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Www.cier2008.com 1 Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI Under The High Patronage of His Majesty The King Mohammed VI COMMUNICATIONS.

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1 www.cier2008.com 1 Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI Under The High Patronage of His Majesty The King Mohammed VI COMMUNICATIONS CIER 2008 Du 23 au 25 Janvier 2008 Marrakech- Maroc Conférence Internationale sur l’Electrification Rurale International Conference on Rural Electrification Sous le thème : « Electrification & Développement On the theme « Electrification & Development »

2 www.cier2008.com 2 SOMMAIRE Préface Communications Conférence I L’ELECTRIFICATION, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE Les Défis Energétiques et le Développement du Continent Africain L’Accès à l’Energie : Enjeux et Stratégies Conférence II L’ELECTRIFICATION RURALE, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Economique L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Social Ateliers 1 & 2 A 1. PROGRAMME D’ELECTRIFICATION & MANAGEMENTS TECHNIQUES DES PROJETS Outils de Conception & de Gestion Schémas Directeurs & Valorisation de l’Electrification Rurale Termes de Références & Marchés de Réalisation Gestion du Réseau de Distribution Rurale A 2. PROGRAMME D’ELECTRIFICATION & MANAGEMENTS DES SERVICES Politiques des Tarifs Services Clientèles Gestion des Processus Conférence III LES PROJETS D’ELECTRIFICATION RURALE, APPROCHES GLOBALES ET DECENTRALISEES Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénieries Projets Les montages institutionnels & Retours d’Expériences

3 www.cier2008.com 3 Conférence IV LES PROGRAMMES D’ELECTRIFICATION RURALE : ENTRE EFFICIENCE ET EFFICACITE Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement Les stratégies de financement des Institutions Financières Internationales et Systèmes de Garanties Ateliers 3 & 4 A3- ENERGIES RENOUVELABLES & EFFICACITES ENERGETIQUES Perspectives de développement Dynamiques Partenariales & Renforcement du Marché Gains d’Evitement & Sécurisations des Projets Evaluations et Gestions des Performances A4- ATELIER PERMANENT PERG Expérience marocaine dans l’électrification rurale PERG - Programme d’Electrification Rurale Globale

4 www.cier2008.com 4 SUMMARY Preface Communications Conference I: ELECTRIFICATION, STRATEGIC DRIVER OF SUSTAINABLE DEVELOPMENT IN AFRICA Energy Challenges and Development of the African Continent Access to Energy: Stakes and Strategies Conference II: RURAL ELECTRIFICATION, DRIVER OF TERRITORIAL DEVELOPMENT Rural Electrification, Driver of Economic Development Rural Electrification, Driver of Social Development Workshops 1 & 2 A 1. ELECTRIFICATION PROGRAM & TECHNICAL MANAGEMENT OF PROJECTS Design & Management Tools Master Plans & Development of Rural Electrification Terms of Reference & Implementation Business Management of the Rural Distribution Network A 2. ELECTRIFICATION PROGRAM & SERVICE MANAGEMENT Pricing Policies Customer Services Process Management Conference III: “RURAL ELECTRIFICATION PROJECTS, GLOBAL AND DECENTRALIZED APPROACHES” Rural Electrification & Project Engineering Models Institutional Schemes & Return of Experiences

5 www.cier2008.com 5 Conference IV: RURAL ELECTRIFICATION PROGRAMS: BETWEEN EFFICIENCY AND EFFECTIVENESS Project Profitability & Financial Engineering Problematics Funding Strategies of International Funding Institutions and Guarantee Schemes Workshops 3& 4: 3- RENEWABLE ENERGIES & ENERGY EFFICIENCY Development Prospectives Partnership Dynamics and Strengthening of the Market Avoidance Gains & Project Securement Assessment and Perfomance Management Permanent PERG Workshop Moroccan Experience in Rural Electrification: the PERG - Programme d’Electrification Rurale Globale

6 www.cier2008.com 6 Préface Le Maroc est fier d’annoncer la réussite de «l’aventure PERG (Programme d’Electrification Rurale Global) ». Le taux d’électrification rurale est ainsi passé de 16% en 1996 à 94% en 2007, permettant d’alimenter environ 12 millions d’habitants en électricité en un peu plus de 10 ans. Devant l’inexistence d’un modèle universel à appliquer, nous considérons que notre expérience constitue un véritable enrichissement aux autres expériences mondiales qui nous ont précédés et servira sans nul doute de source d’inspiration à celles à venir. Cette expérience se distingue en effet, entre autres, par les composantes : schéma institutionnel, ingénierie, vision, procédures et électrification décentralisée qui ont été déployées pour répondre à des besoins et à des problématiques spécifiques au Maroc, mais qui sont similaires dans un grand nombre de pays. Le PERG a eu plusieurs impacts sur les processus de réalisation de l’électrification rurale. Outre l’accélération du rythme des réalisations, ce programme a modifié les données économiques et sociales du milieu rural marocain. Ce vaste programme a permis de transformer le quotidien dans le monde rural, permettant un véritable désenclavement des régions. L’Electrification rurale a permis également le développement économique à travers le développement d’activités génératrices de revenus. Les effets du PERG sur la création d’emplois sont aussi importants, avec la création de plus de 14 000 emplois directs et l’émergence d’un véritable secteur industriel marocain. Il ressort néanmoins des études d’impacts réalisés que le désenclavement et la viabilisation de l’investissement dans le monde rural ne peuvent se faire uniquement par l’électrification, l’effort doit être partagé dans le cadre de ce qu’on appelle le renforcement des impacts, par d’autres secteurs intervenants dans le domaine des infrastructures de base, de la santé, de l’agriculture, l’artisanat et l’industrie locale. Aussi devant une domination de l’utilisation de l’électricité à usage domestique et pour permettre un renforcement des impacts de l’électrification rurale, l’ONE (Office National de l’Electricité) a mis en place le plan de valorisation de l’électrification rurale (le plan VER). Il vise l’instauration d’une démarche de développement intégré à travers des partenariats qui permettraient l’accélération du développement économique des zones électrifiées d’une part et de valoriser les infrastructures électriques d’autre part. Le Plan VER assurera la transition du PERG vers des usages à forte valeur ajoutée dans une perspective de développement du monde rural. Aussi, l’organisation de cette Conférence Internationale sur l’Electrification Rurale au Maroc a plusieurs significations : elle décline notre volonté de partage à la veille de l’achèvement du PERG et constituera une occasion unique d’échanges entre professionnels, chercheurs, ingénieurs et institutions spécialisées et financières sur les questions intéressant l’électrification rurale comme préoccupation internationale.

7 www.cier2008.com 7 Preface Morocco is proud to announce the resounding success of the PERG (Programme d’Electrification Rurale Globale / Global Rural Electrification Program) endeavor”. The rate of rural electrification jumped from 16% in 1996 to 94% in 2007, guaranteeing electricity supply to some 12 million inhabitants in just over 10 years. For lack of a universal model, we feel our experience constitutes a genuine enrichment applicable to other global experiences preceding our own, and that it will doubtlessly serve as a source of inspiration for others yet to come. This experience indeed differs from other projects due to its various components, for example, the institutional scheme, engineering, vision, procedures and decentralized electrification deployed to meet the needs and issues specific to Morocco, yet similar in a great number of countries elsewhere. PERG has had several impacts on the process of rural electrification. In addition to the acceleration of the pace of implementation, this program modified the economic and social situation prevailing in rural Morocco. This far-reaching program led to a change in the every-day life of the rural world through development of income- generating activities, thus genuinely making a dent in the isolation of these regions. Rural electrification has also allowed economic progress through the development of income-generating activities. The fallout of PERG on job creation is equally significant with 14 000 new direct jobs and the emergence of a genuine Moroccan industrial sector. However, impact studies conducted showed that breaking the isolation and investment in the rural world cannot occur by electrification alone; the effort must be shared in the framework of what is commonly qualified as impact strengthening by other sector stakeholders in basic infrastructures, health, agriculture, handicrafts, and local industry. Thus, in conjunction with predominant use of electricity for domestic purposes, to strengthen the impact of rural electrification, ONE (Office National de l’Electricité or Electricity Board) implemented a plan for the development of rural electrification (VER Plan). It targets the establishment of an integrated development approach through partnerships making it possible to accelerate the economic development of electrified zones while getting the utmost out of electrical infrastructures. The VER Plan will ensure the transition of PERG to high added value applications in a perspective of development addressing the rural world. Therefore, the organization of this International Conference on Rural Electrification in Morocco has multiple significations. Firstly it expresses our wish to engage in sharing, on the eve of completion of the PERG project, and will constitute a unique opportunity for interchange between professionals, researchers, engineers in addition to specialized and financial institutions on issues pursuant to rural electrification as a truly international concern.

8 www.cier2008.com 8 Conférence I L’ELECTRIFICATION, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE MODERATEURS : Mustapha BAKKOURY, Directeur Général – Caisse de Dépôt et Gestion CDG- Maroc Les Défis Energétiques et le Développement du Continent Africain Naïmaouna NDOYE SECK- Directeur de cabinet du Ministre de l’Energie- Sénégal Sidi Mohamed OULED TALEB- Directeur Régional de la BID- Maroc Multima SAKRINI- Secrétaire Général de l’UPDEA L’Accès à l’Energie : Enjeux et Stratégies Younes MAÂMAR, Directeur Général ONE, Maroc Jean David BILE, Directeur Général de la Société Nationale d'Electricité du Cameroun Georges DEBANE, Président Groupe « Développement Durable » CIAN – Conseil Français des Investisseurs en Afrique – France

9 www.cier2008.com 9 Conférence I L’Accès à l’Energie : Enjeux et Stratégies Georges DEBANE Président du Groupe Développement Durable du Conseil Français des Investisseurs en Afrique CAN Directeur de NAXEM Ingénierie Conseil et Formation www.naxem.comwww.naxem.com Professeur de développement durable à l’European Business School, Paris, Enseignant en Master 2 à l’Université de Paris X « LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE : IMPORTANCE DE L’ELECTRIFICATION »

10 www.cier2008.com 10 CIER 2008 CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L’ELECTRIFICATION RURALE « LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE : IMPORTANCE DE L’ELECTRIFICATION » La mondialisation économique avance rapidement, les risques sur le climat, la sécurité énergétique, la croissance démographique inquiète les populations. Les actions menées par les entreprises Les entreprises implantées en Afrique ont amorcé leur évolution vers une prise de conscience des problèmes de l’environnement et ont affirmé leur positionnement par des actions permettant de réduire l’impact des gaz a effet de serre sur l’environnement. Principalement le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, le Nigeria, le Kenya, le Mali, l’Afrique du sud ont marqué leur positionnement pour l’environnement. L'Afrique dispose toujours d’un gros potentiel de projets de développement propres qui n’ont pas encore été réalisés. Georges DEBANE

11 www.cier2008.com 11 Les actions à entreprendre Les domaines dans lesquels on peut avantageusement développer des projets réduisant l’impact sur l’environnement atmosphérique sont nombreux. Ils incluent particulièrement : - Le domaine de la production conventionnelle d’électricité et de centrales hydroélectriques. - Le domaine des énergies renouvelables - Le domaine des implantations industrielles, le domaine de la gestion forestière et le domaine agricole Toutes ces opportunités pourraient être lancées par des initiatives privées aussi bien que par des initiatives des États ou par des partenariats publics privés Politiques économiques à recentrer Pour dynamiser la mise en œuvre des projets permettant la séquestration ou la réduction des émanations de GES, il est nécessaire que les états, les régions, se mobilisent autour de quelques axes principaux : -Avoir une politique clairement définie en matière de technologies d'énergies renouvelables et avoir une fiscalité adaptée sur ces technologies - Regrouper des projets régionaux entre plusieurs Etats - Fournir aux Autorités Nationales et aux Entreprises implantées en Afrique une formation à la gestionde l’environnement, formation adaptée aux problématiques locales. Il faut que les états du nord et du sud s’impliquent davantage dans la démarche de protection de l’environnement. Il y a beaucoup a faire, c’est un challenge de notre génération ! Georges DEBANE

12 www.cier2008.com 12 Conférence II L’ELECTRIFICATION RURALE, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL MODERATEUR : Taoufik HJIRA, Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace – Maroc (*) ONE L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Economique Joseph ADDA, Ministre de l’Energie du Ghana, (*) Itoua BRUBO, Ministre de l’Energie du Congo (*) Abderrahim EL HAFIDI, Directeur Electrification et Energies Renouvelables, Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement –Maroc Salah eddine KADMIRI, Président de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique FENELEC – Maroc Andreas WILLFORT- Président Man Turbo Inc- Houston- USA Rafik MISSAOUI- Consultant- Tunisie L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Social Mohammed TOZY –Sociologue Membre de la Commission Plan VER – Maroc Aziz DADES, Gouverneur, Coordonnateur National INDH – Maroc Pierre POUGNAUD, Président du Collège Européen des Experts en Administration Publique, Conseiller Technique à la délégation pour l’action extérieure des collectivités locales, Ministère des Affaires Etrangères – France

13 www.cier2008.com 13 Conférence II L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Economique Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI Président de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique FENELEC - Maroc

14 www.cier2008.com 14 Le programme d’électrification rurale : levier pour l’investissement VISION à moyen et long terme du marché Définition d’une STRATEGIE de développement pour l’entreprise Dimensionnement de L’INVESTISSEMENT nécessaire et du montage financier qui l’accompagne Les besoins techniques en produits et services étant clairement définis, il offre la possibilité de NOUVELLES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT pour toute la filière électrique : Fabrication, Distribution et installation Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

15 www.cier2008.com 15 Le programme d’électrification rurale : levier pour la compétitivité et la performance La pression très forte exercée par la concurrence et la recherche permanente par le donneur d’ordre des baisses des coûts engendre une OPTIMISATION de la production une RATIONALISATION des méthodes de travail Maîtrise de la chaîne logistique : sous-traitance, transport … Maîtrise du processus d’achats et approvisionnements et baisse des coûts grâce à l’effet volume et la planification des besoins et ouverture vers le marché mondial CERTIFICATION DES ENTREPRISES ET NORMALISATION des produits : prés de 90% des entreprises industrielles certifiées grâce à un programme de soutien par le Ministère de l’Industrie et l’ensemble des produits fabriqués répondent aux normes et standards CEI. Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

16 www.cier2008.com 16 Le programme d’électrification rurale : levier pour le développement à l’international et la création de partenariat Base de la réussite : nécessité d’être présent sur le terrain, d’investir localement et de nouer des partenariats locaux Création de joint-ventures et sociétés mixtes Plateforme régionale à l’export Mise en place de groupement pour la recherche de complémentarité Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

17 www.cier2008.com 17 Le programme d’électrification rurale : levier pour l’emploi et la production industrielle Transformateur : 15 000 unités Interrupteur aérien : 17 000 unités Câble BT : 150 000 Km Câble MT : 50 000 Km Poteaux béton : 1 000 000 unités Poteaux bois : 1 000 000 unités Pylônes : 300 000 tonnes Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

18 www.cier2008.com 18 Le programme d’électrification rurale : levier pour l’emploi et la production industrielle(suite) En 10 ans, à la fin du PERG, les unités ont en moyenne multiplié par 2,5 leur capacité de production 35 000 personnes sont employées par les entreprises de la FENELEC dans le cadre de ce programme Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

19 www.cier2008.com 19 MERCI POUR VOTRE ATTENTION Salah eddine KADMIRI Salah eddine KADMIRI

20 www.cier2008.com 20 Conférence II L’ELECTRIFICATION RURALE, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Social Mohammed TOZY Sociologue Membre de la Commission Plan VER – Maroc Les collectivités locales et les ONG à l’épreuve du PERG

21 www.cier2008.com 21 Les collectivités locales et les ONG à l’épreuve du PERG Le PERG qui est l’objet de cette rencontre a constitué un véritable révélateur de nouveaux acteurs sur la scène du développement rural, notamment les communes et les associations de développement local. Pour les communes il a donné une certaine visibilité et a rassuré les contribuables sur son utilité voire sa nécessité.Mais il a été aussi une vraie mise à l’épreuve de celles-ci. il a ainsi mis à l’épreuve des capacités financières des communes et de leur contribuables qui se sont engagés dans le programmes en s’endettant. Au autre niveau des ONG, il a constitué avec d’autre programmes un formidable moyen d'institutionnalisation de l'approche participative et adonné lieu à une accélération du mouvement de création des associations au niveau des douars. Ce qui est devenu un acquis indiscutable, facilité par un engouement pour l'implication des bénéficiaires. Tous les observateurs sont frappés par le développement important du mouvement associatif à l'échelle locale. Ainsi, il y aurait par exemple une centaine d'associations dans la seule région d'Azilal. La multiplication des associations locales s’accompagne de l’émergence d’associations plus structurées, capables de mener à bien des actions de manière autonome et de jouer un véritable rôle d’intermédiation avec des intervenants extérieurs à la communauté locale. Ainsi, ces dernières années, les associations sont devenues des employeurs. Bien qu’on ne dispose pas de statistiques concernant la contribution du secteur associatif à la création d’emplois, on peut citer à titre d’exemple, la Fondation Al Amana qui a crée plus de 300 postes d’animateurs et d’agents de crédit, la Fondation Zakoura une centaine et l’Association Targa-Aide une trentaine de permanents y compris des cadres. Cette tendance demande, toutefois, à être analysée comme phénomène dissociable du grand mouvement de structuration de la société civile, porté par une revendication pressante des associations qui défendent les droits fondamentaux, notamment humains. Mohammed Tozy

22 www.cier2008.com 22 Conférence II L’ELECTRIFICATION RURALE, VECTEUR DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Economique L’Electrification Rurale, Facteur du Développement Social Pierre POUGNAUD Président du Collège Européen des Experts en Administration Publique, Conseiller Technique à la délégation pour l’action extérieure des collectivités locales, Ministère des Affaires Etrangères – France RESUME DE L’INTERVENTION DE PIERRE POUGNAUD

23 www.cier2008.com 23 RESUME DE L’INTERVENTION DE PIERRE POUGNAUD Par son rôle structurant dans toutes les activités humaines, l’électrification – et notamment l’électrification rurale – n’est absolument pas neutre par rapport aux dynamiques de développement, et surtout vis-à-vis du calendrier du développement. Elle est un pré-requis dans certains cas, un facteur d’accompagnement dans d’autres et parfois aussi un résultat par rapport à d’autres dynamiques. Loin d’apparaître comme une simple politique sectorielle, qui n’obéirait qu’à des impératifs d’optimisation technique, elle participe à une logique intégrée et concertée au service de territoires identifiés non seulement en termes de besoins actuels, mais aussi de potentiels. Une approche centrée sur les besoins des territoires… La définition des territoires pertinents, aux différentes échelles, Faut-il aboutir à une répartition égalitaire des infrastructures et des services ou à une utilisation volontairement discriminatoire au profit de priorités de développement ? Peut-il y avoir une politique « régionale » de l’électricité ? L’appréciation quantitative et qualitative des besoins à M.T. et L.T. La cohérence avec les autres politiques d’aménagement… Les liens avec la lutte contre la pauvreté et la cohésion sociale (références, en particulier, à l’I.N.D.H.) Les relations avec les autres infrastructures, avec les décisions d’aménagement agricole, industriel, touristique La formation des gestionnaires, cadres techniques et usagers de la ressource électrique, notamment les professions agricoles. Une mise en œuvre partenariale… L’épineuse question de la représentation de l’usager. Le dialogue entre aménageurs, prestataires, élus, communautés d’usagers et usager final. L’arbitrage permanent entre usages de l’électricité (domestique, agricole, industriel, touristique) Pierre POUGNAUD

24 www.cier2008.com 24 …compatible avec les impératifs du développement durable… Le choix de modes de production et de distribution appropriés… …dans le nouveau contexte de « l’économie circulaire », La place à réserver aux technologies nouvelles et/ou économes. Des mécanismes innovants…au service d’une gouvernance intégrée des territoires… De l’importance de la « dissémination » (après évaluation) des bonnes pratiques... Le rôle éventuel de la tarification. L’électricité au service de la réduction de la « fracture numérique ». L’apport de la coopération internationale… –Les nouveaux mécanismes de financement :l’exemple de la loi française de décembre 2006 et le rôle de la coopération décentralisée. –Les programmes communautaires. –Les programmes ART-GOLD du P.N.U.D. –La coopération régionale ou sous-régionale. VII. Perspectives d’avenir. Pierre POUGNAUD

25 www.cier2008.com 25 Par son rôle structurant dans toutes les activités humaines, l’électrification est pour le développement des territoires et des groupes humains: un pré-requis dans certains cas, un facteur d’accompagnement dans d’autres et parfois aussi un résultat par rapport à d’autres dynamiques. En effet : Elle n’est pas une simple politique sectorielle, qui n’obéirait qu’à des impératifs d’optimisation technique, elle participe à une logique intégrée et concertée au service de territoires identifiés non seulement en termes de besoins actuels, mais aussi de potentiels. Pierre POUGNAUD

26 www.cier2008.com 26 Une approche centrée sur les besoins des territoires… La définition des territoires pertinents, aux différentes échelles, Faut-il aboutir à une répartition égalitaire des infrastructures et des services ou à une utilisation volontairement discriminatoire au profit de priorités de développement ? Peut-il y avoir une politique « régionale » de l’électricité ? L’appréciation quantitative et qualitative des besoins à M.T. et L.T. Pierre POUGNAUD

27 www.cier2008.com 27 La cohérence avec les autres politiques d’aménagement… Les liens avec la lutte contre la pauvreté et la cohésion sociale (références, en particulier, à l’I.N.D.H.) Les relations avec les autres infrastructures, avec les décisions d’aménagement agricole, industriel, touristique La formation des gestionnaires, cadres techniques et usagers de la ressource électrique, notamment les professions agricoles. Pierre POUGNAUD

28 www.cier2008.com 28 III. Une mise en œuvre partenariale… L’épineuse question de la représentation de l’usager. Le dialogue entre aménageurs, prestataires, élus, communautés d’usagers et usager final. L’arbitrage permanent entre usages de l’électricité (domestique, agricole, industriel, touristique) Pierre POUGNAUD

29 www.cier2008.com 29 IV…compatible avec les impératifs du développement durable… Le choix de modes de production et de distribution appropriés… …dans le nouveau contexte de « l’économie circulaire », La place à réserver aux technologies nouvelles et/ou économes. Pierre POUGNAUD

30 www.cier2008.com 30 Des mécanismes innovants…au service d’une gouvernance intégrée des territoires… De l’importance de la « dissémination » (après évaluation) des bonnes pratiques... Le rôle éventuel de la tarification. L’électricité au service de la réduction de la « fracture numérique ». Pierre POUGNAUD

31 www.cier2008.com 31 L’apport de la coopération internationale… –Les nouveaux mécanismes de financement : l’exemple de la loi française du 7 décembre 2006 et le rôle de la coopération décentralisée. –Les programmes communautaires. –Les programmes ART-GOLD du P.N.U.D. –La coopération régionale ou sous-régionale. Pierre POUGNAUD

32 www.cier2008.com 32 Ateliers 1 & 2 A 1. PROGRAMME D’ELECTRIFICATION & MANAGEMENTS TECHNIQUES DES PROJETS PRESIDENT : Salah eddine KADMIRI, Président de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique FENELEC - Maroc Outils de Conception & de Gestion Noreddine DHAIBY, Direction Valorisation Electrification Rurale - Office National de l’Electricité ONE –Maroc Schémas Directeurs & Valorisation de l’Electrification Rurale Gauthier DUPONT, Chef de Projets – Division Energie, Laymeyer International GmbH – Allemagne Samuel WATCHUENG, Expert en Electrification Rurale – France Michel MATLY - Ingénieur Polytechnicien Economiste ENSAE – Directeur Cabinet d’Etudes MARGE – France Termes de Références & Marchés de Réalisation Ben Said IMANI, Chef de Projets Etudes & Planification – Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Industrie et de l’Artisanat – Comores Mohamed SUHAIL, Expert, Islamic Development Bank – BID – Arabie Saoudite Gestion du Réseau de Distribution Rurale Sidi salah MIHRAMANE - Pôle Réseaux - Office National de l’Electricité ONE – Maroc Michel VANDENBERG, Dr. Ingénieur, ISET – Université de KASSEL – Allemagne

33 www.cier2008.com 33 A 2. PROGRAMME D’ELECTRIFICATION & MANAGEMENTS DES SERVICES Christian DE GROMARD, Chef de Projets Energie, Agence Française de Développement – AFD – France Politiques des Tarifs Erick Elysio REIS AMORIM, Spécialiste en régulation des services publics en énergies, Agence Brésilienne de Régulation de l’Electricité – ANEEL – Brésil Zulfigar HAIDER SHAH, CEO In Rural Electric Utility – Noakhali Rural Electric Society NOAKHALI PBS – Bangladesh Services Clientèles Khalil LAGTARI, Directeur Marketing & Services - Office National de l’Electricité – Maroc Moise OHAYON : Directeur Général STAR AFRIQUE METER – Maroc Gestion des Processus Dominique LALLEMENT, Consultante Indépendante Banque mondiale, Washington DC, USA Paula LLAMAS, Secrétaire Générale de l’AIE (Alliance for Rural Electrification) – Belgique

34 www.cier2008.com 34 Ateliers 1 & 2 A 1. PROGRAMME D’ELECTRIFICATION & MANAGEMENTS TECHNIQUES DES PROJETS Schémas Directeurs & Valorisation de l’Electrification Rurale Gauthier DUPONT Chef de Projets – Division Energie, Laymeyer International GmbH – Allemagne

