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Contexte politique, économique et réglementaire de l'environnement Cas des changements climatiques Benoît GABRIELLE UMR INRA AgroParisTech Environnement.

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1 Contexte politique, économique et réglementaire de l'environnement Cas des changements climatiques
Benoît GABRIELLE UMR INRA AgroParisTech Environnement et grandes cultures, Grignon. Pierre-Alain JAYET UMR INRA AgroParisTech Economie Publique, Grignon.

2 (Agro)-écosystèmes et gaz à effet de serre: mécanismes d'échange, et régulation (biophysique)

3 Position dans le module et objectifs pédagogiques
Cours suivants: Introduction.... bases en économie de l'environnement, politiques publiques et relations avec les phénomènes biophysiques pour anticiper / prévenir les changements climatiques. Ce cours: Echanges de gaz à effet de serre (GES) entre écosystèmes et atmosphère, effet des pratiques culturales et marges d'amélioration des bilans GES Objectifs pédagogiques Apports de connaissances biophysiques : processus, outils, méthodes Apports de méthodes sur la comptabilité des GES apports de connaissances agronomiques sur la gestion des émissions de GES

4 Plan du cours Introduction
Mécanismes d'échanges de GES entre agrosystèmes et atmosphère (bilan) Effet des pratiques culturales, voies d'amélioration du bilan GES Méthodes d’estimation des émissions, observation et vérification Conclusion

5 Changement climatique/agrosystèmes
Pourquoi s’intéresser au rôle des agrosystèmes dans les changements climatiques ? Importance quantitative dans la production de GES (d'origine anthrophique, ie liés aux activités humaines) Source de variations temporelles et spatiales des caractéristiques de surface (action/rétroaction sur le fonctionnement de l'atmosphère et le climat) Rôle à la fois source et puits => possibilité de leviers d’action pour la gestion

6 Tropiques Source: Raupach et al., 2007

7 Emissions anthropiques par secteur

8 Les émissions de gaz à effet des différents secteurs en France
Comparaison à d’autres activités, en ciblant pour la France Agriculture en CO2 equivalent (2004), 1/5 des émissions : pas le plus gros mais significatif et comparable à batiments et industrie 3/4 CO2 et 1/4 des autres GES où c’est surtout l’agirculture l’émetteur

9 Contribution de l’agriculture/sylviculture à l’effet de serre
CITEPA, 2003

10 La part de l’agriculture augmente …
67% 75%

11 Bilan d’énergie du système terre/océan/atmosphère
Les activités humaines n'agissent pas seulement via l'augmentation des teneurs en GES dans l'atmosphère, mais aussi via les effets d'albedo, les émissions d'aérosols et le cycle de l'eau.

12 Contribution des agrosystèmes au forçage radiatif
Puits de carbone, brûlage Elevage, rizières Utilisation d’engrais azotés O3, NOx Differents gaz Differentes echelles Impact agri su la plupart des composantes, en + ou en - On cible sur l’effet GES Changement d’utilisation des terres NH3 D’après GIEC, 2007

13 Les couverts végétaux sont le lieu de
multiples flux de gaz à effet de serre ou précurseurs C O V CO 2 aérosols, particules O3 NO2 Conversion NO-NO2 NO-NO2-O3 Ce schéma illustre ce problème : En limitant les petes d’ammoniac, on garde plus d’azote dans le sol et on ridsque donc d’augmenter les émissions de N2O et NO (surtout i on enfouit des effleutns tels que des lisiers Et le lessivage des nitrates Émissions de N2O Émissions de NO Echanges de méthane Stockage de carbone

14 Des impacts à différentes échelles
Climat global Aérosols 10 m – 100 km Dépôt local / régional O3 NH3 Echelle régionale Effet de serre H2O CO2 NH3 Albedo N2O CH4 CH4 NO3- Agrosystème Hydrosystèmes 14

