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Parabole de la Maison en Feu Sutra du Lotus, chapitre III - Hiyu hon, 譬喻品第三 Stances « Imaginez un maitre de maison qui possédait une vaste demeure,

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1 Parabole de la Maison en Feu Sutra du Lotus, chapitre III - Hiyu hon, 譬喻品第三 Stances « Imaginez un maitre de maison qui possédait une vaste demeure,

2 celle-ci fort ancienne et de plus délabrée, aux hautes salles branlantes, aux colonnes vermoulues à la base, aux madriers gauchis; les soubassements s'en effondraient, les murs se fissuraient, plâtre et enduit se détachaient, le chaume du toit tombait pêle- mêle, les poutres et les auvents se déboîtaient,

3 la palissade d'enceinte était tordue, la saleté remplissait tout.

4 Il y avait cinq cents âmes à demeurer à l'intérieur; milans, hiboux, autours, aigles, corbeaux, pies, tourterelles, pigeons,

5 lézards, serpents, vipères, scorpions, scolopendres, mille- pattes, geckos, myriapodes, belettes, blaireaux, souris, rats - tous animaux et insectes nuisibles - y couraient en tous sens.

6 Des lieux puant l'urine et les excréments débordaient d'impuretés ; les bousiers et toutes sortes d'insectes grouillaient au-dessus.

7 Renards, loups, shrigalas à tête de chacal mordaient, rongeaient, se piétinaient, pour déchiqueter et dévorer les cadavres, éparpillant os et chair.

8 Survenaient alors des bandes de chiens pour s'en emparer à qui mieux mieux ; affamés, émaciés, effrayés, partout en quête de nourriture ; ils se la disputaient, se l'arrachaient, se montrant les dents, grondant, aboyant.

9 Cette demeure, en cet état si étrange, était effrayante.

10 Partout il s'y trouvait des yakshas*, * Esprits de la nature, gardiens des trésors naturels cachés sous la terre et les racines des arbres.

11 *Esprits nabots ayant de grands estomacs et de gros testicules ; ils représentent les plaisirs des sens qui diminuent l’homme. Ils sont soumis au Grand Roi Gardien du Sud, Zoho Tenno (Virudhaka). kumbhandakas*,

12 pretas*, ou gaki, fantômes : trépassés perpétuellement affamés ; le poids des générations précédentes, l’attachement au passé.

13 pishachas*, *démons-vampires émaciés sous les ordres de Jikoku Tenno (Roi céleste Gardien du Pays). Ils provoquent les souffrances des hommes et des animaux. Ils représentent le sadisme, le désir de faire souffrir.

14 rakshasas* et démons malins dévoreurs de chair humaine ; sculpture de Dominic Qwek démons se nourrissant de chair et capables de se déplacer à grande vitesse, voire de voler. Ils représentent ceux qui, pour accroître leur pouvoir, sont poussés à se nourrir d’autrui et tous ceux qui, dans une relation, sont qualifiés de "dévorants".

15 toutes espèces d'insectes venimeux, des bêtes féroces, couvaient, allaitaient, mettaient bas, chacun protégeant les siens ; Philippe Rousseau, « Chacun pour soi »

16 les rakshasas survenaient à qui mieux mieux, se les disputaient pour les dévorer ; cela fait, une fois repus, leurs mauvaises pensées ne faisaient que s'embraser davantage et leurs vociférations querelleuses étaient effrayantes au possible. Mythologie kabyle

17 Les démons kumbhandaka*, accroupis sur le sol ferme ou bien lévitant à un ou deux pieds au- dessus, allaient et venaient, s'ébattaient et s'amusaient sans contrainte ni gêne; Les plaisirs des sens (kumbhandakas) peuvent prendre des formes diverses ; on les représente alors avec des têtes ( = mentalités) d’animaux.

18 ils empoignaient les chiens par deux pattes et les battaient jusqu'à les réduire au silence, du pied ils leur pressaient le col, se délectaient de leur frayeur. Vivisection : le chien de Pavlov

19 Il y avait encore des démons au corps allongé, aux formes nues, noirs, amaigris, qui y résidaient à demeure ; lançant des hurlements mauvais, ils appelaient, en quête de nourriture. Hiroshima, 6 août 1945 - 70.000 victimes civiles

20 Il y avait encore des démons à la gorge comme une aiguille; pressés par la faim et la soif, ils couraient en braillant. Famine provoquée par Staline en 1932-1933 pour soumettre à la collectivisation les paysans ukrainiens : 5 millions de morts.

21 Il y avait encore des démons à la tête comme celle des bœufs, qui se repaissaient de chair humaine ou bien canine ; la tignasse hirsute, meurtriers et cruels, Entre le XVIe et le XIXe s. la traite a concerné 12 millions d’Africains.

22 Rakshasa et pretas, bêtes et oiseaux féroces se pressaient, faméliques, dans les quatre directions, épiaient par les fenêtres.