35 www.cier2008.com 35 Titre : Plans Locaux d'Electrification au Sénégal et au Mali Dans le contexte actuel de restructuration et de privatisation du secteur de l’électricité, les Plans Locaux d’Electrification (PLE) jouent un rôle central et novateur dans la promotion de l’électrification rurale auprès des investisseurs privés. Le financement mixte, public par l’Etat avec le soutien des bailleurs de fonds et privé, impose des contraintes et objectifs multiples. Il s’agit d’une part d’optimiser la rentabilité économique des projets, et d’autre part de satisfaire les attentes de l’investisseur privé, à savoir définir un plan en adéquation avec sa capacité limitée d’investissement et lui assurer une rentabilité financière suffisante de son investissement sur fonds propres. De manière générale, leur caractère local requiert également des études socio-technico-économiques plus détaillées. Depuis 2003, quatre études ont permis d’établir trois PLE au Sénégal et dix au Mali. Les aspects techniques auxquels sont confrontés les ingénieurs concernent principalement : L’exploitation des Systèmes d’Information Géographique, y compris les images satellites Les études technico-économiques basées sur l’identification des sources optimales d’alimentation pour un tarif moyen donné : –Extension du réseau moyenne tension –Systèmes décentralisés : Centrales diesel Energies renouvelables (biomasse, photovoltaïque et mini-hydroélectricité) Systèmes hybrides (éolien-diesel, éolien-photovoltaïque-diesel) La définition des PLE. Gauthier DUPONT

36 www.cier2008.com 36 Contenu de la Présentation 1.Cas d’Etude 2.Contexte 3.Système d’Information Géographique (SIG) 4.Images Satellites 5.Sources optimales d’alimentation a.Diesel vs. Réseau MT b.Energies Renouvelables (Biomasse, PV, mini-hydro) c.Hybrides (Eolien-Diesel, Eolien-PV-Diesel) 6.Plans Locaux d’Electrification (PLE) Gauthier DUPONT

37 www.cier2008.com 37 1. Cas d’Etudes de PLE Sénégal –13 Concessions (un ou plusieurs départements) –Objectif : Toutes les localités de plus de 1000 habitants –PLE de 3 Concessions Kaffrine (2003-04 – BAD) Fatick-Gossas et Kaolack-Nioro (2004 – KfW) Mali –10 Zones d’Electrification Multi-Sectorielles (ZEM) –Objectif 1 ère année : 5000 nouveaux abonnés par ZEM 10000 ZEM Périphérie de Bamako Liste de localités prioritaires –PRODER 1 er Groupe : Mopti et Ségou (2006-07 – KfW) –PRODER 2 ème Groupe : 8 autres ZEM (2005-06 – BM) Gauthier DUPONT

38 www.cier2008.com 38 2. Contexte – Généralités Objectifs nationaux de développement Lutte contre la Pauvreté (CSLP) Augmentation du taux d’électrification Environnement Privatisation du secteur Génération, Transport, Distribution Concessions, IPP (Producteurs Indépendants) Financement Public – Bailleurs de Fonds Investisseur Privé – Capacité d’investissement limitée Subventions Rentabilité double : Projet et Investisseur Cadre institutionnel Gauthier DUPONT

39 www.cier2008.com 39 2. Contexte – Cadre Institutionnel Réorganisation du Secteur –Agence d’Electrification Rurale Sénégal : ASER Mali : AMADER –Participation du Privé Sénégal Concessionnaire Mali Permissionnaire Gauthier DUPONT

40 www.cier2008.com 40 2. Contexte – Etudes Multidisciplinaires 1.Cadre Législatif, Institutionnel et Organisationnel 2.Etudes Socio-économiques –Enquêtes Socio-économiques –Prévision de la Demande 3.Etudes Technico-économiques Diesel vs. Réseau MT Energies Renouvelables (Biomasse, PV, mini-hydroélectricité) Hybrides (Eolien-Diesel, PV-Diesel, Eolien-PV-Diesel) Sources d’Origine HT Réseau MT allégés (monophasé, biphasé) 4.Analyse Financière 5.Etudes d’Impact Environnemental et autres 6.Promotion, Exploitation, Risques et Obstacles 7.Support informatique (Base de données – SIG) Gauthier DUPONT

41 www.cier2008.com 41 2. PLE vs. Plans Directeurs Client (Agence d’Electrification Rurale) Dimension régional  Etendue réduite Une des composantes de l’ER Souvent le Cadre est défini par un Plan Directeur Egalement destiné à attirer des investisseurs privés  Etudes plus détaillées Données Socio-économiques Etude financière Investisseur encore inconnu –Stratégie politique et/ou économique –Technique (réseau, énergies renouvelables) –Moyens financiers Gauthier DUPONT

42 www.cier2008.com 42 3. Structure du SIG Système Intégré Technique Géo. Géodatabase Fonds de Plan Images Photos Cartes MS Access - Edition - Requêtes - Rapports - Exports Word/Excel Dll (POO Delphi) - Importation - Prévision demande - Mailles - Projets - Technico-économique ArcGIS - Interface HM - Edition - Production cartes - Requêtes géo. - Appel Dll Gauthier DUPONT

43 www.cier2008.com 43 3. SIG – Données consolidées Liste des localités –Référence administrative –Population, ménages, concessions –Electrifiées? si oui, comment? –Infrastructures (Sanitaires, Socio-communautaires, Productives) –Représentation géographique Un point = une dimension Innovation : Images Satellites  2 dimensions Réseaux HT et MT existants  Distance des localités au réseau MT existant Autoproducteurs Sources potentielles –mini-hydro –éolien Gauthier DUPONT

44 www.cier2008.com 44 3. Exemple du SIG – Concessions du Sénégal Gauthier DUPONT

45 www.cier2008.com 45 3. Exemple du SIG – Interface Utilisateur Gauthier DUPONT

46 www.cier2008.com 46 3. Exemple du SIG – Carte du vent Gauthier DUPONT

47 www.cier2008.com 47 3. Exemple d’Intégration dans le SIG - Projet Clique sur un projet  Fenêtre s’ouvre affichant les données et les résultats technico- économiques Gauthier DUPONT

48 www.cier2008.com 48 4. Images Satellites PLE de Kaolack-Nioro et Fatick-Gossas 2 x 7 Images SPOT 5 –5 m noir et blanc –10 m couleur Fusion et traitement Interprétation –Villages –Routes, Cours d’eau, Réserves, etc. Représentation géographique à 2 dimensions des localités = superficie –Structure spatiale villageoise (groupée ou dispersée) –longueur du réseau BT = fonction (population, superficie) Gauthier DUPONT

49 www.cier2008.com 49 4. Exemple Image Satellite SPOT 5 Gauthier DUPONT

50 www.cier2008.com 50 4. Interprétation Images Satellites Gauthier DUPONT

51 www.cier2008.com 51 4. Images vs. Relevé Topo Coûts Images Satellites : 10 % du budget de l’Etude Durée (moins de 3 mois pour 1800 villages) Etude a démontré l’intérêt de cette nouvelle approche MéthodeRésolution (m) Coût y compris l’interprétation des images (€/km² habité) Relevé Topo0,01 - 11000 - 3000 Images satellites0,6 - 1040 - 4000 Gauthier DUPONT

52 www.cier2008.com 52 Objectif Etude PLE A rentabilité donnée Minimiser le tarif financier 5. Source Optimales - Tarifs Enquêtes Socio-économiques Tarif Moyen Prévision de la Demande Sources optimales PLE Analyse Financière Tarif Financier Tarif Financier = Tarif Moyen ± 15% oui non STOP Adéquation entre le Tarif Moyen et le Tarif Financier ~0,35 €/kWh Gauthier DUPONT

53 www.cier2008.com 53 5.a. Diesel vs. Réseau MT – Paramètres Coûts –Equipements Réseaux BT : €/km - km/habitant Réseaux MT : €/km - poste MT de mesure - postes MT/BT Centrales diesel : €/kW = a  kW b –Production Réseau MT : tarif MT €/kWh Centrales diesel : €/l fuel et lubrifiant –Maintenance + Exploitation –Renouvellement (durée de vie) + Extensions Subvention sur les investissements initiaux Taux d’actualisation et Période d’actualisation Tarif moyen  Prévision de la demande Gauthier DUPONT

54 www.cier2008.com 54 5.a. Diesel – Limite Nombre d’Habitants Population de la localité Coût actualisé (€/kWh) Tarif moyen Subvention 70% 4000-5000 Coût actualisé Diesel 0,35 Gauthier DUPONT

55 www.cier2008.com 55 5.a. Réseau MT – Limite MT Population de la localité Coût actualisé (€/kWh) Tarif moyen Longeur MT Pop. donnée Coût actualisé Réseau MT pour une longueur MT donnée Longueur à laquelle coût actualisé = tarif moyen = Limite MT Gauthier DUPONT

56 www.cier2008.com 56 5.a. Limite MT – une localité Pas d‘extension MT LIMITE MT Extension MT Longueur d´extension du réseau MT < Limite MT Gauthier DUPONT

57 www.cier2008.com 57 5.a. Limite MT - Grappes Pas d‘extension MT Extension MT en Grappe Longueur d´extension du réseau MT <  Limites MT i Gauthier DUPONT

58 www.cier2008.com 58 Tarif moyen 5.a. Comparaison Diesel – Réseau MT Population de la localité Coût actualisé (€/kWh) Coût actualisé Diesel Longeur MT Pop. donnée Coût actualisé Réseau MT pour une longueur MT donnée Longueur à laquelle coût actualisé MT = coût actualisé Diesel < Limite MT 4000-5000 Gauthier DUPONT

59 www.cier2008.com 59 5.a. Diesel vs. Réseau MT – Résultats Population de la localité AUTRE Ex. PV RESEAU MT Limite MT Distance au réseau (km) DIESEL coût actualisé MT = coût actualisé Diesel 4000-5000 ~500 Gauthier DUPONT

60 www.cier2008.com 60 5.a. Diesel vs. Réseau MT – Evolution Population de la localité AUTRE RESEAU MT Distance au réseau (km) DIESEL Dans 10 ans Extension du réseau MT dans la région Une localité Aujourd’hui Réseau existant Gauthier DUPONT

61 www.cier2008.com 61 5.a. Diesel vs Réseau MT – Exemple 1 Gauthier DUPONT

62 www.cier2008.com 62 5.a. Diesel vs Réseau MT – Exemple 2 Gauthier DUPONT

63 www.cier2008.com 63 5.a. Diesel vs Réseau MT – Subvention  A coût actualisé égal, la solution Diesel nécessite une subvention bien plus petite  Maximisation du nombre de nouveaux abonnés à subvention donnée favorise les solutions avec centrales Diesel par rapport aux extensions de réseaux MT Coût actualisé (€/kWh) Longueur du réseau MT du projet Diesel Réseau MT Longueur du réseau MT du projet Subvention (€) Diesel Réseau MT Gauthier DUPONT

64 www.cier2008.com 64 5.b. Biomasse – Huile de Pourghère Jatropha Pourghère : Arbuste dont on tire de l’huile à partir des graines Huile = substitut du Diesel, mais plus agressif Taux d’utilisation de 25 à 50%  Baisse du coût actualisé de 5 à 10% Conditions de bon fonctionnement et de rentabilité –Définir qualité de l’huile –Moteur Peut fonctionner avec 50% d’huile Pas de réduction de sa durée de vie Pas de coûts supplémentaires de maintenance et exploitation Gain en gasoil : ~0,6 litre / habitant / % d’huile sur 10 ans 100.000 habitants et taux d’utilisation de 50%  3 millions de litres de gasoil économisés  9000 tonnes CO 2 Gauthier DUPONT

65 www.cier2008.com 65 5.b. Systèmes Photovoltaïques Familiaux (SPF) Irradiation moyenne journalière 5000-5300 Wh/m²/jour 8 à 10 €/Wc Usage –Eclairage et Audio-visuel –Pas adapté aux charges productives Avantages –Modularité –Simple, fiable –Facilement commercialisable Désavantages –coût d’investissement initial important –Energie limitée  Maîtrise de la consommation  Demande contrainte –Batteries (durée de vie et entretien) Gauthier DUPONT

66 www.cier2008.com 66 5.b. SPF vs. Raccordement BT Longueur de l’extension BT (m) SPF 50 Wc Coût actualisé (€/kWh) Raccordement BT 2 portées extension et raccordement BT SPF 50 Wc 0,50 Tarif moyen 0,35 Gauthier DUPONT

67 www.cier2008.com 67 Diesel 5.b. Mini-Hydroélectricité Conditions –Localisation et données fiables sur long-terme –Proximité des populations Désavantage –Variabilité saisonnière  Energie non turbinée = Spilling Spilling Diesel Production hydraulique Demande Production hydraulique Demande Puissance 24 heures Puissance 24 heures Gauthier DUPONT

68 www.cier2008.com 68 Electrification Rurale Demande croissante Pas de subvention après 3 ans –Batteries –Adaptabilité Energie non captée (Spilling) 5.c. Eolien-Diesel – Taux de Pénétration Spilling Production Diesel Production Eolien Demande Production Eolien Spilling Production Diesel Demande MWh/an Année MWh/an Année Production Eolien MWh/an Année Production Diesel Demande Sans batteries Taux limité : 30% Avec batteries Taux élevé  250% Avec batteries En 2 étapes Gauthier DUPONT

69 www.cier2008.com 69 5.c. Systèmes Hybrides Eolien-Diesel Durée de vie du système = 15 ans Potentiel éolien –Données insuffisantes – Exemple au Mali Seule campagne de mesure : 41 m à Gao : 5,1 m/s Une autre en cours –Faible 4,3 m/s à 30 m : 4000 localités 5,4 m/s à 30 m : 1000 localités 6 m/s à partir de 40-50 m et rare  Exclu 1 – 2 €/kW + 40 % au moins + Batteries Gauthier DUPONT

70 www.cier2008.com 70 5.c. Hybride Eolien-Diesel vs. Diesel /1 Avec batteries – Autonomie 1 jour Taux de pénétration = 30% Vitesse moyenne du vent = 5,6 m/s Gauthier DUPONT

71 www.cier2008.com 71 5.c. Hybride Eolien-Diesel vs. Diesel /2 Avec batteries – Autonomie 2 jours Taux de pénétration = 250% Vitesse moyenne du vent = 5,6 m/s Gauthier DUPONT

72 www.cier2008.com 72 5.c. Hybride Eolien-Diesel vs. Diesel /3 Sans batteries Taux de pénétration = 30% Vitesse moyenne du vent = 5,6 m/s Gauthier DUPONT

73 www.cier2008.com 73 5.c. Hybride Eolien-Diesel vs. Diesel /4 HPNSWD (High penetration, no-storage wind-diesel) Sans batteries Taux de pénétration = 250% Vitesse moyenne du vent = 5,6 m/s Gauthier DUPONT

74 www.cier2008.com 74 5.c. Hybride Eolien-Diesel vs. Diesel /5 HPNSWD (High penetration, no-storage wind-diesel) Sans batteries Taux de pénétration = 250% Vitesse moyenne du vent = 5,0 m/s Gauthier DUPONT

75 www.cier2008.com 75 5.c. Systèmes Hybrides Eolien-PV-Diesel Pas de complémentarité saisonnièrePas de complémentarité saisonnière  Composante PV moins compétitives que Eolien CaractéristiquePVEolien Courverture du Mali100%40% (>4,4 m/s à 30 m) 10% (>5,3 m/s à 40 m) 2% (>5,3 m/s à 30 m) Facteur de Charge10%10-15% Investissement source3 à 4 €/Wc1 à 2 €/Wc Investissement total7 à 8 €/Wc3 à 6 €/Wc BatteriesAvecAvec ou sans Gauthier DUPONT

76 www.cier2008.com 76 6. Trois PLE au Sénégal Gauthier DUPONT

77 www.cier2008.com 77 6. Dix PLE au Mali /1 Gauthier DUPONT

78 www.cier2008.com 78 6. Dix PLE au Mali /2 Gauthier DUPONT

79 www.cier2008.com 79 6. Dix PLE au Mali /3 Gauthier DUPONT

80 www.cier2008.com 80 Plans Locaux d’Electrification Rurale Gauthier DUPONT

81 www.cier2008.com 81 Ateliers 1 & 2 Schémas Directeurs & Valorisation de l’Electrification Rurale Samuel WATCHUENG Expert en Electrification Rurale – France

82 www.cier2008.com 82 PROGRAMME D’ÉLECTRIFICATION & MANAGEMENT TECHNIQUE DES PROJETS Schémas Directeurs et Valorisation de l’Electrification Rurale AMÉLIORATION DE L’IMPACT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ÉLECTRIFICATION RURALE: Le modèle GEOSIM® Samuel WATCHUENG Directeur des Systèmes d’Information et d’Organisation INNOVATION ENERGIE DEVELOPPEMENT (IED, France)

83 www.cier2008.com 83 PLAN Objectifs De la notion d’impact économique et social de l’électrification rurale Les composantes du modèle GEOSIM® –GEOSIM Spatial Analyst® –GEOSIM Demand Analyst® –GEOSIM Supply Options® –GEOSIM Pre-elec® Samuel WATCHUENGL’outil GEONET® pour la pérennisation de la coordination multisectorielle Samuel WATCHUENG

84 www.cier2008.com 84 EXTRAIT DU LIVRE BLANC DE LA CEDEAO / UEMOA, 2005 « Les programmes énergétiques reposeront sur une approche basée sur l’identification des besoins et des services pour le développement et sur la coordination avec les autres investissements sectoriels pour assurer la présence des équipements d’usage - et donc d’un marché. Les programmes passés tenant d’une logique essentiellement, voire uniquement sectorielle, ont montré leur effet d’entraînement limité sur les dynamiques de développement ». « Les programmes énergétiques reposeront sur une approche basée sur l’identification des besoins et des services pour le développement et sur la coordination avec les autres investissements sectoriels pour assurer la présence des équipements d’usage - et donc d’un marché. Les programmes passés tenant d’une logique essentiellement, voire uniquement sectorielle, ont montré leur effet d’entraînement limité sur les dynamiques de développement ». Samuel WATCHUENG

85 www.cier2008.com 85 OBJECTIFS Revisiter les modèles de planification de l’électrification rurale et injecter des ingrédients pour: –Améliorer l’impact économique et social en anticipant les bénéfices potentiels directs et indirects de l’électrification –Promouvoir un accès plus équitable aux services énergétiques à l’échelle d’un territoire donné Optimiser les subventions publiques pour l’électrification rurale, dans des contextes souvent marqués par la rareté des ressources Prendre en compte les processus de décentralisation en cours et aider à la prise de décision locale Recourir aux fonctionnalités des Systèmes d’Information Géographique (SIG) Samuel WATCHUENG

86 www.cier2008.com 86 Concepts attachés à l’analyse de l’impact Nouvelle situation, analysée dans sa globalité et issue de l’ensemble des effets imputables à l’électrification - Difficile à mesurer, résulte de la combinaison de nombreux facteurs indépendants de l’électrification avec ses résultats et ses effets III Incidences de l’électrification sur le milieu physique et humain environnant - Résultats + autres dynamiques ou contraintes provenant du milieu où se déroule l’électrification et qui lui sont imputables II Changements qualitatifs et quantitatifs produits directement par l’électrification - En relation directe avec les Objectifs d’électrification, clairement établis au départ I RESULTATS  EFFETS  CHANGEMENT S  RESULTATS (DIRECTS) EFFETS (INDIRECTS) CHANGEMENTS (RESULTANTE GLOBALE) Nouvelle situation, analysée dans sa globalité et issue de l’ensemble des effets imputables à l’électrification - Difficile à mesurer, résulte de la combinaison de nombreux facteurs indépendants de l’électrification avec ses résultats et ses effets III Incidences de l’électrification sur le milieu physique et humain environnant - Résultats + autres dynamiques ou contraintes provenant du milieu où se déroule l’électrification et qui lui sont imputables II Changements qualitatifs et quantitatifs produits directement par l’électrification - En relation directe avec les Objectifs d’électrification, clairement établis au départ I RESULTATS  EFFETS  CHANGEMENT S  RESULTATS (DIRECTS) EFFETS (INDIRECTS) CHANGEMENTS (RESULTANTE GLOBALE) Samuel WATCHUENG

87 www.cier2008.com 87 Le modèle GEOSIM® Planification (GEOSIM®) 4 ENJEUX Analyse et aménagement du territoire pour un accès du plus grand nombre aux services énergétiques à fort impact économique et social, selon le triptyque: santé et bien-être social, éducation, revenus Analyses spatiales GEOSIM Spatial Analyst®  Prévision de la demande GEOSIM Demand Analyst®  Optimiser les options d’approvisionnement: GEOSIM Supply Options®  Evolution de la demande en énergie, en puissance et nombres de clients MT/BT, année par année, à l’horizon de la planification Recherche de la meilleure solution technico-économique d’électrification des localités sélectionnées (isolées ou en clusters): raccordement au réseau interconnecté, petites centrales hydroélectriques, biomasse, centrales diesel Pré-électrification et accès à des services énergétiques de base pour les localités non électrifiées à l’horizon de la planification et dont l’accès des populations aux services électrifiées reste potentiellement faible à l’horizon de la planification Optimiser la pré-électrification: GEOSIM Pre-elec®  Coordination multisectorielle (GEONET®) Samuel WATCHUENG

88 www.cier2008.com 88 II Assurer un accès minimal aux Services Énergétiques de Base pour les localités "isolées" Anticiper et renforcer les bénéfices économiques et sociaux directs et indirects de l’électrification rurale I 4 modules inter-dépendants PRE- ELECTRIFICATION  ANALYSES SPATIALE S  PREVISION DE LA DEMANDE  OPTIMISATION DES OPTIONS D’APPROVISIONNEMENT  Le modèle GEOSIM® GEOSIM Spatial Analyst ®GEOSIM Demand Analyst ®GEOSIM Supply Options ®GEOSIM Pre-elect ® Samuel WATCHUENG

89 www.cier2008.com 89 Le module GEOSIM Spatial Analyst® Accès du plus grand nombre aux services énergétiques à fort impact économique et social, à l’échelle d’un territoire donné Sélectionner les localités prioritaires et les classer  S’intéresser à l’impact économique et social de l’Electrification Rurale à l’échelle d’un territoire revient ainsi à se poser au préalable la question fondamentale des " LIEUX PRIORITAIRES" pour l’électrification : 1.Sélectionner: où électrifier en priorité ? 2.Hiérarchiser: dans quel ordre de priorité ? Identifier et classer les localités prioritaires: UNE VERITABLE PROBLEMATIQUE D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Le territoire n’est pas une fatalité: l’électrification peut en être un élément structurant Samuel WATCHUENG

90 www.cier2008.com 90 LA SELECTION DES LOCALITES PRIORITAIRES (1/2) L ’Indicateur du Potentiel de Développement (IPD) mesure la capacité d’une localité à enrayer la pauvreté en son sein et dans ses environs : l’IPD mesure l’attractivité potentielle d’une localité. L’IPD est un indice composite compris entre 0 et 1, construit sous le prisme de l’ Indicateur du Développement Humain (IDH) mis en place par le PNUD. L’IPD est un indice relatif à un territoire donné, déterminé à partir d’une grille multicritère concertée. Les pôles potentiels de développement sont les localités présentant les k meilleurs IPD du territoire étudié: certains pôles peuvent être déjà électrifiés. Les pôles non électrifiés représentent les localités à électrifier impérativement à l’horizon de la planification. Accès du plus grand nombre aux services énergétiques à fort impact économique et social, à l’échelle d’un territoire donné Sélectionner les localités prioritaires et les classer  Samuel WATCHUENG

91 www.cier2008.com 91 IPD = 1/3 [(IPD santé ) + (IPD éducation ) + (IPD économie locale )] COMPOSANTEPOIDSExemple de CRITERES POIDS [0,1] SANTE1/3 Formations sanitaires1/2 Accès à l’Eau potable1/2 EDUCATION1/3 Alphabétisation des adultes2/3 Scolarisation1/3 ECONOMIE LOCALE 1/3 Population de la localité1/4 Marché (équipement)1/4 Établissements d’épargne et de crédit 1/4 Distance à la route1/4 L’IDH combine 3 composantes de poids équivalents: (1) l’espérance de vie, (2) le niveau des connaissances (taux d’alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation), et (3) le PIB réel par habitant ajusté en parité de pouvoir d’achat L’IDH combine 3 composantes de poids équivalents: (1) l’espérance de vie, (2) le niveau des connaissances (taux d’alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation), et (3) le PIB réel par habitant ajusté en parité de pouvoir d’achat L’IPD est défini par 3 composantes de poids équivalents: (1) Santé, (2) Éducation, et (3) Économie locale, définis par une grille multicritères élaborée en concertation avec les autres secteurs L’IPD est défini par 3 composantes de poids équivalents: (1) Santé, (2) Éducation, et (3) Économie locale, définis par une grille multicritères élaborée en concertation avec les autres secteurs EXEMPLE DE SOUS- CRITERES VALEUR [0,1] Aucune0 Dispensaire0,2 Centre de santé0,5 CS avec antenne chirurgicale 0,8 Hôpital1 Samuel WATCHUENG

