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TD de formulation P O R F A L

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Présentation au sujet: "TD de formulation P O R F A L"— Transcription de la présentation:

1 TD de formulation P O R F A L
Chaque utilisateur de ce kit de présentation du logiciel PORFAL devra sélectionner un nombre de diapo variable en fonction du temps consacré à la présentation. L’utilisateur de PORFAL y trouvera, à côté d’une présentation générale, un certain nombre d’informations pour exploiter au mieux toutes les fonctionnalités offertes par ce logiciel.

2 LE LOGICIEL PORFAL permet :
d’optimiser le coût des formules d’aliments pour les porcs, mais aussi pour les autres espèces Pour utiliser PORFAL pour une autre espèce animale, créer une nouvelle base de données spécifique à cette espèce. Conserver les matières premières de la base ITP, les compléter en particulier pour les valeurs énergétiques. Par contre supprimer les besoins de la base ITP pour créer des besoins spécifiques à l’espèce concernée. - de vérifier les caractéristiques nutritionnelles de formules connues

3 CREATION d’une base de données
Quand on entre dans PORFAL la 1ère fois, il faut créer la base de données sur laquelle on va travailler , à partir de la base de données modèle ITP. Choisir Nouvelle base de données modèle ITP . On pourra créer ainsi, si on le souhaite plusieurs base de données. Si on supprime par erreur certaines données, cela permettra de revenir à la base source ITP. PORFAL peut utiliser plusieurs bases de données. On peut ainsi à partir de la base d’origine ITP de nouvelles bases de données. Certains techniciens peuvent ainsi créer des bases spécifiques à chaque espèce pour lesquelles ils sont conduits à formuler des aliments: porcins, volailles, bovins, etc … En cas de modifications de données d’origine il est toujours possible de revenir à la source base Modèle ITP. On peut aussi créer entièrement une base de données en choisissant l’option « Nouvelle base de données Vide. CREATION d’une base de données

4 Le fichier de données PORFAL
comprend : - Nutriments Matières premières Besoins alimentaires Sélections de matières premières 4 modules L’organisation des 4 modules est comparable. Les 4 sont organisés en familles et sous-familles. Les fonctions de création, de modification, de suppression d’éléments sont identiques. Pour le module nutriments il n’y a pas d’onglet composition.

5 Accès aux différents modules
On peut accéder aux différents modules soit parla case « Données » de la barre d’outils,soit plus directement par les icônes « n, ma, ba, s ». Sur la partie gauche de l’écran apparaît l’organisation en familles, sur la partie droite la liste générale des éléments qu’ils renferment. Liste des familles de matières premières Sélection ici du module matières premières ( liste générale )

6 Données regroupées par FAMILLES :
Familles de NUTRIMENTS : Ex: nutriments de base, valeurs énergétiques, … Familles de MATIERES PREMIERES : Ex : céréales, protéagineux, tourteaux, … Familles de BESOINS : Ex : porcelets, PC croissance, Truies gestantes, … Familles de SELECTIONS : Ex : Engraissement, reproducteurs, … Le grand nombre de données proposées nécessitait un classement par familles. Ce classement est à la fois pédagogique, mais facilite aussi l’utilisation du logiciel. Cela permet aussi à l’utilisateur s’il le souhaite de classer séparément pour chaque module les données d’origine fournies avec le logiciel,et les données ajoutées lors de l’utilisation.

7 Familles et arborescences :
à son tour, chaque famille peut être composée de plusieurs sous-familles un même élément peut être inséré à plusieurs niveaux d’une arborescence : Ex: la cellulose brute est mentionnée à la fois dans la famille des nutriments de base, mais aussi dans la famille des constituants fibres Attention, dans ce cas toute modification de code, de libellé, ou de valeur est répercutée aux différents niveaux. Le fait que l’on puisse insérer un même élément dans plusieurs familles (il possède alors le même code et le même libellé) apporte une certaine souplesse, en particulier au niveau du classement des nutriments.On peut ainsi trouver les avoines, à la fois dans la famille « céréales » mais aussi dans la famille « sources de fibres ». Mais ATTENTION tout modification apportée est répercutée aux différents niveaux (modifier par exemple le code de la cellulose pour s’en rendre compte). Dans les cas où l’on veut éviter ce risque, faire une copie de l’élément, la copie sera alors identique, mais il sera précisé au niveau du code et du libellé qu’il s’agit bien d’une copie.

8 Liste générale des éléments
Pour chaque module, on trouve en tête des arborescences une liste générale des éléments. Tout nouvel élément introduit dans une famille figure aussi dans la liste générale. Un nouvel élément peut être directement introduit dans la liste générale, et être affecté ensuite à une famille (par glisser et lâcher). Introduire tout nouvel élément plutôt directement dans une famille, il se retrouvera alors automatiquement dans la liste générale. Par contre si on l’introduit directement dans la liste générale, ne pas oublier de l’affecter ensuite à une famille, sinon on risque d’avoir des éléments uniquement présents dans la liste générale, et donc plus difficiles à retrouver. Attention au choix des codes pour les nouveaux éléments afin de conserver une certaine logique d’ordre dans la liste générale.

9 Familles et sous-familles de nutriments
Liste générale des nutriments Familles et sous-familles de nutriments Cliquer sur tous les signes + de l’arborescence afin de bien visualiser pour chaque module l’ensemble des familles et sous-familles.

10 Barre de menu : choix données
Sélections de matières premières Besoins alimentaires L’utilisation de ces icônes permet d’accéder directement à chaque module, au lieu de passer par la case « données » du menu, située juste en-dessus. Matières premières Nutriments

11 Ouverture d’une formule stockée
Accès direct à ces fonctions au lieu de passer par la case « Fichier » du menu, située juste en-dessus. Ouverture d’une formule stockée Option formulation / Pour calculer une nouvelle formule

12 Barre de menu juxtaposés à l’écran de façons différentes
Mosaïque verticale Mosaïque horizontale Cascade La présentation en mosaïque verticale est particulièrement intéressante pour créer une sélection de matières premières par « glisser et lâcher » à partir de la liste générale des matières premières. Ne disposer alors à l’écran que des deux tableaux concernés, fermer tous les autres. Présentation de différents tableaux juxtaposés à l’écran de façons différentes

13 Présentation en mosaïque verticale
Cette insertion peut être effectuée matière première par matière première, ou bien en sélectionnant en même temps plusieurs matières premières par la touche «Ctrl » avant de faire « glisser et lâcher ». Ex: dans le cas présent, cette présentation permet d’insérer de nouvelles matières premières de la liste (à gauche) dans la sélection (à droite) par « glisser – lâcher »

14 Barre de navigation Aller au premier enregistrement
Aller à l’enregistrement précédent Aller à l’enregistrement suivant Aller au dernier enregistrement Insérer un enregistrement Supprimer l’enregistrement Les options « insérer » ou « supprimer » peuvent être aussi obtenues par la souris clic droit. Ne pas oublier d’utiliser le signe de validation quand une modification est apportée. Valider les changements effectués à l’enregistrement actuel Annuler les changements effectués à l’enregistrement actuel Barre de navigation

15 DONNEES Nous allons examiner tour à tour dans cette partie la présentation des différentes données: nutriments, matières premières, besoins alimentaires, et sélections de matières premières. Mis à part les nutriments, les 3 autres sont structurées de la même façon.

16 Liste générale des nutriments
n° d’ordre des nutriments Ces n° d’ordre peuvent être modifiés. Liste générale des nutriments On peut classer par lettre alphabétique tous les nutriments de la liste générale en cliquant sur l’entête de la colonne des codes « NutCode », ou l’entête des libellés.

17 Famille des nutriments de base
La sélection de chaque famille permet d’afficher à l’écran la liste de tous les éléments présents dans cette famille. On peut alors ajouter un nouvel élément, ou modifier ou supprimer un élément existant par clic droit de la souris, ou par les signes de la barre de navigation.

18 Numérotation des nutriments
Un n° d’ordre est affecté à chaque nutriment (Voir dernière colonne de la diapo précédente) Ce n° permet à chacun d’ordonner, dans la présentation des besoins, des matières premières, et de la solution, les différents nutriments comme bon lui semble. Nous proposons de mettre en tête les informations de coût, ensuite les nutriments de base, les acides aminés, les minéraux, les valeurs énergétiques, les rapports entre nutriments…Cet ordre peut être modifié. La suite des n° n’est pas continue afin de pouvoir insérer de nouveaux nutriments. Cette option permet à chaque utilisateur de personnaliser son utilisation de PORFAL au niveau de la présentation de la composition des matières premières et des besoins, mais aussi de l’ordre des différents nutriments dans la présentation des résultats.

19 Familles de Matières Premières
Sélection d’une matière première Familles de Matières Premières Cliquez sur tous les signes + de l’arborescence des matières premières, pour bien se rendre compte de l’organisation de ce module. Chaque utilisateur peut simplifier cette arborescence en regroupant certaines sous-familles, par exemple pois protéagineux et pois fourragers, ou au contraire créer de nouvelles sous-familles pour améliorer la classification. Liste générale des matières premières

20 Famille BLES + Variantes en fonction de l’humidité, de la MAT,…
Il faut porter une attention particulière à l’attribution des codes pour obtenir une suite logique dans l’affichage des matières premières. Par exemple, dans le cas présent, pour obtenir une liste logique des variantes du blé de référence (en tête de liste) il faut attribuer un n° d’ordre dans le code; prévoir un intervalle dans la première dizaine. Blé de référence AFZ-INRA en tête, + Variantes en fonction de l’humidité, de la MAT,…

21 Composition du Blé de référence
Caractéristiques nutritionnelles, avec valeurs On peut modifier ici les valeurs des nutriments, ou entrer de nouveaux nutriments par clic droit de la souris, ou par le signe + de la barre de navigation. Les nutriments sont classés selon le n° d’ordre attribué à chacun. Cet ordre peut donc être modifié par chaque utilisateur. On peut aussi les classer par lettre alphabétique en cliquant sur les entêtes des colonnes « code » ou « libellé ». Sélection d’un nutriment

22 Familles de Besoins Liste générale des besoins Sélection d’un besoin
Cliquer sur tous les signes + de l’arborescence afin de mieux se rendre compte de l’organisation de cette arborescence. Eviter de modifier les besoins existants, il est préférable d’en créer de nouveaux par copie d’un besoin existant. Attribuer à ces nouveaux besoins un code adapté permettant un classement logique dans la liste générale. Entrer ces nouveaux besoins dans les familles correspondant au stade physiologique, soit dans les familles « élevages » s’ils sont spécifiques à un élevage. Sélection d’un besoin

23 Choix d’un besoin Onglets pour composition et info.
Nous avons créé dans chaque famille des besoins avec toute la gamme des concentrations énergétiques. Si on formule « sans contrainte poids » le choix de n’importe quel besoin dans la gamme peut être retenu, en effet tous sont équilibrés de façon identique. Tous permettent d’obtenir la même solution. Par contre si on formule « au kg », il faut formuler en utilisant tour à tour les différents besoins afin de dégager la concentration énergétique la plus compétitive, voir le coût des 10 MJ également équilibrés le moins cher. Choisir d’abord la famille, ensuite le besoin. Possibilités de consulter sa composition, et des commentaires spécifiques à ce besoin en cliquant sur les onglets correspondants.