23 Tels étaient les fléaux, effrayants et innombrables.

24 Cette bâtisse vermoulue appartenait à un homme. Illustration de la parabole dans une vidéo indienne. A noter la porte unique.

25 Celui-ci était sorti à proximité et peu de temps après cela, en la résidence, brusquement éclata un incendie ;

26 les quatre côtés* en même temps furent tous embrasés par les flammes. Les quatre côtés font référence à la globalité du désastre mais, à la différence d’avec les dix directions, ils symbolisent quatre façon de considérer la nature : par rapport 1) à l’univers cosmique, 2) le milieu où nous vivons, 3) les êtres vivants, 4) les richesses naturelles cachées.

27 Poutres, madriers, solives et colonnes vacillaient, se fendaient avec fracas, se brisaient et s'effondraient, les murs s'affaissaient. L’incendie du Reichstag de Berlin (1933) marque la montée du nazisme avec la proclamation sine die de la suppression des libertés individuelles.

28 Démons et esprits terrestres criaient à tue-tête ;

29 aigles, autours et autres rapaces, kumbhandakas étaient pris de panique et incapables de sortir par eux-mêmes ;

30 bêtes méchantes et insectes venimeux se sauvaient dans les trous.

31 Les pishachas, qui demeuraient aussi là de par la minceur de leurs mérites, acculés par l'incendie s'entretuaient, buvant leur sang, dévorant leur chair. Crash boursier à New-York en 1929.

32 Les démons à tête de chacal et leurs congénères étant déjà tous morts auparavant, les grandes bêtes féroces s'en repaissaient à l'envi.

33 Une fumée nauséabonde s'élevait en tourbillons et envahissait tous les côtés ;

34 scolopendres et mille- pattes, serpents venimeux et le reste, grillés par les flammes, sortaient de leurs trous à qui mieux mieux.

35 Les kumbhandakas les poursuivaient pour les dévorer, tandis que les pretas, la tête en proie aux flammes, tenaillés par l'ardeur de la faim et de la soif, couraient en une panique désespérée.

36 Telle était cette demeure, effrayante au possible : sévices, incendie, tous les fléaux y abondaient.

37 A ce moment, le maitre de céans, qui se tenait au-dehors, entendit quelqu'un dire : "Tes fils sont tout à l'heure, pour se divertir, entrés dans cette demeure ; Sudatta

38 dans leur ignorance puérile, ils sont plongés dans leurs distractions." Jeu indien des quatre coins

39 A ces mots, le maitre de maison, alarmé, pénétra dans la maison en feu, prêt à les sauver, à empêcher qu'ils ne brûlassent. Bhaisajyaguru (Bouddha de la Médecine)

40 Il admonesta ses enfants, leur décrivit les nombreuses calamités : mauvais démons, insectes venimeux, flammes qui se propagent, une multitude de souffrances, les unes après les autres, se poursuivant sans interruption ; Sermon de Bénarès : avant d’employer des stratagèmes salvifiques (hoben), le Bouddha commence toujours par dire la vérité.

41 serpents venimeux, lézards, vipères, de même que les rakshasas, les kumbhandakas, les chacals, les renards, les chiens, les autours, aigles, milans, hiboux, les myriapodes et leurs pareils, tenaillés et pressés par faim et soif, tout cela est effrayant au possible ; Huit sortes de souffrances universelles : les quatre souffrances que sont la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, ainsi que la souffrance d'être séparé des personnes aimées, celle de devoir rencontrer des personnes détestées, celle d'être dans l'impossibilité d'obtenir ce que l'on désire et celles provenant des cinq agrégats qui constituent le corps et l'esprit.

42 les périls de ce lieu, que seront-ils alors en plein incendie ! Sont reconnues comme écoles bouddhiques celles qui enseignent : 1)l'impermanence, 2)la non-substantialité (vacuité), 3)tous les mouvements sont dukkha : souffrance, frustration, conditionnement, 4)le nirvana est sérénité et pureté.

43 Les enfants ne s'en rendaient pas compte, même s'ils entendaient les avertissements du père, ils restaient comme par auparavant plongés dans leurs délices, continuaient à se divertir.

44 Alors le maître de maison eut cette pensée: « Mes fils, de la sorte, augmentent mon angoisse ; à présent, en cette demeure, il n'y a rien dont on puisse se délecter et pourtant mes enfants sont absorbés dans leurs jeux, ils n'admettent pas mes admonestations et seront tués par le feu. »

45 Il songea alors à mettre au point des expédients et prévint ses fils: "Je possède toutes sortes de jouets rares, de beaux chars précieux et sublimes,

46 char à mouton, Shravakas écoutant Amida

47 char à daim, Arhat – pratyekabuddha : bouddha pour soi

48 char à grand bœuf ; Bodhisattva Avalokiteshvara à mille bras

49 ils sont maintenant à la porte, sortez donc, c'est à votre intention que j'ai fabriqué ces chars. Ils répondent à ce que vous aimez, vous pourrez avec eux vous amuser. »

50 Ses fils, l'entendant décrire de cette façon les chars, se précipitèrent aussitôt à qui mieux mieux, sortirent en courant ; ils arrivèrent en terrain dégagé, échappant aux périls.