92 www.cier2008.com 92 Le module GEOSIM Spatial Analyst® Accès du plus grand nombre aux services énergétiques à fort impact économique et social, à l’échelle d’un territoire donné Sélectionner les localités prioritaires et les classer  LA SELECTION DES LOCALITES PRIORITAIRES (2/2) Les critères et pondérations sont établis et validés en concertation (groupes de travail multisectoriels) grille Les k meilleurs pôles de développement sont pré-identifiés à partir des bases de données disponibles ou d’un travail de collecte de données sur le terrain conformément à la grille La liste est complétée par les propositions d’acteurs ressources (au niveau central et à l’échelle locale) Les dynamiques centre-périphérie peuvent être validées par une étude socio-économique (enquêtes monographiques) Intérêt: démarche souple et participative, laissant la place à une intervention manuelle Samuel WATCHUENG

93 www.cier2008.com 93 Le module GEOSIM Spatial Analyst® Accès du plus grand nombre aux services énergétiques à fort impact économique et social, à l’échelle d’un territoire donné Sélectionner les localités prioritaires et les classer  HIERARCHISATION PAR MODÉLISATION GRAVITAIRE Chaque Pôle i exerce une attraction sur une localité j de sa périphérie Cette attraction est inversement proportionnelle à la distance entre la localité j et le pôle i. Elle est cependant proportionnelle à l’ attractivité (IPD) du Pôle i A l’échelle de l’ensemble du territoire, il est donc possible de déterminer la probabilité d’attraction d’une localité j par un Pôle i. Le territoire délimité par les localités attirées par le Pôle i constitue son hinterland: il permet de déterminer la population de couverture du Pôle i Le Pôle le plus important est celui qui dispose de la population de couverture la plus importante Samuel WATCHUENG

94 www.cier2008.com 94 Représentation graphique de l’hinterland d’un pôle: un continuum de situations ZOOM SUR MANGA Samuel WATCHUENG

95 www.cier2008.com 95 Résultats: loin des mythes… La hiérarchisation obéit à une loi complexe, intégrant des paramètres démographiques, infrastructurels et géographiques La présence (ou la projection à l’horizon de la planification) d’infrastructures sociales (santé, éducation) et d’opportunités économiques est déterminante pour la sélection d’une localité comme pôle potentiel de développement Cependant, les caractéristiques intrinsèques à cette localité ne sont pas les seuls déterminants de son classement relatif: –Les unités administratives (chefs-lieux de province, de département, de commune, etc.) ne sont pas toujours les mieux classées… –A niveaux d’infrastructures équivalents, deux localités ont souvent des classement différents La taille d’un pôle n’est pas le seul déterminant pour son classement: si les pôles de tailles importantes sont généralement bien classés, certains pôles de petites tailles peuvent se retrouver en tête du classement, en raison de leur position géographique stratégique (ex: au carrefour de plusieurs localités non électrifiées) La démographie seule n’explique pas tout, la géographie non plus… Samuel WATCHUENG

96 www.cier2008.com 96 Exemple de résultats obtenus au Burkina Faso Autres pôles potentiels Unités administratives Population de couverture Il est difficile d’anticiper intuitivement la hiérarchisation des localités… Samuel WATCHUENG

97 www.cier2008.com 97 Prévision de la demande  Modélisation et prévision de la demande Le module GEOSIM Demand Analyst® Le modèle détermine les paramètres clés de la demande année par année, à l’horizon de la planification: nombre de clients MT et BT, énergie consommée et puissance de pointe Le modèle tient compte des demandes spécifiques (périmètres irriguées, agro-industries, etc.) La segmentation préalable de la demande (classification des services attendus et des capacités à payer) s’effectue soit: à partir d’enquêtes de terrain, à partir de données tirées de contextes similaires ou proches Le modèle permet également de construire des courbes de charges et monotones de charge Samuel WATCHUENG

98 www.cier2008.com 98 Le module GEOSIM Supply Options® L’optimisation technico-économique consiste à déterminer l’option d’approvisionnement la plus économique pour chaque localité (en site isolé ou en cluster) entre: le raccordement au réseau (possibilité de simulation préalable de l’extension du réseau, en cas de segmentation des territoires électriques), le développement d’une petite centrale hydroélectrique, l'utilisation de la biomasse-énergie l’alimentation par un groupe électrogène. A la demande du planificateur, cette optimisation peut s’effectuer en hiérarchisant au préalable les différentes options technologiques, tenant compte de contraintes spécifiques au contexte étudié. Cette optimisation s’opère sous la contrainte d’un budget d’investissement ou d’un taux d’électrification à atteindre. Les algorithmes sont adaptés pour tenir compte du caractère prioritaire de l’électrification des pôles de développement Optimiser les options d’approvisionnement  Recherche de la meilleure solution technico- économique Samuel WATCHUENG

99 www.cier2008.com 99 Exemple de résultats obtenus au Niger Grappe Diesel Grappe Réseau Réseau Diesel isolé Samuel WATCHUENG

100 www.cier2008.com 100 Le module GEOSIM Pre- elec® Le modèle gravitaire permet d’introduire le potentiel U j déterminé par la somme des attractions exercées par les différents pôles de développement sur la localité j Ce potentiel exprime donc l’ accessibilité aux infrastructures et aux services, ainsi qu’aux opportunités économiques (marchés, emplois, etc.), cumulée au point j : Il détermine donc à l’inverse l’isolement de la localité j, et peut être calculé en tout point j du territoire, avec une valeur théorique infinie au niveau des pôles. Le potentiel U j sert d’argumentaire aux projets de pré-électrification en certains points ou certaines zones du territoire, dotés d’un très faible potentiel et non électrifiés à l’horizon de la planification. Pré-électrification des localités non électrifiées à l’horizon de la planification et dont l’accès des populations aux services électrifiées reste potentiellement faible. Optimiser la pré-électrification  Samuel WATCHUENG

101 www.cier2008.com 101 Représentation graphique du potentiel Uj Localités potentiellement isolées des Pôles de développement Localités potentiellement isolées des Pôles de développement Exemple au NIGER Samuel WATCHUENG

102 www.cier2008.com 102 Tous les équipements sanitaires et éducatifs installés dans des localités non électrifiées à l’horizon de la planification bénéficient de kits photovoltaïques pour l’éclairage, l’informatique, le froid, le téléphonie rurale, le froid médical, etc.) De plus, les localités non électrifiées à l’horizon de la planification et considérées comme isolées bénéficient d’une installation de type force motrice pour les usages productifs Pré-électrification des localités non électrifiées à l’horizon de la planification et dont l’accès des populations aux services électrifiées reste potentiellement faible. Optimiser la pré-électrification  En se basant sur le potentiel U j, le module utilise la loi de Pareto (80/20) pour sélectionner les localités relativement les plus isolées. Samuel WATCHUENG

103 www.cier2008.com 103 GEOSIM®: synthèses des valeurs ajoutées Sélection et hiérarchisation des localités à électrifier dans une perspective d’amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale Prise en compte, grâce à la constitution de clusters électriques, d’un niveau territorial intermédiaire ou meso, conforme aux échelles territoriales promues par la décentralisation Accès systématique à des services énergétiques de base pour les infrastructures de santé et d’éducation, y compris pour les localités exclues par les contraintes technico-économiques Accès systématique à la force motrice pour les localités isolées des pôles potentiels de développement et exclues par les contraintes technico- économiques Possibilité de quantifier aisément les bénéfices directs et indirects de l’électrification rurale en terme de population cible, en rebouclant sur le triptyque de l’IDH: contribution à l’amélioration (i) de la santé et du bien-être social, (ii) de l’éducation, et (iii) des revenus Prise en compte des énergies renouvelables (petite hydroélectricité, biomasse, solaire) et possibilité d’hiérarchisation des options d’approvisionnement tout en gardant les principes d’une approche coût-bénéfices GEOSIM® Samuel WATCHUENG

104 www.cier2008.com 104 L’outil GEONET®: inscrire la concertation multisectorielle dans la durée L’approche nécessite la disposition d’informations multisectorielles (santé, éducation, économie locale) Cette information est très dynamique et peut fortement évoluer d’une année à l’autre, particulièrement en raison de nouveaux investissements multisectoriels Par ailleurs, l’expérience démontre qu’un outil de planification doit être vivant, et régulièrement remis à jour C’est dans cette optique que l’approche suggère la mise en place d’une application informatique basée sur la technologie des SIG couplée à Internet, permettant un accès distant aux données multisectorielles à l’échelle d’un territoire. Cette application est un cadre concret de coordination multisectorielle, et fonctionne selon un principe de "tontine des données" entre des acteurs qui fournissent régulièrement une information sectorielle mise à jour, avec en retour, un accès à une information consolidée. … Toutes choses qui militent en faveur de l’accessibilité à une information multisectorielle régulièrement mise à jour à l’échelle du territoire considéré Samuel WATCHUENG

105 www.cier2008.com 105 L’outil GEONET®: inscrire la concertation multisectorielle dans la durée Fenêtre GEONET® développée pour le groupe de travail multisectoriel au Cameroun Carte électrique, localités, démographie, infrastructures de santé et d’éducation, AEP, réseau routier, établissements de micro-finance, agroéconomie, etc. Samuel WATCHUENG

106 www.cier2008.com 106 Je vous remercie de votre attention Samuel WATCHUENG Directeur des Systèmes d’Information et d’Organisation IED, France, s.watchueng@ied-sa.fr GEOSIM® www.geosim.frGEONET® www.improves-re.com/sig (BURKINA FASO) www.mng-cameroon.org (CAMEROUN) INNOVATION ENERGIE DEVELOPPEMENT www.ied-sa.fr

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118 www.cier2008.com 118 Samuel WATCHUENG

119 www.cier2008.com 119 Ateliers 1 & 2 LA QUESTION DU FACTEUR DE CHARGE Vers des partenariats innovants entre les sociétés d'électricité et les grandes marques d'équipement électrique Michel MATLY MARGE mmatly@marge.fr Auteur Michel Matly, français, né en 1952. Ingénieur polytechnicien, Economiste ENSAE, directeur du cabinet d'études MARGE (France). A dirigé et participé sur financements internationaux à de nombreux travaux sur l'électrification rurale, en Afrique, Amérique Latine et Asie : montages institutionnels, préparation et coordination de programmes nationaux et régionaux, définition tarifaire, évaluations d'impact socio-économiques (pauvreté, genre). A coordonné la création de plusieurs modèles pour l'électrification rurale (MATILDE - simulation financière et comptable de plan d'affaires d'entreprises rurales de distribution électrique, MARIAN – modèle d'évaluation économique, financière et environnementale de programmes d'électrification), en usage dans différents pays d'Afrique et d'Amérique Latine. Marchéage et gestion de l'environnement (MARGE), Rue Fortunière, 46240 Labastide-Murat (France) Téléphone : (33) 5 65 31 15 00 marge@marge.fr Site : www.marge.frwww.marge.fr

120 www.cier2008.com 120 Résumé Dans les approches actuelles de l'électrification, le très faible facteur de charge des systèmes est trop souvent considéré comme une fatalité, liée à la pauvreté de la nouvelle clientèle. Ce faible taux de charge, dû a la concentration de la demande sur quelques usages domestiques de base (éclairage, surtout) est pourtant un des principaux facteurs de la cherté de l'énergie électrique. L'exemple historique des coopératives américaines d'électrification montre qu'en menant une politique systématique en ce domaine, il est possible d'encourager avec succès les usages de l'électricité et en conséquence de réduire sensiblement les coûts de l'énergie, réaliser une électrification beaucoup plus rentable et plus fertile en services pour les usagers. Améliorer le facteur de charge présente de multiples avantages pour les acteurs de l'électrification rurale : pour l'Etat et ses partenaires financiers, réduire les besoins de subvention publique associés à l'effort d'électrification ; pour l'opérateur électrique, réduire le poids financier de sa clientèle rurale ; pour les usagers, qu'ils en bénéficient directement grâce à la multiplication de services ou indirectement, dans le cas des plus pauvres qui ne s'équiperont que plus tard, par une pression à la baisse des tarifs. L'amélioration du facteur de charge est donc un « win-win », dont tous tirent un bénéfice. Elle passe par la promotion des usages productifs et domestiques de l'électricité. La promotion des usages productifs dans les zones rurales nouvellement électrifiées commence à devenir une préoccupation des responsables du secteur électrique et à se traduire par des actions concrètes. L'examen des dynamiques productives engendrées par l'arrivée de l'électricité montre que les premières et les meilleures opportunités se trouvent dans des niches de marchés «externes» (au sens large, marchés urbains et exportations), accessibles à court terme dès qu'il existe déjà un savoir-faire et des premiers liens entre les ruraux et ces marchés. D'autres opportunités existent sur les marchés locaux, mais elles sont en général moins importantes et à plus long terme, même si l'arrivée de l'électricité contribue à monétarisé l'économie locale et à générer de nouvelles opportunités pour des produits et services ruraux. Dans tous les cas, le maître-mot est le marché, et l'approche doit avant tout consister à aider les opérateurs locaux à identifier les marchés et à se placer sur les créneaux d'intérêt pour eux. Michel MATLY

121 www.cier2008.com 121 Beaucoup de responsables du secteur électrique considèrent encore que la promotion des équipements électroménagers relève du domaine privé, sans justification d'intervention publique. Pourtant la promotion des usages domestiques de l'énergie est un moyen sans doute encore plus efficace que celle des usages productifs pour peser sur le facteur de charge des systèmes ruraux. En dépit de leurs conditions économiques parfois limitées, les usagers ruraux s'équipent et ils le feraient plus rapidement et en plus grand nombre grâce à des actions de promotion et la mise en place d'un accès spécifique au crédit. Ce schéma est peu différent de celui mis autrefois en place pour l'électrification rurale aux Etats Unis, qui a permis aux paysans d'avoir des taux d'équipement comparables aux ménages urbains et aux coopératives électriques de rembourser les prêts de l'administration fédérale. En conclusion, la promotion des usages productifs et domestiques apparaît sans nul doute aujourd'hui une des priorités des secteurs électriques en développement. Elle passe par la constitution de partenariats innovants entre les opérateurs électriques, les acteurs équipementiers (machinerie électrique de production, grandes marques d'électroménager), la distribution (grossistes et détaillants), les institutions financières et les organismes prescripteurs (organisations professionnelles, secteur coopératif, associations de femmes), L'essentiel des investissements doivent faire l'objet de prêts et les financements devraient venir des partenaires concernés, avec si possible un appui public et externe modéré. Mots clés : Electrification rurale, facteur de charge, investissements productifs, équipements électroménagers. Michel MATLY

122 122 LA QUESTION DU FACTEUR DE CHARGE Vers des partenariats innovants entre les sociétés d'électricité et les grandes marques d'équipement électrique Michel Matly MARGE (France) 2008 Michel MATLY

123 www.cier2008.com 123 1. L’obsession du facteur de charge dans l’électrification rurale historique américaine Michel MATLY

124 www.cier2008.com 124 1. L’obsession du facteur de charge dans l’électrification rurale historique américaine Michel MATLY

125 www.cier2008.com 125 1. L’obsession du facteur de charge dans l’électrification rurale historique américaine Extraits du Journal d’Elbert et Erma Cassel, Verden, membres de la coopérative électrique Oklahoma 27 juillet 1939, avons signé (l'entrée dans la coopérative). 1er Juin 1940, l'oncle Lark est passé faire le branchement. 8 août, avons l'électricité. 26 août, avons acheté une machine à laver. 29 octobre, avons acheté une radio. 6 janvier 1941, avons raccordé la laiterie. 25 juillet, avons acheté un fer à repasser. 19 septembre, avons acheté un réfrigérateur. 21 janvier 1942, avons raccordé l'église de Dutton. 3 décembre 1948, avons acheté un congélateur. 30 août 1950, avons acheté une machine à coudre. Michel MATLY

126 www.cier2008.com 126 2. Améliorer le facteur de charge Michel MATLY

127 www.cier2008.com 127 2. Améliorer le facteur de charge Rendre l’électrification moins chère Améliorer les conditions économiques et la qualité de la vie des ruraux Réduire les tarifs Ouvrir des marchés d’équipements électriques Michel MATLY

128 www.cier2008.com 128 2. Améliorer le facteur de charge Michel MATLY

129 www.cier2008.com 129 3. Usages productifs Marchés externes Michel MATLY

130 www.cier2008.com 130 3. Usages productifs Marchés externes Michel MATLY

131 www.cier2008.com 131 3. Usages productifs Marchés locaux Michel MATLY

132 www.cier2008.com 132 3. Usages productifs Marchés locaux Michel MATLY

133 www.cier2008.com 133 3. Usages productifs Marchés locaux Michel MATLY

134 www.cier2008.com 134 4. Usages domestiques Michel MATLY

135 www.cier2008.com 135 4. Usages domestiques Michel MATLY

136 www.cier2008.com 136 4. Usages domestiques Michel MATLY

137 www.cier2008.com 137 5. Des partenariats innovants La ou les sociétés d’électricité, au centre du dispositif, Les « prescripteurs », organismes professionnels, mouvement coopératif, associations de femmes, Les équipementiers : grandes marques de matériel électrique, importateurs et producteurs, grossistes et distributeurs Michel MATLY

138 www.cier2008.com 138 5. Des partenariats innovants Les financiers : banques, organismes de crédit à la consommation, institutions de microfinances (à voir) Les pouvoirs publics et leurs partenaires externes. Michel MATLY

139 www.cier2008.com 139 5. Des partenariats innovants Études : mieux cerner les marchés d'intérêt, identifier des acteurs locaux et des projets, proposer des produits toujours mieux adaptés Information et promotion : faire mieux connaître et valoriser auprès du public rural les différents services de l'électricité et leur bon usage, Appui financier : accès au crédit et à l'investissement productif ou familial Michel MATLY

140 www.cier2008.com 140 5. Des partenariats innovants Financement des investissements : Gros crédit : le secteur bancaire, les fournisseurs Petit crédit : un relais par le distributeur d’électricité. Une nouvelle vocation d’IMF pour les opérateurs électriques ? Michel MATLY

141 www.cier2008.com 141 Avec mes remerciements pour votre patience Michel Matly MARGE mmatly@marge.fr Michel MATLY

142 www.cier2008.com 142 Ateliers 1 & 2 Termes de Références & Marchés de Réalisation Mohamed SUHAIL Expert, Islamic Development Bank – BID – Arabie Saoudite

143 www.cier2008.com 143 CIRE 2008-Proposal-Summary Dr. M. A. Suhail Islamic Development Bank Telephone: +966-2646-6810 Fax: +966-26466866 Email: msuhail@isdb.org Proposed Title: Challenges & Impacts of Rural Electrifications: IDB Experience in Central and South Asia I. Introduction & Background 1.1 Components for successful rural electrifications projects: Successful rural electrification (RE) projects can be reached through: (i) Dedicated investment and financial support for grid intensification and expansion; (ii) technical assistance for institutional development, capacity building; and (iii) Evaluation and promoting the productive use of electricity. In many cases, it was found that RE is not financially viable in the absence of a government subsidy or some form of donor support. The concept of Fee-for-Service with private sector participation and government subsidy can be an ideal approach to electrify the most rural settlements in some countries e.g. Ghana. 1.2 Five Questions to be answered before considering the RE project II. The Challenges 2.1 Challenge: The challenge is to increase overall access to electricity in rural areas, while maintaining efficient revenue increase and continuous expansion of the area coverage. 2.2 Policy and Reform Issues: Tariff and pricing structure; Collections and energy losses; Sustainability within the existing financial T&Cs of donor financing and also under non-subsidy regime; Coordination under the National Master Plan for better donors’ resource utilization and greater poverty reduction and gender equality impact; Environmental concerns. Mohamed SUHAIL

144 www.cier2008.com 144 III. The Impacts 3.1 Impact of RE on rural poverty and poverty reduction: Some studies conducted an extensive survey and compared the benefits of electrification in term of “with” or “without” electricity will be presented given the details of findings including some comparisons. 3.2 Impact of RE on employment: The employment level of electrified villages increased and it is more pronounced for rural women. Studies show that the growth of manufacturing facilities in rural areas and agribusinesses are largely attributed to better transportation facilities and access to RE services. 3.3 Impact of RE on the quality of life: There has been improvement in quality of life in terms of protein intake, increase in overall literacy rate, children enrolment to school, and reduction in infant mortality and fertility rate and improvement in health, hygiene and sanitation conditions. 3.4 Impact of Rural electrification on public health issues: Awareness on public health issues has significantly increased. 3.5 Environmental Impact: RE has an impact of reducing indoor air polluting by replacing kerosene, firewood with electricity as energy source for lighting. The RE will also reduce the use of diesel as an energy source for pumping, agriculture processing, etc. IV IDB Experience in Asia 4.1 Bangladesh Case Before undertaking the RE project, most of the project areas financed by IDB remained in darkness a result of which there were not many socio-economic activities. A construction of 1230 km of distribution lines and connections to 350 rural villages were achieved under the project. The line construction works are completed and it has facilitated service connection to 23380 numbers of consumers. 4.1 Tajikistan Case The IDB experience in Tajikistan includes building mini hydro power plants with its power transmission and distribution networks in rural areas. The project is under implementation. The expected outcome and the experience of the project implementation will be shared. 4.2 Lessons Learnt from IDB experiences in financing RE Projects: A number of lessons learnt which reflect the above challenges and impacts of RE will be presented. Mohamed SUHAIL

145 www.cier2008.com 145 Ateliers 1 & 2 Gestion du Réseau de Distribution Rurale Michel VANDENBERG Dr. Ingénieur, ISET – Université de KASSEL – Allemagne

146 www.cier2008.com 146 HYBRID MINIGRIDS FOR RURAL ELECTRIFICATION Michel Vandenbergh Institut für Solare Energieversorgungstechnik (ISET) e. V. Königstor 59, D-34119 Kassel tel +49-561-7294103 mvandenbergh@iset.uni-kassel.de ABSTRACT: A hybrid power system is defined as an electricity production and distribution system which supply consists of a combination of two or more types of electricity generating sources (e.g. solar photovoltaic panels, wind turbine generators, hydro plants, fuel gensets, fuel cells,...). Hybrid systems may also include several forms of energy storage (e.g. battery, pumped storage,...). The main goal of the minigrid is to provide reliable power with a good quality and at the best price possible to the electricity consumers. With a good energy management, it is also possible to maximize the share of renewable energies and to reduce the contribution of fossil fuels to a minimum. In order to design a stable minigrid, four main architectures have been identified: Single fixed master, Single switched master, Multi-master diesel dominated and Multi-master inverter dominated. The additional possibility of connecting the minigrid to the national grid offers many advantages for the rural electrification planners. Recent innovations allow to design minigrids offering smooth transitions during the connection and disconnection phases to the main grid. RÉSUMÉ: Dans un mini-réseau hybride, plusieurs sources d‘énergie ( par exemple diesel, solaire, éolien, hydro) sont combinées afin de produire l‘électricité qui alimente un petit réseau de distribution autonome. Le but principal du mini- réseau est d’alimenter les charges électriques sans interruption, avec une bonne qualité de tension et au moindre coût. Un mini-réseau bien géré permet également de maximiser l’utilisation des énergies renouvelables et de minimiser la consommation en combustible fossile. La technologie actuelle permet de concevoir des mini-réseaux qui sont alimentés par des sources d‘énergie renouvelables, tout en fournissant une électricité de qualité aux consommateurs ruraux. Afin de garantir la stabilité du mini-réseau, différentes architectures sont possibles. Quatre catégories principales sont présentées: “Single master” fixe, “Single master” changeant, “Multi-master” avec générateurs diesel et “Multi-master” avec onduleurs. La possibilité de connecter facilement le mini-réseau au réseau électrique national est souhaitable, ce qui simplifie la planification de l’électrification rurale. Des innovations récentes autorisent une transition en douceur lors de la connexion et de la déconnexion au réseau principal. Michel VANDENBERG

147 www.cier2008.com 147 INTRODUCTION Village electrification represents a high potential market for hybrid power systems. Many stand-alone diesel units are powering mini-grids all around the world and could be retrofitted with renewable power generators and battery storage units. Small hybrid power systems have proven to be a cost-effective solution for powering single user applications. New technologies are today available for powering robust multi-user mini-grids. The additional possibility of connecting the minigrid to the national grid offers many advantages for the rural electrification planners. Recent innovations allow to design minigrids offering smooth transitions during the connection and disconnection phases to the main grid. Microgrids comprise electrical distribution systems with distributed energy sources, storage devices and controllable loads, operated connected to the main power network or islanded, in a controlled and coordinated way. The operation of microgrids offers distinct advantages to customers and utilities, i.e. improved energy efficiency, minimisation of overall energy consumption, reduced environmental impact, improvement of reliability and resilience, network operational benefits and more cost efficient electricity infrastructure replacement. ARCHITECTURES FOR MINI-GRIDS Current PV hybrid mini-grid system architectures can be classified into four categories. The classification is based on which ac power sources in the mini-grid perform the “grid forming” function to control the mini-grid frequency and voltage. The single fixed master mini-grid architecture (see Figure 1a) has only the battery inverter connected to the mini- grid and therefore it does the grid forming. The single switched master mini-grid architecture (see Figure 1b) has multiple ac sources connected to the mini- grid (typically the battery inverter and a fossil fuel genset), but only one source at any time does the grid forming. In single master architectures, several battery inverters could be paralleled in a master-slave mode. The multi-master rotating machine dominated mini-grid (see Figure 1c) has multiple ac sources (fossil fuel gensets and PV inverters) connected to the mini-grid and simultaneously supplying power. The gensets do the grid forming and the PV inverters follow the mini-grid voltage and frequency. The multi-master inverter dominated mini-grid (see Figure 1d) is characterized by the coupling on the AC-bus of most power sources via inverters. The power sources can be distributed in the mini-grid. E g. PV generators can be integrated in the roofs of different houses. Several grid forming units (like battery storage or rotating machines) could operate in parallel in a multi-master mode. Michel VANDENBERG

