La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Thibaut de Saint Pol (2003) Provenance Lycée Lakanal, Sceaux

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Thibaut de Saint Pol (2003) Provenance Lycée Lakanal, Sceaux"— Transcription de la présentation:

1 Thibaut de Saint Pol (2003) Provenance Lycée Lakanal, Sceaux
Parcours à l’ENSAE L’ensemble des cours de statistiques et d’économie me permettant de me former aux techniques quantitatives pour les sciences sociales, et en particulier pour la sociologie. Parcours professionnel Après une double scolarité avec l’ENS de Cachan, aux enseignements très complémentaires à ceux de l’Ensae, j’ai fait un master (Dea à l’époque) de sociologie à l’Observatoire sociologique du changement de Sciences Po Paris. À l’issue de ma scolarité, j’ai passé le concours d’administrateur de l’Insee et je suis ainsi depuis 3 ans chargé d’études sur la pauvreté et l’exclusion sociale à la division Conditions des ménages de la direction générale de l’Insee. Je m’occupe en particulier de la réalisation d’analyses à partir des grandes enquêtes élaborées dans ma division (enquêtes Santé, enquêtes Budget des familles, enquêtes Transport,..) et de la réalisation de la prochaine enquête sur les Sans-domicile. Je suis également en charge de la coopération dans le domaine de la pauvreté et des conditions de vie et participe par exemple à la construction des enquêtes russes et polonaises sur l’exclusion sociale. Par ailleurs, l’Insee m’a accordé une journée par semaine pour mener une thèse de sociologie au laboratoire de sociologie quantitative du Crest dans le prolongement de mon Dea, intitulée « Corpulence et genre en Europe : le poids des inégalités d’apparence et de santé » et soutenue en novembre Cette possibilité m’a permis de ne pas couper les ponts avec le monde de la recherche et de rester au fait des développements récents des théories et techniques en sciences sociales. Enfin, j’enseigne la sociologie à l’Ensae et à Sciences Po Paris et essaie de transmettre ce goût pour l’analyse et la compréhension des sociétés contemporaines que m’ont donné l’Ensae et la B/L. La B/L, ça apporte quoi ? Quel que soit le domaine auquel un étudiant se destine, la pluridisciplinarité est aujourd’hui un atout essentiel. On ne peut comprendre le monde actuel en ignorant une des manières de l’appréhender. La B/L, c’est avant tout pour moi une ouverture sur des champs disciplinaires très différents que j’ai cherché à prolonger ensuite à l’Ensae. La richesse des connaissances et compétences acquises en B/L en font une formation très ambitieuse. Elle ne s’effectue évidemment pas toujours dans l’allégresse. Mais pour ma part, cela a été le prix de l’apprentissage de méthodes et de savoirs que je mobilise aujourd’hui encore, ainsi que d’un goût certain pour l’écriture sous toutes ses formes.

2 Frédéric Gilli (2000) Provenance
Lycées Alphonse Daudet, Nîmes et Lakanal, Sceaux Parcours à l’ENSAE Ayant choisi l'ENSAE pour comprendre et analyser plus en profondeur les dynamiques économiques à la racine des transformations géographiques, j'ai assez naturellement bifurqué très vite vers l'économie puis la micro-économie. J'ai eu l'opportunité, pendant ma troisième année, de suivre également un DEA d'économie politique et un DEA d'épistémologie en géographie. Cela m'a permis de m'engager dans une thèse d'économie urbaine dés ma sortie de l'école. Parcours professionnel Attiré par l'aménagement du territoire, j'ai pu, dès ma sortie de l'ENSAE, travailler en collaboration très étroite avec la DIACT, comme responsable du pôle de compétitivité 'Bassin parisien' de l'Insee. J'avais comme responsabilité la construction d'analyses statistiques et économiques à une échelle et sur un espace originaux car à cheval sur plusieurs régions et contenant une des plus grandes métropoles de la planète. J'ai pu à la fois mobiliser mes connaissances en économie géographique et industrielle et approfondir ma réflexion sur le fonctionnement des grandes métropoles. J'ai ensuite suivi les politiques publiques sur le logement social et la politique de la ville au sein de la Direction Générale du Trésor et des Politiques Economiques, à Bercy. Cette opportunité, plutôt exceptionnelle pour un chercheur, de comprendre les problèmes de l'intérieur m'a été permise par mon passage à l'ENSAE. J'ai ensuite continué à travailler sur ces sujets à l'Université de Columbia, à New-York: financé par la Caisse des Dépôts, j'y ai passé une année pour comparer les politiques économiques et sociales sur les Banlieues menées en France et aux Etats-Unis. Je suis désormais directeur délégué de la Chaire « Ville » à Sciences Po, où je mène une recherche approfondie sur les grandes métropoles mondiales et tout particulièrement la région parisienne : je contribue au débat scientifique et public (livres, articles). Je suis également rédacteur en chef d'une revue spécialisée, Etudes foncières, bimestriel dont la vocation est de faire le pont entre chercheurs, praticiens et politiques sur les problèmes d'immobilier, de foncier et d'aménagement territorial et urbain. La B/L, ça apporte quoi ? Assez paradoxalement, j'ai toujours voulu faire de la géographie. Il se trouve que les dynamiques économiques et sociales sont devenues déterminantes dans la construction des espaces et qu'il est fondamental pour les appréhender de maîtriser les éléments d'analyse apportés par les sciences économiques (y compris pour s'en distancier). Je n'ai donc jamais eu à regretter mon choix, bien au contraire. La rigueur des analyses et la maîtrise des chiffres acquises à l'ENSAE combinées au recul humaniste hérité de mon passage en B/L me sont précieux au quotidien dans mon travail et mon activité de recherche.

