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Blérancourt et son passé

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Présentation au sujet: "Blérancourt et son passé"— Transcription de la présentation:

1 Blérancourt et son passé
Cath Cliquez à chaque vue

2 L’Hôtel de ville date de 1848
Blérancourt est un village situé en Picardie, dans le département de l’Aisne, entre Noyon et Soissons. En 2010, cette petite commune comptait 1262 habitants. Commune essentiellement agricole, elle a servi les Seigneurs de Gesvres puis la famille Grenet jusqu’à la Révolution mais elle a accueilli aussi des personnages célèbres : Claude Nicolas Le Cat ( ), chirurgien de l’Hôtel Dieu de Rouen, Louis Antoine de St-Just ( ), conventionnel et homme politique, Anne Morgan ( ), riche héritière, philanthrope, connue pour son aide humanitaire aux sinistrés des deux grandes guerres mondiales, Et Tristan Rémy ( ), romancier, poète, historien et chroniqueur du burlesque. Blérancourt est un village situé en Picardie, dans le département de l’Aisne, entre Noyon et Soissons. L’Hôtel de ville date de 1848 L’Hôtel de ville date de 1848 2

3 L’ Hôtel de Ville a été construit sur l’ancienne halle du XVIe siècle
L’ Hôtel de Ville a été construit sur l’ancienne halle du XVIe siècle. Commandée par les seigneurs de Blérancourt, elle était surmontée d’un clocher dont les sons servaient à annoncer l’ouverture et la fermeture des marchés, des débuts de réunions et des fêtes. Sur la place du marché, se tenait, le mercredi de chaque mois, le marché franc où l’on vendait du bétail, surtout des moutons. Parfois, plus de 500 moutons y étaient parqués. Toujours sur cette place, il y eût des cérémonies patriotiques au moment de la Révolution Française et Louis Antoine de St-Just, ami de Robespierre, s’y est souvent rendu, haranguant la foule. Mais au 19e s les halles menaçaient de s’effondrer. On décida alors de construire l’Hôtel de Ville à la place (1848 – 1854) en conservant les arcades. Au fronton de l’édifice, les sculptures rappellent l’activité de la petite commune : les moutons, la laine, les tissus et les artichauts. 3

4 Louis Antoine de St-Just….
A la place du marché du mercredi, on y a installé une magnifique fontaine des trois grâces de style Napoléon III Et depuis peu, sous les arcades…. le buste du jeune révolutionnaire du pays, Louis Antoine de St-Just…. 4

5 Entre l’Hôtel de Ville et le Château des Seigneurs de Gresvres
Les arcades du marché 5

6 Entre l’Hôtel de Ville et le Château des Seigneurs de Gresvres
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7 L’emblème de la famille Potier
L’entrée du château de Blérancourt et son hostellerie *** aménagée dans les communs L’emblème de la famille Potier 7/8

8 L’Entrée du domaine des Seigneurs de Gresvres, côté jardin et l’hostellerie
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9 Château des Seigneurs de Gresvres
Pavillon restauré pour accueillir Anne-Tracy Morgan 10

10 Le passé premier duc de Gesvres
En 1595, le domaine de Blérancourt fut acquis par Louis Potier, premier duc de Gesvres Celui-ci était un proche des rois Henri III et Henri IV. Il obtint tout d’abord une charge de secrétaire du roi en 1567. Henri III avait une confiance totale dans ce serviteur zélé. Il lui demanda de le suivre à Blois au moment des Etats Généraux. Louis Potier se distingua par sa rare probité et par une grande exactitude à tenir ses promesses. Henri IV remarqua ses qualités et le garda auprès de lui quand il prit le pouvoir. Le passé Photo du net Louis Potier devint assez riche pour s’offrir en 1598 deux anciens fiefs des Mazancourt à Jaulzy qui s’ajoutaient à son domaine de Blérancourt et à bien d’autres auprès de Paris. Il reçut d’Henri IV, les titres de Baron de Gesvres en 1597, de Comte de Tresmes en 1610, puis de Louis XIII, le titre de Marquis de Gandelu en 1626, puis Duc de Gesvres 11

11 Ce château était la résidence de campagne de la famille de Gesvres.
Louis Potier en 1612, laissa le domaine à son fils cadet, Bernard Potier. Celui-ci demanda alors un remaniement complet de l’édifice à Salomon de Brosse, architecte de Marie de Médicis, (Château du Luxembourg) : un corps de logis central et deux pavillons séparés, genre petites folies, devant des fossés secs. On accédait au château par un pont. 12 Photo du net

12 Bernard Potier – qui est gouverneur de Paris et de l’Ile-de-France – multiplie les fêtes dans son domaine picard et c’est l’âge d’or de la ville et des villageois car bon nombre de Blérancourtois travaillent au château. Mais le couple n’a point d’enfant et, par héritage, leurs biens échouent à une branche cadette. En 1644, François Mansart apporte néanmoins quelques modifications architecturales à l’édifice. Puis, c’est le déclin. La famille Potier abandonne complètement le domaine qui est racheté en 1783 par un commerçant Lillois, Jean Jérôme Grenet, qui ne s’y rendra même pas, se contentant d’en percevoir les revenus. A la Révolution, le château est saisi par les habitants qui le détruisent petit à petit pour récupérer les pierres de construction en vue de bâtir leurs propres maisons. Meubles et objets de luxe du château sont vendus aux enchères. En 1794, de ce superbe château, il ne reste que deux pavillons d’entrée, le rez-de-chaussée de l’aile gauche et les portes baroques. Louise de Saint-Just, la sœur du conventionnel Antoine de St-Just, va occuper quelque temps l’un des deux pavillons. Puis c’est l’état d’abandon total du château jusqu’à l’arrivée d’une riche américaine, Anne-Tracy Morgan. 13

13 Anne-Tracy Morgan ( ) Photo du net C’est la fille unique d’un riche banquier et collectionneur de l’Etat de New York. En 1900, elle a un modeste rôle de représentation de la banque familiale à l’étranger mais ses escapades en Europe sont pour son plaisir et avec ses amis. Au début des années 1910, elle se rend plusieurs fois avec son amie Anne Muray Dike sur la côte d’Azur et en Normandie, pour y retrouver toute une jeunesse dorée américaine et russe. En 1913, elle perd son père et se retrouve à la tête d’une immense fortune. 14

14 En 1914, la guerre éclate. Anne Tracy Morgan est en France
En 1914, la guerre éclate. Anne Tracy Morgan est en France. Elle constate immédiatement l’ampleur du désastre et se mobilise en faveur des populations civiles françaises en apportant des vivres, notamment dans les zones les plus sinistrées (La Picardie et la Champagne). Sa fortune est alors consacrée en partie à l’Aide Humanitaire pour la France. Elle crée, en 1917, avec l’aide de son gouvernement américain, le Comité Américain pour les Régions dévastées (le CARD) pour tout le département de l’Aisne, organisant d’abord des services de transport pour la population puis l’acheminement de dentées alimentaires, de vêtements, de couvertures, d’usten- siles de cuisine, d’ outils agricoles, de semences…. Pour cela, elle recrutent des « chauffeuses » américaines titulaires du permis de conduire. Elle organise aussi un réseau d’infirmières-visiteuses en ouvrant des foyers, des jardins d’enfants et crée des bibliothèques ambulantes pour enfants et adultes. En juin 1917, elle s’installe avec un groupe de femmes américaines dans des baraquements provisoires, parmi les ruines du château de Blérancourt. Elle réussit à mobiliser 350 bénévoles américaines qui seront, de 1917 à au service de la France dévastée. 15

15 Photos du net 16

16 Photo du net En 1919, Anne Morgan achète les ruines du château de Blérancourt, le restaure et s’y installe. Puis, en 1924, elle fonde le « Musée historique franco-américain », exposant les collections de son père dans un bâtiment qu’elle fait construire à l’emplacement de l’ancien château. Puis en 1931, elle lègue le tout à la ville de Blérancourt, à condition que celle-ci poursuivre son action. En 1938, le « pavillon des volontaires » est construit pour abriter les souvenirs des volontaires américaines de la Grande Guerre. 17

17 En août 1939, la guerre éclate à nouveau.
Anne Morgan est à nouveau en France. Elle organise le Comité Américain de Secours Civil (le CASC). Elle aide la population civile à partir dans le sud de la France. Après la guerre, en 1945, elle revient avec des volontaires américaines et 9 tonnes de matériel et de vivre. Elle poursuit son aide humanitaire jusqu’en 1950. Elle décède aux Etats Unis en 1952 Photo du net 18