148 www.cier2008.com 148 Fig. 1a Single fixed master mini-grid Fig. 1c Multi-master rotating machine dominated mini-grid. Fig. 1b Single switched master mini-grid Fig. 1d Multi-master inverter dominated mini-grid Michel VANDENBERG

149 www.cier2008.com 149 ISET has developed techniques for the multi-master inverter dominated architecture [3,4,5]. In the innovative concept developed by ISET, reactive power/voltage and active power/frequency droops are used for the power control of the inverters. The droops are similar to those in utility grids. The supervisory control just provides parameter settings for each component. This way expensive control bus systems are replaced by using the grid quantities voltage and frequency for co- ordination of the components. Such structure results in the following features: (1) simple expansion of the system, (2) increased redundancy, as the system does not rely on a single grid forming unit, (3) a supervisory control or a grid code is required. Fig. 1c Multi-master rotating machine dominated mini-grid. Fig. 1d Multi-master inverter dominated mini-grid 3INTERCONNECTION ISSUE In order to validate the different functions of a low voltage microgrid, a specific test configuration has been set up in the Design Centre for Modular Systems Technology (“DeMoTec”) of the Institut für Solare Energieversorgungstechnik (ISET). In this highly innovative microgrid configuration, the grid control is distributed among three distant inverters which are not linked by any fast communication link. For primary control purposes, the sharing of power between these different grid-forming inverters is made possible using the selfsyncTM algorithm. Concerning the secondary control of the inverters, the implementation of a microgrid supervisory controller was a crucial task for the demonstration of the microgrid. An adapted communication environment based on internet and XML-RPC has been set up in order to allow the microgrid supervisory controller to send control set points to the local generator controllers (Remote Terminal Units) of the different power units (Figure 1). Several critical situations have been studied, which included the transition from interconnected to island operation after a fault on the main grid or the transition from island to interconnected operation (Re-connection to mains after fault, microgrid black start). Michel VANDENBERG

150 www.cier2008.com 150 Figure 1: Communication infrastructure in the DeMoTec laboratory Michel VANDENBERG

151 www.cier2008.com 151 Figure 2: Layout of the microgrid installation in the DeMoTec Michel VANDENBERG

152 www.cier2008.com 152 4MICROGRID TEST CONFIGURATION The three-phase microgrid under test includes the following components: 3 grid forming units (2 battery units and 1 diesel generator set) 2 renewable energy generators: PV (inverter) and wind (asynchronous generator) several loads with different priority levels several automatic switches for sectionalizing the microgrid into up to 3 island grids, in order to increase the reliability. supervisory control for a fully automatic operation of the microgrid (disconnection, re-connection, black-start, optimal dispatch) Connection to main medium voltage grid via a 100 kVA transformer A purely resistive line simulator with a resistance of 230 mOhms, representing about 400 meters of a weak low voltage line (NAYY 4*50 SE) has been inserted between the microgrid bus and the Battery Inverter 1. Michel VANDENBERG

153 www.cier2008.com 153 5TESTING THE ISLAND MODE The island mode of operation has been validated on the DeMoTec microgrid. The test has demonstrated that two battery inverters with active power/frequency droops can share their active power in island mode even if the distance from the main load to each battery unit is very different. As is shown on Figure 2, a simulated low voltage line has been inserted between the battery unit 1 and the microgrid bus. The battery unit 2 is directly connected to the microgrid bus. Two strategies for the secondary control in island mode have been tested: The microgrid supervisor always starts the diesel generator and regulates its power to keep the average power output of battery units close to zero. Microgrid frequency is not regulated. The microgrid supervisor starts the diesel generator only if a battery state of charge is too low or if the power output of the storage units is too high. New droop setpoints are sent to the batteries for regulating the frequency at 50 Hz. Figure 3a and Figure 3b present the results of the islanding test with secondary control strategy 1. The actions of the supervisory controller are also visible. The high impedance fault on the main grid with the consequent islanding of the microgrid happens at time t1=2083 s. At time t2=2400 s, after the diesel start, the supervisory controller, sends a new setpoint to the diesel in order to reduce the power of the battery units to zero. The remaining power fluctuations are due to the variations of both the load profile and the wind power production. A new event was an increase of the microgrid load by 6 kW (2 kW per phase). We can see the immediate response of the battery inverters which take each half of the new load. After a while, the new set point of the diesel is sent by the supervisory controller and battery powers are close to zero. The last event at time t3=2500 s is the reduction of the microgrid load by 6 kW (2 kW per phase). Again, instant response of the battery inverters, which take each half of the extra energy till the supervisory controller sends a new power setpoint to the diesel unit. Figure 3a: Inverters sharing power on phase L1 before and after microgrid islanding Michel VANDENBERG

154 www.cier2008.com 154 Figure 3b: Frequencies of mains (f_Mains) and microgrid (f_MG) before and after microgrid islanding (no secondary control of frequency). In Figure 4, a screenshot of DeMoTec SCADA presents the impact of implementing the islanding test with the secondary control strategy 2. The microgrid frequency is controlled at 50 Hz, by sending new droop setpoints to the battery inverters. After the increase of the load by 6 kW, the frequency drops very fast to 49.4 Hz due to the primary control and is restored to 50 Hz by the secondary control. After disconnecting the 6 kW load, frequency now increases to 50.6 Hz. Figure 4 presents the situation at the time when the secondary control has again restored the 50 Hz. Michel VANDENBERG

155 www.cier2008.com 155 Figure 4: Islanding test with secondary control strategy 2. The microgrid frequency is controlled at 50 Hz. (screenshot of DeMoTec SCADA) Michel VANDENBERG

156 www.cier2008.com 156 6VALIDATION OF EMERGENCY FUNCTIONS The supervisory controller’s emergency functions have been validated on the microgrid described in Figure 2. The black-start procedure is well illustrated by the frequency plot in Figure 5a. At the start, the microgrid is splitted in three island systems. Each battery inverter is powering its own grid and the main microgrid bus is out of voltage. We assume also a power failure on the main grid. The first action of the microgrid supervisory controller is to start the back-up diesel unit, which restores the voltage on the microgrid bus (light blue line). The two battery inverters then automatically synchronize to the microgrid bus. In order to do this reconnection smoothly, they reduce their frequency. The batteries are then charged by the diesel unit. After restoration of the mains, the microgrid central controller activates the synchronizer of the microgrid switch and after a few seconds, the whole microgrid is reconnected. Power is provided to both inverters firstly by the diesel unit (370 s < time < 485 s), and secondly by the main grid. After restoration of mains and before synchronization (455 s < time < 485 s), the little power provided by the mains is due to the losses in the 0.4/10 kV transformer. Figure 5a: Black-start test: frequency of phase L1 Figure 5b presents the active power on phase L1 during black-start. Michel VANDENBERG

157 www.cier2008.com 157 7POWER QUALITY ISSUES During emergency states, power quality issues have been investigated. No significant voltage dips have been recorded during these procedures. The two plots in Figure 6a and Figure 6b present the current and voltage wave forms on phase L1 during the synchronization procedure to the main grid. The microgrid main switch is closed at time tclose=484.93 s, without any dip in the voltage. The transients during an unintentional islanding event are presented on Figure 7a and Figure 7b. The current wave form shows also how the two battery inverters, which are connected with very different LV line length to the microgrid bus, are sharing the active power. Figure 6a: Voltage transient on phase 1 during reconnection to mains Figure 6b: Current transient on phase 1 during reconnection to mains Michel VANDENBERG

158 www.cier2008.com 158 8CONCLUSIONS State of the art concerning robust power system architectures for hybrid mini-grid systems technology has been presented. Innovative concepts for power system stability and energy management in a multi-master inverter dominated architecture have been investigated. Detailed results of testing a three phase microgrid with three grid forming units (one diesel 16 kW and two battery units 12 kW each), a wind generator 15 kVA and several photovoltaic generators, have been studied. Normal and emergency microgrid functionalities (black-start, island mode, islanding, reconnection, frequency control, power sharing,...) have been successfully tested. During microgrid islanding or reconnection phases, smooth voltage transitions were measured without any power quality problem. In all these situations, it was demonstrated that it is today possible to combine a reliable uninterruptible power supply with the integration of a high penetration level of renewable energy sources (wind and PV). REFERENCES [1]Microgrid Laboratory Facilities - M. Barnes, A. Dimeas, A. Engler, C. Fitzer, N. Hatziargyriou, C. Jones, S. Papathanassiou, M. Vandenbergh - International Conference on Future Power Systems, Amsterdam, 16.-18.11.2005 [2]www.iset.uni-kassel.de/abt/FB-A/demotec/ground/plan.html: Virtual Visit in DeMoTec (Microgrid Laboratory facility of ISET) [3]A. Engler, “Vorrichtung zum gleichberechtigten Parallelbetrieb von ein- oder dreiphasigen Spannungsquellen”, (European patent: 02 018 526.26, US patent: 10/222,310, Japanese patent: 2002-240991) [4]A.Engler, “Applicability of droops in low voltage grids”, International Journal of Distributed Energy Resources, Vol.1 No.1, January-March 2005 [5]http://www2.sma.de/en/solar-technology/products/island- grids/sunny-island/index.html [6]http://microgrids.power.ece.ntua.gr/: Microgrids project homepage Figure 7a: Voltage transient on phase L1 during unintentional islanding Figure 7b: Current transient on phase L1 during unintentional islanding Michel VANDENBERG

159 www.cier2008.com 159 Michel VANDENBERG

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193 www.cier2008.com 193 Ateliers 1 & 2 Politiques des Tarifs ZULFIGAR HAIDER SHAH CEO In Rural Electric Utility – Noakhali Rural Electric Society NOAKHALI PBS – Bangladesh

194 www.cier2008.com 194 RURAL ELECTRIFICATION IN BANGLADESH AND TARIFFS-ITS IMPORTANCE ON SUSTAINABILITY OF POWER SECTOR 23 January, 2008 Shah Zulfiqar Haider, PEng General Manager Noakhali Rural Electric Society (Noakhali PBS), Bangladesh E mail: szhaider123@hotmail.com Cell: +88-01552-307218

195 www.cier2008.com 195 INDEX SLTOPIC PAGE 1Brief introduction of the Resource person 2 2Rural Electrification in Bangladesh. How it started? 3 3What is Rural Electrification (RE) Program? 3 4 Consumer service gets Top most priority 3 5Performance Target Agreement (PTA) 4 6.Other factors for success of RE program and TQM 4 7Consumers’ participation in RES (PBS) activities (CHART) 5 8Consumer participation through Board 6 9Tariff in R.E program 6 10Financial & Statistical Report Form # 550 7 11.Is our Tariffs rational or cost effective? 8 12.Subsidies 8 13Cost of electricity 9 14How to lower the cost of electricity 9 15Power quality improvement 10 16Power supply reliability 10 17Metering 11 18Renewable energy 12 19Remuneration to employees 12 20Privatization of electricity system 12 21Noakhali RES Tariff and cost of electricity 12 22Graphical representation- Noakhali RES (PBS) Expenses (%) 13 23Graphical representation- Category wise Consumer consumption (%) 13 24Infrastructure and Energy Master plan 14 25Cost of Power after management 14 26Conclusion 14 ZULFIGAR HAIDER SHAH

196 www.cier2008.com 196 1.BRIEF INTRODUCTION OF THE RESOURCE PERSON The author Shah Zulfiqar Haider, PEng has professional experience as Garrison Engineer in Military Engineering Services for 8 years and as CEO (GM) in Rural Electric Cooperatives for 17 years. He is a registered Professional Engineer. He has expertise in Energy, Energy Efficiency, Renewable Energy, Rural Energy, Rural Electrification, Infrastructure development, Total Quality Management (TQM), Civil/Electrical Engineering, Financial management etc. He is Member of International professional organizations like “Guide Point Global Advisors, USA, American Council for an Energy- Efficient Economy (ACEEE), International Association of Engineers (IAENG), South Asia Federation of AOTS Alumni Societies (Japan), Global Village Energy Partnership (GVEP) UK, Global Development Network (GDN), The Asia Pacific Forum for Sustainable Energy, The Household Energy Network (HEDON), Infrastructure India Network, Renewable Energy and Energy Efficiency Partnership (REEEP), UK etc. Gave Training to Engineers & Managers from Asian countries on Electric utility management” in Nepal and Presentation on RE program & TQM in India in 2005. Training on “Organization & management of Utilities” from USA and on “Total Quality Management” (TQM) from Japan. Visited China, India, Pakistan, Thailand, UK etc. He worked for Preparation of short term and long term planning to solve power crises of Bangladesh, Energy Efficiency projects, establishment of Heavy workshop for Army with Chinese experts etc. Publications: He has publications at International level like Stanford University, USA, World Energy Council, Leonardo ENERGY, HEDON etc on Meeting short and long term needs of Power sector, How to solve present Electricity Crises Of Bangladesh- Short Term & Long Term measures, Rural Electrification in Bangladesh, Case Study Comilla Rural Electric Society-”, System loss reduction and its effect on Load Shedding, Energy Efficiency through Energy Audit, Save Electricity, Save Money & Minimize Load Shedding, Load management through use of energy efficient lighting, What are the Priorities for Industry and Infrastructure?, How to make Dhaka worth living, Improving English education in Bangladesh” etc. He does social work for the community and play Lawn Tennis in off time. He can be reached at: SHAH ZULFIQAR HAIDER, PEng. General Manager, Noakhali Rural Electric Society (Noakhali PBS) Begumganj, Noakhali-3820, Bangladesh Tel/Fax. +880-321-52212, Cell. +880-1552-307218 Web: http://www.reeep.org/people/395449179 E-mail.szhaider123@hotmail.com, szhaider123@gmail.comszhaider123@hotmail.comszhaider123@gmail.com

197 www.cier2008.com 197 2.RURAL ELECTRIFICATION IN BANGLADESH. HOW IT STARTED. a.Bangladesh was one of the least developed countries couple of years ago. Today it gradually turned into a developing country. b.Bangladesh got independence on Dec 16’ 1971. Provision of electricity was made constitutional right of people of Bangladesh. The Government has obligation to provide electricity to its masses. It is being executed in phases. c.The Government tried its best to find out ways and means of providing electricity to its masses. At that time, electricity distribution was responsibility of state run organization PDB (Power Development Board). d.After long research, it was identified that People can be provided electricity through establishment of "Rural Electric Societies" (RES), i.e. by providing electricity to its public through Consumer owned cooperatives. The cooperatives are provided with soft term loan with 5+25=30 year’s repayment period. e.The Government formed Rural Electrification Board (REB) in 1977. f.REB helped in formation of Rural Electric Societies (RES) or "Palli Bidyut Samities (PBS). g.In Bangladesh of all the developing projects, “Rural electrification through consumer cooperatives” was the most successful project. This has really helped in the development of the country. h.The Rural electrification (RE) program and the RES or PBS is also a success story of QM (Quality Management). 3.WHAT IS RURAL ELECTRIFICATION (RE) PROGRAM? a.To provide electricity to rural areas on “No-loss-no profit basis” & “On sound financial basis at lowest possible cost”. b.To provide electricity to rural masses through “Area Coverage Rural Electrification” programme. c.Poverty alleviation & minimizing disparity between the rural and urban areas. d.To achieve these goals, efficient management system at all levels was required. This is where Quality Management (QM) or “Total Quality Management” (TQM) comes. REB practices TQM but in other name. e. QM or TQM is practiced in almost all aspects of its programme. f.HOW IT IS ACHIEVED? 4.CONSUMER SERVICE GETS TOP MOST PRIORITY a.Consumer service gets top most priority. Cooperative’s main source of income is from Consumers payment of electricity bills. They are considered as “Good luck” for the organization. There is "One Point Service" (OPS) for prompt service and quick solution to the consumers members in RES. b.The consumer needs to come to RES (PBS) office, reach the "One Point Service“ (OPS), fill up the prescribed form where he only fills up (tick mark mostly) his problem and submit to OPS staff. The Consumer waits, but the OPS man sends the “form” from table-to- table and gets the answer. He then gives it to the consumer. It minimizes Waiting time ZULFIGAR HAIDER SHAH

198 www.cier2008.com 198 5. PERFORMANCE TARGET AGREEMENT (PTA) a.Every fiscal year, Performance Target Agreement (PTA) is executed between REB and RES (PBS). The Targets are finalized on practical considerations and after discussion between both the parties. b.Rewards are given to those who achieve the targets, whereas financial penalty in terms of Salary deduction for the defaulter Cooperatives is ensured. As a result c ompetition is developed among the cooperatives. There are 20 Targets. The important Targets are given below. a.System loss (Lower the better). Account Receivable & Accounts Payable (Lower the better). Debt Service Coverage (Higher the better). Equity Status (Higher the better). Annual Load Factor (Higher the better). Revenue per Km of Line (Higher the better). Total cost of providing electricity per Km of line (Lower the better). Inspection & maintenance of distribution lines (Higher the better). Consumer outage hours (Lower the better). 6.OTHER FACTORS FOR SUCCESS OF RE PROGRAM a.DEDICATION FOR THE PROGRAMME. Management is taught to take it as a job cum service to the rural masses. This is possible through consumer motivation, help them to utilize electricity for their socio-economic development and simultaneously trying to make the Utility financially viable etc. Again every one is motivated to help others with their work, help the consumers, help the community etc. b. MOTIVATION. From CEO to field staff, all have to go to field & do motivation. In case of new electrification, formal motivation meeting is held. Consumers are taught about safe use of electricity, precautions with electricity, where to pay the bills, how to help to develop the cooperative, to own it etc. c.VILLAGE ADVISORS. One village advisor is selected from every electrified village. They are given training. Exchange of views takes place in meetings. News bulletin is provided. They act as a bridge between Consumers and the RES/PBS. d. DELEGATION OF AUTHORITY. Power & authority is delegated to mid level, DGM (Deputy General Manager) and lower level management AGM (Assistant General Manager). As a result the CEO or General Manager has ample time to plan for the development of the RES. This is one of the reasons Consumers get better service or quick service. e.JOB DESCRIPTION. The job description from CEO to the lowest staff is in writing. As a result every one knows about his or her job. f.THE BOARD. Each RES/PBS has elected Board of Directors from the consumer members through democratic process. They look after the Cooperative and its consumers. But they do not interfere in day-to-day business. They have monthly Board meetings where monthly progress is reviewed and future planning discussed etc. ZULFIGAR HAIDER SHAH

199 www.cier2008.com 199 7. CONSUMERS’ PARTICIPATION IN PBS ACTIVITIES CONSUMER BOARD DIRECTOR RES (PBS) VILLAGE ELECTRICIAN CONSUMER VILLAGE ADVISOR CONSUMER ZULFIGAR HAIDER SHAH

200 www.cier2008.com 200 8. CONSUMER PARTICIPATION THROUGH BOARD a.The RES/PBS area is divided into Area called “Elaka”. b. Max 15. Board of Directors are selected, one from each Area/Elaka. c.The candidate for the Director should not be office bearer of any Political Party d.The Directors are selected through democratic process. e.Secret ballot/Voting is arranged among the Consumers. f.Annual General Meeting (AGM) is held each year and consumers participate in AGM. g. Financial Balance sheet and Accounts are approved in the AGM. h.After AGM, the Board of Directors selects Executive Committee. i. Members of executive committee. i. President ii. Vice President iii. Secretary iv.Treasurer j. Maximum 3 Lady Directors are selected from the area of jurisdiction of RES/PBS, who looks after the gender issues. 9. TARIFF IN R.E PROGRAM: The main concept “No-Loss-No-Profit” and to run the cooperatives on “Sound financial basis” needs proper Tariff. Revenue from consumers is the main source of income. The Electric lines are constructed on Revenue criteria, i.e. the revenue earned from the consumers of these lines should be reasonable to recover the capital, operational, maintenance and other costs in due time. The Financial picture of any Electric Utility, in our case Cooperative is visualized through a “Financial & Statistical Report” called Form # 550. The form consists of : Part A- Statement of Revenue & Expense Part B- Aging of consumer accounts receivable-electric Part C- Balance Sheet Part C/1- Details of Long term debt, Part C/2- Changes in Utility Plant. Part D - Consumer sales & revenue data Part E - Energy & demand data as per Billing meter Part E/1- Energy & Demand data as per Substation meter. Part F - Plant & Consumer data. Part G – Aging of accounts payable. Part H- Uncollectible written off & recovered data. ZULFIGAR HAIDER SHAH

201 www.cier2008.com 201 10. FINANCIAL & STATISTICAL REPORT FORM # 550 FINANCIAL AND STATISTICAL REPORT PBS :NOAKHALI PBS TO : THE RURAL ELECTRIFICATION BOARDMonth Ending : Part-A : Statement of Revenue and Expenses ITEMSYear To DateThis Month Last YearThis Year 01. SALE OF ELECTRICITY 02. OTHER OPERATING REVENUE 03. TOTAL OPERATING REVENUE (1+2) 04. COST OF PURCHASED POWER 05. DISTRIBUTION EXPENSE-OPERATION AND MAINTENANCE 06. CONSUMER SELLING EXPENSE 07. ADMINISTRATIVE & GENERAL EXPENSE 08. TOTAL OPERATING & MAINTENANCE EXPENSE 09. DEPRECIATION AND AMORTIZATION EXPENSES 10. TAX EXPENSE 11. INTEREST ON LONG TERM DEBT 12. TOTAL COST OF ELECTRIC SERVICE (Sum of 4-to-11) 13. OPERATING MARGINS (3-12) 14. GOVERNMENT SUBSIDY 15. NON-OPERATING MARGINS-INTEREST 16. NON-OPERATING MARGINS-OTHER 17. MARGINS (13+14+15+16) The Tariffs are based on above income and expenditure parameters, Consumer mix etc. ZULFIGAR HAIDER SHAH

202 www.cier2008.com 202 11. IS OUR TARIFFS RATIONAL OR COST EFFECTIVE? The concept says “Rural electrification will be done in phases on Area coverage basis”. That is all areas will come under RE program irrespective of Revenue. This is in contrary to “No-loss-no-profit” concept. In some states of India, Politicians use to commit to provide electricity free of cost to its Consumers (voters) in irrigation areas or to the poor! Sounds very interesting, but who will actually pay for this free electricity. Result Utilities losses increases. Then, the Central Government in India requested the Political parties to refrain from such commitment. In any business the retail price is always more than whole sale or bulk sale price. But in case of electricity, like many other countries in Bangladesh, the tariffs of Industrial consumers are more than that of Domestic consumers. The reason being that any Political Government is afraid to increase Domestic consumers’ tariff for political gains. The domestic consumer’s rate is subsidized. But who pays this subsidy? It is the Industrial consumers who actually pay the subsidy. What happens for charging higher tariff for Industrial consumers. The cooperatives having more Industrial consumers earn more, as there is less operational cost with Industrial consumers. So the cooperative becomes financially viable. But what happens with the Industries? There cost of production is more. As a result there is Uneven competition in free trade environment. So Industries loss financially. What happens then? Industries try to adopt unfair means to minimize the losses. Necessity knows no law. One of the unfair means is through electricity pilferage. As a result Electric Utilities losses increase. In some countries the Industrial tariff are less than that of Domestic tariff. Result reasonable production cost. In today’s competitive market, certain highly populated countries like China (having more than 1300 million populations), they charge the Overhead cost of Exportable products to their internal market, and as a result their production cost is highly competitive. 12. SUBSIDIES: The rich countries sometimes provide subsidy to its Utilities, whereas Developing or poor countries are discouraged to provide any direct or indirect subsidy because of mismanagement of their Power sector. Subsidies in the form of Lower bill for less electricity users say 50-100 KWH per month, irrigation consumers are given subsidy and often Utilities are provided with subsidy. Question is how long the subsidies will be provided and who will bear the subsidy. In Bangladesh where irrigation through electricity has tremendous impact. There are around than 250,000 irrigation consumers and approximately 1,200,000 hectare of land is under irrigation. These irrigation projects were earlier through farmer’s cooperatives. But now these Irrigation connections are mostly privately owned. They sell water to other farmers for irrigation purpose. The Government declared 20% subsidy on electric bill for irrigation purpose. Result the Irrigation connection owners (water sellers) were the beneficiary. They were paying 20% less to Utilities, but selling water to farmers at previous (higher) rate. Result No significant benefit of irrigation subsidy to the farmers. ZULFIGAR HAIDER SHAH

203 www.cier2008.com 203 13. COST OF ELECTRICITY Often it is found that Cost of electricity and Tariffs are not in harmony. Why? Has any one analyzed this situation? The cost of electricity up to Consumer point may be higher for following reasons. Higher cost of Plants, equipments etc. Lack of Technical knowledge, as a result, inefficient or non-standard equipment procured. Improper planning. No Master plan for electricity system. Inadequate remuneration to local staffs. Inefficient management. Again lack of commitment High losses including pilferage. Political interference leading to less freedom. Lack of motivation, consumer awareness etc. Lack of transparency or accountability. 14. HOW TO LOWER THE COST OF ELECTRICITY? As electricity is an expensive service. Best way to apply minimum tariff to attain No-loss-no-profit condition is to keep the Total cost of electricity supply at the lowest. This is possible through the following. Energy Efficiency through Energy audit and its implementation. Lowering the Generation cost. Improvement of Transmission and Grid system including sub stations. Improvement of Plant Factor. Improvement of Load Factor. Improvement of Power factor from Consumer level up to Generation. Improvement of Load management to minimize or reduce Peak Demand. Minimizing Administrative and other costs. Improvement of Technical & managerial skills of the staffs. Reduction of Technical and Non Technical losses. Introduction of reward & punishment system. Transparency and accountability to be ensured. Minimum political interference. Consumer awareness on EE, reducing misuse of electricity. Ensure minimum disconnected consumers. Its loss of revenue. Minimum Illegal connections. Regular drive to ensure it. Maximum new connections under existing facilities created. ZULFIGAR HAIDER SHAH