15 Plan du cours Introduction
Mécanismes d'échanges de GES entre agrosystèmes et atmosphère (bilan) Effet des pratiques culturales, voies d'amélioration du bilan GES Méthodes d’estimation des émissions, observation et vérification Conclusion

16 Origine des émissions de N2O et NO par les sols
Les émissions de N2O et NO sont liées aux transformations microbiennes de l’azote dans le sol : nitrification et dénitrification Schéma « hole in the pipe » (Firestone et Davidson, 1989) Conditions anaérobies Conditions aérobies d’après Fowler et al. CEH Edinburgh Je ne vais pas trop rentrer dans le détail, mais il est bien connu que les principaux processus responsables des émissions de NO sont les processus microbiens de transformation de l’azote dans le sol, à savoir principalement la nitrification et la dénit. Surtout la nitrification On passe de la forme réduite NH4+ à la forme oxydée nitrique puis retour vers des formes réduites (conditions anoxiques) jusqu’au stade N2. Cette chaine de réactions et la production de NO qui l’accompagne est souvent représentée par le concept de « fuites dans le tuyau », dans lequel on exprime le fait que ces émissions sont des fuites de cette chaine de réaction avec Composés gazeux  peuvent échapper aux sites microbiensdu sol d’une part des réaction parallèles à la chaine principale pour la nitrification et le NO comme partie intégrante de la chaine de réduction pour la dénit. Une fois ces composés produits, qui sont sous forme gazeuse, ils peuvent rejoindre l’atmosphère du sol et par suite l’atmosphère N2O + NO N2O + NO NO3- NH4+  NH2OH  NO2-  NO  N2O  N2 Diapo: P. Cellier nitrification dénitrification

17 Les échanges de méthane
Sols submergés ou engorgés Sols exondés oxiques CH CO 4 2 CH4 CO2 Emission Consommation Oxydation Consommation Zones aérobies Bactéries du sol Bactéries méthanotrophes méthanotrophes sens strict sens large Végétation Transport Production Zones Bactéries anaérobies méthanogènes Bactéries du sol méthanogènes CH inactives 4 Diapo: P. Cellier

18 Les sols peuvent aussi être des puits pour le N2O et le CH4

19 La dynamique du carbone
d’après Smith et al., CarboEurope-GHG, 2004

20 Source: Allard, INRA Source: V. Allard, INRA, 2005

21 Source: V. Allard, INRA

22 Source: V. Allard, INRA

23 Source: V. Allard, INRA

24 Source: V. Allard, INRA

25 Flux et stocks de carbone
100 (tC/ha) 80 3 5 8 4 tC/ha/an 12 Forêt tempérée 60 2000 C organique (0-30 cm) 6 (Gt C) 470 STOCKS Biomasse 2,8 ~10 Production nette de l’écosystème 4,2 50 Respiration hétérotrophe 7 Production primaire nette Respiration autotrophe Gt C/an 120 FLUX Production primaire brute Culture de céréale Planète Arrouays et al., 2002

26 Source: V. Allard, INRA

27 Micro-polluants, SOx, COV, NOx, ...
Le dernier terme du bilan GES : les émissions indirectes Sorties: Gaz à effet de serre, Micro-polluants, SOx, COV, NOx, ... NO3-, N20, CO2, CH4, NOx,NH3 Pesticides, ETM, MPO Pesticides, engrais, chaulage Extraction des Matières premières Produits et co-produits Carburant Carbone fossile, Énergie Machines Intrants

28 Emissions indirectes: énergie
Energies directes renouvelables Evaluation énergétique par poste (en MJ/ha) Energies non renouvelables 1-Energies directes 2-Energies indirectes -Energies non immobilisées -Energies immobilisées Mécanisation Carburants Semences Engrais Matières actives Le flux d'énergie Justification de la définition donnée dans le transparent précédent Flus défini: tant pour le travail du sol valeur énergétique du produit agricole ... AJOUTER UNE DIAPO BILAN ENERGETIQUE ET CO2 -> Flux moins contrôlés: pollutions diffuses Système analysé Exemple de calcul des inputs énergétiques, Cas d'une culture de blé (blé/betterave, sol de limon en Picardie, rendement de 8,2 t/ha)