24 Composition d’un besoin
Contraintes mini ou maxi pour certains nutriments rapports à calculer Nous n’avons retenu dans ces besoins que les nutriments les plus importants. Il serait certainement souhaitable d’y ajouter la lysine totale. Il faut faire figurer dans tous les besoins les rapports en bleu ci-dessus, afin qu’ils soient systématiquement présents dans la solution; en effet ils représentent les critères les plus importants pour juger du bon équilibre de la formule. Composition d’un besoin = Nutriments à afficher dans la solution

25 NUTRIMENTS MATIERES PREMIERES BESOINS ALIMENTAIRES SELECTION DE
CHOIX 1 BESOIN Ce schéma montre l’organisation des données (en noir), et la démarche à suivre (en rouge) pour calculer une formule. CHOIX 1 SELECTION MP CALCUL d’une FORMULE

26 SELECTION de matières premières =
Consiste à établir une liste de toutes les matières premières dont on dispose, auxquelles on peut ajouter celles que l’on pourrait éventuellement acheter …soit: une ou plusieurs céréales, pois et autres protéagineux, tourteau de soja et autres tourteaux, issues de blé et autres co-produits, etc …, un ou plusieurs aliments minéraux, ne pas oublier les différents acides aminés industriels, … On peut créer des sélections spécifiques à chaque stade physiologique, à chaque contexte,… soit par exemple pour un éleveur utiliser une seule sélection pour tous les stades. Dans ce cas cette sélection sera plus étoffée quant au nombre de matières premières, l’éleveur sera alors conduit à modifier les taux limites d’incorporation en fonction du stade auquel sera destinée la formule à calculer. Le nombre de sélections n’étant pas limité, on peut aussi créer une sélection pour chaque stade, chaque situation, chaque semestre, etc …il faut alors choisir des codes permettant un classement judicieux de ces différentes sélections. Préciser leur coût, et éventuellement leurs limites d’incorporation mini maxi …

27 EX: Sélection pour démo
Les prix ne peuvent être entrés et modifiés que dans la 1ère colonne EX: Sélection pour démo Le nombre de matières premières que l’on peut entrer dans une sélection n’est pas limité. Nous recommandons d’insérer systématiquement les acides aminés industriels. Il sera toujours possible par la suite de les supprimer de la solution si on préfère ne pas en incorporer. On constatera ainsi l’impact de leur suppression sur la nouvelle solution. Attention à ne pas oublier dans la sélection des matières premières essentielles telles que les céréales, les tourteaux, et les aliments minéraux. On peut insérer plusieurs aliments minéraux, afin de mieux dégager celui qui est le mieux adapté. Ne pas oublier de préciser pour certaines matières premières les contraintes mini et maxi éventuelles. La première colonne de prix sera retenue pour les calculs, vérifier qu’elle est bien sélectionnée dans l’onglet Informations ATTENTION

28 Choix des prix de la sélection
Dans le cas général, l’utilisateur de PORFAL définit un prix pour chaque matière première de la sélection qu’il va utiliser pour formuler; il s’agit alors des « prix de la sélection ». Veiller que dans l’onglet « informations » de la sélection concernée la case « Utiliser les prix de la sélection » soit bien cochée. Si ce n’est pas le cas, le faire, sans oublier de le valider par l’icône V de la barre de navigation en haut de l’écran. D’autres options de prix sont possibles, elles seront présentées plus loin. **** Il est indispensable que cette case soit cochée si on veut formuler avec les prix entrés dans la sélection.

29 Création d’une sélection
Ouverture sur le même écran Création d’une sélection 1- créer code et libellé « PC TD » 2- ouvrir sa « composition » (vide) 3- ouvrir la liste des mat.premières, 4- mettre en présentation mosaïque, soit sélection et liste MP sur le même écran, 5-sélectionner les MP par touche Ctrl On peut créer une nouvelle sélection soit en faisant une copie d’une sélection existante et en la complétant, soit en partant d’une sélection vide. L’option la plus rapide consiste alors à afficher sur un même écran, « en mosaïque verticale » = 2 colonnes, à, gauche la liste générale des matières premières, à droite la sélection vide. On sélectionne alors les matières premières en maintenant appuyée la touche « Ctrl » et en faisant défiler la liste générale, puis par « glisser et lâcher » on les transfère dans la sélection vide à droite de l’écran. Il suffit alors de préciser prix (prix de la sélection) et limites d’incorporation.

30 Création d’une sélection
6 - Après la sélection de la dernière MP, « glisser et lâcher » sur la partie droite de l’écran.

31 FORMULATION On ne peut formuler correctement qu’après avoir vérifié la sélection et les besoins retenus. Des modifications relatives aux prix et aux limites d’incorporation des matières premières, ainsi qu’aux contraintes au niveau besoins, pourront cependant être apportées directement sur l’écran de résultats. En ce qui concerne le nombre de nutriments pris en compte dans les besoins, ou le nombre de matières premières dans la sélection, on pourra les consulter et les modifier en revenant aux modules données, puis en relançant les calculs par le passage à la case « fenêtre ».

32 = 1 SELECTION MP FORMULATION FORMULE CHOIX CHOIX 1 BESOIN
La formulation consiste à satisfaire, de la façon la plus compétitive (au moindre coût), toutes les contraintes précisées dans les besoins par la combinaison entre elles des différentes matières premières proposées dans la sélection en tenant compte de leur composition, de leur prix, et de leurs limites éventuelles d’incorporation. FORMULE

33 Choix besoin et sélection
POUR FORMULER : 1 - cliquer sur « nouvelle formule », 2 - choisir un besoin, 3 - choisir une sélection Pour sélectionner rapidement les besoins et la sélection, si l’on a conservé des codes expressifs, il suffit de taper dans les 2 cases respectives les premières lettres de ces codes pour q’une liste déroulante comprenant ces codes soit proposée. Cliquer alors sur ces codes pour les sélectionner. Choix besoin et sélection

34 4 Types de formulation : sans contrainte poids au kg
ration journalière manuelle Les 2 premières options seront les plus utilisées pour l’optimisation. L’option « manuelle » sera utilisée pour vérifier les caractéristiques nutritionnelles d’une formule existante, ou pour formuler par tâtonnements successifs, en entrant des quantités pour chaque matière première.

35 Choix d’un type de Formulation
Nous recommandons, du moins pour les aliments pour l’engraissement et les porcelets, de choisir l’option « sans contrainte poids » qui permet la meilleure optimisation économique. Le choix de cette option est obligatoire pour formuler avec du maïs humide ou des co-produits liquides. Menu déroulant dans lequel sont proposées les différentes options de formulation. Par défaut, un type de formulation est proposé, il peut être défini de façon permanente par l’utilisateur par « outils – options ». Après affichage des résultats pour une option, par exemple « au kg », il sera possible de voir l’incidence de l’autre option « sans contrainte poids » en la sélectionnant. Une flèche précise alors l’évolution du coût de la nouvelle solution.

36 NUTRITIONNELS JOURNALIERS DES ANIMAUX AU MOINDRE COUT
OPTIMISER ? L’optimisation idéale en formulation c’est : SATISFAIRE LES BESOINS NUTRITIONNELS JOURNALIERS DES ANIMAUX AU MOINDRE COUT sans imposer une quantité précise d’aliment compte tenu que les porcs peuvent, dans une certaine mesure, adapter leur consommation à la valeur énergétique de l’aliment Il ne faut jamais oublier que l’on peut satisfaire les besoins journaliers d’un porc, par exemple en finition, aussi bien avec 2.5 kg d’aliment, qu’avec 2.7 kg, voir même avec 3.0 kg, etc…, c’est plus le coût total de la ration journalière qui est important que la quantité d’aliment qu’elle comprend. La quantité d’aliment à distribuer découlant alors des caractéristiques de l’aliment. Si l’animal est à volonté il régulera lui-même les quantités ingérées sur les caractéristiques de l’aliment. voir même avec 8 à 12 kg de soupe. Sauf cas particulier, femelles en été limitées au niveau appétit,

37 Résultats de formulation
Si certaines matières premières telles que des céréales, des tourteaux, des protéagineux, des issues,… entrent dans la solution à très faible taux (par exemple en-dessous de 5%), on peut s’interroger sur leur maintien ou non dans la solution. On peut alors sonder l’incidence de leur suppression sur le coût de la solution en leur affectant un maximum = 0.

38 Présentation solution
Poids et coût de la solution compte tenu du type de formulation choisi Présentation solution Dés l’affichage de la solution cliquer sur l’entête de la 3ème colonne « Quantité » pour classer les matières premières retenues par quantités décroissantes. Les rapports en bleu attestent du respect des bons équilibres entre énergie et lysine, et entre acides aminés. proportions matières premières Rapports les plus importants qui doivent figurer dans toutes les sorties de formulation en grisé, contraintes saturées

39 Solution arrondie Après avoir pris connaissance de la formule optimisée, il est logique de procéder aux arrondis au niveau des quantités. On ramènera au préalable la « mélangeuse « à Les proportions annoncées seront arrondies à une valeur inférieure ou supérieure selon les cas, en veillant de retomber à une valeur = 1000 pour la mélangeuse. L’apparition de cases en rouge signifie que la contrainte n’est plus respectée. On apprécie alors, selon les valeurs affichées, s’il convient ou non de rectifier les quantités pour satisfaire ces contraintes, porter alors une attention particulière aux rapports affichés en bleu. En rouge contraintes non respectées suite aux arrondis, mais cependant acceptables. En grisé contraintes saturées.

40 est une optimisation imparfaite
OPTIMISER AU KG est une optimisation imparfaite - On ne tient pas alors compte de la possibilité de satisfaire les mêmes apports nutritionnels journaliers avec des quantités d’aliment sensiblement différentes. - On ne tient pas compte de l’aptitude du porc à ajuster ses consommations à la richesse de l’aliment. - Le choix de l’optimisation « au kg » peut avoir une incidence économique importante surtout en engraissement, qui peut atteindre, à certaines périodes et dans certains contextes, plus de 1 euro par porc produit Pourquoi ne pas accepter d’apporter les mêmes quantités de nutriments avec des quantités sensiblement inférieures ou supérieures au kg (à 1000), si les équilibres nutritionnels essentiels sont respectés, et surtout si cela permet d’abaisser le coût alimentaire pour des apports identiques, et donc des performances identiques (GMQ, IC énergétique, TVM,…)?

