O R A I S O N Diaporama de Jacky Questel.

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1 O R A I S O N Diaporama de Jacky Questel

2 Ces délicates pensées de Pascal Lecordier sont tellement riches, tellement lourdes de significations, tellement denses, que je vous conseille de laisser ce diaporama sur votre bureau d’ordinateur toute la semaine afin de pouvoir en piocher juste une chaque matin, que vous garderez comme bagage de la journée. Et pourquoi ne pas l’écrire sur un bout de papier au fond de votre poche ? En sentant le papier sous vos doigts, dans la journée, vous vous remémorerez la phrase…

3 Dans le frissonnement des peurs naît ma confiance.
Ah, Toi que je cherchais partout ! Présence révélée dans la brise qui balance le pétale. Ta parole va si forte dans le silence.

4 Tu as l’effrayante pureté d’une page blanche.
Comment Te dire, alors ? Et pire encore, T’écrire ? Quand méditer la feuille blanche devient extase, éblouissement, abandon…

5 Ce cœur brûlant n’apaise pas l’esprit affolé.
J’aspire tant à être et ne suis jamais plus que dans le lâcher prise. Je sens Ton monde en moi comme un soleil en un tournesol. Aimé.

6 Accepter d’être graine dans l’enfouissement de cette terre.
La graine a-t-elle conscience de la plante à venir ? Pour faire une fleur, Il faut ; du soleil de l’eau de l’air de la terre de l’amour. Tout Toi.

7 Plus je suis rien et plus Tu me relèves.
Qu’y a-t-il à craindre quand tout n’est que passage ? Je ne sais pas ne pas t’aimer comme je ne sais pas cesser respirer. Ce va et vient de vie dépasse ma volonté.

8 Toi qui n’es que réconfort, Tu accueilles mes peines comme un bienfait.
Dans un monde de non, mon cœur dépose sur mes lèvres le oui de la délivrance.

9 Trop de maux ! Comment comprendre la violence autour de tes livres ? Je me sens si étroit, si restreint dans ma capacité à laisser filtrer l’amour dont Tu m’habites. Mon contrôle fait barrière et abreuve mes peurs. Qu’est ce que cet ego qui m’éloigne de Toi ?

10 Chaque matin reçoit la douceur de Ta main tendue
Chaque matin reçoit la douceur de Ta main tendue. La terre écume de rosée sous cette caresse. Palpitent alors les êtres de vie dans une frénésie bienheureuse. Espoir, attente, chaque jour redonnés. Offertoire au plus humble élément. Même le caillou sourit de Ta présence.

11 Si juste va mon destin. Tranquille comme un oiseau dans la gueule du chat.
Que peut-il arriver de mieux que Te retrouver et achever un cycle serein ? Qu’y a-t-il de plus utile que donner et recevoir ? - Etre Amour est la seule plénitude.

12 Habiter Ta demeure, résider au plus nu du sentiment, joyau du dépouillement, comme un reflet d’étoile révèle l’étendue du firmament. Toi l’innommable déjà tout dit dans la première boucle de l’alpha.

13 J’écoute dans ma respiration la berceuse de ton sourire. Je te sais
J’écoute dans ma respiration la berceuse de ton sourire. Je te sais. Je te sens. Je te vis, miel discret en chacun de mes pores. Toi le tout donné et l’insaisissable, comme un bol de grand air, Tu disparais dès que je referme mon poing. Tout en moi. Tout à moi mais que je ne puis prendre. Infini dans le souffle de l’appel.

14 Je guette au tournant des heures la douceur paisible de l’aile de Ton ange, assoiffé de Ton réconfort. Combler le manque de Ton absence dû à l’aveuglement de ma conscience.

15 Parfois tant de désirs d’ailleurs…
Mais l’abandon démission, Tu le replaces ici et maintenant avec ce soupçon de courage pour chacun de mes pas, las. Douce grâce de ton éducation.

16 Discerner dans chaque routine, dans chaque obligation, la semence de Ta présence.
Tout accomplir enfin dans le sens du sacré… Si je savais !

17 Que j’aime tes oiseaux qui se baignent dans ton ciel, le turquoise de tes mers, le vert de ton regard… Espérance !

18 Ton souffle protecteur comme une onde de blé sous le vent.
Le tremblement de mon regard neuf d’enfant me surprend encore maintenant. Sauras-tu me préserver ainsi ?

19 J’aime Ton sourire à l’angle de ma chambre quand délicatement je libère cette araignée dans le jardin. J’ai l’immense respect de ta création.

20 Je devine la prière qui sue du bleu profond des glaciers en été, pour Toi, le tout beau.
Merveille. Si Tu n’étais si discret, comment pourrions-nous vivre ici ? Je te désire tellement. L’immanent dans ma chair.

21 Textes de Pascal Lecordier, extraits d’un admirable livre du
Même nom : « Oraison » Dessins extraits du magnifique livre d’Edith Holden « Journal champêtre » et m’ont été offerts par Nelly que je remercie. Musique : Poids du rêve, de Michel Carrillo Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix