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Vatican II : « L'Eglise dans le monde de ce temps » Unam Sanctam - Cerf 1967- t. Il - pp. 205-225 M.D. CHENU : « Les signes des temps »

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1 Vatican II : « L'Eglise dans le monde de ce temps » Unam Sanctam - Cerf 1967- t. Il - pp. 205-225 M.D. CHENU : « Les signes des temps »

2 Les signes des temps Les Pharisiens et les Sadducéens s'approchèrent alors et lui demandèrent, pour le mettre à l'épreuve, de leur faire voir un signe venant du ciel. Il leur répondit: "Au crépuscule vous dites: Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu; et à l'aurore: Mauvais temps aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Ainsi, le visage du ciel vous savez l'interpréter, et pour les signes des temps vous n'en êtes pas capables! Génération mauvaise et adultère! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas." Et les laissant, il s'en alla. Mt 16:1-4

3 (205) « signes des temps » les mots sont à prendre dans leur sens plénier. La méthode théologique : non pas des principes éternels appliqués dans le temporel, mais la recherche de Dieu à partir dun regard sur lhistoire. Insistance sur le thème du temps : « signes des temps » ; changement de titre, de « lEglise et le monde de ce temps » (projet) à « lEglise dans le monde de ce temps » (texte définitif).

4 Les signes des temps (206) Jean XXIII, bulle « Humanae Salutis » (25 déc. 61, convocation du Concile) : « Pour nous, nous aimons faire confiance à notre sauveur qui nous exhorte à reconnaître les signes des temps ; nous distinguons au milieu de ces ténèbres épaisses de nombreux indices qui nous semblent annoncer des temps meilleurs pour lEglise et le genre humain. » Jean XXIII : « Mater et Magistra » (11 avr. 63) : des pierres dattente de la grâce divine dans certains traits de notre époque : - la socialisation - la promotion des classes laborieuses - lentrée des femmes dans la vie publique - lémancipation des peuples colonisés. Paul VI, dans Ecclesiam suam (6 août 64), reprend cette perspective.

5 Les signes des temps (208) Elaboration du concept dans Gaudium et Spes : recherche de « phénomènes qui par leur généralisation et leur grande fréquence caractérisent une époque, et par lesquels sexpriment les besoins et les aspirations de lhumanité présente. » GS 11 aura, non pas littéralement « signes des temps », mais « les signes véritables de la présence et du dessein de Dieu », à cause des biblistes qui veulent garder à lexpression évangélique son caractère unique et à cause de la dimension eschatologique de lexpression. Mais celle-ci se trouve littéralement dans le N° 4. (209) cf. GS 42 : Reconnaissance de « ce qui est bon dans le dynamisme social daujourdhui, en particulier le mouvement vers lunité, les progrès dune saine socialisation et la solidarité au plan civique et économique. » GS 44 : « scruter les multiples langages de notre temps… »

6 Les signes des temps Espoirs et angoisses 4 Pour mener à bien cette tâche, l'Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, de telle sorte qu'elle puisse répondre, d'une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique. Voici, tels qu'on peut les esquisser, quelques-uns des traits fondamentaux du monde actuel.

7 Les signes des temps Répondre aux appels de l'Esprit 11 Mû par la foi, se sachant conduit par l'Esprit du Seigneur qui remplit l'univers, le peuple de Dieu s'efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu. La foi, en effet, éclaire toutes choses d'une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l'homme, orientant ainsi l'esprit vers, des solutions pleinement humaines.

8 Les signes des temps Aide que l'Eglise cherche à apporter à la société humaine 42 L'union de la famille humaine trouve une grande vigueur et son achèvement dans l'unité de la famille des fils de Dieu, fondée dans le Christ. Certes, la mission propre que le Christ a confiée à son Eglise n'est ni d'ordre politique, ni d'ordre économique ou social: le but qu'il lui a assigné est d'ordre religieux. Mais, précisément, de cette mission religieuse découlent une fonction, des lumières et des forces qui peuvent servir à constituer et à affermir la communauté des hommes selon la loi divine. De même, lorsqu'il le faut et compte tenu des circonstances de temps et de lieu, l'Eglise peut elle-même, et elle le doit, susciter des œuvres destinées au service de tous, notamment des indigents, comme les œuvres charitables et autres du même genre. L'Eglise reconnaît aussi tout ce qui est bon dans le dynamisme social d'aujourd'hui, en particulier le mouvement vers l'unité, les progrès d'une saine socialisation et de la solidarité au plan civique et économique. En effet, promouvoir l'unité s'harmonise avec la mission profonde de l'Eglise, puisqu'elle est "dans le Christ, comme le sacrement, c'est-à-dire à la fois le signe et le moyen du l'union intime avec Dieu, et de l'unité de tout le genre humain"