204 www.cier2008.com 204 These will ultimately reduce our energy cost. Another important aspect is to always procure or install best quality electrical products for Generation, Transmission and Distribution side. 15. POWER QUALITY IMPROVEMENT Electricity is sometimes considered as Goods and by some as Service. In any case it is such a product whose quality cannot be ascertained before its delivery to its consumers. It’s like “Just-in-time” service. Improve Power factor. Keep it minimum 95%. Use Intelligent Power Factor controller or Automatic Power factor Improvement devices, which keep the Power Factor to almost 1 (unity). Additionally incentive may be given for power factor above 95%. Minimize harmonics. The higher the Total Harmonics, the lower is power quality. This also reduces the electrical items life. The consumer electrical products must be standardized to ensure minimum harmonics, better power factor and less GHG emission. Other improvement of Power quality is through keeping electric lines clear of any trees etc, Phase balancing, adequate grounding etc. Proper Voltage by using voltage regulators. 16. POWER SUPPLY RELIABILITY Electricity is a service which is required 24 hours a day, 365 days a year. Consumers never understand how much time electricity was supplied, but they remember the interruption time. Countries in Europe with 99+% electricity supply reliability are not satisfied. For losses due to discontinuity in electricity supply is immense. They actually do economic analysis of interruption. The Plant factor must be as high as possible to minimize the idle Plant cost. The Peak and Off-Peak demand should be as close as possible. Again day/month wise demand should be made uniform. Here comes. a.Load management To shift expensive Peak. Some examples are: i.Market closure after evening. ii.Industries holiday staggering. iii.Industry & Irrigation- No use during Peak hours. iv.Air conditioner, Heaters, Pumps, Ovens etc use in Peak hour minimize. v.Use of multiple tariff meters & vi.Use of Prepaid meters for more power consumption consumers. vii.Consumer education & motivation to minimize misuse (important). ZULFIGAR HAIDER SHAH

205 www.cier2008.com 205 b.Demand side management Use of Energy saving devices. It actually reduces consumption of electricity, but simultaneously the Peak Demand is also reduced. Though critics urge Consumers may increase usage but practically the situation is reverse. Examples of Demand side management. i.Energy Saving Lamps, Eco bulbs, LED, Electronic ballasts use. ii.Use of Energy efficient equipments, Variable speed motors. Industrial cooling, Voltage regulators install etc. Reduction of Technical & Non technical losses. Bangladesh experienced huge power shortage in 2006 (40%). Then with extensive drive, Load management, Demand side management, the Peak hour shortage has come down to 10-15%. This only required sincere efforts, strict implementation of program and close monitoring. 17. METERING Meters are Cash Box for any Utility. Remember always buy best quality meters especially Electronic Meters which can read any minimum consumption. Today’s Compact Fluorescent Lamps, Eco Lamps, LED etc consume very less electricity, so meters must be effective in reading such low wattage. For 3 phase meters, it should be 3 element meter and must be adequately grounded. Meters with multiple tariff provision may be used to discourage excess use of electricity during Peak hours and encourage the use during Off-Peak period. Prepaid Meters will make consumer more aware of electricity use & minimize consumption. But they are relatively expensive. Prepaid meters are expensive, but has many advantages like No botheration of bill collection rather advance payment, Consumer awareness about electricity use leading to minimum misuse or demand side management etc. Do we need uniform tariffs for whole country? The Cooperatives have their tariffs based on its geo-economic condition, but it is to be approved by Energy Regulatory commission. Cooperatives making profit lower their tariffs and those running on loss need to increase their tariff to reach to Break even point. Bangladesh had the experience of reducing the domestic tariffs of financially viable cooperatives, which is very rare in many countries. As the concept is “No-loss-no-profit” so in case of loss, the tariff increase is the last remedy. In case of profit, either tariff is to be reduced or new extension work with the profit can be implemented. ZULFIGAR HAIDER SHAH

206 www.cier2008.com 206 18. RENEWABLE ENERGY The renewable energy like solar energy, wind etc is very expensive. They require close monitoring with quality of products and price. Their Tariff will be complex and relatively high. Best thing will be to provide One time subsidy to user of Renewable energy. We don not have alternate to renewable energy. It use should be increased. 19. REMUNERATION TO EMPLOYEES One of the obstacles in transparency, accountability or commitment is inadequate salary structure for all. There is huge shortage of skilled manpower. Again due to insufficient salary, there is brain drain. 20. PRIVATIZATION OF ELECTRICITY SYSTEM? Privatization or unbundling is mainly due to inefficient management of Government machinery to run the state owned Utilities. We should be very careful with full privatization of electricity distribution system. Our dependence on them is increasing but it’s not wise at least with Energy & Electricity. Enough control should be there so that the Private Companies do not black mail. Worst case with full privatization is The Generation Company if interrupts or stops electricity supply to such an extent that water supply is collapsed, then people will simply come out and can collapse a government. Remember water requirement is much more than electricity. We should have Privatization but with sufficient control of Government machinery. But in many cases unbundling did not yield fruitful result mainly due to lack of commitment, transparency, too much commercial way of thinking etc. It was just shifting the losses from Government’s shoulder to the private entity, but in fact there was no improvement. 21. NOAKHALI RES TARIFF & COST OF ELECTRICITY Sl.Category KWH SlabUS CentEuro cent 1Domestic000-100 4.02.78 2Domestic101-300 4.1 2.85 3Domestic301-5005.8 4.04 4DomesticAbove 5008.45.85 5Commercial-7.3 5.08 6.Irrigation-4.1 2.85 7.Industry-5.7 3.97 8.Large Industry-5.63.90 9.Other-4.7 3.26 10Cost of Electricity per KWH5.53.83 Tariff structure of Bangladesh is poor and unable to realize cost of electricity supply. ZULFIGAR HAIDER SHAH

207 www.cier2008.com 207 22. NOAKHALI RES (PBS) EXPENSES (%) ZULFIGAR HAIDER SHAH

208 www.cier2008.com 208 23. CONSUMER CATEGORY WISE CONSUMPTION (%) ZULFIGAR HAIDER SHAH

209 www.cier2008.com 209 24. INFRASTRUCTURE AND ENERGY MASTER PLAN Electricity is an important part of Infrastructure of any country. The main elements of Infrastructure development are: –Electricity- Generation, Transmission and, Distribution. –Energy- Conventional and Renewable, Gas etc. –Communication-Road, River, Train and Air –Telecommunication & Internet communication –Water supply –Rural Infrastructure. –(Accountability and Transparency) But we need to have a Transparent and Accountable administration at all levels. 25. COST OF POWER AFTER MANAGEMENT Analyze cost of power up to consumer point. Consider Consumer mix and their consumption. Formulate tariff on the basis of “No-loss-no-profit “ basis. Even after reforms, if Losses exist, then we may go to enhance the Tariff. The economic effect due to electricity supply must be analyzed. Well if the losses there, then we have no other choice. 26.CONCLUSION Cost of electricity generation, transmission and distribution up to consumer point should be kept to minimum. Only superior quality products to be used. For renewable, One time subsidy may be provided. Human resources development. Adequate remuneration. Reward and punishment Power factor improvement from consumer point up to electricity generation. Load management & Demand side management. Energy efficiency & Energy audit. Reduction of technical and non technical losses. Extensive motivation to consumers. No unnecessary interference or influence by political parties. Consumer education for economical use of electricity. Use pilferage proof good quality meters. Infrastructure, Energy master plan develop, implement & regular updating. Accountability and transparency of the Power sector. Cost analysis for tariff fixation. Provide subsidy as required.

210 www.cier2008.com 210 RURAL ELECTRIFICATION IN BANGLADESH AND TARIFFS-ITS IMPORTANCE ON SUSTAINABILITY OF POWER SECTOR SHAH ZULFIQAR HAIDER, PEng General Manager, Noakhali PBS Email. szhaider123@hotmail.com Cell. +880-1552-307218 23 January, 2008 PRESENTATION ON ZULFIGAR HAIDER SHAH

211 www.cier2008.com 211 BRIEF INTRODUCTION OF RESOURCE PERSON  General Manager in Rural Electric Societies since 1989  Garrison Engineer/Staff Officer-Military Engineer Services  Expert-Energy, Infrastructure, Engineering, EE,RE, TQM etc  Training- O&M of Utilities from USA & TQM in Japan  Facilitator/Member-Nepal, India, China & Bangladesh etc  Publications at International level  Member:  Guide Point Global Advisors, USA  American Council for an Energy Efficiency & Economy  International Association of Engineers  Global Village Energy Partnership (GVEP), UK  Infrastructure-India network, etc. ZULFIGAR HAIDER SHAH

212 www.cier2008.com 212 OBJECTIVE OF THIS SESSION 1.To have an idea about Rural Electrification programme of Bangladesh 2.Importance of Tariff 3.How to minimize Cost of electricity 4.Tariffs for sustainable Power sector ZULFIGAR HAIDER SHAH

213 www.cier2008.com 213 RURAL ELECTRIFICATION IN BANGLADESH  Bangladesh was once a least developed country  Provision of electricity was made constitutional right  Electricity distribution was by state run organization  How to provide electricity to rural masses?  Through establishment of Rural Electric Societies  Rural Electrification through consumer cooperatives gradually turned it into a developing country. HOW IT STARTED... ZULFIGAR HAIDER SHAH

214 www.cier2008.com 214  Rural Electrification Board (REB) formed  REB helped in formation of Rural Electric Societies (RES) or Palli Bidyut Samities (PBS) To provide electricity on: “No-loss-no-profit” basis “Sound financial” basis & lowest cost “Area Coverage Rural Electrification” programme Poverty alleviation & minimizing disparity This is achieved through… Efficient Management or TQM, Better Service/Training WHAT IS RURAL ELECTRIFICATION (RE) PROGRAM? RURAL ELECTRIFICATION IN BANGLADESH HOW IT STARTED...(continued) ZULFIGAR HAIDER SHAH

215 www.cier2008.com 215 AREA COVERAGE RURAL ELECTRIFICATION PROGRAM ZULFIGAR HAIDER SHAH

216 www.cier2008.com 216 CONSUMER SERVICE GETS TOP MOST PRIORITY only & main source of Income CONSUMER – the only & main source of Income GOOD LUCK Consumers are GOOD LUCK for the organization In RES (PBS) System, there is "One Point Service" for the Valued Consumers In ONE POINT SERVICE (OPS), The consumer submits his problem, OPS staff moves & gives solution to consumer. ZULFIGAR HAIDER SHAH

217 www.cier2008.com 217 PERFORMANCE TARGET AGREEMENT (PTA) PTA is executed between REB & RES every year Rewards are given to those who achieve the targets Financial penalty for the defaulter Cooperatives Competition is developed The PTA targets are... 1.System Loss (Lower the better) 2.Accounts Receivable & Payable (Lower the better) 3.Debt Service Coverage (Higher the better) 4.Equity status (Higher the better) 5.Annual Load Factor (Higher the better) 6.Revenue per Km of line, etc. ZULFIGAR HAIDER SHAH

218 www.cier2008.com 218 OTHER FACTORS FOR THE SUCCESS OF REPROGRAMME 1.DEDICATION 2.MOTIVATION 3.VILLAGE ADVISORS 4.DELEGATION OF AUTHORITY 5.JOB DESCRIPTION 6.THE RES (PBS) BOARD ZULFIGAR HAIDER SHAH

219 www.cier2008.com 219 CONSUMERS’ PARTICIPATION IN PBS ACTIVITIES CONSUMER BOARD DIRECTOR RES (PBS) VILLAGE ELECTRICIAN CONSUMER VILLAGE ADVISOR CONSUMER ZULFIGAR HAIDER SHAH

220 www.cier2008.com 220 CONSUMER PARTICIPATION THROUGH BOARD RES (PBS) IS A DEMOCTARIC INSTITUTION 1.The RES/PBS area is divided into areas called Elaka 2.Max 15 Board Directors, 1 from each Elaka (Area) 3. The candidates for Director should be Non Political 4.The Directors selected through democratic process 5.Annual General Meeting (AGM) is held with Consumers 6.Financial Balance Sheet and Accounts are approved 8.After AGM Directors select Executive Committee 9.Maximum 3 Lady Directors are selected ZULFIGAR HAIDER SHAH

221 www.cier2008.com 221 Utility to run on “No-loss-no-profit” basis To run on “Sound financial basis” To run on “Sound financial basis” Tariffs to support these concepts Tariffs to support these concepts Electric Extension should be on revenue criteria Electric Extension should be on revenue criteria Line extension is also on “Area Coverage basis” Line extension is also on “Area Coverage basis” Power purchase rate of RES=Actual cost of Power Power purchase rate of RES=Actual cost of Power Revenue from Electricity sale-main income Revenue from Electricity sale-main income Financial picture of RES visualized from Form 550- Financial picture of RES visualized from Form 550- Financial and Statistical Report Financial and Statistical Report TARIFF IN R E PROGRAMME ZULFIGAR HAIDER SHAH

222 www.cier2008.com 222 The concepts of R E programme are in conflict Free Electricity Free Electricity Who will pay for free electricity ? Who will pay for free electricity ? Lower Domestic vs. Higher Industrial Tariff ? Lower Domestic vs. Higher Industrial Tariff ? Profit by Industrial based cooperatives Profit by Industrial based cooperatives What happens to Industries? What happens to Industries? IS OUR TARIFF RATIONAL? ZULFIGAR HAIDER SHAH

223 www.cier2008.com 223 SUBSIDIES Rich countries provide subsidy Developing countries discouraged Subsidies: a. Lower electric bill- 50 to 100 KWH usage b. Irrigation consumers c. Subsidy to the Utilities How long will it be provided? Who will pay for the subsidy ? ZULFIGAR HAIDER SHAH

224 www.cier2008.com 224  Cost & Tariff not in harmony  Cost of Electricity may be higher: Higher Plant & equipment cost Lack of expertise-inefficient procurement Improper planning, No Master plan Inadequate remuneration In efficient management, Lack of commitment High losses & pilferage Transparency & accountability COST OF ELECTRICITY ZULFIGAR HAIDER SHAH

225 www.cier2008.com 225 HOW TO LOWER COST OF ELECTRICITY-1 Energy Efficiency (EE)& Energy Audit Lower Generation cost & Improve Transmission Plant Factor & Load Factor Power Factor- Consumer to Generation point Load management Administrative cost & losses-reduce Technical & Managerial skills Reduction of Technical and Non Technical losses. ZULFIGAR HAIDER SHAH

226 www.cier2008.com 226 HOW TO LOWER COST OF ELECTRICITY-2 Reward, punishment Transparency & accountability Minimum Political interference Consumer awareness-misuse reduce & EE Minimum Disconnected consumers Minimum illegal consumers Maximum New connection under existing facility ZULFIGAR HAIDER SHAH

227 www.cier2008.com 227 POWER QUALITY IMPROVEMENT POWER QUALITY IMPROVEMENT  Electricity is service & again goods  Its Just in Time product  Improve Power Factor maintain minimum 95%  Intelligent Power Factor controller  Minimize Harmonics  Standardize Electrical products  Minimize GHG emission  Phase balance, Voltage improve & Lines Clear  Adequate grounding ZULFIGAR HAIDER SHAH

228 www.cier2008.com 228 POWER SUPPLY RELIABILITY Europe has 99+% supply efficiency  Load management required  Market closure after evening  Industrial holiday staggering  Peak hour heavy use restriction  Multi tariff/TOU/Prepaid meter  Consumer education & motivation  Demand side management  Energy saving lamp & Electronic ballast use  Energy efficient equipment & Variable speed motor  Industrial cooling, Technical losses reduce etc ZULFIGAR HAIDER SHAH

229 www.cier2008.com 229 METERING n Cash Box for the Utility n Meter should be always of best quality n Meters should be able to read at lowest wattage n 3 phase meter should be 3 element n System adequately grounded n Meters with multiple tariff- Demand management n Prepaid meters n Tariffs may vary for each cooperative n Tariff should be based on economic condition n Apply No-loss-no-profit concept for tariff ZULFIGAR HAIDER SHAH

230 www.cier2008.com 230  Renewable energy is expensive than Fossil fuel  It should be made cost effective & competitive  A much higher tariff will discourage it  One time subsidy may be provided  There is no alternate to expansion of R E  It will also minimize GHG emission RENEWABLE ENERGY ZULFIGAR HAIDER SHAH

231 www.cier2008.com 231 PRIVATIZATION OF POWER SECTOR PRIVATIZATION OF POWER SECTOR  Why privatization required?  Government owned Utilities inefficiency  Huge losses  Lack of accountability  Lack of commitment  Privatization with sufficient protective rules  Privatization is not transfer of Government losses to private entity ZULFIGAR HAIDER SHAH

232 www.cier2008.com 232 Sl.Category KWH Slab US Cent Euro cent 1Domestic 000-100 4.0 2.78 2Domestic 101-300 4.1 2.85 3Domestic 301-500 5.8 4.04 4Domestic Above 500 8.4 5.85 5Commercial 7.3 5.08 6.Irrigation 4.1 2.85 7.Industry 5.7 3.97 8.Large Industry 5.6 3.90 9.Other 4.7 3.26 10COST of Electricity 5.5 3.83 NOAKHALI RES TARIFF ZULFIGAR HAIDER SHAH

233 www.cier2008.com 233 NOAKHALI RES EXPENSES (%) ZULFIGAR HAIDER SHAH

234 www.cier2008.com 234 CONSUMER CATEGORY WISE CONSUMPTION (%) ZULFIGAR HAIDER SHAH

235 www.cier2008.com 235 INFRASRTUCTURE AND ENERGY MASTER PLAN INFRASRTUCTURE AND ENERGY MASTER PLAN  Electricity - Important Infrastructure  Main elements of Infrastructure:  Electricity-Generation, Transmission & Distribution.  Energy- Conventional, Renewable, Gas etc.  Communication-Road, River, Train and Air  Telecommunication & Internet communication  Water supply  Rural Infrastructure.  (Accountability and Transparency) ZULFIGAR HAIDER SHAH

236 www.cier2008.com 236  Analyze cost of Electricity  Consider Consumer mix and consumption.  Formulate tariff on “No-loss-no-profit basis”  After reforms, if Losses exist, then enhance the Tariff or Subsidy.  Analyze economic effect due to electricity supply  If losses continues, analyze the whole system COST OF POWER AFTER MANAGEMENT ZULFIGAR HAIDER SHAH

237 www.cier2008.com 237  Cost of electricity up to consumer point-Minimum  Use only superior quality products  For renewable, One time subsidy may be provided.  Human Resources development.  Adequate remuneration.  Reward and punishment  Power factor improvement  Load management & Demand side management  Energy efficiency & Energy audit CONCLUSION ZULFIGAR HAIDER SHAH

238 www.cier2008.com 238  Reduction of loses  Extensive motivation  Minimum Political interference or influence  Consumer education  Use pilferage proof good quality meters.  Infrastructure, Energy master plan develop  Accountability and transparency  Cost analysis for tariff fixation.  Provide subsidy as required. CONCLUSION … continued ZULFIGAR HAIDER SHAH

239 www.cier2008.com 239 SHAH ZULFIQAR HAIDER, PEng szhaider123@hotmail.com General Manager, Noakhali PBS THANK YOU FOR ATTENDING THE SESSION ZULFIGAR HAIDER SHAH

240 www.cier2008.com 240 QA Q&A We welcome your feedback...

241 www.cier2008.com 241 Ateliers 1 & 2 Services Clientèles Moïse OHAYON Directeur Général STAR AFRIQUE METER- Maroc

242 www.cier2008.com 242 Le système de gestion basé sur le prépaiement Le système de gestion basé sur le prépaiement permet d’améliorer les relations entre le distributeur d’électricité et le consommateur final. Néanmoins, il appartient à la compagnie d’électricité de choisir un système performant, répondant à ses besoins et à ceux des utilisateurs, et qui permet d’améliorer les relations entre les différents acteurs. Le système de comptage basé sur le prépaiement utilisant la carte à puce comme moyen de communication permet de satisfaire grands nombres de ces contraintes. En effet, le fait d’utiliser la carte à puce permet la bidirectionnalité du système, c’est-à-dire que les informations circulent entre le compteur et le PC (compagnie d’électricité) et vis et versa. Cette bidirectionnalité est indispensable si le distributeur veut garder un « œil » sur son réseau électrique, effectivement il aura à t-1 la consommation de ses utilisateurs, les puissances souscrites et appelées, le nombre de surcharge et même certaines fraudes le cas échéant. C’est ainsi que l’usager pourra augmenter ou diminuer sa puissance souscrite par le biais de sa carte, il ajustera en permanence sa consommation en fonction de ses ressources financières et il anticipera ses besoins. Il est clair que la mise en place d’un tel système passe par différents accompagnements à tous les niveaux, et surtout à celui du consommateur. La compagnie d’électricité forme les usagers aux pratiques de recharges des KW/h, des messages d’erreurs, et au défilement des informations sur l’afficheur. Les relations se voient nettement améliorées, du fait que le client ne subit plus ; la visite des releveurs/encaisseurs, de litige sur la lecture des compteurs, de coût de reconnexion et surtout d’appréhension de la facture mensuelle. Le logiciel, du fait des informations collectées grâce à la bidirectionnalité du système, permet à l’agent d’apporter une assistance au client par rapport à son achat, ou à sa puissance souscrite. D’une manière générale, d’après certaines études marketing, il s’avère que les usagers sont plutôt très satisfaits de ce système, et nous avons même vu que certaines régions au Maroc ont préféré temporiser leur électrification jusqu’à être éligibles pour ce système. Par ailleurs, il est avéré qu’une diminution de la consommation énergétique a été constatée dans les régions utilisant ce système. Moïse OHAYON

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247 www.cier2008.com 247 Ateliers 1 & 2 La Gestion des Processus Process Management Dominique LALLEMENT Consultante Indépendante Banque mondiale, Washington DC, USA

248 www.cier2008.com 248 La Gestion des Processus L’électrification rurale implique un certain nombre de choix techniques, institutionnels et financiers, ainsi qu’un dialogue constant entre les autorités de planification, les sociétés d’électricité, les entreprises de services et leurs clients. En se basant sur l’expérience de l’Amérique Latine et de l’Asie, l’intervention de Mme Lallement présentera les mérites d’effectuer des consultations avec les clients potentiels, de façon a écouter leurs points de vue quant au dimensionnement des projets, la qualité des services entre les options de services décentralises par rapport a l’extension du réseau, le contrôle de qualité des équipements, l’amélioration constante des services après-vente, les choix de mécanismes de financement, et la mise en place du cadre institutionnel de gestion des services. Process Management Rural Electrification implies technical, institutional and financial choices, as well as a constant dialogue between planners, utilities and service enterprises and their clients. From the experience gained in Latin America and Asia, Mrs. Lallement’s presentation will highlight the merits of consulting with potential clients, in order to gain their insights as to project scope, options and service quality between off-grid and grid extension, quality control for equipments, constant improvements in after-sale services, the selection of financing mechanisms, and the design of implementation arrangements for the management of the services. Dominique LALLEMENT

249 www.cier2008.com 249 Aspects Institutionnels L’electrification rurale comme tout autre service exige d’etre financierement rentable pour l’entreprise responsable du service, quelqu’en soit la taille ou le type de propriete, ---- public, prive, ou cooperatif --, et le type de service electrique, reseau ou decentralise. Toutefois, vu l’etendue de la gamme de couts d’investissements et le niveau de developpement economique selon les zones rurales, differentes approches commerciales sont possibles. Cette intervention illustrera plusieurs modeles d’approches commerciales riches d’enseignements, pour differents types de services d’electrification rurale, a partir de l’experience internationale en dehors du Continent Africain. Les cas de l’Argentine, de la Bolivie, du Chili et du Mexique en Amerique Latine, du Bangladesh et du Sri Lanka en Asie du Sud, de la Chine, des Philippines, et du Vietnam en Asie de l’Est. L’intervention sera centree sur les politiques tarifaires et les cadres reglementaires, les concessions d’electrification rurale au secteur prive, et les mecanismes de financement et modalites de paiement des services a la clientele. Dominique LALLEMENT

250 www.cier2008.com 250 Ateliers 1 & 2 Gestion des Processus Paula LLAMAS Secrétaire Générale de l’AIE (Alliance for Rural Electrification) – Belgique Alliance for Rural Electrification

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281 www.cier2008.com 281 Conférence III LES PROJETS D’ELECTRIFICATION RURALE, APPROCHES GLOBALES ET DECENTRALISEES MODERATEUR : Nourredine BOUTAYEB, Wali, Directeur des collectivités locales, Maroc (*) ONE Carlos WEBER, Expert International Développement de Projets – Conseiller Groupe ABB AG – Suisse Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénieries Projets Diop MODIBO, Directeur Général de l’Agence d’Electrification Rurale, SENEGAL Richard LAVERGNE, Secrétaire Général de l’Observatoire de l’Energie -DGEM– France (*) Jean-Bernard MICHEL, Pr. Dr. Ecole d’Ingénieurs – HES - Chef de Projets Energétique, Bâtiment & Contrôle – Etat de Genève –– Suisse Les montages institutionnels & Retours d’Expériences Pierre AUDINET, Economiste de l'Energie Senior dans l'Unité Energie du Département Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale – USA Abdessamad SADDOUQ, Directeur Valorisation Electrification Rurale – ONE – Maroc