29 Part des émissions indirectes
Comparaison de systèmes maïs-soja-blé (Robertson et al., 2000) Pouvoir de réchauffement: 311 kgC/ha Pouvoir de réchauffement: 38 kgC/ha

30 Calcul du bilan GES Pouvoir de réchauffement global (kg éq. CO2 / unité fonctionnelle) Unité 'fonctionnelle': ha, kg blé, litre de lait, etc... Question: comment estimer les flux directs et indirects ?

31 Comment estimer les émissions ?
Sorties Produits Intrant X Emissions indirectes E = a X +/-  Industrie Emissions directes E à plusieurs ordres de grandeur près! Intrant X Agriculture Perturbations f(sol, climat , pratiques) Intrants Donner questions de recherche: modèles pluri-polluants; appréhender variabilité spatiale et temporelle Enjeu: alimenter bases de données de facteurs d’émission par la modélisation

32 Flux = f(Intrant, milieu, pratiques)
Deux grandes méthodes - Emissions indirectes (hors parcelle) Utilisation de facteurs d’émission: Bases de données au niveau national ou mondial - Emissions directes Modélisation du devenir des intrants: Flux = a x Intrant Expliquer positionnement Base de données sur facteurs d’émissions (ingénierie), et lien avec recherche (modèles pour alimenter ces bases de données = apport de l’INRA et d’EGC dans le thème au niveau global). Pb: comment je donne un flux représentatif d’une filière sur une région de France, par ex? Flux = f(Intrant, milieu, pratiques)

33 Les émissions indirectes
(liées aux inputs énergétiques, engrais, pesticides & mécanisation) Il existe un référentiel énergétique des grandes cultures françaises (blé, betterave, colza, maïs) en liaison avec l ’ADEME et les instituts techniques (ARVALIS GIE) Exemple: utilisation d’un litre de carburant dans un tracteur g / l carburant 2 910 CO2 4,1 SOx 1,96 Particules Unité Emission Polluants

34 Modèle biophysique de bilan environnemental
Atmosphère CROISSANCE DES PLANTES Phénologie Captation des ressources Répartition des assimilats Sénescence EMISSIONS GAZEUSES CO2, NH3, N2O, NOx Pesticides Intrants Eaux de surface Érosion ruissellement TRANSFERTS DANS LE SOL Chaleur Eau Solutés (nitrate, pesticides) Gaz absorption Phase minérale Phase organique TRANSFORMATIONS Minéralisation - Immobilisation Nitrification - Dénitrification Dégradation - Rétention Sol drainage lixiviation Eaux souterraines

35 Lien entre modèles biophysiques et facteurs d’émission
Simulation sur la sole de blé en Beauce Dunoise ( ha): Flux moyen = 2,1 kg N-N2O/ha/an Facteur d’émission simulé: 0,44 % Estimation IPCC (1996): Flux moyen = 3,1 kg N-N2O/ha/an Facteur d’émission: 1,25 % Exemple de facteur d’émission régionalisé grâce à un modèle de culture. Gabrielle et al., Global Biogeochem. Cycles, 2006. Evaluation UMR EGC avril 2005

36 Plan du cours Introduction
Mécanismes d'échanges de GES entre agrosystèmes et atmosphère (bilan) Effet des pratiques culturales, voies d'amélioration du bilan GES Méthodes d’estimation des émissions, observation et vérification Instruments de régulation des émissions Conclusion

37 N2O: des émissions très variables …
Émissions de N2O sur prairies (), céréales () et autres cultures () en Ecosse. (Skiba et Smith, 2000) Bouwmann (1994); IPCC Compilation d’émissions de différentes cultures, sites (symboles), et années climatiques en Allemagne. Enveloppe de la relation de Bouwmann (1994); IPCC Kaiser et al., 2000