41 FORMULATION sans contrainte poids =
Cette option permet la meilleure optimisation du coût alimentaire. Elle est recommandée, en particulier en engraissement. Elle permet d’obtenir directement la concentration énergétique optimale de l’aliment au niveau économique. Elle consiste à formuler sans fixer une quantité d’aliment à réaliser égale à Cela permet ainsi d’apporter, à un moindre coût, les mêmes apports nutritionnels avec une quantité de matières premières sensiblement inférieure ou supérieure à 1000 dans le cas d’aliments secs, ou bien avec 3 à 5 kg de soupe avec des matières premières humides ou liquides. Il n’y a pas de concentration énergétique optimale sur le plan zootechnique, ceci bien sûr dans une plage donnée. Par contre, dans chaque contexte économique de coûts des matières premières, il y a une concentration énergétique optimale qui permet d’obtenir le meilleur coût alimentaire. Cette concentration énergétique optimale est obtenue directement par la formulation « sans contrainte poids », ou suite à des formulations successives par l’option « au kg ».

42 FORMULATION sans contrainte poids (suite)
Pas de concentration énergétique optimale au niveau technique. Ce principe de formulation repose sur le fait qu’il n’y a pas de concentration énergétique optimale sur un plan technique pour porcs charcutiers et porcelets. Ils régulent leur consommation sur la concentration énergétique de l’aliment. S’ils sont rationnés, c’est à l’éleveur d’adapter les quantités distribuées en fonction de la concentration énergétique de l’aliment. On peut obtenir les mêmes performances (GMQ, IC énergétique, TVM) avec des aliments variant de 9 à 10.5 MJ EN/kg. La concentration énergétique d’un aliment correspond à la quantité d’énergie qu’il apporte par kg. Le choix préalable d’une concentration énergétique donnée peut exclure certaines matières premières pourtant très compétitives. Par ailleurs, ce n’est pas la quantité de lysine par kg d’aliment qui est importante, mais prioritairement le rapport lysine/énergie et les rapports entre acides aminés.

43 FORMULATION sans contrainte poids (suite)
Formuler sans contrainte poids, c’est formuler pour obtenir L’ENERGIE EQUILIBREE AU MOINDRE COUT Si les besoins sont couverts au moindre coût par une quantité d’aliment inférieure à 1000 (exemple: 978) ou supérieure (exemple: 1084), PORFAL propose aussi les proportions de l’aliment ainsi élaboré en 0/00 et ses caractéristiques au kg. La formulation « sans contrainte poids » donne une quantité d’aliment supérieure ou inférieure à Cela ne doit pas être déroutant pour le formulateur, il suffit d’entrer la valeur 1000 ou 100 dans la case mélangeuse pour obtenir les proportions en 0/00 ou en 0/0. Les caractéristiques nutritionnelles unitaires (c’est à dire « au kg ») sont de toute façon systématiquement proposées dans les résultats. Il revient à l’éleveur, dans le cas de rationnement, d’adapter les quantités d’aliment distribuées par jour à la valeur énergétique de cet aliment. En alimentation à volonté le porc régulera lui-même sa consommation en conséquence.

44 FORMULATION  au kg Formuler avec l’option de formulation au kg correspond à s’imposer une concentration énergétique. C’est prendre le risque d’écarter ou de diminuer la proportion de certaines matières premières compétitives. Exemple: Ainsi, si on formule au kg, et si on fixe une concentration énergétique élevée, par exemple 10 MJ EN / kg, l’orge – même à très bas prix – ne sera pas retenu dans la formule, ou entrera à faible proportion, compte tenu de sa faible valeur énergétique. Alors que l’orge est une matière première qui a toute sa place dans des aliments porcs. Dommage! La formulation « au kg » est bien sûr la plus séduisante au niveau compréhension immédiate,mais quelle concentration énergétique retenir au niveau des besoins ???? quand plusieurs concentrations sont possibles sur le plan technique. Le choix que l’on fait est empirique, ce n’est peut-être pas le meilleur.

45 FORMULATION  au kg Pour obtenir la concentration énergétique optimale sur un plan économique quand on formule au kg, il faut formuler successivement avec les différents types de besoins: 9.0 – 9.2 – 9.4 – 9.6 – etc …MJ EN /kg. Calculer ou faire afficher dans chaque cas le coût de 10 MJ EN. On retient alors la formule qui permet d’obtenir les 10 MJ EN équilibrés au moindre coût. Quand on formule « au kg », en particulier pour l’engraissement, il faut absolument faire plusieurs formulations successives avec différentes concentrations énergétiques pour déterminer la concentration qui permet d’obtenir le coût unitaire de l’énergie équilibrée au moindre coût. Par exemple on peut faire afficher dans chaque cas le coût des 10 MJ EN, ou des 1000 ou 3200 kcal ED, afin de les comparer et de déterminer ainsi la solution la plus économique. Avec l’option sans contrainte poids on obtient cette concentration énergétique optimale directement en un seul passage.

46 Incidence économique du type de formulation
PORFAL permet de calculer tour à tour les formules, et surtout leur coût, selon les deux types de formulation, par un simple clic sur l’option souhaitée. Ne pas hésiter à comparer les coûts de la solution obtenus avec les 2 options. L’option sans contrainte poids donnera de façon quasi-systématique le moindre coût de la solution. On sera parfois surpris des écarts de coût de la solution qui peuvent atteindre jusqu’à 1 ou 2 euros par porc produit. Nous recommandons, du moins pour l’engraissement, d’examiner le coût de la solution pour les 2 types de formulation. Un simple clic suffit pour changer de type de formulation. Alors ne pas s’en priver. Cela peut modifier fortement la solution, et montrer des possibilités de réduction du coût alimentaire. Dans certains cas cela peut même résoudre des problèmes d’échec de formulation. Par ailleurs en cas d’échec de formulation avec l’option au kg, choisir l’option sans contrainte poids qui permettra le plus souvent d’obtenir une solution, et de découvrir la raison de l’échec.

47 Exemple : 1ère solution: je dispose d’un aliment à 9.8 MJ EN / kg
et 9 g lysine digestible / kg (formulation au kg) 2ème solution: je peux réaliser un autre aliment apportant les mêmes quantités d’énergie et de lysine, mais avec une quantité de 1050 g (et non 1 kg), Le 1er coûte 0.15€ le kg, le 2ème 0.14€ seulement pour les 1050 g. J’ai donc tout intérêt à choisir le 2ème, il me suffira d’en distribuer 5% de plus aux animaux pour obtenir les mêmes performances de GMQ, TVM,… par contre l’IC kg sera légèrement dégradé, mais l’IC énergétique sera identique, et le coût alimentaire global sera plus faible. De nombreux essais en post-sevrage et en engraissement ont clairement montré que l’on pouvait obtenir les mêmes performances avec des aliments ayant des concentrations énergétiques différentes, à condition que les plans d’alimentation énergétiques soient identiques ainsi que les équilibres lysine / énergie et entre acides aminés. L’IC énergétique sera aussi identique, quant à l’IC (exprimé en kg) il est logique qu’il soit meilleur avec un aliment plus concentré en énergie, et inversement, mais en pratique ce n’est pas la valeur de l’IC kg qui importante mais le coût alimentaire.

48 Option « sans contrainte poids »
Dans ce contexte le maïs n’est pas retenu car son coût est supérieur de 10% à celui du blé, alors que sa valeur énergétique n’est supérieure que de de 6% à celle du blé, par ailleurs le maïs est moins riche en lysine que le blé. La concentration énergétique unitaire de cette formule est de 9.2 MJ EN par kg. Le coût des 10 MJ EN équilibrés (*1000) est de €. Les apports, soit 10 MJ EN équilibrés, sont assurés ici avec 1086 g à un coût de

49 Option « au kg » Contrairement à l’option de formulation « sans contrainte poids », l’option « au kg » entraîne l’entrée du maïs au taux de 45% malgré son prix supérieur de 10% à celui du blé alors que sa valeur énergétique n’est supérieure que de 6%, et que sa teneur en lysine est plus faible. La concentration énergétique de l’aliment est de 10 MJ EN par kg, mais le coût des 10 MJ EN équilibrés (x 1000) atteint €, soit +19€, soit une incidence de plus de 4 € par porc produit. Les mêmes apports, soit 10 MJ EN équilibrés (x 1000), avec la contrainte « poids = 1000 », sont à un coût de , soit + 19 €

50 Incidence contrainte poids = 1000
Consulter l’onglet « sensibilité » On constate l’incidence économique très élevée (47%) de la contrainte « poids = 1000 », ceci est lié au fait que les matières premières très compétitives mais à moindre valeur énergétique ne peuvent entrer dans la solution. L’analyse de la solution montre que la contrainte poids (ici 1000 maximum) est fortement pénalisante. C’est la contrainte la plus coûteuse.

51 Option « au kg » Le choix d’une concentration énergétique plus faible au niveau des besoins retenus, soit 9.6 MJ EN par kg au lieu de 10 MJ EN, permet de baisser le coût alimentaire de 17.5 € pour un apport de référence équilibré de 10 MJ EN (x 1000). D’où l’importance primordiale du choix de la concentration énergétique quand on formule « au kg ». Dans le cas présent, avons-nous atteint la concentration énergétique optimale au niveau économique? Il faut encore sonder des concentrations énergétiques plus faibles (9.4 , 9.2, 9.0 )pour voir si on peut encore abaisser le coût de l’apport de référence de 10 MJ EN. Le choix du besoin 9.6 MJ EN / kg permet d’abaisser le coût des 10 MJ EN (x 1000) à €

52 Pas d’incidence de la contrainte poids
Quand on formule « sans contrainte poids » la contrainte « poids » n’intervient plus dans le coût de la solution. Voir onglet sensibilité La part des autres contraintes dans le coût de la solution en est modifié.

53 Mélangeuse !! cette case permet d’entrer la capacité de la mélangeuse afin de disposer des quantités exactes de matières premières à prévoir par fabrication, même utilisation relative à la machine à soupe s’il s’agit de formules avec co-produits liquides, soit possibilités de calcul des quantités de soupe à préparer par repas, possibilités aussi d’utiliser cette option pour ramener les proportions à un total de 1000 , ou même en %, quand on formule avec l’option sans contrainte poids, L’ insertion dans la case mélangeuse des quantités d’aliment à fabriquer, qu’il s’agisse d’aliment sec ou de soupe, ne modifie pas les proportions initiales entre matières premières. Les caractéristiques nutritionnelles de l’aliment restent bien sûr identiques.