282 www.cier2008.com 282 Conférence III Diop MODIBO Directeur Général de l’Agence d’Electrification Rurale, SENEGAL Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénieries Projets

283 www.cier2008.com 283 Les modèles d’électrification rurale et Ingénierie de projets : Notre contribution s’articulera sur la stratégie d’électrification rurale et le vécu au quotidien d’un opérateur national en tant que maître d’œuvre délégué du Ministère de l’Energie du Sénégal pour accélérer l’électrification rurale dans notre pays. Le concept de mise en œuvre de 13 concessions d’électrification rurale au Sénégal et une stratégie nationale basée sur le partenariat public privé par l’Etat du Sénégal, les Bailleurs de Fonds et les Opérateurs nationaux et internationaux opérant dans l’électrification rurale. Par processus d’appel d’offres, l’Etat subventionne un opérateur pour gérer sur une durée de 25 ans une concession d’électrification rurale afin d’amener l’électricité aux foyers ruraux, en garantissant l’entretien et la maintenance pour assurer une pérennité des ouvrages. L’ingénierie projet est articulée sur un processus d’appel d’offres internationaux avec une phase de pré qualification des futurs opérateurs à choisir. Avec cette stratégie, le Sénégal compte électrifier d’ici l’année 2012, 50% de son milieu rural, soit 04 millions de personnes vivant en milieu rural. Diop MODIBO

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287 www.cier2008.com 287 Conférence III Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénieries Projets Jean-Bernard MICHEL Pr. Dr. Ecole d’Ingénieurs – HES - Chef de Projets Energétique, Bâtiment & Contrôle – Etat de Genève –– Suisse

288 www.cier2008.com 288 Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénieries Projets Résumé de l’intervention de Jean-Bernard MICHEL Entre un modèle d’électrification centralisé ou décentralisé, couplé au réseau ou non, avec capacité de stockage ou non, les solutions sont nombreuses et requièrent une analyse fine des conditions locales. D’autre part, les technologies évoluent rapidement et surtout dans le domaine des énergies renouvelables (ENR) : ce qui n’était pas rentable hier le devient aujourd’hui, d’une part parce que les coûts de production diminuent constamment, et d’autre part à cause de l’augmentation inéluctable du coût des énergies primaires fossiles (pétrole, gaz, charbon, uranium). Les modèles existants sont fondés en majeure partie sur des modèles de production de masse, hautement centralisés et automatisés avec un réseau de distribution passant de la haute, à la moyenne puis à la basse tension. L’arrivée des ENR n’a pas, jusqu’à présent, bouleversé cette logique car les grands fournisseurs institutionnels continuent de faire ce qu’ils savent très bien faire : de grandes centrales électriques par tranches de l’ordre de 250 MW. Dans cette logique les ENR sont utilisées comme appoint dans les pays industrialisés avec une part qui augmente, certes, avec les programmes mis en place par les gouvernements mais qui vont encore rester, sauf exceptions, en dessous de 20% du total. Cependant l’électrification rurale passe et doit passer par une proportion d’ENR majoritaire ou les énergies fossiles sont seulement utilisées pour l’appoint. Pour ce faire, il est tout d’abord nécessaire de bien définir en premier lieu la demande et ensuite d’ajuster l’offre à cette demande de la manière la plus économique possible. Sur le plan de la demande, on constate que les programmes ruraux existants, en règle générale, ne prennent en compte que les besoins de base dans une priorité de lutte contre la pauvreté (éclairage, télécommunications). Cette approche présente l’avantage d’une pénétration rapide du solaire photovoltaïque (ex. PERG) mais ne tient pas compte des besoins liés au développement économique local. A titre de référence, la « société à 2000 W » a été fixée comme objectif de consommation durable dans les pays comme la Suisse (ex. Canton de Genève) et cet objectif est tout à fait atteignable au moyen des sources d’énergie renouvelables et des procédés à disposition : solaire (PV ou TH), éolienne, houlomotrice, marémotrice, géothermie profonde, biogaz etc. Par conséquent, le modèle d’électrification rurale choisi va dépendre dans une large mesure de la politique de développement économique et des objectifs de consommation locale qui en découlent. Un rapport récent du Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP) de la Banque Mondiale compare : La production centralisée de grande puissance (>100 MW) connectée au réseau La production centralisée de petite puissance 5 - 50 MW connectée au réseau La production locale ou en mini réseau de petite puissance < 5 MW Jean-Bernard MICHEL

289 www.cier2008.com 289 La production locale hors réseau de très petite puissance < 25 kW L’étude montre que les ENR sont plus économiques que les énergies fossiles en dessous d’un seuil de puissance installée estimé à 500 kW : un modèle hors réseau lorsque la puissance (totale) requise est inférieure à 5 kW et à un modèle de mini-réseau lorsque celle-ci est de 5 à 500 kW. Cependant, l’évaluation est faite avec une variation des coûts d’énergie fossile basée sur les cours de 2005 (plage de 24-56 $/baril projeté en 2010). Avec les cours actuels, le seuil se déplace naturellement vers le haut. Les facteurs et les critères de décision qui doivent guider le choix des modèles et des technologies sont, pour les principaux (sans faire intervenir les modes de financement qui peuvent fausser l’analyse) : La demande prévisionnelle de puissance en fonction du temps (kW) La demande de consommation électrique en fonction du temps (kWh) La puissance effective du système (% énergie produite/ maximum possible) Les coûts d’investissement par kW installé Les coûts de maintenance par kWh produit Les coûts de transmission au réseau par kW installé(si interconnecté) Les coûts de distribution par kWh La durée de vie effective du système Dans le contexte actuel, il serait tout à fait judicieux d’évaluer la mise en place de « centrales virtuelles » fonctionnant sur le principe d’une réponse optimalisée à la demande locale d’électricité. De telles centrales sont approvisionnées par des producteurs décentralisés avec une majeure partie d’ENR. Cette approche présente l’avantage des grands réseaux (fiabilité, disponibilité, coûts) et par ailleurs évite la nécessité du stockage intermédiaire puisque le réseau est là pour ajuster la production à la demande totale. Jean-Bernard MICHEL

290 www.cier2008.com 290 Conférence III Les montages institutionnels & Retours d’Expériences Pierre AUDINET Economiste de l'Energie Senior dans l'Unité Energie du Département Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale – USA

291 www.cier2008.com 291 Institutional Schemes & Return of Experiences institutional challenges of rural electrification, focusing on the lessons from the World Bank projects and indicating the important role of the World Bank in rural electrification. The countries with successful rural electrification programs do not seem to follow one institutional model, indicating that rural electrification is not constrained by different ways of providing electricity to rural populations. There are two major families of organizational models for Rural electrification: 1.the concession model, which is aimed at minimizing subsidies and encouraging private sector participation. Regulation is most often by contract. Many different structures are possible for the contractual framework and depend on the ownership of the assets and the project ownership. There is almost an infinite number of possibilities depending on the project ownership and the legal framework of the country but it is possible to classify the contractual arrangements for public sector delegation into the following main categories: (i) build and transfer contract, (ii) build own operate transfer (BOOT), (iii) management contract, (iv) lease contract, (v) concession, (vi) rural electrification cooperative and (vii) public ownership with private management. In Argentina, Benin andTogo, the concession is a monopoly regulated by the government to serve specific geographic areas. In the Dominic Republic, there is no explicit monopoly status. 2. the dealer-sales model, which centers on developing dealers that can sell equipment to people living in rural areas. With a dealer-sales model, consumer credit is important for making sys affordable to rural households. Consumer credit is provided through three primary mechanisms in World Bank projects: dealer-extended credit, credit through a microfinance organization and credit through a local development finance institution.Consumer credit through commercial firms was first tried in India.Dealer-credit models were also tried in Indonesia, Bangladesh and Sri Lanka. It is also possible to adopt a combination of the two models, as has been done in Sri Lanka. During the session, the pros and cons of each model will be discussed and > lessons will be drawn from the experience in different countries. Pierre AUDINET

292 www.cier2008.com 292 Conférence IV LES PROGRAMMES D’ELECTRIFICATION RURALE : ENTRE EFFICIENCE ET EFFICACITE Modérateur : Jonathan WALTERS, Responsable Secteur Energie – Région MENA – Banque Mondiale (BM) Washington – USA Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement Christian DE GROMARD, Chef de Projets Energie, Agence Française de Développement AFD France Mohamed BERDAI, Directeur de la Coopération Internationale CDER, Maroc Mfadel LAHLAISSI, Directeur des Investissements – BMCE Bank International – Maroc Les stratégies de financement des Institutions Financières Internationales et Systèmes de Garanties Chieko SHINDO, Chargée de projets - Bureau de Représentation de Paris - Japan Bank for International Coopération (JBIC) Nono J.S MATONDO-FUNDANI, Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement BAD – Maroc Heinz PETER LUELL- KFW – Allemagne

293 www.cier2008.com 293 Conférence IV LES PROGRAMMES D’ELECTRIFICATION RURALE : ENTRE EFFICIENCE ET EFFICACITE Modérateur : Jonathan WALTERS Responsable Secteur Energie – Région MENA – Banque Mondiale (BM) Washington – USA

294 www.cier2008.com 294 Séance plénière #3: Les montages institutionnels Résumé de l’intervention de M. Jonathan Walters (en anglais) M. Walters will chair Plenary Session #3 on institutional frameworks and will give a brief introduction of the subject, focusing on the lessons from the World Bank projects and indicating the important role of the World Bank in rural electrification. The countries with successful rural electrification programs do not seem to follow one institutional model, indicating that rural electrification is not constrained by different ways of providing electricity to rural populations. There are two major families of organizational models for rural electrification: the concession model, which is aimed at minimizing subsidies and encouraging private sector participation. Regulation is most often by contract. Many different structures are possible for the contractual framework and depend on the ownership of the assets and the project ownership. There is almost an infinite number of possibilities depending on the project ownership and the legal framework of the country but it is possible to classify the contractual arrangements for public sector delegation into the following main categories: (i) build and transfer contract, (ii) build own operate transfer (BOOT), (iii) management contract, (iv) lease contract, (v) concession, (vi) rural electrification cooperative and (vii) public ownership with private management. In Argentina, Benin and Togo, the concession is a monopoly regulated by the government to serve specific geographic areas. In the Dominic Republic, there is no explicit monopoly status. the dealer-sales model, which centers on developing dealers that can sell equipment to people living in rural areas. With a dealer-sales model, consumer credit is important for making systems affordable to rural households. Consumer credit is provided through three primary mechanisms in World Bank projects: dealer-extended credit, credit through a microfinance organization and credit through a local development finance institution. Consumer credit through commercial firms was first tried in India. Dealer-credit models were also tried in Indonesia, Bangladesh and Sri Lanka. It is also possible to adopt a combination of the two models, as has been done in Sri Lanka. During the session, the pros and cons of each model will be discussed and lessons will be drawn from the experience in different countries. Biographie de M. Jonathan Walters (en anglais) Jonathan Walters is Sector Manager for Energy in the Middle East and North Africa Region of the World Bank and has over twenty five years of experience in international development. His regional experience covers the former Soviet Union, the Far East, Sub-Saharan Africa, and the Middle East and North Africa. He has worked on energy sector restructuring, regulation, the promotion of private investment, renewable energy, and grid expansion, and on numerous investment projects in the electricity, oil and gas sectors. As well as working for the World Bank, he has also worked for BP and the Government of Swaziland. He is a graduate of the Universities of Oxford and London. Jonathan WALTERS

295 www.cier2008.com 295 Conférence IV Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement Christian DE GROMARD Chef de Projets Energie, Agence Française de Développement AFD France FINANCER DURABLEMENT L’ÉLECTRIFICATION RURALE GLOBALE

296 www.cier2008.com 296 FINANCER DURABLEMENT L’ÉLECTRIFICATION RURALE GLOBALE L’électrification rurale présente un double challenge pour les états, pour les banquiers et pour les opérateurs : (i) comment rendre finançable ce service, pour qu’il reste assuré dans la durée ? (ii) comment répartir les risques entre les parties, pour qu’elles contractent mutuellement des engagements durables ? La question du financement peut se résoudre en combinant plusieurs ressources : en faisant jouer une péréquation entre ceux qui bénéficient de l’électricité et ceux qui veulent y accéder ; en demandant aux bénéficiaires une contribution initiale significative, en proportion des avantages obtenus, garantissant ainsi l’engagement de la demande sociale ; en pratiquant des tarifs différenciés selon les usages, assortis de dispositifs de recouvrement rigoureux, pour collecter toute la capacité de paiement des usagers. en négociant des prêts concessionnels de long terme octroyés à des entités assurant une gestion patrimoniale des immobilisations, avec un effet de levier financier. Quant aux risques encourus, l’expérience recommande certains principes d’allocation : risques financiers : principalement assumés par des entités publiques ad hoc et par les banques de développement ; risques commerciaux et d’exploitation : par les opérateurs Christian DE GROMARD

297 www.cier2008.com 297 risques de rupture d’abonnement : par les usagers (à travers une caution initiale). Une expérience probante a été conduite par l’ONE au Maroc avec l’appui de différents bailleurs de fonds, l’AFD notamment. Dans ce pays où le taux d’électrification rurale n’était que de 18% en 1995, l’Office National de l’Electricité (ONE) est en passe d’atteindre en 2007 les objectifs de son Programme d’Electrification Rurale Global (PERG) en permettant l’accès à l’électricité à 97% de la population rurale. Près de 500.000 personnes seront équipées en systèmes photovoltaïques décentralisés (7% des familles, 20% des villages). Cette électrification décentralisée fait l’objet d’une délégation de service qui mobilise des opérateurs privés en leur laissant prospecter la clientèle, installer les équipements, collecter les redevances et assurer l’exploitation sur une période de 10 ans. Ces opérateurs ont mis en place des structures de gestion performantes caractérisées par leur proximité: des agences locales assurent une présence régulière dans les souks avoisinants. Ce maillage serré permet de respecter les délais d’intervention et rassure l’usager – ce qui se traduit par un indice de satisfaction élevé et par un très bon taux de recouvrement : c’est le meilleur garant à terme de la viabilité du dispositif. Parmi les facteurs qui ont contribué au succès de ce programme, on notera : - Son caractère global à trois niveaux : (i) territorial, visant l’électrification de l’ensemble des zones rurales; (ii) technique, associant plusieurs modes d’électrification (en réseau ou décentralisés); (iii) financier, mobilisant les différentes ressources : collectivités locales, abonnés, autofinancement ONE et usagers déjà connectés (% sur le kWh), prêts concessionnels des banques de développement ; - L’efficacité du partenariat public-privé : tout en conservant le pilotage de l’ensemble, l’ONE a su adapter son mode d’intervention et organiser la concurrence entre les opérateurs afin de desservir les zones défavorisées sur une base économiquement viable. Christian DE GROMARD

298 www.cier2008.com 298 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Financer l’accès à l’éléctricité du plus grand nombre CIER Marrakech – 23/25 janvier 2008 Christian de GROMARD Chef de Projet Energie Agence Française de Développement Christian DE GROMARD

299 www.cier2008.com 299 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Le secteur électrique actuel SYSTEMES CENTRALISES SYSTEMES DECENTRALISES URBAINS RURAUX USAGES EFFICACES et SOBRES Equipements solaires/batteries Groupes thermiques + Mini-réseaux Equipements efficaces CHARBON GAZ, PETROLE NUCLEAIRE GRANDE HYDRO PETITE HYDRO EOLIEN BIOMASSE GEOTHERMIE COGENERATION Christian DE GROMARD

300 www.cier2008.com 300 Le rééquilibrage du secteur électrique CHARBON GAZ, PETROLE NUCLEAIRE GRANDE HYDRO PETITE HYDRO EOLIEN BIOMASSE GEOTHERMIE URBAINS APPROCHE GLOBALE CENTRALISEE Equipements solaires/batteries Groupes thermiques + Mini-réseaux COGENERATION RURAUX USAGES EFFICACES et SOBRES Equipements efficaces + DECENTRALISEE Christian DE GROMARD

301 www.cier2008.com 301 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Les priorités d’intervention de l’AFD dans le secteur électrique 1. Production sobre en CO2: Renouvelables + cogénération 2. Efficacité et sobriété énergétique : Equipements efficaces + maîtrise de la demande 3. Electrification pour tous : Centralisée + décentralisée Christian DE GROMARD

302 www.cier2008.com 302 Coûts du service final €/kWh 0,01 5 0,15 1,5 15 150 Rural : Villages Urbain isoléPériurbain Métropoles et Villes Piles sèches Bougies, lampes à pétrole ou à gaz Photopiles batteries Groupes isolés + réseaux locaux Centrales interconnectées + réseaux amortis WattkWattMWatt Puissances installées Les pauvres paient 100 fois plus pour 100 fois moins SYSTEMES TRADITIONNELS (consommables) SYSTEMES CONVENTIONNELS (réseau interconnecté) SYSTEMES A METTRE EN PLACE « micro élec » « mini élec » « péri élec» Christian DE GROMARD

303 www.cier2008.com 303 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr L'accès pour tous ne se réduit pas à construire des réseaux Implique la création d’une activité de service, i.e. l'acquisition de comportements, d’institutions, de politiques nouvelles, au sein de contextes qui ont leur personnalité culturelle propre Organiser une offre multiservice selon les zones géographiques, les types de demande (par extension des réseaux, réseaux locaux et desserte photovoltaïque) Construire une organisation économique en multi partenariat (Etat, Opérateurs, usagers, Collectivités locales, Bailleurs) Christian DE GROMARD

304 www.cier2008.com 304 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Construire le cadre institutionnel de l’électrification Définir une tarification équilibrée Introduire l’efficacité énergétique pour réduire les charges Bâtir un cadre de financement mécanismes de péréquation et crédits long terme Mettre en place des PPP efficacité du recouvrement et gestion de proximité Construire une régulation multi partenariat Usagers/Opérateurs/Collectivités/Etat/Bailleurs Christian DE GROMARD

305 www.cier2008.com 305 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Mobiliser une combinaison d’outils financiers Prêts concessionnels sur les investissements physiques Prêts souverains à l’Etat Prêts non souverains sur des PPP + Création de fonds d’électrification (péréquation) + Epargnes locales (contributions des usagers et des collectivités) Subventions sur le renforcement de capacités Assistance technique pour établir un cadre économique Fonds de préparation et de montage des programmes Aides à l’innovation pour développer des modèles sobres en énergie Christian DE GROMARD

306 www.cier2008.com 306 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Le montage de l’électrification globale (exemple du PERG) Une société de patrimoine publique organisatrice du programme Des contrats PPP long terme sur le service >10 ans : étude, réalisation, exploitation, recouvrement, renouvellement Un partage des risques –- Investissements supportés par entité publique, avec contributions de l’opérateur et de l’usager –Commerciaux/exploitation assurés par l’opérateur et par l’usager Des mécanismes de régulation Christian DE GROMARD

307 www.cier2008.com 307 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Une électrification économe en coûts, en énergie et en CO2 Type d’éclairageConsommationEmissions de carbone% / actuel Lampes à gaz120 kg/an100 kg C/anSituation actuelle Incandescence (électricité diesel)200 kWh/an50 kg C/an50 % Fluorescence (électricité diesel)50 kWh/an12 kg C/an 10 % Photovoltaïque25 kWh/an0# 0 % Christian DE GROMARD

308 www.cier2008.com 308 Agence Française de Développement – AFD – www.afd.fr Merci de votre attention Christian DE GROMARD

309 www.cier2008.com 309 Conférence IV Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement Mohamed BERDAI Directeur de la Coopération Internationale CDER, Maroc Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement

310 www.cier2008.com 310 Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement La transformation des marchés des Enr et de l’EE dans une approche intégrée de service nécessite l’introduction de techniques de financement novatrices et complémentaires permettant la gestion optimale et la sécurisation des risques et facilitant par conséquent l’implication des différentes catégories d’agents économiques et des institutions financières de la place intéressées. Le CDER, avec l’appui de ses partenaires, Dar Adamane, GEF & PNUD, Ministère italien pour l’Environnement,… propose des techniques de financement novatrices dans le domaine des Energies Renouvelables et des efficacités énergétique. L’objectif de promotion de ces techniques et de donner aux sociétés de financement la possibilité de mieux connaître le marché, de s’équiper techniquement pour y pouvoir intervenir régulièrement et, après un certain temps, d’y intervenir de leur propre initiative sans aide aucune. Ces mécanismes permettront en outre la capitalisation par le CDER des ressources et autres fonds concessionnels qu’il mobilise au niveau national et international et de développer en conséquence une planification à plus long terme de son intervention. Dans une première étape, le Centre introduit ces mécanismes au niveau des applications solaires thermiques et propose ainsi : L’aide aux partenariats commerciaux pour encourager le développement des réseaux de services et de distribution des équipements au profit des professionnels concernés en contribuant aux coûts de formation, de marketing ou encore de communication. Le Fonds de Garantie des Efficacités Energétiques et des EnR (FOGEER) mis en place en 2007 pour le solaire thermique à titre pilote. Ce fonds accompagne gratuitement, en terme d’ingénierie technique et financière, la réalisation des projets. Il couvre les risques sur investissements réalisés, dans un premier temps au profit d’opérations de « leasing » d’installations collectives de chauffage solaire d’eau sanitaire. Le FOGEER garantit en fait la réalisation d’investissements économiquement viables, financés sur les budgets de fonctionnement (soit sur les économies d’énergie) Mohamed BERDAI

311 www.cier2008.com 311 CIER 2008 Marrakech, 23-24 janvier Les Problématiques de la Rentabilité des Projets & les Ingénieries du Financement M. Berdai - A. Haddouche - R. Bekkali - Y. Sari Mohamed BERDAI

312 www.cier2008.com 312 Contraintes au développement des Marchés et du Commerce des EnR et EE Aspects Financiers Inadéquation configurations usuelles Taux crédits commerciaux élevés, Outils « détaillant financier » et de gestion des risques inadaptés Faible coordination entre initiatives internationales Non prise en compte des externalités Mohamed BERDAI

313 www.cier2008.com 313 Assurances Partenariats Commerciaux (APC) Mise en œuvre de partenariats commerciaux avec 5 sociétés : ATCOMA, CAPSOLAIR, PHOTOTHERME, SOCOCHARBO, SPOLYTEN, Noor Web L'appui réalisé a concerné : Publicité dans la presse le grand affichage Agrément des installateurs et formation marketing l’acquisition de moyens logistiques destinés à l’activité chauffe eau solaire Les conditions : oRespects des normes oObjectif de volume de ventes oMaîtrise des coûts Mohamed BERDAI

314 www.cier2008.com 314 Accompagnement financier type leasing Faciliter accessibilité aux équipements et services de qualité mobiliser la Location-vente comme mode de financement approprié pour l’acquisition des CES par les différentes catégories d’agents économiques marocains Fonds de garantie de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables FOGEER: 10 Millions Dh, 70 projets, 20.000 m² Soutien direct aux projets: accompagnement technique et ingénierie financière (10 % coût investissement) Bonification charges financières: 1.5 % Mohamed BERDAI

315 www.cier2008.com 315 Efficacité assurée + 7 Produits certifiés + 100 Installateurs agréés Garantie jusqu ’à 8 ans Durée de vie de 15 à 20 ans Réalisations suivant concept Garantie des Résultats Solaires Mohamed BERDAI

316 www.cier2008.com 316 Mohamed BERDAI

317 www.cier2008.com 317 Conférence IV Les stratégies de financement des Institutions Financières Internationales et Systèmes de Garanties Chieko SHINDO Chargée de projets - Bureau de Représentation de Paris - Japan Bank for International Coopération (JBIC)

318 www.cier2008.com 318 Electrification rural: Expériences de la JBIC à travers le monde 23-25.01.2008 Bureau de représentation de Paris Japan Bank for International Cooperation Chieko SHINDO

319 www.cier2008.com 319 Contributions aux organismes internationaux de financement du développement et aux agences des Nations Unies Dons Coopération technique Aide publique au développement ( APD ) Prêts APD Crédits à l’exportation Crédits d’investisse -ments Crédits déliés, etc. ONG Financements publics JBIC Autres apports du secteur public ( AASP ) JICA Aide multilatérale Aide bilatérale Financements privés Coopération économique du Japon Chieko SHINDO

320 www.cier2008.com 320 Intervention de la JBIC au Maroc 1.Aménagement de grosses infrastructures de soutien au développement économique 2.Gestion des ressources en eau 3.Lutte contre les inégalités sociales et la pauvreté en milieu rural (électrification, AEP et éducation en milieu rural) (électrification, AEP et éducation en milieu rural) Prêts APD au Maroc Au total 27 prêts, près de 200 Md ¥ d’engagements Depuis 1996, 5~18,5 Md ¥ d’engagements chaque année en tant que pays bénéficiaire annuel Chieko SHINDO

321 www.cier2008.com 321 Projets d’électrification rurale de la JBIC Taux d’électrification de 97% en 1993 et de 100% en 1998 Contribution au développement des zones agricoles et industrielles Maître d’ouvrage : Objectif : Résultats : PEA (Provincial Electricity Authority) Taux d’électrification 50,3% (1982)  95% (1991) Développement rural = une des priorités majeures dans le 5e et 6e plan quinquennal (1982-1986 et 1987-1991) ■ Cas de la Thaïlande ■ 14 projets 1974 - 1992 ; environs 111 Md ¥ Chieko SHINDO