18 le domaine-château de Blérancourt
Aujourd’hui………. le domaine-château de Blérancourt abrite Le musée national de la coopération franco-américaine et Les jardins du Nouveau Monde En 1986, à l’initiative des « amis américains de Blérancourt », des jardins du Nouveau Monde sont créés (5 jardins et un arboretum). Ces jardins sont plantés d’espèces d’origine américaine. Depuis 2008, un paysagiste américain sème minutieusement chaque année des cosmos et des coquelicots qui rappellent les drapeaux américains et français. Ces jardins sont dédiés aux soldats français et américains des deux guerres mondiales, morts au combat. 19

19 Les jardins du Nouveau Monde
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20 Les jardins du Nouveau Monde
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21 Les jardins du Nouveau Monde
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22 Dans les jardins du Nouveau Monde
Sa rose de Picardie 23

23 Les jardins du Nouveau Monde
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24 Hommage à George Washington D’après le sculpteur Jean Houdon 1788
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25 L’Eglise Saint-Pierre-es-Liens de Blérancourt
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26 Ces derniers sont inhumés près de l’autel.
L’église St-Pierre es-Liens est implantée à l’endroit le plus haut du village. Elle date du 12e siècle. On y retrouve les armes des familles de Lanvin et de Sanguin, seigneurs qui occupaient les lieux avant la famille Potier. Ces derniers sont inhumés près de l’autel. Une plaque indique aussi le tombeau de Robert de Fourcroy (mort en 1628), probablement propriétaire de l’Hôtel de Fourcroy Photo du net 27

27 De chaque côté du portail, des gisants debout, non identifiés.
Anne Muray-Dike, la fidèle compagne d’Anne Tracy Morgan, repose dans un petit jardinet au pied de l’église. 28 Photo du net

28 L’Eglise Saint-Pierre-es-Liens à Blérancourt
L’église a été maltraitée au cours de la guerre Le clocher a dû être entièrement refait en 1921. 29

29 L’Hôtel de Fourcroy ou le Couvent des Feuillants
de Blérancourt 30

30 L’Hôtel de Fourcroy ou le Couvent des feuillants
Bernard Potier, seigneur de Blérancourt sous Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, décide en 1661, peu de temps avant sa mort, de fonder dans le fief de Fourcroy (fief qui lui appartient par héritage) un orphelinat à la place de l’ancienne maladrerie. Les bâtiments ont appartenu à la famille de Fourcroy qui s’est éteinte, faute d’héritier mâle. Potier demande aux sœurs du Couvent des Feuillants de s’occuper intégralement des enfants et leur donne les locaux. Ce sera la première fondation d’enfants reconnue par le roi. 31

31 L’Hôtel de Fourcroy ou l’Orphelinat
En 1792, les nonnes du Couvent des Feuillants sont bel et bien renvoyées. L’Hôtel de Fourcroy qui s’est agrandi de bâtiments annexes et d’une chapelle, devient bien national et l’Hospice des orphelins est géré par une Commission Municipale. Mal géré semble-t-il à la lecture des bulletins municipaux : notaires et avocats se disputant la Direction. Après la seconde guerre mondiale, l’orphelinat redevient la propriété de la Fondation de Blérancourt administrée de loin par les descendants de la famille Potier. Mais elle n’avait plus l’argent nécessaire pour entretenir les bâtiments vétustes et pour la prise en charge des orphelins. 32

32 Aujourd’hui l’Hôtel de Fourcroy ou le « Moulin Vert »
En 1957, l’Association « Le Moulin Vert » s’y installe pour accueillir les enfants présentant un handicap mental. Du couvent des Feuillants, il ne subsiste que le portail d’entrée et la chapelle 33

33 L’Hôtel de Fourcroy ou le « Moulin Vert »
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34 La maison des Saint-Just à Blérancourt
(Aujourd’hui musée (la vie de St Just) et Office du Tourisme 35