54 Ramener la mélangeuse à 1000 …
Quand on formule « sans contrainte poids », l’insertion des valeurs 1000 ou 100 dans la case « mélangeuse » permettent d’obtenir directement les proportions des matières premières dans la solution en pour 0/00 ou pour 0/0. Ces proportions sont d’ailleurs directement affichées si on consulte l’aperçu avant impression. Proportions en 0/00 malgré la formulation « sans contrainte poids », alors que le poids de la solution est à 1050,95 Caractéristiques unitaires de la solution

55 Quantités par fabrication
Seules les valeurs affichées dans la colonne « quantités » sont modifiées. Il suffit d’entrer dans la case « mélangeuse » la quantité par fabrication (ici 1500 kg) pour obtenir les quantités respectives de chacune des matières premières à prévoir pour la fabrication .

56 Formule du complémentaire:
- après affichage des résultats d’une formule comprenant des coproduits liquides, du maïs humide, … incorporés directement dans la machine à soupe, - ramener les valeurs de ces produits à 0, il reste alors les proportions des autres matières premières sèches entrant dans le complémentaire, - entrer la valeur 1000 dans la case mélangeuse pour obtenir les proportions en 0/00 au niveau du complémentaire à fabriquer en sec, Voir un exemple de calcul de complémentaire dans les diapositives suivantes. - les caractéristiques nutritionnelles unitaires de ce complémentaire sont alors affichées sur la droite de la feuille de résultats, on peut le sauvegarder comme matière première.

57 Formulation d’une SOUPE
Nous avons introduit ici dans la sélection du lactosérum brut, du maïs humide, et de l’eau. Les besoins nutritionnels retenus correspondent à ceux d’un aliment sec, par contre pour réaliser cette soupe nous imposons une quantité totale d’eau de 3500 apportée soit par l’eau renfermée par les matières premières soit par l’eau elle-même. Nous obtenons ainsi un taux de dilution de 3.93 litres d’eau par kg de matière sèche. 3 matières premières humides ou liquides ont été introduites dans la sélection: maïs humide, lactosérum, eau

58 Comment définir les taux limites
dans le cas de produits humides ou liquides Il faut dans ce cas raisonner en pourcentage de la matière sèche de la ration : Prenons l’exemple du lactosérum brut : si l’on souhaite se limiter à 20% de la MS de la ration, cela signifie - pour une quantité indicative de MS totale de 900 – qu’il ne faut pas dépasser 180 g de MS de lactosérum dans la solution, soit pour un lactosérum à 50g MS par kg une contrainte maximum de 3600 pour du lactosérum brut.

59 Formule du complémentaire
Après avoir supprimé les produits qui seront directement mis dans la machine à soupe, on ramène la quantité totale des produits restants à On obtient ainsi la formule du complémentaire, ainsi que ses caractéristiques nutritionnelles. Ces caractéristiques peuvent être sauvegardées comme s’il s’agissait alors d’une matière première. Les quantités de maïs humide, de lactosérum et d’eau ont été ramenées à 0, ensuite la mélangeuse à 1000

60 ECHEC DE FORMULATION Il y a échec de formulation quand les matières premières proposées dans la sélection, compte tenu de leurs caractéristiques, ne permettent pas de satisfaire les contraintes fixées au niveau des besoins. Il faut alors examiner si les contraintes fixées au niveau des besoins sont correctes, si les matières premières proposées sont suffisantes pour permettre de trouver une solution, enfin si les caractéristiques des matières premières proposées sont correctes.

61 En cas d’échec de formulation:
prendre l’option sans contrainte poids si ce n’était pas le cas, proposer tous les acides aminés industriels dans la sélection, éventuellement avec un coût de vérifier, dans le cas de formulation au kg, que la concentration énergétique demandée soit compatible avec les matières premières proposées dans la sélection, ou l’inverse. vérifier qu’il n’y ait pas d’oubli de matières premières essentielles, au moins une source azotée, un aliment minéral, tous les acides aminés industriels, une source de fibres pour les aliments truies, etc.. Les 2 premiers points permettent de résoudre un grand nombre d’échecs. L’option de formulation « sans contrainte poids » permet une plus grande souplesse pour trouver une solution. Compte tenu des exigences élevées en acides aminés au niveau des besoins, en particulier dans les aliments porcelets mais aussi croissance, les matières premières courantes ne permettent pas le plus souvent de satisfaire les contraintes besoins en ces éléments, l’incorporation d’acides aminés industriels est souvent indispensable.

62 En cas d’échec de formulation
prendre l’option « sans contrainte poids » si ce n’était pas le cas Cette option supprime les 2 contraintes poids mini et maxi = 1000 et donc en particulier la contrainte de concentration minimale en énergie Quand on formule « au kg » la contrainte minimum fixée en énergie peut être impossible à atteindre compte tenu que les matières premières proposées sont insuffisamment riches en énergie. Ainsi, comment atteindre une concentration énergétique de 10 MJ RN par kg si on ne propose que de l’orge à 9.5 MJ EN et du tourteau de soja à 8.1 MJ EN. Il faut dans ce cas introduire de l’huile ou des graines oléagineux pour obtenir une solution en maintenant l’option « au kg ». Cela suffit dans de très nombreux cas à supprimer l’échec de formulation.

63 En cas d’échec de formulation:
vérifier que l’aliment minéral soit compatible avec les contraintes de calcium et phosphore: par exemple l’aliment minéral proposé ne permet pas de satisfaire les contraintes minima en phosphore (total ou digestible) car il y a blocage sur la teneur maximum en calcium. desserrer provisoirement certaines contraintes susceptibles d’être à l’origine de l’échec: maximum MAT, maximum Calcium, minimum Cellulose, minimum Energie, etc… dans le cas de co-produits, prendre un type de besoins basé sur des contraintes en énergie digestible et en acides aminés totaux, compte tenu de l’absence de valeurs en EN et en acides aminés digestibles pour certains de ces produits. Les contraintes cumulées « minimum phosphore et maximum calcium » sont souvent à l’origine d’échecs de formulation compte tenu des teneurs de l’aliment minéral proposé en ces éléments. Le fait de proposer un autre minéral, ou de « désérrer » ces contraintes permet alors d’obtenir une solution. On peut aussi proposer du phosphate bicalcique (avec un prix de 9999) pour éviter tout blocage et l’exclure ensuite de la solution après avoir constaté que l’origine du blocage était bien liée à un apport insuffisant de phosphore par le minéral.

64 Echec de formulation dans le cas de la formulation
d’un aliment « lactation » Dans ce cas, il est souvent difficile de satisfaire simultanément une contrainte élevée en énergie et une contrainte minimum en cellulose. La tendance actuelle consiste à augmenter la valeur énergétique des aliments lactation pour mieux satisfaire les besoins énergétiques de truies très prolifiques, surtout en été quand la chaleur limite l’appétit. Simultanément les exigences du bien-être recommandent des teneurs plus élevées en fibres (cellulose,…). Ces deux exigences s’opposent, et peuvent être à l’origine d’échecs de formulation, L’introduction de graines d’oléagineux ou d’huiles dans la sélection permettent de lever le blocage. Pour obtenir une solution, il faut alors soit revoir à la baisse la contrainte minimum en cellulose, ou la contrainte minimum en énergie, ou proposer par exemple de la graine de tournesol à la fois riche en cellulose et en énergie (45% huile), …

65 dans le cas de la mise en œuvre des recommandations CORPEN en MAT
Echec de formulation dans le cas de la mise en œuvre des recommandations CORPEN en MAT La limitation des taux en MAT nécessite de façon quasi-systématique l’introduction de tous les acides aminés industriels dans la sélection. Plusieurs raisons nous conduisent ainsi à proposer systématiquement tous les acides aminés industriels dans les sélections afin de limiter les échecs de formulation. Plutôt que de les introduire directement à leur prix de marché, on peut leur attribuer des coûts de 99999, ainsi ce coût élevé n’autorisera leur entrée qu’en dernier recours si aucune autre solution n’est possible. On optera alors soit pour les introduire à leur prix de marché, soit pour proposer un aliment minéral en renfermant. La majorité des matières premières azotées courantes (tourteaux, protéagineux,…) ne permettent pas de satisfaire à la fois un taux en MAT limité et des teneurs suffisantes en acides aminés.

66 Echec de formulation Formulation au kg La méthionine de synthèse n’a pas été proposée dans la sélection. Malgré un maximum élevé en MAT, nettement supérieur aux recommandations CORPEN (165 g maximum en croissance) il n’a pas été possible d’obtenir une solution. La contrainte méthionine ne peut être satisfaite sans l’apport de méthionine de synthèse.

67 Pas d’échec Formulation « sans contrainte poids » Malgré l’absence maintenue de la méthionine de synthèse dans la sélection, le choix de l’option de formulation « sans contrainte poids », apportant plus de souplesse, permet d’obtenir une solution, et ceci en conservant les mêmes besoins et la même sélection. Le blocage provenait du choix d’une concentration énergétique trop élevée exigeant des teneurs en acides aminés (au kg) trop élevées, en particulier en méthionine. Ainsi, si on veut limiter l’entrée d’acides aminés industriels, tout en respectant les équilibres lysine/énergie et entre acides aminés, il faut choisir des exigences de concentration énergétiques plus faibles. L’échec précédent a été levé en formulant sans contrainte poids, en conservant la même sélection et les mêmes besoins

68 Pas d’échec Formulation au kg
Si on tient vraiment à formuler « au kg », il faut introduire la méthionine industrielle pour obtenir une solution. Pour des apports nutritionnels identiques (mêmes besoins), on obtient une forte augmentation du coût de la solution ( €) par rapport à l’option précédente. Cette différence dépend bien sûr du coût retenu pour la méthionine industrielle. L’entrée des acides aminés industriels peut aussi se traduire parfois par une réduction du coût de la solution. L’échec de formulation a été levé par l’introduction de la méthionine de synthèse dans la sélection.

69 Forte baisse du coût de la solution
L’introduction de la méthionine industrielle à son prix de marché a permis une forte réduction du coût de la solution ( - 6.7€). Comparer non à la solution précédente obtenue avec l’option « au kg », mais à celle d’avant obtenue avec l’option « sans contrainte poids ». Mêmes sélection et besoins que diapo précédente, mais formulation sans contrainte poids, d’où forte chute du coût

70 A N A L Y S E DE LA S O L U T I O N L’analyse de la solution ne revêt vraiment un intérêt important que lorsqu’on formule « sans contrainte poids », du moins dans le cas des aliments d’engraissement. En effet on verra par exemple que les prix d’intérêt sont très différents selon le choix du type de formulation. L’analyse de la solution permet de voir l’importance de chaque contrainte, elle peut conduire à modifier certaines d’entre elles. Elle permet aussi de mieux gérer ses achats de matières premières.

