c’est triste l’absence Daniel

16 Fumée Oubliés, tous ces maux de tête … Toute fatigue, ou maladie
Des uns, des autres, et les soucis Toute entière, je l’aurai conquise Entre ses doigts, elle m’aurait prise Ses lèvres auraient touché mon corps Qui conserverait trace, alors Rouge, comme lorsque les baisers Se succèdent à d’autres baisers Sa bouche garderait mon parfum Longtemps après quelle m’eut étreint Ce n’est que pour mieux me reprendre Que temps à autre, mais sans attendre Auprès d’elle m’aurait reposé Pour me consumer en entier Moi qui brûle de désir pour elle Dans sa pensée, dès le réveil Et jusque tard dans la soirée Ses lèvres ne m’auraient quitté Que lorsque vient l’heure de dormir Vingt fois par jour l’aurait fait jouir En chassant tous ses maux de tête Si j’avais été… cigarette Daniel

17 Rupture Il serait un bijou, cela je dois le croire
Car elle ne sait mentir Un bijou, et le seul, lorsqu’aux reflets du soir Pleure le souvenir Derrière sa vitrine, objet d’admiration Il fût très convoité Surveillé jour et nuit, tremblant d’appréhension Un jour d’être volé Mais il dût supporter une très longue attente Avant que d’être offert Un printemps de folie, à une jolie passante Pour son anniversaire Il y avait longtemps, hasard ou coïncidence Qu’elle avait ce désir De le porter sur elle. Masquant son impatience Elle fut rose de plaisir Et depuis ce jour là, ce bijou tant souhaité Qui n’est beau que pour elle De jour et de la nuit, ne l’a jamais quitté Lui est resté fidèle C’était simple bijou n’incitant pas l’émoi Comme un anneau volage Il n’était pas celui que l’on change de doigt Pour en faire étalage A l’abri des regards, même les plus sagaces Mieux que dissimulé Tout à même la peau, entêté et tenace Il s’était incrusté Pourquoi faut-il hélas que la belle soit cruelle Tellement que présent Devient souffre douleur, sous les doigts de la belle Selon l’humeur du vent

18 Méprisant sa présence, s’en souvenant un temps
Pour quelques heures de fête Joujou que l’on caresse, puis simple passe-temps Jeté aux oubliettes Enserré dans son coin, ignoré par la fille Qui souvent n’avait d’yeux Que pour d’autre vitrine, lorgnant tout ce qui brille Reflet de mille feux Pour bijou éphémère, elle était si docile Soumise, pour compenser Elle délaissait souvent le maillon inutile Sûre de le retrouver Puis arriva le jour, ou trop pressée peut-être Hâte de se découvrir Pour aller retrouver un possible bien être Avant de s’endormir Arrachant le corsage, sans trop délicatesse Pour dénuder le sein Le bijou se rompit, sur un air de tristesse Qui n’est pas de Chopin C’est ainsi : dans un sac ! Qu’il termina sa vie Ce trop simple bijou Il n’était ni diamant, ni saphir, ni rubis Seulement, ras de cou


Télécharger ppt "Recueil édité en 200 ex.."

Présentations similaires


Annonces Google