322 www.cier2008.com 322 Projets d’électrification rurale de la JBIC Augmentation de la productivité agricole Succès dans le fonctionnement et la gestion des associations (concertation avec l’USAID) Maître d’ouvrage : Objectif : Résultats de l’évaluation a posteriori (1er projet) : REB (Rural Electrification Board) Création de l’association d’usagers de l’électrification rurale Développement agro-économique (électrification des installations d’irrigation), création d’emploi (irrigation et association) Réduction de la pauvreté ■ Cas du Bangladesh ■ 2 projets 1995 - 2006 ; environs 7 Md ¥ Chieko SHINDO

323 www.cier2008.com 323 Projets d’électrification rurale de la JBIC Taux d’électrification rural de 63,6% en 1995 et de 82,4% en 2001 Branchement individuel de 41,7% en 1995 et de 52,1% en 2001 Nécessité du renforcement des associations d’usagers au niveau de la gestion financière (associations agricoles) Maître d’ouvrage : Objectif : Résultats : PLN (Office National de l’Electricité) Réduction des inégalités d’accès à l’électricité entre Java et les autres îles Réduction de la pauvreté en milieu rural ■ Cas de l’Indonésie ■ 2 projets 1993 - 1997 ; environs 15 Md ¥ Chieko SHINDO

324 www.cier2008.com 324 Projets d’électrification rurale de la JBIC Amélioration des conditions de vie Contribution au développement économique et commercial Succès dans la participation financière des collectivités locales et des bénéficiaires Maître d’ouvrage : Objectif : Résultats de l’évaluation a posteriori (1er Projet) : ONE Réduction de la pauvreté en milieu rural Contribution à la lutte contre les inégalités économiques et sociales entre les zones urbaines et les zones rurales ■ Cas du Maroc ■ 3 projets 1998 - 2011 ; environs 19 Md ¥ Chieko SHINDO

325 www.cier2008.com 325 Japan Bank for International Cooperation Bureau de représentation de Paris 21 boulevard de la Madeleine, 75001 Paris tel +33 1 4703 6190 fax +33 1 4703 3236 http://www.jbic.go.jp/english/index.php... Merci de votre attention... Chieko SHINDO

326 www.cier2008.com 326 Conférence IV Les stratégies de financement des Institutions Financières Internationales et Systèmes de Garanties Heinz PETER LUELL KFW – Allemagne

327 www.cier2008.com 327 Heinz PETER LUELL Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Présentation abrégée de la KfW Instruments de financement Les conditions par exemple pour les projets photovoltaïques en zones rurales, dont je vous parlerai ci-après, sont adaptées à la capacité financière des institutions et du pays. Du aux besoins de subventions élevées pour ce genre de projet, ce sont surtout des financements concessionnels qui sont mis à disposition. On parle beaucoup de risques, de conditions préalables et de garanties dans les financements des projets. Mais ces notions ne se réfèrent pas seulement aux financements mêmes mais de la même façon aux projets qui, eux aussi, contiennent des risques, et il faut tout mettre en œuvre pour les minimiser, dans la façon de procéder, dans la préparation et l’exécution des projets, et c’est le sujet de ma présentation. Introduction La KfW dispose d’une expérience dans le financement de projets d’électrification rurale décentralisé de plus de 25 ans. Elle se pose sans cesse la question quelle est la contribution de l’électrification rurale au développement rural. Nous pouvons résumer nos expériences comme suit : L’électricité n’est qu’une parmi de nombreuses conditions préalables pour des activités économiques D’autres conditions telles que l’existence d’une infrastructure de base (routes et voies d’accès ou approvisionnement en eau) sont bien plus importantes Seul là où une infrastructure de base comparativement bien développée existait déjà, l’électrification a pu déclencher un développement économique visible Il est nécessaire de veiller à ce que la subvention généralement indispensable pour ce genre de projet ne mette en danger la situation économique de la société d’électricité

328 www.cier2008.com 328 Heinz PETER LUELL Les conclusions tirées des projets d’électrification rurale avec système PV sont en principe les mêmes que pour les projets réseaux, sauf qu’en général le potentiel de développement dans des zones très lointaines est sensiblement inférieure à celui des zones d’électrification « classique ». L’attention à la pérennité de l’investissement devient d’autant plus importante. Comment sécuriser cette pérennité, à l’exemple des installations PV, est le sujet de ma présentation suivante. Pourquoi les installations PV ? Pour deux raisons, une fois parce que.la KfW focalise dans le domaine de l’électrification rurale sur les installations décentralisés et là particulièrement sur les projets photovoltaïques et deuxièmement puisque les particularités de l’électrification rurale dans des zones éloignées peuvent être démontrés à l’exemple de l’utilisation des systèmes photovoltaïques Pérennité : le vrai défi des installations PV Les exigences techniques pour le succès de tels projets peuvent être comparativement facilement satisfaites en comparaison avec des projets de centrales, lignes ou postes. La garantie d’une qualité nécessaire est définie a travers les caractéristiques des différentes composantes des kits solaires, ainsi les batteries utilisées doivent être des batteries aptes pour des cycles très fréquents de recharge/décharge (utilisation de batteries pour voitures interdite), les régulateurs de charge doivent avoir une autoconsommation faible. Il s’agit des règles de l’art, je ne vais me prononcer d’avantage sur ce sujet. L’essentiel d’un projet à succès repose cependant dans sa pérennité, c’est-à-dire il faut assurer que pendant la durée de vie de l’installation le consommateur dispose toujours d’un kit solaire fonctionnant bien. Garantir cette pérennité est le vrai défi. Quand des projets photovoltaïques échouent, ce qui est malheureusement trop souvent le cas, les raisons reposent normalement dans la structure du projet et non dans le domaine de la technique. C’est pour cette raison que la KfW attache une attention particulière à ce sujet. Ce que sont, d’après elle, les conditions importantes ou plutôt indispensables à la pérennité de l’investissement, que j’aimerais exposer ci-après.

329 www.cier2008.com 329 Organisation Etablir une organisation qui prend en charge la maintenance courante, la fourniture de pièces de rechange respectivement l’échange de composantes avec une durée de vie limitée, avant tout la batterie mais aussi le régulateur de charge. Evidemment fait partie de ces activités l’encaissement du tarif, pour couvrir les frais de ces activités et l’amortissement du capital propre ou capital emprunté, investi dans le projet. Sensibilisation Une sensibilisation des futurs utilisateurs avant l’implantation des kits solaires quant à leur possibilité d’utilisation réduite est très importante. Souvent de faux espoirs et attentes sont provoqués et les déceptions qui en résultent aboutissent assez souvent à des refus de paiement. Nous avons vécu des situation où – du à un manque de sensibilisation - les utilisateurs ont connecté des machines agricoles ou des chaudrons de riz (en Chine où des systèmes PV centralisées avec un mini réseau sont appliqués). Sélection des futurs utilisateurs et dimensionnement des kits solaires Une sélection des futurs utilisateurs et sa consommation selon des critères objectifs techniques et économiques, c’est-à-dire selon les besoins réelles de chaque utilisateur (en considérant le payement d’un tarif qui couvre les frais) et son pouvoir d’achat. La participation d’un ingénieur conseil compétant est indispensable dans cette sélection, là, où cette technologie est encore une nouvelle technologie dans ce pays. C’est dans ce domaine que la KfW a, à plusieurs reprises, vécu des exemples, où on a essayé de diverger de ce principe : Ingérence politique (personnalités influentes locales, élections imminentes etc.) Cofinancements d’institutions locales qui en déduisent un droit d’intervention et ceci contrairement aux exigences évoquées ci-dessus Heinz PETER LUELL

330 www.cier2008.com 330 Institution Chargée de l’exécution du projet et sa gestion postérieur Les taches à grand nombre et petite envergure susmentionnées dans des régions rurales lointaines sont plutôt le contraire exacte des devoirs habituelles avec lesquels les sociétés d’électricité s’occupent, les grandes centrales thermiques et hydroélectriques, les lignes à HT et les réseaux de distribution dans les grandes villes, pour une clientèle qui va dans les millions. L’expérience montre que là, où ces sociétés avec leur grande structure ont aussi la responsabilité directe pour l’opération et la maintenance de kits solaires dans des régions rurales distantes, ces projets lointains – presque logiquement - ne trouvent pas leur compte quant aux priorités de ces sociétés. C’est pour cette raison que la conception de la concession gagne de plus en plus d’importance, où des entreprises privées qui établissent une structure locale exactement conçue pour ces taches peuvent agir d’une manière plus effectif et moins coûteux. De telles concessions sont accordées généralement par les sociétés d’électricité ou le ministère de tutelle. Mais nous avons aussi vécu des problèmes avec les concessions, par exemple au Mali et au Sénégal. Une envergure trop petite d’une concession et une durée très longue vont décourager des entreprises a soumissionner. Le processus de mise en œuvre a été très long au Mali si bien que toute une série de petit projets a été réalisé en attendant a travers d’investissions par des particuliers. Le Maroc avec l’ONE est un des premiers pays à avoir appliqué avec succès une telle conception pour des projets de grande envergure, avec des compagnies privées utilisant pratiquement que du personnel marocain. Mondialement ces projets sont devenus des exemples de « success story ». Coordination Important pour le succès de ces projets est aussi une bonne coordination entre toutes les institutions du pays qui peuvent intervenir dans le projet (divers ministères inclus des finances, administrations centrales et régionales etc). Ceci n’est pas toujours acquis et dans certains cas ni la société responsable et encore moins les bailleurs de fonds étaient au courant de lacunes provenant d’un manque de coordination. Voici un exemple pour illustrer ce qui peut provoquer un manque de coordination : en Chine un fournisseur arrive dans un village où la compagnie avait déjà fait transporter tout le matériel sur le site, pour effectuer le montage et las mise en service de ce matériel et doit constater en arrivant sur le site que ce village avait entre-temps été raccordé à une mine avec sa propre centrale qui venait d’être inauguré dans les proximités. Heinz PETER LUELL

331 www.cier2008.com 331 Ingérence politique N’est pas tolérable et doit être évitée. Là ou l’état a promis aux utilisateurs « free electricity », les utilisateurs ayant été habitués a ne rien payer pour l’électricité, ne vont pas non plus le faire au moment où l’état se rend compte qu’il n’a plus les moyens de subventionner un nombre toujours plus élevé d’utilisateurs. De même, si les utilisateurs ont été dispensés de payer le tarif au début, ils ne vont pas non plus le faire dans l’avenir. Aussi l’état ne pas arbitrairement intervenir pour fixer les tarifs. Vandalisme Représente un problème potentiel dans certains pays. La KfW tient beaucoup à ce que d’un cote des précautions techniques soient prises et de l’autre cote les chefs des village soient intégrés et prennent de la responsabilité pour repousser de tels actes. Limite d’application Nous devons être conscients qu’aussi pour l’application des systèmes photovoltaïques il existe des limites qui reposent dans la distance des locaux, l’infrastructure existante et la densité de population et qu’une électrification à 100% ne peut pas se faire. Laissez-moi présenter deux exemples : Au Brésil., Amazonie, où il n’existe pas de routes, la Holding des compagnies étatiques d’électricité avait conçus un petit projet-pilote. Pour atteindre les quelques utilisateurs les plus éloignés il fallait voyager 8 heures e bateau à moteur pour arriver dans une région qui ne connaît même pas l’utilisation de l’argent et est habitué au troc. Deuxième exemple en Chine : Certains villages qui avaient été sélectionnés pour le photovoltaïque, plus précisément pour des systèmes avec générateur PV centralisé plus mini réseau, avaient des voies d’accès extrêmement difficiles puisqu’il n’existe ni route ni piste d’accès. Tout le matériel devait être apporté à dos de mulet ou même encore par les hommes. Dans un village plus grand où un groupe électrogène devait être installé, ce groupe devait être démonté´, ses composants transportés une à une, et re-assemblé au village sous la supervision du fabricant du groupe électrogène. Ni l’un ni l’autre site aurait du être sélectionné. Environnement Le respect de toutes les exigences environnementales pertinentes fait partie d’un projet bien conçu et prospère. Le problème environnementale clé auprès des kits solaires sont les batteries. Pour la KfW il est primordial que non seulement la collecte des batteries usées soit faite mais aussi leur recyclage selon les règles de l’art, c'est-à-dire la casse, la séparation et le tri des éléments des batteries (et la revente ou l’élimination des éléments autre que le plomb), la fusion-réduction du plomb et des alliages de plomb et l’affinage du plomb, sans oublier la neutralisation de l’électrolyte par un ajout automatique de soude. Sans l’application d’une telle procédure l’énergie renouvelable photovoltaïque ne peut pas être considérée une technologie propre. Heinz PETER LUELL

332 Stratégie de financement des institutions financières internationales: La KfW Dipl.-Ing., ing.dipl. IMAG Heinz Peter Lüll CIER 2008 du 23 au 25 Janvier 2008

333 La KfW Entwicklungsbank, banque de développement allemande, fait partie de la KfW Bankengruppe. Engagements en 2006 EUR 35,5 milliards (-8,3%)‏ Engagements en 2006 EUR 22,8 milliards (+47,1%)‏ Engagements en 2006 EUR 15,0 milliards (+24%)‏ Engagements en 2006 EUR 3,4 milliards (+ 30,8%)‏ Heinz PETER LUELL

334 Ressources budgétaires (2006 : 1 380 millions d'euros). Coopération financière (CF)‏ 2. Prêts au développement CF 2.1 Financement mixte 2.2. Financement composite 2.3. Prêts bonifiés Ressources budgétaires : 198 millions d’euros Ressources KfW: 507 millions d’euros 3. Prêts promotionnels CF 512 millions d’euros Ressources de la KfW (2006 : 1 018 millions d'euros). 1. Moyens purement budgétaires 1.1. Dons: 902 millions d'euros 1.2 Prêts aux conditions de l'IDA 1.3 Prêts aux conditions standard de la CF Prêts: 280 millions d’euros Instruments de financement. Des financements sur mesure pour nos partenaires. Financement concessionnel Heinz PETER LUELL

335 www.cier2008.com 335 Projets PV financés par la KfW Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW 6.61 m EURRural Electrification Kaolack & FatickSenegal 3.70 m EURRural Energy Systems (Renewables)‏Mali 16.50 m EURSolar Home SystemsBangladesch 9.50 m EURRural Electrification with Solar SystemsRep. South Africa 15.85 m EURRural Electrification (PV)‏Rep. South Africa 8.00 m EURSolar Energy Programme, GansuPR China 8.00 m EURSolar Energy Programme, QinghaiPR China 5.11 m EURSolar Energy Programme, YunnanPR China 5.11 m EURSolar Energy Programme, XinjiangPR China 6.00 m EURRural Electrification (PV), Phase IIMarokko 5.11 m EURRural Electrification (PV)Marokko Heinz PETER LUELL

336 www.cier2008.com Introduction Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Résumé des expériences KfW: L’électricité n’est qu’une parmi de nombreuses conditions préalables pour des activités économiques D’autres conditions telles que l’existence d’une infrastructure de base (routes et voies d’accès ou approvisionnement en eau) sont bien plus importantes Seul là où une infrastructure de base comparativement bien développée existait déjà, l’électrification a pu déclencher un développement économique visible Il est nécessaire de veiller à ce que la subvention généralement indispensable pour ce genre de projet ne mette en danger la situation économique de la société d’électricité Heinz PETER LUELL

337 www.cier2008.com Perennité: le vrai défi des installations PV Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Les exigences techniques peuvent être comparativement facilement satisfaites L'essentiel d'un projet à succès repose dans sa pérennité Garantir cette pérennité est le vrai défi Qulles sont les conditions importantes ou indispensables à la pérennité de l'investissement Heinz PETER LUELL

338 www.cier2008.com Organisation Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW L'organisation doit prendre en charge: Maintenance courante Fourniture des pièces de rechange Encaissement du tarif Heinz PETER LUELL

339 www.cier2008.com Sensibilisation Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Informer les futurs utilisateurs quant aux possibilités d'utilisation réduites des systèmes PV Eviter les faux espoirs et attentes Eviter l'utilisation d'appareils inappropriés Heinz PETER LUELL

340 www.cier2008.com Sélection des futurs utilisateurs & dimensionnement des kits Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Utilisateur doit avoir le pouvoir d'achat nécessaire en considérant un tarif qui couvre les frais Tenir compte des besoins réelles du futur utilisateur, toujours en considérant son pouvoir d'achat Eviter une ingérence politique Eviter cofinancements d'institutions locales qui en d'éduisent un droit d'intervention Heinz PETER LUELL

341 www.cier2008.com Institution chargée de l‘exécution du projet et sa gestion postérieur Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Les taches à grand nombre et petite envergure sont le contraire des devoirs habituelles des sociétés d'électricité Le gestion des installations PV ne trouvent pas leur compte quant aux priorités de ces sociétés La conception de concessions gagne de plus en plus d'importance où des entreprises privées établissent une structure locale exactement conçue pour ces taches Une envergure trop petite d'une concession et une durée très longue peuvent décourager des entreprises à soumissionner Le Maroc avec l'ONE est un des premiers pays à avoir appliqué avec succès`s une telle conception Heinz PETER LUELL

342 www.cier2008.com Installation PV au Maroc Stratégies de financement des institutions financières internationales : La KfW Heinz PETER LUELL

343 www.cier2008.com Coordination Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Coordination entre divers ministères inclus des finances, de l'industrie Coordination avec administrations centrales et régionales Heinz PETER LUELL

344 www.cier2008.com Ingérence politique Stratégies de financement des institutions financières internationales : La KfW Pas d'interventions du genre „free electricity“ Pas d'imposition quant aux tarifs Heinz PETER LUELL

345 www.cier2008.com Vandalisme Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Est un problème potentiel dans certains pays Précautions techniques doivent être prises Chefs de village doivent être intégrés Heinz PETER LUELL

346 www.cier2008.com Limite d‘application Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Une électrification à 100% ne peut pas se faire Limites qui reposent dans la distance (exemple en Amazonie)‏ Accès extrêmement difficiles (exemple en Chine)‏ Heinz PETER LUELL

347 www.cier2008.com Projet pilote PV en Amazonie Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Heinz PETER LUELL

348 www.cier2008.com Voie d‘accès difficile Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Heinz PETER LUELL

349 www.cier2008.com Seul moyen de transport Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Heinz PETER LUELL

350 www.cier2008.com Environnement Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Systèmes photovoltaïques = énergie „propre“ Un problème existe cependant: les batteries Leur recyclage doit être fait selon les règles de l'art -La casse, la séparation et le tri des éléments des batteries -La fusion-réduction du plomb et des alliages du plomb -L'affinage du plomb -La neutralisation de l'électrolyte Heinz PETER LUELL

351 www.cier2008.com Recyclage des batteries Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Heinz PETER LUELL

352 www.cier2008.com Recyclage des batteries Stratégies de financement des institutions financières internationales: La KfW Heinz PETER LUELL

353 www.cier2008.com 353 Ateliers 3 & 4 A3- ENERGIES RENOUVELABLES & EFFICACITES ENERGETIQUES Amal HADDOUCHE, Directeur Général CDER – Maroc Perspectives de développement Pr Peter, HECK. Dr. Directeur Général, - IFAS - Institute for Applied Material Flow Management – Université BERKENFELD –– Allemagne Lopusu MIKEMOTO, Chargé d’Etudes & Projets – Expert Commission Nationale de l’Energie – CNE – République Démocratique du Congo (*) Vincent BUTIN- Directeur de BURGEAP International- France Dynamiques Partenariales & Renforcement du Marché Rigobert GBAZI- Responsable Chargé de l’Electrification Rurale- Ministère de l’Energie et de Mines et de l’Hydraulique- Centrafrique Mohamed BAKRI, Directeur des Opérations – Centre de Développement des Energies Renouvelables – CDER - Maroc Juan GARCIA : Directeur Général ISOFOTON – Maroc Gains d’Evitement & Sécurisations des Projets Noureddine BERRAH, Expert Secteur Energie, Banque mondiale (BM) Washington – USA Abdelmajid ESSAYEGH Direction Valorisation Electrification Rurale - Office National de l’Electricité ONE – Maroc Evaluations et Gestions des Performances Benjamin MICHELON, Collaborateur scientifique, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne - Suisse A4- ATELIER PERMANENT PERG Expérience marocaine dans l’électrification rurale : le PERG - Programme d’Electrification Rurale Globale

354 www.cier2008.com 354 Ateliers 3 & 4 Perspectives de développement Pr Peter, HECK Dr. Directeur Général, - IFAS - Institute for Applied Material Flow Management – Université BERKENFELD –– Allemagne

355 www.cier2008.com 355 New Energy Potentials through Material Flow Management (MFM) Material Flow Management (MFM) is the goal oriented, efficient use of materials, material streams and energy according to principles of Sustainable Development. By the application of this management tool optimized resource use combined with an increase of the regional added value can be achieved. Regional added value describes the benefits which can be activated by optimising the use of regional sources for food, energy or material supply. Most of our today’s waste and waste water management systems dispose of valuable sources for energy supply as well as secondary resources. For instance the disposal of Municipal Solid Waste at uncontrolled land fills causes not only unpredictable environmental risks and methane emissions, it means also the loss of biomass energy and of fertilizer (or soil conditioner). Also our today’s water management systems are not able to handle the global water shortage and suffer in addition from a high energy consumption to process waste water. On the other hand more intelligent systems, like the use of not heavy polluted waste water streams for the watering of energy crops (Jatropha), are available today. The implementation of Material Flow Management (MFM) concepts needs the application of innovative technologies, which may cause higher investment in the beginning but lower operation costs in the long term. To finance the gap between low-cost solutions and the higher investment of intelligent “waste to energy” and “waste water to energy” strategies new financing tools like carbon credits are available. So MFM can be considered as a tool to develop a society towards a “Circular Economy” society. Pr Peter, HECK

356 www.cier2008.com 356 Dynamiques Partenariales & Renforcement du Marché Etienne KOMODE – Noël Directeur Général de l’Energie – Ministère de l’Energie et des Mines et de l’Hydraulique – Centrafrique Ateliers 3 & 4

357 www.cier2008.com 357 ELECTRIFICATION RURALE EN CENTRAFRIQUE PRESENTATION A LA CONFERNCE INTERNATIONALE SUR L’ELECTRIFICATION RURALE (MARRAKECH AU MAROC) Du 23 au 25 Janvier 2008 Par Etienne-Noël KOMODE Directeur Général de l’Énergie au Ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique Tel. + 236 21 61 47 48 Fax: + 236 21 61 28 62 Cél.+ 236 75 05 85 86 Email:enkomode@yahoo.fr Etienne KOMODE – Noël

358 www.cier2008.com 358 SOMMAIRE 1.Généralité 2.Diagnostic du sous secteur de l’électricité 3.Evolution du cadre juridique et institutionnel 3.1 Cadre juridique 3.1.1 La loi 3.1.2 Objectifs de la loi Etienne KOMODE – Noël

359 www.cier2008.com 359 SOMMAIRE (Suite) 3.2 Cadre institutionnel 3.2.1 La Direction Générale de l’Énergie 3.2.2 L’Agence Autonome de l’Electrification Rurale de Centrafrique 3.2.2 ARSEC 4. Vision du développement de l’Electrification Rurale Etienne KOMODE – Noël

360 www.cier2008.com 360 1.GENERALITE La RCA est un pays enclavé situé au cœur de l’Afrique d’une superficie de 623 000 km 2. Elle est limité par: 1.Le Tchad au Nord 2.Les deux Congo au sud 3.Le Soudan à l’Est 4.Le Cameroun à l’Ouest La population est estimée à 4 000 000 habitants (2003) Etienne KOMODE – Noël

361 www.cier2008.com 361 1.GENERALTITE(Suite) Le pays est dominé par trois zones climatiques: 1.Un climat équatorial au Sud favorisant la forêt dense; 2.Un climat intertropical au centre favorisant les savanes; 3.Un climat Sub-sahélien à l’extrême Nord du pays favorisant la steppe. Cette richesse en bois énergie Etienne KOMODE – Noël

362 www.cier2008.com 362 2. DIAGNOSTIC DU SOUS SECTEUR DE L’ELECTRICITE L’alimentation de la Centrafrique en électricité est assurée par: - L’Énergie Centrafricaine (ENERCA), entreprise publique, qui gère un réseau interconnecté Boali-Bangui et seize(16) centres secondaires; -Les Auto producteurs dont les plus importants sont les unités industrielles de l’intérieur du Pays; -Les Entrepreneurs privés. Etienne KOMODE – Noël

363 www.cier2008.com 363 DIAGNOSTIC DU SOUS SECTEUR DE L’ELECTRICITE Bilan énergétique N°Source d’énergieProduction/importationConsommation ( % ) 1Bois et charbon de bois 1 600 000 T/an85 2Produits pétroliers70 000 000 litres/an12 3Électricité à Bangui68 000 Mwh /an10 4Électrification en milieu urbain 343 Mwh/an3 5Electrification rurale00 Etienne KOMODE – Noël

364 www.cier2008.com 364 3.1 Cadre juridique 3.1.1 La loi Dans le cadre de la réforme du secteur devant conduire à la libéralisation du secteur de l’énergie électrique en RCA, le Gouvernement a promulgué l’ordonnance N°05.001 du 01/01/2005 portant Code de l’électricité en Centrafrique. Ce code définit: -La notion du service public; -La notion de délégation du service public Etienne KOMODE – Noël