71 Analyse de la solution :
Prix d’intérêt Plages d’invariance Sensibilité de la solution Apports de formulation Matrice Dans l’écran des résultats plusieurs onglets sont proposés pour accéder à différents types d’analyses qui sont précisés ci-dessus. Nous vous proposons de les étudier tour à tour dans les diapositives suivantes.

72 PRIX D’ INTERET : Pour chaque matière première non retenue dans la formule, PORFAL fournit les prix d’intérêt, c’est à dire le prix en-dessous duquel cette matière première entrerait dans la solution. ATTENTION, encore faut-il apprécier l’incidence que cette matière première aurait alors sur le coût de la solution. A quel taux entrerait-elle alors dans la formule? Dans le contexte de chaque solution obtenue, on peut obtenir pour toutes les matières premières de la base de données, matières premières autres que celles retenues dans la solution, les niveaux de prix en dessous duquel elles présentent un intérêt pour abaisser le coût alimentaire. Encore faut-il voir à quel taux elles entreraient, et quelle serait alors leur incidence sur l’abaissement du coût de la solution. On peut ainsi établir des indices de prix d’intérêt pour les matières premières énergétiques par rapport au prix du blé, et pour les sources azotées par rapport au tourteau de soja. Le taux entrant correspond au taux d’entrée de la MP dans la formule quand son coût se situe au niveau du prix d’intérêt indiqué.

73 PRIX D’ INTERET Option de formulation « sans contrainte poids »
On peut obtenir les prix d’intérêt de toutes les matières premières de la base en prenant l’option « toutes … » PRIX D’ INTERET Option de formulation « sans contrainte poids » On affiche seulement ici les prix d’intérêt des matières premières de la sélection non retenues dans la solution parce que non compétitives. On peut afficher aussi les prix d’intérêt de toutes les matières premières de la base de données. Exemples : Le prix de marché retenu ici pour l’orge est de 100 €/T, en-dessous de € il entrerait dans la formule au taux voisin de 28% (taux entrant). En-dessous de € / T le tourteau de colza entrerait seulement au taux de 2 % environ, d’ou une incidence limitée sur le coût de la solution.

74 Attention : Prix d’intérêt
Comparer les prix d’intérêt respectifs obtenus avec les 2 types de formulation: au kg et - sans contraintes poids, ils sont souvent très nettement différents. Seuls les prix d’intérêt calculés avec l’option « sans contrainte poids » nous paraissent dignes d’intérêt, du moins en engraissement. Prenons un exemple: si on formule « au kg », l’orge risque de présenter un très faible prix d’intérêt, compte tenu de sa valeur énergétique 9.5 MJ EN, si on exige une concentration énergétique élevée de l’aliment par exemple 9.8 MJ EN/ kg. Alors qu’à un prix supérieur à ce prix d’intérêt son introduction dans l’aliment peut être justifiée pour abaisser le coût alimentaire. Quand on formule « au kg » le prix d’intérêt de telle ou telle matière première dépend directement de la concentration énergétique retenue au niveau des besoins. Se pose alors la question: quelle concentration énergétique retenir alors? Quand on formule « sans contrainte poids » les prix d’intérêt sont beaucoup plus stables, et moins sujets à variation quand on fait varier la concentration énergétique au niveau des besoins.

75 PRIX D’ INTERET option « au kg »
Si nous comparons les prix d’intérêt obtenus selon les 2 types de formulation, nous obtenons respectivement pour « sans contrainte poids » et « au kg »: Pour le son: contre 60.19, Pour l’orge: contre 89.52, Pour le triticale: contre , Pour le maïs: contre , Pour le pois: contre , Pour le tourteau de colza: contre , Ces écarts restent ici faibles, alors que dans certains contextes ils peuvent être très importants. Dans le cas précédent les prix d’intérêt ont été calculés dans le contexte de l’option « sans contrainte poids », ici avec l’option « au kg », ils sont assez différents ,en particulier pour le son : € / T contre !!!

76 PLAGE D’ INVARIANCE : Pour chaque matière première retenue dans la formule, PORFAL fournit la plage de prix dans laquelle, toutes choses étant égales de par ailleurs, la proportion de cette matière première restera inchangée. Cette plage est définie par le prix supérieur et le prix inférieur. Au prix supérieur correspond le taux supérieur, c’est à dire une proportion plus faible de la MP dans la solution. Au prix inférieur correspond le taux inférieur, c’est à dire une proportion plus élevée de la MP dans la solution. La plage d’invariance montre si une matière première est « bien assise », ou non, dans une formule. Si la plage entre prix inférieur et prix supérieur, de part et d’autre du prix de marché, est grande, on peut considérer que la matière première concernée sera toujours présente dans la formule et donc que l’on peut « programmer » par exemple des achats réguliers. Par contre si la plage est étroite, et les écarts faibles par rapport au prix de marché, de faibles variations de prix peuvent remettre en cause les achats de cette matière première, soit sa suppression de la formule, soit son entrée à un taux différent.

77 PLAGE D’ INVARIANCE Si la plage d’invariance est très large ceci signifie que la matière première concernée est « bien installée »  dans la formule. Si la plage d’invariance est très étroite ceci signifie par contre qu’il suffit de peu de chose pour que la proportion de cette matière première varie fortement soit à la hausse soit à la baisse. Pour mieux gérer ses achats de matières premières il est intéressant de consulter pour chaque formule l’onglet « plage d’invariance ».

78 PLAGE D’ INVARIANCE Si le remoulage augmente de 3€/tonne (passage de 85 à 88.18) son taux d’incorporation chute de 15% à moins de 2%.Par contre si son prix baisse son taux n’augmentera pas car il est limité à 15% maximum. Blé et tourteau de soja sont relativement « bien assis » dans cette formule, en effet les taux supérieur et inférieur restent assez proches. Exemple : entre € / T et la proportion de tourteau de soja dans la solution restera la même, soit g. En dessous de elle augmentera à g, par contre en dessus de elle chutera à g.

79 SENSIBILITE DE LA SOLUTION:
Nous trouvons respectivement dans cet onglet: la valeur des contraintes, en particulier celles saturées, les valeurs duales pour les contraintes saturées, les valorisations, les pourcentages. Cet onglet d’analyse mérite d’être systématiquement consulté, en particulier la colonne « pourcentages ». On peut ainsi s’apercevoir de certaines anomalies. Les contraintes qui ont la plus forte incidence dans le coût de la solution sont l’énergie et la lysine, si d’autres contraintes ont des incidences supérieures à celle-ci (par exemple le poids), il faut s’interroger sur l’intérêt de la solution obtenue, sur le type de formulation, sur l’exactitude des données prises en compte, …On ne peut alors considérer la solution comme valable qu’après quelques vérifications. Cet onglet permet d’apprécier le poids de chaque contrainte dans le coût de la solution.

80 VALORISATIONS en % Cette colonne permet de constater
« ce qui fait le coût de la solution » Cela permet de vérifier s’il n’y a pas de contraintes anormales, c’est à dire des contraintes qui ont une part anormalement élevée dans le coût de la solution. Ces informations permettent de préciser sur quels points il convient de faire porter son effort en priorité. Ainsi on constate que la recherche de matières premières plus compétitives doit porter en priorité sur les sources énergétiques, les sources azotées ne venant le plus souvent qu’en deuxième position. Cette analyse permet aussi de porter toute son attention aux contraintes retenues, il faut d’autant plus vérifier le bien fondé de telle ou telle contrainte que celle-ci a un poids élevé dans le coût de la solution. Par exemple certaines limites d’incorporation de matières premières sont excessives et ne sont plus justifiées compte tenu des expérimentations réalisées, or celle-ci ont un part non négligeable dans le coût de certaines formules. Il ne faut pas pour autant être trop laxiste dans la fixation des contraintes car les performances peuvent être pénalisées. Les contraintes ENERGIE et LYSINE sont généralement en tête. La contrainte ENERGIE représente le plus souvent de 40 à 60% du coût de la solution. Si la contrainte POIDS a une valeur élevée cela signifie que l’on est éloigné de la concentration énergétique optimale.

81 Part des contraintes saturées dans le coût de la solution
Dans le contexte de formulation « sans contrainte poids » La contrainte mini énergie représente 51% du coût de la solution, la contrainte mini lysine 18%, …, la contrainte MAT maxi 3%, Toutes les contraintes n’interviennent pas dans le coût de la solution. Certaines d’entre elles ne sont pas saturées, ou « contraignantes », car elles sont satisfaites sans avoir une incidence sur le coût; dans ce cas la valeur obtenue pour ce paramètre est supérieure au minimum fixé, et inférieure au maximum fixé. Part des contraintes saturées dans le coût de la solution

82 CONTRAINTES SATUREES =
Une contrainte est dite « saturée » quand la valeur correspondante de la solution est égale à la valeur de cette contrainte Les contraintes en énergie et en lysine sont le plus souvent saturées car elles sont aussi les contraintes les plus coûteuses. C’est la somme des incidences des contraintes saturées qui font le coût de la solution.

83 VALEUR DUALE : Cette valeur indique le coût de chaque unité de la contrainte Seules les contraintes saturées ont une valeur duale. On appelle contraintes saturées les contraintes (concernant soit les besoins ou les matières premières) dont les valeurs de la solution sont égales aux valeurs des contraintes. Il s’agit des contraintes qui « bloquent ». L’incidence de 1 MJ EN en plus ou en moins par rapport à la valeur minimum de 9.6 retenue dans l’exemple précédent est de 7.67 €. L’incidence de 1 g de lysine digestible en plus ou en moins par rapport à la valeur demandée minimum de 8.64 g est de 3.03 €. L’incidence de 10 g de MAT en plus ou en moins par rapport à la valeur maximum demandée est de 0.26 € La valeur duale est positive quand il s’agit d’une contrainte minimale. La valeur duale est négative quand il s’agit d’une contrainte maximale.

84 Remarques sur les valeurs duales :
Exemple: une valeur duale de 3 pour la lysine indique que si la contrainte en lysine était inférieure de 1 unité le coût de la solution serait inférieur de 3 euros (par tonne). - Pour mieux saisir l’incidence de la valeur duale il peut être souhaitable, selon les contraintes, de considérer 1/10ème d’unité de la contrainte, ou 10 unités, voir 100 unités (cas des kcal) de la contrainte. Les valeurs duales concernent en priorité les nutriments majeurs: énergie, lysine, ... mais aussi poids, MAT maxi (Corpen) , … Ne pas comparer directement entre elles les valeurs duales car les unités retenues sont parfois différentes. Ainsi on ne peut pas comparer la valeur duale qui concerne 1g de lysine (8 à 10 g par kg d’aliment) à la valeur duale de 1 kcal d’énergie digestible (3000 à 3300 kcal par kg d’aliment). La comparer plutôt à la valeur duale correspondant à 100 kcal, ou mieux à 1 MJ EN (car 9 à 10.5 MJ EN par kg), soit le même ordre de grandeur.De même on ne peut pas comparer la valeur duale de 1g de lysine à, celle de 1 g de tryptophane (1.5 à 2 g seulement par kg d’aliment). La prise en compte de la valeur duale permet d’apprécier l’intérêt ou non de « desserrer » une contrainte pour diminuer le coût de la solution, à condition que cette modification n’est qu’une répercussion limitée sur le plan technique.