3 Etienne Marot (2000) Provenance Lycée Michel-Montaigne, Bordeaux
Parcours à l’ENSAE Vite plus intéressé par la statistique que par l'économie ou la finance, j'ai suivi tous les cours de statistique disponibles, via une majeure statistique en deuxième année puis une spécialisation en statistique en troisième année. Parcours professionnel Après avoir fait mon stage de deuxième année et un mi-temps dans une start-up, je voulais passer par un service d'expertise permettant à la fois de découvrir des problématiques professionnelles tout en capitalisant sur les méthodes quantitatives enseignées à l'ENSAE. J'ai donc commencé à travailler au Groupe de Recherche Opérationnelle du Crédit Lyonnais (passé aujourd'hui au Crédit Agricole), où mon travail consistait à réaliser des études quantitatives sur des sujets très variés, de la modélisation du risque aux scores d'octroi de crédit, à la typologie des OPCVM ou à la tarification ajustée du risque... L'économétrie est la dominante dans ce type de travail, même si d'autres méthodes se révèlent parfois intéressantes sur des problématiques spécifiques. Je suis maintenant depuis trois ans à la Direction des Risques du Groupe Caisses d'Epargne, où je poursuis un travail quantitatif, mais plus concret : il s'agit de mettre en place la nouvelle réglementation internationale en termes de solvabilité des banques, ce qui demande à la fois des compétences techniques, du pragmatisme et de fortes capacités de communication. Autrement dit, non seulement mon équipe réalise des modèles de notation interne (mesure du risque individuel), mais contribue à leur mise en oeuvre dans des outils informatiques, communique sur leur sens auprès des directions concernées et auprès des utilisateurs, fournit des analyses statistiques permettant de mesurer l'impact de la réforme, en explique le sens et la portée, etc. La B/L, ça apporte quoi ? Le métier du statisticien exige autant de compétences statistiques que de qualités humaines. Les cours de spécialisation de troisième année (statistique bayésienne, statistique robuste, analyse des données approfondie,...) donnent des éclairages intéressants et favorisent l'imagination nécessaire à la résolution de certains problèmes, mais il ne faut pas perdre de vue que quelles que soient les méthodes utilisées, il faut savoir les expliquer avec pédagogie. C'est aussi par ce travail de communication que le métier de statisticien ouvre des portes intéressantes, comme les métiers de l'Inspection, le conseil, et les postes de management en général. Et de ce point de vue, la B/L est un véritable atout !