38 Effet du milieu (sol, climat)
Facteurs physiques: température, humidité, teneur en oxygène, gel-dégel; texture sol Facteurs physico-chimiques: pH, potentiel redox, teneur en matière organique Facteurs biologiques Facteurs influencés par les pratiques: matière organique fraîche, azote minéral du sol, densité apparente

39 Effet de la température du sol sur les émissions de N2O
Dobbie et al., 1999

40 Effet des pratiques agricoles
Deux type d’actions possibles : Actions sur les conditions pédoclimatiques (température, WFPS, pH, %MO) Actions « indépendantes » Fertilisation Compaction Travail du sol ± réduit Choix des cultures Gestion des résidus Amendement

41 Pratiques culturales et émissions de N2O
Fertilisation minérale: effet formes d’apport, date, dose, … Fertilisation organique Travail du sol Effet des cultures Gestion des résidus de récolte

42 Forme d’engrais N (minéral)
2,41 - 4,17 0,92 3,25 Prairie, Ecosse2 Urée puis ammonitrate 0,42 Nitrate de potassium Urée 0,55 Sulfate d’ammonium 0,53 Nitrate d’ammonium Colza, France1 Type d’engrais 1: Germon et al., Etude et gestion de sols, 2003 2: Mosier et al., Plant and soil, 1996

43 Effet d’amendements organiques
Les sols ayant reçu des amendements organiques ont une dénitrification plus élevée (présence de carbone soluble) mais aussi une capacité plus importante à réduire N2O en N2  quel bilan ? Les inventaires actuels considèrent qu’il n’y a pas de différence entre engrais minéraux et organiques.

44 Effet de la compaction du sol
 Influence des modalités de travail du sol Diminution de la porosité   WPFS Compaction Diminution de la diffusion des gaz (O2) + 44 % + forte variabilité interannuelle + 170 % Sitaula et al., 2000

45 Non-labour (Techniques Culturales Sans Labour) et émissions de N2O
L’accroissement des émissions de N2O à partir des sols en TCSL semble s’atténuer avec la durée de non travail du sol Effet de la durée de mise en TCSL sur l’accroissement des émissions de N2O (Nicolardot et Germon, 2007)

46 Effet des types de cultures
Facteurs d’émission pour la Grande Bretagne (Skiba et al., 1996) Blé, orge d’hiver, colza: 0,5% Orge de printemps, autres céréales: 0,8% Cultures maraîchères, fourragères, betteraves, pommes de terre: 1,6 % Prairie fauchée: 1,0 % Prairie pâturée: 3,1 % Rappel: facteur d’émission utilisé dans les calculs de l’IPCC = 1,25% Mentionner faible effet pour les résidus de récolte, et de même pour Mais … Ces différentes valeurs ont été obtenues dans des conditions de sols, climat, pratiques, … différentes.  Quelle est la part de variation réellement due à la culture ?

47 Conclusions sur le déterminisme des émissions de N2O
Les émissions de N2O dépendent de facteurs multiples, tant naturels (température, teneur en eau des sols, pH, dégel, …) qu’anthropiques (fertilisation, résidus, travail du sol, …) Les très fortes variabilités spatiale et temporelle des émissions rendent difficiles l’identification d’influences et tendances claires Deux choses ressortent : influence très marquée de la teneur en eau des sols influence de la fertilisation minérale ou organique : quantité Les types de fertilisants et le choix des cultures sont de second ordre  Les principales voies d’action sur les émissions de N2O sont relatives aux techniques qui modifient les teneurs en azote dans le sol (incluant l’ajustement aux besoins de la plante) et les caractéristiques physiques du sol

48 STOCKER DU CARBONE DANS LES SOLS AGRICOLES DE FRANCE ?
Une expertise collective de l’INRA à la demande du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (D. Arrouays et al, 2002) [ ] C J’y suis mais pour combien de temps ?