35 La maison des Saint-Just et son illustre pensionnaire
C’est la construction la plus ancienne de Blérancourt. Elle a été bâtie entre 1750 et Elle est située à la sortie du village. Elle appartenait à un épicier qui l’avait fait construire mais en 1776, celui-ci est très endetté et vend sa maison à Louis Jean de Saint-Just de Richebourg, capitaine de cavalerie. Celui-ci est natif de Decize dans le Nivernais. Il s’est marié tardivement avec Marie Anne Robinot, fille du notaire royal et grenetier au grenier à sel de la petite bourgade. Elle a 33 ans. Il en a 51. Un an plus tard, né un fils, Louis Antoine Léon de Saint Just. Son parrain est le curé de Verneuil et l’enfant est mis en nourrice à Verneuil jusqu’à l’âge de 8 ans. Deux petites sœurs vont naître les deux années suivantes. En octobre 1776, les Saint-Just s’installent à Blérancourt. La maison est assez vaste et Antoine rejoint sa famille. Mais le père meurt un an plus tard. Les temps sont difficiles. Antoine devient interne au collège Saint-Nicolas des Oratoriens de Soissons (actuel collège Saint-Just) de 1779 à 1785 où il côtoie les enfants de notables de province. Antoine a une grande facilité pour s’exprimer. Il se lance dans l’écriture et ses poèmes, à 20 ans, sont déjà une critique vis-à-vis de la monarchie et de l’église. Il apprécie Mirabeau. 36

36 Séjour de Saint-Just à Blérancourt de 1788 à 1792
Photos du net Ses idées sont déjà très républicaines. Il s’inscrit en 1787 à la faculté de droit de Reims mais cesse brusquement ses études et part sur Paris. Il assiste de loin à la Prise de la Bastille. Et il revient à Blérancourt avec le titre de lieutenant-colonel de la Garde Nationale (fin juillet 1789). Il n’a pas encore atteint l’âge de 22 ans ! 37

37 Séjour de Saint-Just à Blérancourt de 1788 à 1792
C’est au contact de la population rurale de Blérancourt qu’il fait son apprentissage de « tribun ». Le régisseur du château de Blérancourt – qui agit pour le compte du châtelain Lillois jamais présent au domaine – a des façons archaïques de manager son personnel. Aussi, Antoine de St-Just va-t-il s’opposer à cet homme. Photos du net Antoine de St-Just a-t-il pris part au démantèlement du château ? Probablement, il a suggéré l’idée…. Il assiste à la fête de la Fédération en 1790 et il fait la connaissance de Robespierre et très vite, il devient l’un de ses proches. Antoine de Saint-Just est alors désigné en toute hâte pour escorter Louis XVI et Marie-Antoinette au retour de leur tentative de fuite. Il se sent devenir un « Brutus » ! A partir de 1792, il ne revient plus à Blérancourt. Toutefois, les Blérancourtois ne l’oublieront jamais 38

38 « On ne peut régner innocemment ! »
Le Révolutionnaire Antoine de St-Just ou L’Archange de la Terreur A 25 ans, il est le plus jeune député élu à la Convention. Convaincu de la nécessité d’une révolution sociale, il est avec les Montagnards, Le plus dur des durs. Dans ses premiers discours et au cours du procès de Louis XVI, il dira : « On ne peut régner innocemment ! » « Tout roi est un rebelle ou un usurpateur ». Il est envoyé, par deux fois, au front (la guerre aux frontières ne cesse pas) mais c’est avant tout un grand orateur qui sait choisir les mots. Il n’hésite pas à envoyer certains révolutionnaires à la guillotine et Danton sera l’un des premiers. On ne comprend plus ses discours. Il est décrété d’accusation par la bande à Tallien et envoyé à l’échafaud le 28 juillet 1794. Photos du net 39

39 Aujourd’hui, la maison des Saint-Just est un musée
En 1807, la mère d’Antoine, pensant sa fin prochaine, décide de partager sa maison pour ses deux filles. Elle fait établir un plan. Si la maison n’est pas très grande, le jardin s’étend sur un demi hectare. Photo du net Au siècle dernier, l’une des petites filles occupe encore les lieux. A sa mort, la propriété est achetée par le fermier voisin qui ne l’entretient pas. Même si Antoine de St-Just représente un révolutionnaire aussi impitoyable que Robespierre, il est important d’avoir un lieu de mémoire des actions qu’il a pu mener au cours de sa brève vie. Il fallait que la maison des Saint-Just soit rachetée par la municipalité et qu’elle la restaure le plus fidèlement possible, les historiens, les « amis robespierristes » s’occupant alors de retracer la vie des Saint Just. Depuis 1996, le musée est ouvert et vous attend. (cliquez sur : 40

40 Aujourd’hui, à Blérancourt………
Bernard Potier et Anne Morgan ne sont plus là pour vous recevoir dans leur château mais George Washington, dans son jardin aux mille roses vous accueille stoïquement. 41

41 Fin Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié
Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice Cath Ses diaporamas sont hébergés sur le site :


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