4 Emilie Raynaud (2001)‏ Provenance Lycée Michel-Montaigne, Bordeaux
Parcours à l’ENSAE J'ai eu tendance à chercher à l'Ensae les cours se rapprochant le plus de ma formation « initiale », la khâgne B/L : majeure économie en deuxième année et en troisième année, un composé de cours orientés vers l'économie (de l'environnement, du développement) et l'économétrie, additionnés de cours optionnels en sociologie ou d'initiation au droit. J'ai également passé un DEA d'économie (Analyse et Politique Economique) en parallèle de la 3ème année. Parcours professionnel A la sortie de l'école, j'ai commencé à travailler dans la statistique publique, en tant que contractuelle de l'Etat. Pendant 2 ans 1/2, j'ai travaillé comme chargée d'études sur les retraites à la Drees, un service statistique ministériel dépendant des ministères du Travail et de la Santé. En utilisant les bases de données ou outils construits dans le service où il travaille, un chargé d'études produit des analyses, qui prennent notamment la forme de réponses à la demande des cabinets ministériels et de publications institutionnelles. Dans mon cas, ce furent des études sur l'évolution des retraites entre et 2001, ou sur les personnes retraitées à la fois du public et du privé. J'ai poursuivi sur le même thème au Conseil d'orientation des retraites, organisme de réflexion où sont réunis des experts, des représentants des partenaires sociaux et de l'Etat. Ma fonction était de préparer avec mes collègues du secrétariat général du COR les dossiers techniques alimentant les discussions en groupe de travail ou assemblée plénière. Le milieu de la statistique publique me plaisant, j'ai décidé de pérenniser mon statut et j'ai passé le concours d'administrateur de l'Insee. L'ayant réussi en 2005 j'ai pu passer 1 an en « formation complémentaire » à la Cnaf (caisse nationale d'allocations familiales) où j'ai notamment travaillé sur l'évaluation du coût d'une place en crèche. Je suis en poste à l'Insee depuis septembre 2006 : je suis chargée d'études sur les inégalités de revenus, la pauvreté monétaire. J'ai travaillé sur une méthodologie permettant de mieux prendre en compte les revenus du patrimoine dans la mesure monétaire du niveau de vie, et analysé ses conséquences sur la mesure des inégalités. J'ai travaillé sur le thème des « travailleurs pauvres » suite à une demande de l'Observatoire de la pauvreté (Onpes) et plus récemment sur les disparités d'évolution des revenus que l'on peut constater au niveau individuel grâce à un suivi dans le temps d'un panel d'individus. La B/L, ça apporte quoi ? Le goût pour la statistique sociale et l'économie ! Le métier de statisticien « public » permet de continuer à travailler sur les sujets sociaux et économiques auxquels on s'est familiarisés en B/L : on devient producteur des données essentielles de l'économie (le PIB, le taux de chômage) ou des analyses que l'on lisait étudiant... Compte tenu des modes de recrutement à l'Insee, les B/L y sont d'ailleurs relativement nombreux. La formation en mathématiques de la B/L est un préalable nécessaire à l'acquisition des techniques statistiques. Enfin la rigueur des raisonnements, les compétences rédactionnelles ou la capacité à restituer oralement et de façon compréhensible un travail technique sont autant d'atouts dans ce métier, pour lesquels la B/L donne de solides bases.

5 Chloé Tavan (2001) Provenance Lycée du Parc, Lyon Parcours à l’ENSAE
Au-delà des enseignements fondamentaux en économie et statistiques, la scolarité de l’Ensae m’a permis de suivre des enseignements variés. J’ai ainsi pu approfondir ma connaissance des théories économiques et apprendre à maîtriser des outils pour l’étude des questions sociales (économétrie, analyse des données…). J’ai également profité des cours de sociologie ou de droit dispensés à l’Ensae. Les aménagements de scolarité m’ont permis de suivre un DEA de sociologie en parallèle de ma 3ème année. Parcours professionnel Intéressée par les questions sociales, j’ai réalisé un stage au CREDOC. Consciente des rares débouchés dans le privé sur ces thématiques et ne voulant pas poursuivre dans la voie de la recherche académique, j’ai passé le concours d’administrateur de l’Insee un an après ma sortie de l’école. J’occupe actuellement mon troisième poste. La variété des postes offerts à l’Insee, et plus largement dans les services statistiques ministériels, m’a permis de construire un parcours qui me correspond. J’ai débuté ma carrière par un poste de chargé d’études sur les populations d’origine étrangère à l’Insee, suivi d’un poste au sein du service Redistribution et politiques sociales. En raison de la nature transversale de ces sujets, ces postes ont été l’occasion de découvrir la plupart des grandes enquêtes réalisées par l’Insee. Les études réalisées m’ont permis d’appliquer les différentes techniques quantitatives apprises à l’école, mais m’ont aussi également appris à écrire le résultat d’un travail de recherche de façon à être compris par un public relativement large. Après ces deux postes où le moyen / long terme prédominait, j’ai choisi un environnement où le court (voire très court !) terme est de règle : j’ai rejoint depuis quelques mois la Direction Générale de la Prévision Économique et du Trésor, à Bercy où je travaille sur les questions de redistribution. En particulier, nous avons chiffré le futur RSA. Mais plus largement, nous sommes amenés à réfléchir à l’ensemble du système redistributif, sa cohérence, ses voies d’aménagement. La B/L, ça apporte quoi ? La B/L m’a beaucoup apporté. En premier lieu, elle m’a donné l’envie d’exercer le métier que j’exerce aujourd’hui. En effet, mon métier me permet de poursuivre le caractère généraliste de la B/L qui m’avait séduite dans cette formation : économie, sociologie, mathématique et même parfois histoire ou philosophie ! Ensuite, mon travail exige des compétences techniques, mais aussi rédactionnelles ainsi qu’une capacité à « problématiser », autant de compétences qu’une B/L permet d’acquérir.


Télécharger ppt "Thibaut de Saint Pol (2003) Provenance Lycée Lakanal, Sceaux"

Présentations similaires


Annonces Google