49 Un stock de carbone important
STOCKS DE C DANS LES SOLS (0-0.3 m) DE FRANCE 3,1 Milliards de tonnes Arrouays et al. 2001

50 t ? Effets de l’occupation du sol 103 kg/ha (0-30 cm) 100 90 80 70 60
50 40 30 20 10 Vignes / vergers Pelouses d’altitude Z. humides arables landes Divers types de forêts et prairies permanentes terres Arrouays et al. 1999

51 Effet des grands changements d’usage
Variations de stock C (T/ha) Arable => foret Arable => prairie Foret => arable Prairie => arable Durée (ans)

52 Potentiels de stockage -1,2 -0,8 -0,4 0,0 0,4 0,8
Stockage annuel de carbone (t C ha-1 an-1) -1,2 -0,8 -0,4 0,0 0,4 0,8 GRANDS CHANGEMENTS D'USAGE : culture -> prairie permanente culture -> bois prairie permanente -> bois bois -> prairie bois -> culture prairie -> culture PRATIQUES EN TERRES CULTIVEES : herbe intercalaire non labour engrais vert jachère nue production : maïs grain versus blé production : maïs ensilage ensilage versus blé production : pomme de terre versus blé irrigation fertilisation augmentée fertilisation réduite (production - 20%) PRATIQUES EN PRAIRIES ET SYSTEMES FOURRAGERS : Amélioration des prairies temporaires intensives Intensification raisonnée et allongement de la durée des PT Conversion des PT en PP, intensification égale ou augmentée Conversion des PP pauvres en PT avec intensification augmentée Conversion des PP pauvres en PT avec intensification égale Intensification sans retournement des PP pauvres Intensification des pelouses de montagne

53 Exemple du semis direct
Où est-ce possible ? Sélection des terres arables A l’exclusion de fortes pentes sensibilité à la compaction hydromorphes Sur moins de 70% des terres arables Impossible possible sur moins de 20% de la surface possible sur environ 50% de la surface possible sur la plupart de la surface

54 Flux de méthane en France
3 430 à 3000 -9,9 à -5,5 Activité (g CH4/ha/j) 3,8 1,27 SOLS HUMIDES Prairies humides, landes, boisements 91 0,85 SOLS INONDES Rizières, marais maraîchers, roselière, tourbière - 330 46,3 SOLS EXONDES Prairies, terres cultivées, friches, forêts Total (t CH4/j) Surface (ha) Roger et al., Total = 4, t éq.-CO2 = 0,0008% du total des émissions de GES de la France

55 Conclusions sur le déterminisme des échanges de GES
Peu de gains à espérer concernant le méthane Forte variabilité des émissions de N2O, sous la dépendance de facteurs physiques et micro-biologiques Principales voies de réduction opérationnelles: réduction des intrants azotés, forme, dates des apports (donc choix des cultures et successions) Intérêt du passage de couverts annuels à pérennes pour le stockage de carbone dans le sols (mais puits limité dans le temps) Egalement des cultures intermédiaires et du travail simplifié Attention aux effets antagonistes dans le bilan GES !

56 Bilan GES du non-labour: émissions indirectes
Consommation énergétique en fonction du mode de travail du sol La rotation Maïs-Blé de l’essai de Boigneville avec les 3 types de travail du sol (Labreuche et al, 2007) 81058 81958 82196 Bilan Energie 93737 94043 93370 Valeur énergétique de la production 12 679 (100 %) 12 085 (95 %) 11 174 (88 %) Dépenses Energétiques 603 Semences 227 425 640 Phytosanitaires 7 216 Engrais 4 634 3 841 2 716 Mécanisation Labour Travail superficiel Semis direct (MJ/ha/an) Une réduction de la dépense énergétique de 12 % en semis direct et de 5 % en travail superficiel. A noter : le poids des fertilisants dans la dépense énergétique Diapo: J.C. Germon