51 Le maitre de maison, voyant que ses fils avaient pu sortir de la maison en feu et demeuraient au croisement des quatre directions*, s'assit au trône de lion, La signification des 4 directions se retrouve étonnement dans la chakana inca (croix andine) qui représente notre lien inséparable avec la nature : 1) espace sidéral (soleil, étoiles); 2) le milieu où nous vivons (air, vent, pluie); 3) sol (plantes, animaux, humains); 4) sous-sol (eau souterraine, feu, pétrole, minéraux, gaz, etc.)

52 et se dit joyeusement: « Je suis à présent heureux : tous mes fils, si difficilement élevés, puérils et ignorants, étaient entrés dans cette dangereuse bâtisse où abondaient les insectes venimeux, yakchas et kumbhandakas effrayants ;

53 un incendie y faisait rage, qui avait surgi des quatre côtés ensemble, et mes enfants se délectaient avidement de leurs jeux. Je les ai désormais sauvés, leur ai permis d'échapper au péril; c'est pourquoi, vous tous, je suis à présent heureux.»

54 Alors les enfants, constatant que leur père était assis au calme, s'en vinrent tous à lui et lui déclarèrent : « Veuillez nous donner, c'est notre souhait, les trois sortes de précieux chars ainsi que vous l'avez auparavant promis : ‘‘Sortez, mes enfants ! En vous donnant trois chars, je répondrai à vos désirs.’’ C'est à présent le bon moment, veuillez seulement nous accorder ces cadeaux. »

55 Le maitre de maison était grandement riche, il avait de nombreux magasins et entrepôts; Les mondes du Bouddha se comptent par myriades.

56 à l'aide d'or* et d'argent*, En Orient, l’or (le soleil) est un signe de l’absolue perfection et de l’Éveil ; raisons pour lesquelles les statues de Bouddha sont couvertes d’or. L’argent (la lune) représente le pôle féminin, la femme, et par extension le psychisme, l’âme et les mondes intérieurs.

57 de béryl*, de nacre*, d'agate*, éléments utilisés surtout dans les rites et les cérémonies ésotériques ; béryl = eau de l’océan, équanimité, esprit apaisé qui permet de faire face aux difficultés de la vie ; nacre = être vivant puis gemme : symbole de pouvoirs mystiques (transmutation du biologique vers un objet précieux) ; agate = par des étapes concentriques, atteinte d’un niveau de conscience élevé.

58 de multiples matières précieuses*, il fabriqua un grand char, matières précieuses : qualités ou perfections (paramitas) d’un bouddha

59 orné et décoré, entouré d'une rampe, hamsa (main de Fatima) : amulette de protection reprenant le mudra abhaya mudra abhaya

60 des clochettes suspendues aux quatre côtés, entrecroisés de cordons* dorés, enclos tracés en quinconce dont les divisions sont marquées par des cordes. Dans l'iconographie bouddhique, c'est une enceinte d’où s'élève l'arbre bodhi. Ce symbole fait référence à l'Octuple noble chemin.

61 des filets* de perles tendus au-dessus, Filet d’Indra dont chaque maille est pourvue d'un joyau réfléchissant. Chaque joyau reflétant tous les autres, l'image est utilisée pour rendre l'idée d'implication réciproque (jikkai gogu).

62 des guirlandes de fleurs dorées en pendaient de partout ; des ornements rutilants et variés encerclaient leur pourtour ; Avatamsaka (Sutra de la Guirlande des Fleurs) : enseignement donné par Shakyamuni aussitôt après son Éveil, sans utiliser de stratagèmes (hoben).

63 soieries et brocarts moelleux servaient de coussins, des tapis éminemment délicats, valant des millions, d'un blanc* immaculé et pur en couvraient le dessus. Le blanc : couleur mentale et spirituelle de pureté. Les tapis indiens sont traditionnellement très colorés mais la teinture étant par essence considérée comme impure, le confort spirituel du Grand Véhicule est blanc. En Inde, le blanc est également la couleur du deuil. Kushinagar, Mahaparinirvana Temple

64 Il y avait un grand bœuf blanc, gras et vigoureux, aux formes superbes, pour s'atteler au précieux char ; de nombreux serviteurs se tenaient à sa disposition. De ce sublime char il fit cadeau à ses fils.

65 Ceux-ci alors exultèrent de joie ; ils montèrent dans ce précieux char pour s'ébattre aux quatre directions ; ravis et heureux, souverainement libres, sans obstacles. »


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