9 Les signes des temps Aide que l'Eglise reçoit du monde d'aujourd'hui 44 De même qu'il importe au monde de reconnaître l'Eglise comme une réalité sociale de l'histoire et comme son ferment, de même l'Eglise n'ignore pas tout ce qu'elle a reçu de l'histoire et de l'évolution du genre humain. L'expérience des siècles passés, le progrès des sciences, les richesses cachées dans les diverses cultures, qui permettent de mieux connaître l'homme lui-même et ouvrent de nouvelles voies à la vérité, sont également utiles à l'Eglise. En effet, dès les débuts de son histoire, elle a appris à exprimer le message du Christ en se servant des concepts et des langues des divers peuples et, de plus, elle s'est efforcée de le mettre en valeur par la sagesse des philosophes: ceci afin d'adapter l'Evangile, dans les limites convenables, et à la compréhension de tous et aux exigences des sages. A vrai dire, cette manière appropriée de proclamer la parole révélée doit demeurer la loi de toute évangélisation.

10 Les signes des temps (210) Une catégorie théologique : Non pas des signes naturels (qui sont dans la nature des choses) ; Non pas des signes conventionnels (comme les lettres de lalphabet) ; Mais des faits, des événements dans lhistoire ; des faits qui ont une « signification » qui dépasse leur matérialité. Par exemple : La conférence de Bandoeng (1955), na pas été seulement une rencontre de chefs détats ; Laccès des femmes au droit de vote na pas été simplement le doublement du nombre des électeurs ; Vatican II na pas été simplement une réunion de 2500 évêques.

11 Les signes des temps (211) Inversement laffaire Galilée na pas été simplement le refus dune vérité scientifique. Le « signe des temps » ne tire pas sa signification dune idéologie extérieure (p. ex. la « socialisation » par rapport au socialisme), mais de lintérieur (la socialisation comme conséquence du développement des moyens de communication). « LEsprit de Dieu, qui par une providence admirable conduit le cours des temps et rénove la face de la terre, est présent à cette évolution… » GS 26 ; heureuse formule que maintint la commission malgré les objections de 186 pères qui voulaient remplacer « évolution » par « rénovation surnaturelle ». Doù la méthode inductive (non pas déduction à partir dune théologie préétablie) de la constitution.

12 Les signes des temps (213) Repérage des traces de la disponibilité de lêtre humain à la grâce. Non pas des interventions miraculeuses de Dieu, de lextérieur, mais des évolutions qui font partie du dynamisme interne de lévénement. (214) Une théologie concrète et historique (expression du Concile), comme la théologie biblique. (215) cf. note : distinction : idéologie / mouvement de lhistoire (marxisme communisme).

13 Les signes des temps (216) Lambiguïté : trop doptimisme ? (comme lempire romain et la romanisation de lEglise : seulement positif ?) (217) p. ex. valeur ambiguë de la liberté – la Révolution Française – la reconnaissance, finalement, de cette valeur par lEglise. La laïcité est-elle un « signe des temps » ? « Lathéisme lui-même est le revers dune prise de conscience tragiquement ambiguë de lautonomie de la science et de la liberté, dans un monde livré à lhomme contre une évasion faussement chrétienne vers une divinité redoutable ou paternaliste ; signe des temps, non cet athéisme lui-même mais cette conscience de la dignité de lhomme… et de la vérité divine dans son entreprise terrestre. »

14 Les signes des temps LG 16 : les préparations évangélique (cf. diapo suivante) (222) les signes du Royaume et lévangélisation ; La problématique du signe : déjà / pas encore le salut. (223) A qui le discernement ? non pas à la seule hiérarchie comme le voudraient certains. Cf. GS 4 et 11. (224) cf. LG 12 : le « sensus fidei » cf. aussi GS 34 et 44.

15 Les non-chrétiens LG 16 Enfin, quant à ceux qui n'ont pas encore reçu l'Evangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnés au peuple de Dieu. et, en premier lieu, ce peuple qui reçut les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair, peuple très aimé du point de vue de l'élection, à cause des pères, car Dieu ne regrette rien de ses dons ni de son appel. Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour. Et même des autres, qui cherchent encore dans les ombres et sous des images un Dieu qu'ils ignorent, Dieu n'est pas loin, puisque c'est lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses, et puisqu'il veut, comme Sauveur, que tous les hommes soient sauvés. En effet, ceux qui, sans qu'il y ait de leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel. A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie.


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