57 Bilan GES du non-labour: émissions totales
Ensemble des émissions de GES (kg CO2/ha/an) en fonction des 3 modes de travail du sol sur le site de Boigneville 2351 (100 %) 2087 (88.8 %) 1978 (84.1 %) Bilan Emissions GES 11 - 136 - 70 Emissions/stockage par le sol 2340 2223 2047 Emissions liées à la conduite des cultures Labour Travail Superficiel Semis Direct Une diminution des émissions de GES de 11 % en travail superficiel et de 16 % en semis direct (Labreuche et al, 2007) Diapo: J.C. Germon

58 Plan du cours Introduction
Mécanismes d'échanges de GES entre agrosystèmes et atmosphère (bilan) Effet des pratiques culturales, voies d'amélioration du bilan GES Méthodes d’estimation des émissions, observation et vérification Instruments de régulation des émissions Conclusion

59 Méthodes d’estimation des flux
Méthode IPCC: basée sur des facteurs d’émission (FE) pour N2O/CH4 [ émissions directes et indirectes ], et CO2 [ avec chgt d'usage ou non ] Mesures directes (champ, laboratoire) Modélisation biophysique et lien avec FE

60 Déterminer des facteurs d’émission (N2O)
Compilation, sélection de données publiées sur des milieux divers FN2O = 1,25% x [Azote épandu - Volatilisation ] [0,25-2,25%] en (kg/ha/an) Facteurs d ’émissions pour la Grande Bretagne (Fowler et al., 1996) par culture (% apports N) zones naturelles Prairie paturée (kg N-N2O / ha) Prairie fauchée 1.8 Forêts mixtes Céréales d’hiver 0.5 Forêts conifères 0.28 Orge de Ptps 0.8 Zones non cult Colza 0.5 Zones humides Pomme de Terre 1.6 Adaptation des facteurs d’émission Facteur revu à 1%(2006); expliquer Tier 1 et 2 Diapo: P. Cellier

61 Méthode IPCC: principe de base (N2O)
Ils sont principalement basés sur la notion de facteur d’émission : E = ij FEi x Intrants(i,j) i = activité j = lieu k = ... 3 étapes : 1. Identifier les sources 2. Estimer les facteurs d’émission 3. Estimer les intrants Sources par catégories socio-économiques énergie transport agriculture nature ... Facteurs d’émission des différentes sources : par défaut: 1 % (TIER 1) par culture, région.. (TIER 2) obtenu par une modélisation spatialement explicite (TIER 3) Statistiques économiques régionales ou nationales

62 Les inventaires d’émission
Codes UNECE / TFEIP ~ IPCC Les inventaires d’émission Groupe 10 : Agriculture Groupe 11 : Autres Code SNAP Activité Cultures fertilisées cultures permanentes grandes cultures rizières horticulture prairies Cultures non fertilisées Brûlage des résidus Fermentation entérique vaches laitières autres bovins ovins Utilisation de pesticides Gestion des effluents animaux Code SNAP Activité Forêts de feuillus sols forestiers Forêts de conifères sols forestiers Feux de biomasse anthropiques 11302 autres Prairies naturelles et autres végétations prairies toundras autres végétations autres végétations (méditerranéenne, …) sols (sauf CO2) Zones humides ...

63 Bien identifier toutes les sources  prendre en compte les émissions indirectes
Emissions indirectes Emissions directes NOx Volatilisation Sols agricoles NH3 Dépôt sec ou humide N2O N2O N2O N2O Productions animales Lessivage NO3- Diapo: P. Cellier Transfert par les eaux

64 pour le territoire français
Un exemple : l’inventaire des émissions de N2O réalisé par le CITEPA pour le territoire français (d’après CITEPA 1999)

65 Mesure des flux de polluants atmosphériques au champ
Enceintes statiques automatisées Dispositif de mesures micrométéorologiques Tunnels de ventilation Pour cela, nous mesurons les flux d’ammoniac, de peroxyde d’azote et de protoxyde d’azote au champ. Nous utilisons plusieurs méthodes : les méthodes micrométéorologiques : leur principe est la mesure directe du transfert du gaz dans les basses couches de l’atmosphère ; elles n’ont donc aucune incidence sur les conditions d’émission, mais en revanche nécessitent de grandes surfaces (1 ha à plusieurs hectares) en complément, nous utilisons aussi des méthodes plus répétables, mais qui modifient plus ou moins les conditions d’émission : les enceintes, statiques ou dynamiques selon les gaz les tunnels de ventilation dans les deux cas, les surfaces expérimentales sont de l’ordre du m2, voire moins ; ces deux méthodes sont basées sur la mesure de l’augmentation de la concentration du gaz émis par la surface expérimentale dans un volume d’air plus ou moins restreint. BG: rajouter 2 dias de la Leçon ?

66 Exemple de dispositif de mesure : chambres manuelles fermées
y = x 300 400 500 600 50 100 150 temps (minutes) Concentration (ppb) Emission = 5.2 ng/m²/s y = x 1000 1500 2000 Emission = 27 ng/m²/s Mesures de concentrations à diff é rents instants ou en continu apr è s la fermeture de la chambre

67 Mesures des flux par correlations
6 transducteurs d Anémomètre sonique Flux CO2 = w’CO2’

68 Mesures de flux de CO2 Simulation des flux de CO2 sur le site
de Grignon (site CarboEurope) Lehuger, 2006 Lehuger, S., 2006

69 conversion au semis direct en France
Simulation d'une conversion au semis direct en France Stockage de C (106 T) 1MtC/an 0,4 MtC/an Durée (années)

70 1 à 3 MtC/an Les changements qui « marquent »
Conversion terre arable => forêt ou prairie Semis direct / travail réduit Cultures intermédiaires Enherbement des cultures permanentes Gestion des prairies 1 à 3 MtC/an

71 Bilan de GES à l'échelle d'une rotation
PRG net = Δstock C sol + N2O + E. indirectes 350 ± 35 kg CO2-C eq.ha-1.an-1 En accord avec la littérature, Robertson et al.: 310 kg CO2-C eq.ha-1.an-1 Lehuger, S., 2006

72 Vérification de l’efficacité des mesures de réduction?
Pour N2O et CH4: liée aux réductions d’activité (engrais N, animaux) Plus délicate pour C (pas de statistiques sur enfouissement des pailles ou TCS) Mesures directes nécessaires pour GES autres que CO2 – mais très coûteuses… Suivi plus simple pour C (variations de stock C), observable (Réseau Natl de la Qualité des Sols) Modélisation possible (nécessite validation) A développer au niveau de coopératives, groupements d’agriculteurs, chambres, etc… (un nouveau métier: ‘auditeur CO2’ en agriculture ?)

73 Trois grands types d’instruments de régulation environnementale
Normes (eg, seuils sur les rejets de dioxines des incinérateurs) Création d’un marché (eg, quotas d’émission d’oxydes de soufre aux US – ‘le marché du carbone’ en Europe) Taxes (ou subventions) sur les émissions (principe du ‘pollueur-payeur’ – taxe carbone )

74 Conclusion Nécessité d'une approche conjointe des différents GES, et prise en compte des émissions indirectes Besoins en recherche importants pour N2O par rapport à CO2, sur effets des pratiques – mais quelques résultats opérationnels Difficulté de la vérification (contrôle) de l'efficacité des mesures de réduction – rôle potentiel de la modélisation (reconnu par l’IPCC) Faible effet incitatif du marché du carbone (l’entrée ‘bioénergie’ est probablement plus efficace) La conjoncture pourrait changer, mais il faut inscrire les mesures de réductiond des émissions de GES dans une politique plus globale de durabilité

75 Pour en savoir plus Rapports de l’International Panel on Climate Change ( Cours de S. De Cara sur économie des changements climatiques ( Site de la caisse des dépôts ( Les sols, Dunod, 2006 (ch. 14) Stocker du carbone dans les sols agricoles? Expertise collective INRA, 2002 (


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