85 Remarques sur les valeurs duales
pour le facteur : poids de la solution Quand il y a une valeur duale pour le facteur « POIDS », c’est à dire que l’on a choisi l’option de formulation « au kg », cela signifie que le coût de la solution pourrait sensiblement diminuer si les mêmes apports pouvaient être assurés: par une quantité sensiblement supérieure à 1000 si la valeur duale est négative, (moindre concentration énergétique) par une quantité sensiblement inférieure à 1000 si la valeur duale est positive, (concentration énergétique plus élevée). Voir la diapositive suivante. Plus la valorisation (en %) du facteur « poids » est faible, cela signifie que l’on se rapproche de la concentration énergétique optimale. Quand cette valeur est nulle, cela signifie que l’on a atteint la valeur énergétique optimale. Dans la colonne en % on peut apprécier le coût de la contrainte « POIDS » dans le coût de la solution.

86 … dans le contexte de formulation « au kg »
Dans le cas de l’option de formulation « au kg », on constate que la contrainte poids maxi 1000 a une incidence de 18% sur le coût de la solution. La concentration énergétique retenue n’est pas optimale, il est souhaitable qu’elle soit plus faible. La valeur duale du facteur « poids » est négative, cela signifie que c ’est la contrainte « maximum poids = 1000 » qui bloque. Si on accepte d’assurer les mêmes apports nutritionnels avec une quantité d’aliment supérieure à 1000, le coût de ces apports sera à la baisse. L’incidence de la baisse sera de l’ordre de € pour une augmentation de 10 g (x 1000). De même si on accepte de passer de 5% maximum de tourteau de tournesol à 6%, l’incidence sera de 0.06 €. … dans le contexte de formulation « au kg »

87 VALORISATIONS Le coût de la solution est égal à
Pour chaque contrainte ayant une valeur duale la valorisation correspond au produit de la valeur duale par la valeur de la contrainte. Le coût de la solution est égal à la somme des valorisations. Voir la diapositive n° 105. La somme des valorisations est bien égale à €, soit exactement le coût de la solution. … autrement dit le coût de la solution correspond à la somme des coûts des contraintes saturées.

88 APPORTS de Formulation
Dans l’analyse de la solution, l’onglet « Apports de formulation » vous fournit : les apports respectifs de chaque matière première pour un nutriment choisi, c’est à dire la contribution de chaque MP à la satisfaction de la contrainte pour ce nutriment Voir dernière colonne «  fourniture … » Qui apporte quoi, et combien? Cette option d’analyse permet de constater les apports assurés par les différentes matières premières retenues dans la solution pour chaque nutriment présent dans la feuille résultats. On constate ainsi que l’amidon est essentiellement apporté par les céréales et les co-produits des céréales, que le calcium est essentiellement apporté par l’aliment minéral , … Cette option peut aussi permettre de se rendre compte de certaines erreurs éventuelles dans la composition des matières premières: valeurs absentes ou trop élevées. Ces apports respectifs sont classés par ordre décroissant

89 Ex: Apports de formulation
en lysine digestible Les g de Tourteau de soja apportent g de lysine digestible, soit une contribution proche de la moitié pour satisfaire la contrainte minimale de g en ce nutriment. Cet exemple porte sur la lysine digestible. Elle est principalement apportée par le tourteau de soja et la lysine industrielle. La contribution du blé (même au taux de 65%) reste faible. Celles du remoulage et du tourteau de tournesol ne représentent aussi qu’une faible part de l’apport total 8.64 g. Les teneurs des matières premières non retenues sont aussi précisées, et aucune valeur anormale n’apparaît. APPORTS DE FORMULATION

90 Ex: Apports de formulation
en AMIDON L’amidon est essentiellement apporté par les céréales et le remoulage On constate la contribution élevée du blé et de l’orge aux apports en amidon de cette formule: 427 g. D’autres céréales, proposées dans la sélection et aussi très riches en amidon n’ont pas été retenues. Aucune teneur anormale des matières premières proposées (retenues ou non) n’est à signaler. Ex: Apports de formulation

91 Ex: Apports de formulation
en Calcium La contribution de l’aliment minéral à l’apport de calcium dans la solution est déterminant L’aliment minéral, au taux voisin de 3%, assure plus des trois-quarts des apports en calcium dans la solution. Comparativement on constate les très faibles teneurs des autres matières premières (retenues ou non). Aucune teneur anormale n’apparaît. Ex: Apports de formulation

92 Les ATOUTS du Nouveau PORFAL
De nouvelles options ont été apportées au nouveau PORFAL, en particulier les possibilités de modification directe des contraintes relatives aux besoins ou aux matières premières sur l’écran des résultats, avec recalcul immédiat automatique. On peut souligner aussi les possibilités de sauvegarde des formules, et de l’ensemble des données qui ont servi à les calculer.

93 AVANTAGES du nouveau PORFAL
Possibilités de modifier directement sur le même écran de résultats: - les prix des matières premières - les limites d’incorporation de certaines matières premières - les contraintes relatives aux valeurs nutritionnelles Ces possibilités permettent de tester rapidement l’incidence d’autres hypothèses de prix, d’autres contraintes, … sur la composition et le coût de la solution. Les modifications apportées directement au niveau des besoins, des prix et des limites d’incorporation des matières premières sont perdues dés que l’on relance une nouvelle formule, à moins de sauvegarder la solution obtenue. avec re-calcul automatique immédiat de la formule Attention, ces modifications seront perdues dés la relance du calcul d’une nouvelle formule

94 Modifications prix ou contraintes
Cette option permet de tester très rapidement l’incidence d’autres hypothèses de prix ou de nouvelles contraintes sur la composition et le coût de la solution. Pour revenir aux hypothèses et à la solution initiales il suffit de relancer les calculs avec le sablier présent dans la barre des icônes. Toute modification apportée est suivie d’un re-calcul immédiat

95 AVANTAGES du nouveau PORFAL
Possibilités de sauvegarde de la formule calculée: mais aussi en même temps de l’ensemble des données qui ont servi à l’établir, modifications comprises, - et possibilité de reprendre directement cette même formule lors d’une nouvelle séance de formulation pour la modifier. Toutes les formules calculées peuvent être sauvegardées , et être reprises par la suite pour réaliser de nouveaux calculs. Cette sauvegarde concerne en même temps toutes les données qui ont servi à les calculer, y compris les modifications directement apportées sur le tableau des résultats. Ces possibilités nécessitent d’une part de bien organiser les répertoires de sauvegarde, et d’autre part d’attribuer aux formules des noms de fichier bien adaptés, afin de pouvoir retrouver rapidement ces formules.

96 Enregistrement d’une formule
La sauvegarde est très rapide. Bien choisir le répertoire dans lequel on souhaite la stocker, et attribuer ensuite un nom de fichier adapté permettant de la retrouver rapidement. Prendre l’option « fichier, enregistrer », et donner un nom au fichier

97 Ouverture d’une formule stockée
Le rappel d’une formule stockée est tout aussi rapide que la sauvegarde. Prendre l’option « Fichier, Ouvrir une formule », bien choisir le répertoire dans lequel elle est stockée, puis la sélectionner et l’ouvrir. On peut alors apporter directement de nouvelles modifications, par exemple au niveau des prix, et sauvegarder cette nouvelle solution en modifiant le nom du fichier si l’on souhaite conserver l’ancienne formule stockée. - prendre l’option «  Fichier, Ouvrir une formule », - sélectionner la formule à ouvrir

98 Affichage formule stockée
L’ouverture d ’une formule stockée redonne en tous points la présentation, le contenu, et les possibilités de nouvelles modifications, tels qu’ils étaient avant la sauvegarde. Possibilités de travailler sur cette même formule

99 Option Fenêtre Cette option permet de revenir sur un écran précédent, pour consultation ou pour modification. Par exemple, on peut ainsi consulter les besoins et la sélection retenus pour le calcul d’une formule, (si on apporte des modifications il faut rafraîchir les données avant de relancer les calculs). Si on a réalisé plusieurs formules à la suite , on peut revenir sur les précédentes. Si on réalise plusieurs formules à la suite avec des sélections ou des besoins différents, on peut à tout moment revenir aux formules précédentes par l’option « fenêtre » de la barre d’outils. De même, si on a apporté, en cours de calculs, des modifications à certaines données de la base, on peut revenir consulter ou modifier ces données par l’option « fenêtre ». Ces modifications ne seront prises en compte dans de nouveaux calculs qu’après avoir « rafraîchi » les données avec l’icône « flèche recourbée vers l’avant » de la barre de menu.

100 Sablier = Recalcul à partir de la base
Cet icône permet, après modifications de contraintes ou de prix dans une solution affichée, de relancer les calculs à partir des données de la base. Compte tenu des possibilités de modification directes sur l’écran des résultats, il est toujours possible de revenir à la solution initiale obtenue avec les données de la base en relançant les calculs par l’icône sablier. Sablier = Recalcul à partir de la base

101 AVANTAGES du nouveau PORFAL
Possibilités de calculer de nouveaux nutriments, à partir de nutriments existants: Par exemple: - rapports lysine / énergie, * - rapports entre acides aminés, * - taux de dilution, - bilan électrolytique, etc … Ces différents rapports sont souvent les caractéristiques prioritaires qu’il convient de connaître pour apprécier la qualité d’une solution. Les rapports lysine / énergie et les rapports entre acides aminés sont les éléments les plus importants à connaître pour une formule, ils devraient systématiquement être présents dans tout document présentant une formule. * ces rapports sont parmi les informations les plus importantes qu’il convient de trouver sur une fiche formule remise à l’éleveur, ils permettent de juger directement du bon équilibre de la formule.

102 Rapports entre nutriments
Programmation de la formule de calcul du rapport Dans l’onglet « Informations » du  nutriment « rapport lysine dig. / Energie Nette on peut d’une part voir la formule retenue pour le calcul de ce rapport, d’autre part voir les recommandations minima retenues pour les différents stades physiologiques entrées ici éventuellement par l’utilisateur. Si ce n’est pas le cas ces recommandations sont accessibles dans l’AIDE (?). On peut ainsi programmer de nombreux rapports dont les plus importants sont : « lysine / Energie », ainsi que les équilibres en acides aminés, … qui devraient figurer systématiquement sur toute fiche de formulation.

103 Calcul du Bilan Electrolytique
On peut ainsi programmer le calcul de nouveaux rapports entre nutriments, ici le calcul du bilan électrolytique à partir des teneurs en sodium, potassium et chlore, mentionnées dans les caractéristiques de chaque matière première. Attention aux valeurs manquantes qui peuvent fausser le résultat. Dans l’onglet informations du nutriment « Bilan Electrolytique » on peut voir la formule qui permet de le calculer à partir des teneurs de la matière première en sodium, potassium, et chlore. Des informations précises sur l’utilité de ce rapport sont disponibles dans l’ AIDE (?). Pour connaître les recommandations au niveau de ce paramètre consulter l’aide PORFAL « ? »

104 Comment programmer le calcul d’un rapport ?
Créer le nouveau nutriment calculé, avec unité, n° d’ordre, et libellé, Noter tout d’abord les codes des nutriments à insérer dans la formule, Se positionner dans la ligne formule de la page Info. de ce nutriment, Taper la formule en mettant les codes des nutriments entre guillemets, Eviter de mettre des parenthèses, Valider la formule à l’aide du signe V de la barre de navigation. Ce nouveau paramètre sera alors calculé pour toutes les matières premières. Nous reprenons ici les différentes étapes pour créer un rapport entre nutriments de base. Une attention particulière doit être apportée à la frappe de la formule de calcul: exactitude des codes, parenthèses, validation de la formule, … Les valeurs de ce nouveau rapport ne sont calculées que si ce rapport est inséré dans la matière première ou le besoin concerné.

105 Nutriment »TOTAL CEREALES » Comment le calculer ?
créer d’abord ce nutriment, l’insérer dans la composition de chaque céréale , et lui donner la valeur 1000, l’insérer aussi dans les besoins choisis pour la formulation concernée, on peut fixer alors comme exigence dans ces besoins une contrainte minimum (ou maximum), Ex: minimum 600 (pour 60%) Les contraintes des cahiers des charges qualité relatives aux taux limites d’incorporation d’une famille de matières premières peuvent être prises en compte au niveau de PORFAL. Par exemple pour prendre en compte l’exigence « minimum céréales », il faut créer un pseudo-nutriment « Total céréales », insérer ce paramètre dans les compositions de toutes les céréales et lui donner la valeur = On l’insère ensuite dans les besoins en précisant la contrainte minimum à retenir. Cette contrainte est alors respectée, dans l’analyse de la solution au niveau de l’onglet « sensibilité de la solution » on peut constater l’incidence éventuelle de cette contrainte sur le coût de la solution. On peut, en procédant de même, créer des nutriments tels que: total issues, total protéagineux, total co-produits, etc …

106 CONTRAINTES Cahier des Charges
Possibilités de calculer : l’incidence des exigences retenues dans les cahiers des charges sur le coût de la formule Ex: contraintes d’incorporation de certaines matières premières ou familles de matières premières , Ex: minimum céréales, maximum issues, etc … Ces exigences doivent être précisées au niveau des besoins. Leur incidence économique est alors systématiquement calculée, elle peut être nulle si l’exigence est modérée. Il est très important de consulter pour chaque solution l’onglet « sensibilité du coût de la solution » pour apprécier si le bien-fondé de cette exigence sur le plan de la démarche qualité est compatible avec son incidence économique éventuelle. Lors de l’établissement d’un cahier des charges, plusieurs simulations prenant en compte différents contextes de prix des matières premières devraient être effectuées pour pouvoir décider en connaissant l’impact économique de ces exigences sur le coût alimentaire. - Ex: taux maximum en acide linoléique, etc … Suite au calcul de la formule, voir onglet « sensibilité de la solution ». On obtient alors la part de l’exigence (en%) dans le coût de la solution.

107 Contraintes Cahier des charges
Exemple de contraintes retenues dans un cahier des charges, contraintes relatives aux taux d’incorporation limites de certaines familles de matières premières. Ces 4 contraintes correspondent à 4 pseudo-nutriments établis en ce sens. Chaque matière première concernée renferme un ou plusieurs de ces nutriments avec la valeur Dans le cas d’une exigence relative à la somme de plusieurs familles, une autre solution pourrait consister à prévoir une formule de calcul pour ce nutriment. Fixation de contraintes spécifiques aux cahiers des charges, Exemple :

108 Prise en compte contraintes CDC
Définition de pseudo-nutriments caractérisant chaque matière première. Ici exemple du blé On insère ces différents pseudo-nutriments dans les compositions des matières premières, et selon les matières premières on leur attribue une valeur 1000 ou une valeur = 0. L’exemple ci-dessus concerne le blé qui est concerné pour 4 de ces paramètres.

109 Incidence contraintes CDC
Minimum 75% Minimum 60% Maximum 30% Dans l’analyse de la solution présentée ci-dessus on constate que 3 contraintes retenues dans le cahier des charges, compte tenu du contexte des prix de matières premières, ont une incidence sur le coût de la solution, respectivement 28%, 9%, et 5%. L’incidence globale de ces 3 contraintes est de 42% sur le coût de la solution. On peut vérifier l’ incidence de la suppression ou de la modification de ces 3 contraintes sur l’abaissement du coût de la solution. Exemple de l’incidence des exigences d’un cahier des charges sur le coût de la solution, dans un contexte de prix, avec possibilités d’utilisation de co-produits liquides

110 Comparer entre elles plusieurs matières premières d’une même famille
sélectionner la famille de matières premières concernée, prendre dans DONNEES MATIERES PREMIERES l’option « Matières premières par nutriment » - faire afficher tous les nutriments, ou seulement certains d’entre eux en les sélectionnant, on peut déplacer les matières premières à comparer pour les positionner côte à côte, L’onglet « matières premières par nutriment » accessible par « Données – Matières premières » permet de comparer les caractéristiques nutritionnelles des matières premières d’une même famille. Il suffit de sélectionner la famille concernée et plusieurs ou la totalité des nutriments. Dans le tableau ainsi affiché à l’écran, on peut déplacer les colonnes pour juxtaposer deux nutriments que l’on souhaite comparer. Cette option peut être appliquée à toutes les matières premières du fichier en sélectionnant la liste générale. Si ces matières premières appartiennent à des familles différentes, on peut créer une nouvelle famille provisoire dans laquelle on les insèrera pour les comparer. Il suffira ensuite de supprimer cette famille.

111 Comparer les BLES pour certains nutriments
1- Choix d’une famille 2- Option pour comparer MP 3- Choix des nutriments Nous avons sélectionné ici la famille des blés, et ensuite 6 nutriments en regroupant côte à côte les deux énergies (EN MJ, et ED kcal), les deux lysines (totale et digestible), ensuite calcium et phosphore. Ce tableau récapitulatif sur les blés permet de vérifier l’exactitude de leurs principales caractéristiques, on constate en particulier qu’il n’y a pas de valeurs absentes ou anormales. Au bas du tableau, on constate que les teneurs en lysine sont croissantes en fonction des teneurs en MAT. Comparer les BLES pour certains nutriments

112 Entrée en série des valeurs pour un nouveau nutriment,
créer d’abord ce nouveau nutriment, sélectionner la liste générale des matières premières premières, ou seulement une famille prendre l’option « Matières premières par nutriment », faire afficher le nutriment concerné en le sélectionnant, entrer les valeurs pour ce nutriment. Cette option permet de rentrer en série des valeurs pour un ou plusieurs nouveaux nutriments, de modifier des valeurs existantes; cela évite de sélectionner les matières premières l’une après l’autre pour entrer les valeurs de ces nouveaux nutriments. On peut procéder de la même façon pour modifier les valeurs d’un nutriment existant pour toutes ou certaines matières premières, ou seulement celles d’une même famille.

113 Entrée et vérification valeurs nutriments
entrée valeurs à compléter Nous avons choisi ici la famille des tourteaux de soja et quelques nutriments pour vérification des teneurs en EN et en lysine digestible, pour compléter les teneurs en cuivre absentes pour certains, et pour entrer les valeurs pour 3 nouvelles caractéristiques. vérification Entrée et vérification valeurs nutriments

114 CLASSER les matières premières, par ordre croissant ou décroissant pour un nutriment donné :
sélectionner la liste générale des MP ou seulement une famille, prendre l’option « Matières premières par nutriment », sélectionner le nutriment concerné, ou plusieurs nutriments, cliquer sur l’intitulé du nutriment pour classer les MP par ordre croissant ou décroissant . On sélectionne un ou plusieurs nutriments, on peut ensuite effectuer un classement de toutes les matières premières sur un nutriment par valeur croissante ou décroissante en cliquant sur l’intitulé de la colonne. Ce classement permet d’apprécier la richesse respective des différentes matières premières pour ce nutriment, mais peut aussi faire apparaître des données manquantes, ou des valeurs anormales. Cette option permet de se rendre compte des écarts de composition des matières premières pour un même nutriment, mais aussi de vérifier des oublis éventuels de valeur pour certaines d’entre elles.

115 Pour classement cliquer sur l’intitulé de la colonne
valeurs = 0 Attention données manquantes ! Toutes les matières premières de la base de données ont été sélectionnées (liste générale), 4 nutriments ont été retenus: 2 valeurs énergétiques et les 2 lysines. Le classement a été effectué sur l’énergie nette par ordre décroissant. On constate bien sûr que les huiles sont les matières premières les plus riches en énergie, viennent ensuite les graines d’oléagineux. Les huiles ne renferment pas d’acides aminés. Les teneurs en lysine de certaines matières premières sont absentes (parce que la digestibilité de la lysine n’a pas été mesurée); si ces matières premières sont introduites dans une sélection pour formuler, il faut soit entrer des valeurs indicatives, soit formuler en ne retenant dans les besoins que la lysine totale. Classement sur ED kcal

116 Classement par ordre croissant ou décroissant de la plupart des colonnes
aussi bien des tableaux de données, que des tableaux de résultats pour cela il suffit de cliquer sur l’intitulé de la colonne Dans tous les tableaux obtenus dans PORFAL, qu’il s’agisse de tableaux de données ou de tableaux de résultats, on peut classer les valeurs présentes dans les différentes colonnes du tableau par ordre croissant ou décroissant. Il suffit de cliquer une ou deux fois sur l’intitulé de la colonne. Cette option est particulièrement intéressante pour classer les matières premières retenues dans la solution par quantités croissantes. Cette option est retenue par défaut dans les tableaux concernant l’incidence des différentes contraintes dans le coût de la solution (onglet sensibilité du prix) et dans la contribution des différentes matières premières aux apports de la solution.

117 Création d’une MP plus humide,
Suite à un contrôle d’humidité, on peut créer une variante de la matière première de référence, créer une sélection de MP ne comprenant que la matière première de référence et la MP Eau, prendre l’option manuelle de calcul d’une formule, et entrer directement des quantités de telle sorte que le total soit égal à 1000, et que la quantité du nutriment Eau dans la solution corresponde au taux d’humidité trouvé à l’analyse, on enregistre alors la formule établie comme matière première. Elle sera alors stockée dans le fichier « matières premières ». Les contrôles de qualité sur les matières premières se développent, en particulier celui de l’humidité. Pour les principales matières premières, nous vous avons proposé dans le fichier de base des variantes de la matière première de référence en fonction du taux d’humidité. Dans ce cas choisir le taux le plus proche de votre résultat d’analyse. Par contre pour d’autres matières premières ces variantes n’ont pas été introduites, vous pouvez les créer vous-même avec l’option proposée ci-dessus. Il suffit pour cela d’associer dans une formulation manuelle la matière première de référence et l’eau (MP), de telle sorte que la teneur de la solution en eau (nutriment) corresponde à la valeur souhaitée. La solution ainsi obtenue est sauvegardée comme matière première, attribuer un code et un libellé adaptés. L’option idéale serait de disposer de matières premières de référence à 100 % de matière sèche. Si on dispose, comme MP de référence, d’une MP exprimée à 100% de Matière sèche, il est alors préférable de retenir celle-ci. La quantité d’eau à entrer est alors égale au taux d’humidité souhaité.

118 Création d’un maïs à 20% d’humidité
créer une sélection avec maïs 100%MS et EAU, choisir le besoin « ZTOUT », (tous nutriments) calcul d’une formule avec quantité d’eau souhaitée, sauvegarder la solution comme matière première Dans le cas d’utilisation de matières premières humides (céréales ensilées ou inertées) ou liquides (co-produits tels que le lactosérum brut, …) le contrôle systématique de la teneur en eau et sa prise en compte en formulation s’imposent. Nous présentons ci-dessus l’exemple de création d’un maïs à 20% d’humidité à partir du mélange « maïs à 100%MS + eau ». Prendre ensuite l’option « Fichier – Enregistrer comme MP ». Caractéristiques de composition du maïs à 20% d’humidité

119 Création d’un « tourteau gras »
à partir d’une sélection : tourteau classique + huile, choisir le besoin « ZTOUT », calculer une solution avec option manuelle, ajuster les quantités de tourteau classique et d’huile de telle sorte que la teneur en huile de la solution corresponde à la teneur en huile du « tourteau gras », et que le total de la solution = 1000, sauvegarder la solution comme matière première. Les tourteaux classiques sont obtenus par solvants, les teneurs résiduelles en huile sont faibles et assez constantes aux environs de 2%. Par contre les tourteaux gras obtenus par pression ont des teneurs résiduelles en huile beaucoup plus élevées et variables (8 à + de 15%). On ne peut donc pas retenir de valeur standard. A partir des résultats de dosage de la matière grasse, on peut alors créer le tourteau gras correspondant en associant le tourteau de référence à une certaine quantité d’huile de telle sorte que la quantité d’huile du mélange (teneur en matière grasse) correspondance à la valeur attendue. Sauvegarder ensuite la solution obtenue comme nouvelle matière première.

120 Création d’un tourteau gras
créer une sélection avec Tourteau classique + huile, choisir le besoin « ZTOUT », (tous nutriments) calcul d’une formule avec quantité d’huile souhaitée, de telle sorte que solution = 1000 sauvegarder la solution comme matière première Nous présentons ici la création d’un tourteau de soja gras à 15 % de matières grasses. Pour obtenir cette teneur en MG nous avons associé 866 g de tourteau de soja 48 de référence à 134 g d’huile de soja. Ces proportions peuvent être calculées, mais on peut rapidement les obtenir par tâtonnements successifs. Prendre l’option de formulation manuelle et veiller que la valeur dans la case « mélangeuse » soit égale à 1000. On peut aussi opter pour une solution plus rapide: choisir l’option de formulation « au kg », choisir un besoin quelconque, fixer dans ce besoin des contraintes minimum et maximum en matières grasses = 1000, et supprimer toutes les autres contraintes. Les proportions de tourteau classique et d’huile sont ainsi directement obtenues.

121 Changement de série de prix pour une sélection de MP
lors de la création, ou de la modification d’une sélection de MP on affecte un prix à chaque matière première, cette série de prix est appelée « Prix de la Sélection », dans les caractéristiques de composition des MP, on peut entrer au même titre qu’un nutriment, d’autres séries de prix appelées « Séries de prix de référence », lors du calcul d’une formule on prendra généralement « les prix de la sélection », veiller que cette série soit bien cochée dans l’onglet informations de la sélection retenue, dans cet onglet informations on peut sélectionner une série de prix de référence, ne pas oublier de valider alors votre choix par le signe V de la barre de navigation La plupart des utilisateurs de PORFAL ne prendront en compte que les prix de la sélection, ces prix sont directement entrés au niveau de la sélection de matières premières constituée. Veiller que, dans l’onglet « informations » de cette sélection, la case correspondante soit bien cochée. Il est possible de formuler à partir d’autres références de prix. Ces prix de référence sont alors entrés dans la « composition des matières premières » comme s’il s’agissait de nutriments. Ils peuvent être facilement crées et entrés par l’option « Matières premières par nutriment » présentée plus haut. Pour prendre en compte telle ou telle série de prix il faut alors la sélectionner dans l’onglet « information » de la sélection; ne pas oublier de valider cette sélection.

122 POURQUOI des nutriments « prix »
Dans la très grande majorité des cas, l’utilisateur de PORFAL formulera à partir des « prix de la sélection ». On peut entrer dans les caractéristiques de chaque matière première, comme s’il s’agissait de nutriments, des prix correspondant à des contextes particuliers « nutriments prix », On peut faire calculer et afficher dans les résultats les coûts de la solution en fonction de ces prix. Si on insère dans un besoin les codes et libellés de certaines séries de prix de référence, on peut faire alors afficher dans les résultats les coûts de la solution obtenue dans ces différents contextes. Ces coûts ne seront pas optimisés. On peut ainsi faire afficher, dans un même tableau de résultats, différents coûts d’une même solution, par exemple des coûts correspondants à plusieurs périodes (trimestres, …). Au lieu d’optimiser sur les « prix de la sélection », on peut choisir une de ces séries de prix de référence.

123 Choix d’une série de prix
On peut choisir pour l’optimisation une série de prix de référence autre que la série des prix de la sélection. désélectionner la case « Utiliser les prix de la sélection », sélectionner une série de prix de référence, valider ce choix par le signe V de la barre de navigation. lancer les calculs.

124 Affichage de coûts de référence
Dans cet exemple, nous montrons la possibilité de faire afficher pour une même solution les coûts obtenus (hors optimisation sur ces périodes) pour les mois de Janvier, Février, Mars. Les prix correspondants des différentes matières premières au cours de ces mois-là étant entrés dans les caractéristiques de composition de ces matières premières comme s’il s’agissait de nutriments. On peut calculer et faire afficher dans les résultats les coûts de la solution pour des séries de prix de référence.

125 Affichage coût en francs
Pendant une période transitoire on peut faire afficher dans les résultats le coût correspondant en francs. Il suffit de créer un pseudo-nutriment « coût de la solution en francs » et de programmer dans l’onglet « informations » la formule de calcul à partir du coût en euros. Ce « nutriment » devra être inséré dans les différents besoins. De même il est intéressant, pour pouvoir comparer le coût d’aliments ayant des valeurs énergétiques différentes, de faire afficher les coûts de la solution ramenés à des concentrations énergétiques de référence, par exemple 10 MJ EN ou 3200 kcal ED. Il suffit de créer ces paramètres comme s’il s’agissait de nutriments, et d’insérer les formules de calcul correspondantes. On peut déduire du coût en euros le coût en francs, et faire afficher ce paramètre dans les résultats. On peut de même faire afficher des coûts pour 10MJ EN ou 3200kcal ED, etc …

126 ATTENTION: Valeurs manquantes
Au niveau des caractéristiques nutritionnelles des matières premières toute valeur manquante est prise en compte dans les calculs comme étant égale à zéro. Ceci est tout particulièrement important pour les nutriments qui font l’objet de contraintes dans les besoins sélectionnés pour les calculs, en priorité bien sûr l’énergie et les acides aminés… Plusieurs possibilités de vérification sont possibles: par l’onglet « matières premières par nutriment », faire afficher les nutriments souhaités, par la vérification des « apports de formulation » pour ces nutriments dans l’analyse des résultats de formulation, par l’examen de la « matrice » après formulation, Pour certaines matières premières peu utilisées, leurs caractéristiques de composition ne sont pas connues pour tous les nutriments, dans ce cas nous n’avons mis aucune valeur. L’utilisateur de PORFAL, s’il envisage l’utilisation de ces matières premières, doit vérifier s’il y a des valeurs absentes, si c’est le cas il peut lui-même attribuer des valeurs approchées, ou ne pas prendre en compte ces nutriments au niveau des besoins. Toute valeur absente est considérée comme égale à zéro. Cela peut fausser les valeurs de la solution obtenue, ou entraîner un échec de formulation si ces nutriments font l’objet de contraintes au niveau des besoins.

127 Ex: composition d’un aliment minéral
Signalons un cas particulier: si un aliment minéral apporte de la méthionine de synthèse, il faut ajouter dans sa composition les nutriments « méthionine + cystine » avec les mêmes valeurs (en total et en digestible) compte tenu que des contraintes sur ce nutriment sont fixées dans les besoins. Si ces teneurs ne sont pas mentionnées au niveau du minéral, elles seront considérées comme égales à zéro. Cela peut entraîner un échec de formulation car, dans certains cas, la contrainte ne peut alors être satisfaite. S’il renferme de la méthionine de synthèse, mentionner les mêmes valeurs en méthionine + cystine en total et en digestible

128 ATTENTION: Valeurs manquantes pour co-produits
Pour un certain nombre de co-produits, en particulier certains co-produits liquides, on ne dispose pas de valeurs en Energie Nette et en acides aminés digestibles. Dans ce cas, il convient de retenir pour la formulation des types de besoins dans lesquels les contraintes ne portent que sur l’Energie Digestible et les acides aminés totaux. Ne pas faire afficher l’Energie Nette et les acides aminés digestibles, leurs valeurs seraient fausses. Si pour certains d’entre eux les valeurs en ED et en acides aminés totaux sont aussi inconnues, leur prise en compte en formulation est impossible.

129 Valeurs manquantes ATTENTION, toute valeur manquante est égale à zéro. C’est le cas pour certains co-produits pour lesquels on ne dispose pas de valeurs en acides aminés digestibles et en énergie nette. Il faut alors formules en acides aminés totaux et en énergie digestible. Dans ce tableau, on constate l’absence de valeurs pour les acides aminés digestibles concernant le corami et le blé dur, les cosses de sarrasin. Par contre les valeurs manquantes pur le carbonate et les COV logiques.


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