365 www.cier2008.com 365 3.1.1 La loi (suite) -La notion de concurrence; -La notion du domaine public; -Le régime juridique des ouvrages; -La notion du droit de propriété; -La notion de contrôle et de régulation Le code consacre le principe de la libéralisation du secteur et l’entrée effective des personnes morales ou physique de droit privé et a prévu la création des institutions suivantes: -L’Agence Autonome de Régulation du secteur de l’électricité -L’Agence Autonome de l’Electrification Rurale de Centrafrique Etienne KOMODE – Noël

366 www.cier2008.com 366 3.1.2 Les Objectifs du Code -Le code offre aux nouveaux opérateurs la possibilité d’investir dans le secteur afin de relayer l’État dans le financement des infrastructures électriques du pays; -Il permet également de promouvoir l’efficacité, la qualité du service offert aux usagers par le jeu de la concurrence et surtout l’accès des populations rurales à l’électricité en vue de réduire la pauvreté. Etienne KOMODE – Noël

367 www.cier2008.com 367 3.2 Cadre institutionnel 3.2.1 La Direction Générale de l’Énergie Le rôle de la Direction Générale est la définition des politiques, la coordination, la promotion, la planification et le suivi en matière d’électrification au plan national. Elle est chargée de: Assurer le suivi de l’exécution du plan national en matière d’énergie; Etienne KOMODE – Noël

368 www.cier2008.com 368 3.1.1 LA DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE Le rôle de la Direction Générale de l’Energie est la définition des politiques, la coordination, la promotion, la planification et le suivi en matière d’électrification au plan national. Elle est chargée de: Assurer le suivi d’exécution du plan national en matière d’énergie; Veiller à l’application de la législation et de la réglementation en matière d’énergie Etienne KOMODE – Noël

369 www.cier2008.com 369 3.1.1 LA DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE (Suite) Assurer le contrôle et la normalisation des infrastructures et produits énergétiques; Promouvoir et développer les technologies dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables; Favoriser la diversification de l’exploitation des ressources énergétiques et leur utilisation à des fins socioéconomiques. Etienne KOMODE – Noël

370 www.cier2008.com 370 3.2.2 L’Agence Autonome de Régulation du Secteur de l’Électricité L’Agence est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle a pour objectif d’assurer la régulation, le suivi et le contrôle des activités relatives à la fourniture d’électricité. Elle doit veiller à la fois sur les intérêts des consommateurs et aussi ceux des investisseurs. Etienne KOMODE – Noël

371 www.cier2008.com 371 3.2.2 L’Agence Autonome de Régulation du Secteur de l’Électricité (Suite) Elle a pour attribution de: Assurer la régulation, le contrôle et le suivi des activités relatives au secteur de l’électricité; Veiller à l’application des législations en matière de l’électricité et la protection de l’environnement; Préserver les conditions économiques nécessaires à la viabilité du secteur; Etienne KOMODE – Noël

372 www.cier2008.com 372 Mettre en œuvre et contrôler le système tarifaire; Appliquer les sanctions aux opérateurs défaillants; Ester en justice; Régler tous différends; Approuver les contrats d’achat, d’échange, d’importation et d’exportation de l’électricité. Etienne KOMODE – Noël

373 www.cier2008.com 373 L’Agence Autonome de l’Electrification Rurale L’Agence est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est gérée suivant les modalités du groupement d’intérêt public. Elle est chargée de promouvoir l’Électrification Rurale et a pour attribution de: Etienne KOMODE – Noël

374 www.cier2008.com 374 Réaliser des études débouchant sur des solutions techniques et économiquement applicables en milieu rural dans le respect des standards et normes homologuées; Élaborer des dossiers techniques en liaison avec les administrations concernées, les communautés rurales et les opérateurs du secteur en vue du financement de l’électrification rurale; Etienne KOMODE – Noël

375 www.cier2008.com 375 Négocier auprès des bailleurs de fonds, en liaison avec les administrations compétentes, les financements nécessaires à l’électrification rurale; Assister les opérateurs dans la préparation des dossiers relatifs à la production par centrale hydroélectrique de faible puissance, au transport, à la distribution et à la vente d’électricité ; Veiller, en coordination avec l’agence de régulation, à la préservation des intérêts des consommateurs finaux en milieu rural; Etienne KOMODE – Noël

376 www.cier2008.com 376 Renforcer les capacités des opérateurs et de communautés villageoises; Élaborer les mécanismes de gestion communautaire et de maintenance des installations d’électrification en milieu rural; Encadrer les communautés rurales bénéficiaires des installations dans la gestion et la maintenance de celles-ci; Exercer toutes missions d’intérêt général que pourrait lui confier le Gouvernement et les collectivités locales dans le secteur de l’électrification rurale. Etienne KOMODE – Noël

377 www.cier2008.com 377 4. Vision du développement de l’ER Actuellement le taux d’accès en électricité est de 0% en milieu rural. L’objectif spécifique du programme de développement de l’approvisionnement des populations en milieu rural préconisé par l’ACER dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement est de faire accéder 10% de ces populations à l’électricité d’ici l’an 2015: Etienne KOMODE – Noël

378 www.cier2008.com 378 4. Vision du développement de l’ER (Suite) Pour cela, les actions suivantes ont été envisagées : Utilisation du principe du fil de garde pour électrifier les villages riverains de l’axe Boali-Bangui; Réalisation du pico centrale de GBANGO pour desservir les villages situés sur l’axe Damara; Alimentation des villages Birlo, Pata et Pissa par le système photovoltaïque; Réalisation de quatre sites hydroélectriques du projet régional financé en partie par le FEM. Etienne KOMODE – Noël

379 www.cier2008.com 379 JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION Etienne KOMODE – Noël

380 www.cier2008.com 380 Ateliers 3 & 4 Dynamiques Partenariales & Renforcement du Marché Mohamed BAKRI Directeur des Opérations – Centre de Développement des Energies Renouvelables – CDER – Maroc L’Electrification rurale décentralisée : une dynamique partenariale pour le développement durable du milieu rural

381 www.cier2008.com 381 Résumé Au Maroc le développement des énergies renouvelables a connu un essor important ces dernières années.Ces énergies trouvent, aujourd’hui, leur place de choix dans les divers programmes de développement socio- économique en l’occurrence l’énergétisation du milieu rural à travers le concept « Electrification décentralisée » et ce en complémentarité avec les solutions conventionnelles. Depuis les années quatre vingt, grâce aux efforts déployés par le CDER pou promouvoir cette forme d’électrification, plusieurs actions ont été mises en œuvre dans le cadre d’une dynamique partenariale basée essentiellement sur : -La légitimité des ruraux pour l’accès à un service électrique appropriée et durable -La concertation avec les partenaires -L’ouverture sur l’extérieure pour une dynamique du marché local Cette dynamique partenariale a permis en 1995 de changer le cadre institutionnel de l’électrification rurale par la mise en place par les pouvoirs publics du programme PERG avec une composante décentralisée. Mohamed BAKRI

382 www.cier2008.com 382 - Énergies renouvelables et Efficacité énergétique : une dynamique nationale importante 4% bilan énergétique 2007, 10 % en 2012 (PNDEREE) Alternative de choix dans les programmes développement socio économique nationaux INDH Électricité de puissance Efficacité énergétique Energétisation milieu rural : Electrification rurale décentralisée Mohamed BAKRI

383 www.cier2008.com 383 - Electrification rurale décentralisée : une dynamique partenariale pour un développement durable Historique 1982-1990:Phase démonstration et adaptation 1990-1995:Phase de consolidation et capitalisation 1995-2007:Phase de développement (Arrivée de l’ONE) Mohamed BAKRI

384 www.cier2008.com 384 -ERD: Dynamique partenariale Légitimité : droit accès au service electrique de base approprié et durale Concertation avec partenaires, adéquation programmes de développement, planification Ouverture sur l’extérieur: dynamique marché local Développement: complémentarité ave électrification conventionnelle, concepts, développement local Mohamed BAKRI

385 www.cier2008.com 385 Conférence Internationale sur l’Electrifcation rurale CIER 2008 Marrakech 23-25 janvier 2008 L’Electrification rurale décentralisée au Maroc : une dynamique partenariale pour un développement durable Mr. Mohammed BAKRI - Directeur des Opérations CDER –Marrakech Tél.: 00 212 024 30 98 14/22 –Fax.: 00 212 024 30 97 95 Email.: m.bakri@cder.org.ma Mohamed BAKRI

386 www.cier2008.com 386 Ateliers 3 & 4 Juan GARCIA Juan GARCIA Directeur Général ISOFOTON – Maroc Les Modèles d’Electrification Rurale & Ingénierie Projets

387 www.cier2008.com 387 Briefing : Objectif : « Montrer les Expériences de Gestion de Projets d’ER, notamment dans le cadre du Programme PERG Solaire Maroc » Schéma : Isofoton & Electrification Rurale (ER) par Energie Solaire (Expériences) –Choix Stratégique ; –Compromis : « United Nations Global Compact »; Objectifs du Millenium. –Dimension Social. Accès à l’électricité au Milieu Rural. –Ratios d’électrification Rurale. –Structures et Dynamiques du Programme d’Electrification Rurale (PER). –Changement du Modele des Projets d’ER : de Fournisseur/Installateur à Prestataire de Services. Participation d’ISOFOTON dans Programmes ER. Quelque cas : Tunisie ; Ghana ; Senegal ; Equateur; Bolivie ; Nicaragua; République Dominicaine. –Type de Projet (Fourniture + Installation; Maintenance; Service Après Vente) –Caractéristiques Techniques, Sociales, Exécution. –Capacitation Personnel Local ; Maroc. La participation au PERG Solaire. –Opérateur délégué d’Electrification Rurale. Prestataire de Services par compte de l’ONE. « Fee for Service » –Contexte (Social ; Géographique ; Economique) ; –Aspects Financiers. Investissements et Risques de l’Opérateur ; –Notion de Service au Milieu Rurale ; –Implantation. Mise en Oeuvre ; –Métiers de Base (Prospection ; Communication ; Commercialisation ; Installation ; Service ; Collecte) –Métiers Transversales ; Planification ;Gestion et Exploitation ; Base de Données ; –Formation et Capacitation ; Santé et Sécurité ; –Recyclage des Composants ; –Bénéficiaires. –Gestion par la Qualité ; –Problématiques du Projet ; Nouveaux Projets ER. Scénarios de Futur. –Mauritanie ; Mozambique ; etc. Juan GARCIA Juan GARCIA

388 www.cier2008.com 388 “EXPERIENCE D’ISOFOTON AU MAROC DANS LE DOMAINE DE L’ELECTRIFICATION RURALE” ISOFOTON, UN PRESTATAIRE PRIVE AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT HUMAN Juan GARCIA Juan GARCIA

389 www.cier2008.com 389 Présentation d’ISOFOTON Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON est né en 1981, à Málaga (Espagne), où on a implanté une technologie de fabrication de cellules photovoltaïques à partir du silicium. Actuellement ISOFOTON a une usine de 28.000 m 2 avec une capacité de production de 90 MW annuels et plus de 21 MWth dans la production thermique pour le chauffe-eau solaire ISOFOTON est présente dans plus de 60 pays dans le monde. Le 80% de sa production photovoltaïque est exportée. ISOFOTON c’est le 1er fabricant espagnol, le 2ème européen et le nº 9 mondial dans la fabrication de modules photovoltaïques. Le soleil au service de l’homme Juan GARCIA Juan GARCIA

390 www.cier2008.com 390 : Présentation d’ISOFOTON Choix Stratégique. Compromis. Electrification Rurale (ER) Philosophie Corporative: ER une opportunité réelle d’accès à la qualité de vie, à la technologie et au progrès. Signe d’identité: Engagement envers le développement durable et la suppression de la pauvreté. Pacte Mondial des Nations Unis: droits de l’homme; droit du travail; environnement; lutte contre la corruption. Objectifs de développement de l’ONU pour le millénaire. « Alliance for Rural Electrification » Juan GARCIA Juan GARCIA

391 www.cier2008.com 391 Présentation d’ISOFOTON Présentation CHIFFRES D’ISOFOTON GENERATION ELECTRIQUE PHOTOVOLTAIQUE : 76.250.000 kWh/an REDUCTION EMISSION CO 2 : 80.215 Tn PUISSANCE PV DANS L’ELECTRIFICATION RURALE : 3.63 MW BENEFICIERS DANS L’ELECTRIFICATION RURALE : plus de 500.000 PRESENCE COMMERCIAL INTERNATIONAL : plus de 60 pays NOMBRE D’EMPLOYES : 815 FILIALES INTERNATIONALS : 9 Juan GARCIA Juan GARCIA

392 www.cier2008.com 392 Présentation d’ISOFOTON Modèles d’Electrification Rurale PV SCHEMA TRADITIONNEL : -Fourniture des Composants PV; -Installation des Systèmes; -Capacitation et Formation des Techniciens et Bénéficiaires Locaux; -Mise en Place d’une structure locale de maintenance et service après vente. SCHEMA NOUVEAU : - Délégation du Service d’Electrification Rurale; - Opérateurs d’Énergie Solaire devenus en Sociétés de Service au Milieu Rurale; - Gestion intégrale du projet; - Identification des bénéficiaires; - Prestataires de services énergétiques; - Investissement et risque commercial par compte de l’opérateur. Juan GARCIA Juan GARCIA

393 www.cier2008.com 393 Eléctrification Rurale Éclairage publique Connexion au réseau Approvisionnement d’Eau potable Déssalement d’eau Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique Juan GARCIA Juan GARCIA

394 www.cier2008.com 394 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique SENEGAL Juan GARCIA Juan GARCIA

395 www.cier2008.com 395 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique SENEGAL SÉNÉGAL Centrales Solaires Photovoltaïques dans les Iles du Saloum Description: Centrales Hybrides Diesel-Photovoltaïques de 10, 80 e 100 KW pour alimenter électricité à trois villages pour une population de plus de 10.000 Usagers Client: Ministère de l’Énergie et Mines Financement: JICA, Japonaise International Coopération Agence Conclusion: 1997 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

396 www.cier2008.com 396 Projets d’ISOFOTN: Présence en Afrique SENEGAL SÉNÉGAL Projet Pilot d’ électrification de la réserve de la biosphère du delta du Saloum. Description: Fourniture et installation des 10.000 Systèmes solaires individuels et centrales solaires hybrides. Avec une période de garantie et maintenance assure par Isofotón a travers de la création d’ un représentation locale Client: ASER, Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale. Financement: Fonds Espagnoles Conclusion: 2004 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

397 www.cier2008.com 397 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GAMBIA Juan GARCIA Juan GARCIA

398 www.cier2008.com 398 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GAMBIA REPUBLIC OF GAMBIA Fourniture du 45 Systèmes de Pompage - 3 étapes (JICA I, JICA II, JICA III) Description: Fourniture du 45 systèmes de pompage Client: Ministère de l’Hydraulique Financement: Japanese International Cooperation Agency Conclusion: 2003 Adjucataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

399 www.cier2008.com 399 ALGERIE Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique Juan GARCIA Juan GARCIA

400 www.cier2008.com 400 ALGERIE Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique République Algérienne Démocratique et Populaire Fourniture et installation de systèmes de pompage Programme MEDA (U.E.) Description: Fourniture, installation, mise en place d’ un programme SAV et formation des techniciens locales. Les systèmes installes. Client: Instituto de Energía Solar (IES) Financement: Europeaid – UE – Fonds MEDA Conclusion: 2003 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

401 www.cier2008.com 401 ALGERIE Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique République Algérienne Démocratique et Populaire Fourniture et installation de 9 systèmes de pompage Description: Fourniture de 9 systèmes de pompage pour le Ministère de l’Agriculture. Le projet comprends la maintenance SAV pendant 5 ans du systèmes. Client: Haut Commissariat au Développement de la Steppe (HCDS) Financement: Ministère de l’Agriculture Conclusion: 2002 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

402 www.cier2008.com 402 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique TUNISIE Juan GARCIA Juan GARCIA

403 www.cier2008.com 403 TUNISIE Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique TUNISIE Fourniture et installation de systèmes de pompage Programme MEDA (U.E.) Description: Fourniture, installation, mise en place d’ un programme SAV et formation des techniciens locales. Les systèmes installes. Client: Instituto de Energía Solar (IES) Financement: Europeaid – UE – Fonds MEDA Conclusion: 2003 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

404 www.cier2008.com 404 TUNISIE Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique TUNISIE Fourniture, installation et maintenance des systèmes solaires. Description: Fourniture et installation des 2.500 Systèmes solaires individuels de 110wp. Avec une période de garantie assure par Isofotón de 2 ans et un SAV gérée par Isofotón et se partenaire local SES pendant 5 ans. Client: ANER, Agence Nationale des Energies Renouvelables. Financement: Fonds Espagnoles Conclusion: 2000 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

405 www.cier2008.com 405 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GHANA Juan GARCIA Juan GARCIA

406 www.cier2008.com 406 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GHANA Fourniture D’équipement Photovoltaïques et Accessoires Description: Le projet consiste dans l’installation des systemes PV pour foyers, centres collectives et systemes d’eclairage public dans plusieurs regions du pays. Client: Renewable Energy Services Project Unit (RESPRO) – United Nations Development Programme Financement: Banque Mondial / GEF / UNDP Conclusion: 2001 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

407 www.cier2008.com 407 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GHANA Fourniture, installation et maintenance des systèmes solaires. Description: Fourniture et installation de 500 systèmes photovoltaïques. Le SAV est assuré par une compagnie local formé par Isofoton Wilkins Engineering Client: Ministry of Mines and Energy. Financement: DANIDA, Danish Agency for Development Assistance. Conclusion: 2002 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

408 www.cier2008.com 408 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MAURITANIE Juan GARCIA Juan GARCIA

409 www.cier2008.com 409 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MAURITANIE REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Description: Fourniture et installation de 30 systèmes de pompage Client: Ministère d´ Économie Financement: European Development Funds (FED) Conclusion: 2008 Adjucataire: Isofotón S.A. Programme Régionale SolarPhase 2 (PRS II) Juan GARCIA Juan GARCIA

410 www.cier2008.com 410 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MAURITANIE ISLAMIC REPUBLIC OF MAURITANIA Description: Fourniture et installation de 37 systèmes PV de pompage Client: Ministère d´ Économie Financement: Europeiad-UE-PIN Conclusion: 2003 Adjucataire: Isofotón S.A. Fourniture et installation de 37 systèmes PV de pompage d’eau Juan GARCIA Juan GARCIA

411 www.cier2008.com 411 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MAURITANIE ISLAMIC REPUBLIC OF MAURITANIA Description: Fourniture et installation de 1000 systèmes PV pour l’électrification rurale Client: Agence de Développement de l’Electrification Rurale Financement: AFD Conclusion: 2003 Adjucataire: Isofotón S.A. Fourniture et installation de 1000 systèmes PV pour l’électrification rurale Juan GARCIA Juan GARCIA

412 www.cier2008.com 412 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GUINEE Juan GARCIA Juan GARCIA

413 www.cier2008.com 413 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique GUINEE Project D’hydraulique Villageoise en Haute Guinée et Guinée Forestière Description: Fourniture et installation du 15 systèmes de pompage. Client: Ministère d´Hydraulique Financement: European Development Funds (FED) Conclusion: 2006 Adjudicataire : Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

414 www.cier2008.com 414 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique BURKINA FASO Juan GARCIA Juan GARCIA

415 www.cier2008.com 415 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique BURKINA FASO Fourniture et et installation de 163 systèmes de pompage Programme(PRS II). Fourniture et et installation de 163 systèmes de pompage Programme (PRS II). Description: Fourniture et installation de 163 systèmes de pompage et maintenance pendant 5 années. Client: Ministère de l´Agriculture Financement: European Development Fund Conclusion: 2008 Adjucataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

416 www.cier2008.com 416 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique TCHAD 2006 - 13 systèmes de pompage Union Européenne (FED) TCHAD Juan GARCIA Juan GARCIA

417 www.cier2008.com 417 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique AFRIQUE DU SUD Juan GARCIA Juan GARCIA

418 www.cier2008.com 418 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique Electrification de 1000 Ecoles Rurales Description: Fourniture et Installation de 1000 systèmes PV pour des écoles rurales Client: ESKOM Financement: UE Conclusion: 2001 Adjudicataire: Isofotón S.A. AFRIQUE DU SUD Juan GARCIA Juan GARCIA

419 www.cier2008.com 419 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique EGYPTE 2008- Electrification des Villages de Garf Hussein Client: WFP – World Food Program Juan GARCIA Juan GARCIA

420 www.cier2008.com 420 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MOZAMBIQUE 160 SYSTEMES PV COLLECTIFS CLIENT: FUNAE FONDS: BANQUE MONDIALE MOZAMBIQUE Juan GARCIA Juan GARCIA

421 www.cier2008.com 421 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MALI Juan GARCIA Juan GARCIA

422 www.cier2008.com 422 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MALI Fourniture de 700 systèmes photovoltaïques pour l’électrification rurale Description: Fourniture de 700 systèmes PV pour l’électrification rurale Client: UNOPS (United Nations Office for Project Services) Financement: UNOPS Conclusion: 2001 Adjudicataire: Isofotón S.A. Juan GARCIA Juan GARCIA

423 www.cier2008.com 423 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique PRESENCE COMMERCIALE NIGERIA SUDAN UGANDA MADAGASCAR ANGOLA NAMIBIE Juan GARCIA Juan GARCIA

424 www.cier2008.com 424 Projets d’ISOFOTON: Présence en Afrique MAROC Juan GARCIA Juan GARCIA

425 www.cier2008.com 425 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Participation su PERG ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURALE P.E.R.G. SOLAIRE Description:Fourniture, installation et exploitation de 34500 kits PV individuels Client: Office Nationale de l’Électricité (ONE) Financement: ONE Conclusion: 2018 Adjudicataire: Isofotón S.A., et exécution par sa filiale ISOFOTON MAROC Juan GARCIA Juan GARCIA

426 www.cier2008.com 426 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE L'ONE a adopté depuis 1996 la technique d'électrification par kits PV comme solution technique et économique incontestable pour l'électrification des plus 150.000 foyers isolés. L'approche Fee For Service 2002. - Amélioration de la qualité du service offert à la clientèle. Service complet " électricité " au client par prestataire de service privé Fourniture et l'installation des kits photovoltaïques, installation électrique intérieure des foyers Service d'entretien incluant le renouvellement du matériel pendant une durée de 10 ans. Aspect Technique. 2 systèmes sont proposés aux clients : 75 Wc : Eclairage domestique et l'audiovisuel. 200 Wc : Eclairage, l'audiovisuel et réfrigérateur Aspect Financier. L'ONE dont la participation par kit solaire payable au prestataire. Le Foyer Bénéficiaire participe par le reliquat, payable au prestataire de service sous forme d'avance et redevance mensuelle pendant 10 ans. Juan GARCIA Juan GARCIA

427 www.cier2008.com 427 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE GEOGRAPHIE DU PROJET ISOFOTON Présente dans 13 provinces du Maroc Juan GARCIA Juan GARCIA

428 www.cier2008.com 428 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE GEOGRAPHIE DU PROJET 4 Marchés différentes Juan GARCIA Juan GARCIA

429 www.cier2008.com 429 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE GEOGRAPHIE DU PROJET 1 SIÈGE 9 AGENCES LOCALES Juan GARCIA Juan GARCIA

430 www.cier2008.com 430 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE CHIFFRES DECEMBRE 2007 60 EMPLOYES DIRECTS 40 EMPLOYES INDIRECTS 40 VOITURES 9 AGENCE LOCALES SIEGE ET MAGASIN CENTRALE Juan GARCIA Juan GARCIA

431 www.cier2008.com 431 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE CHIFFRES DECEMBRE 2007 9.000 INSTALLATIONS (63.000 HAB. BENEFICIAIRES) Juan GARCIA Juan GARCIA

432 www.cier2008.com 432 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE COMMERCIALISATION SOUKS PORTE A PORTE (VILLAGES) INSTITUTIONNELLE –Inform. + Sensibl. –Conventions Contrat d’abonnement Client-ONE Juan GARCIA Juan GARCIA

433 www.cier2008.com 433 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE INSTALLATION DELAI DE 15 JOURS APRES SIGNATURE CONTRAT NORMES DE L’O.N.E. ET QUALITE DE MATERIEL CONTROLE, QUALITÉ ET RECEPTION PAR L’O.N.E Juan GARCIA Juan GARCIA

434 www.cier2008.com 434 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE EXPLOITATION S.A.V. (Maintenance et collecte de mens.) CONTRAT DE S.A.V. CLIENT-ISOFOTON-ONE SUR 10 ANS CLIENT –REDEVANCE MENSUELLE (65 dh TTC) –RESPECT DES CONDITIONS D’UTILISATION –BENEFICIER D’UN GARANTIE TOTALE –INTERVENTION DE PROXIMITE SUS 48 H ISOFOTON –COLLECT DES REDEVANCES MENSUELLES –DEPANNAGE SUS 48 H –VISITES PERIODIQUES DE S.AV. PREVENTIF –CHANGEMENT DE MATERIEL DEFAILLANT (Recyclage de batt) –SATISFAIRE DEL DEMANDES DE CHANGE DE NIVEAU D’EQUIPEMENT Juan GARCIA Juan GARCIA

435 www.cier2008.com 435 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE STRUCTURE CENTRALE –MAGASIN –GESTION CLIENTELE (CEGID) STRUCTURE LOCALES –AGENCE LOCALE FIXE –EQUIPES MOBILES (SOUKS, DOUARS…) –OPERATEURS DE PROXIMITE Juan GARCIA Juan GARCIA

436 www.cier2008.com 436 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE CARACTERISTIQUES DU PROJET / POINTS CLES DELEGATION DU SERVICE. D’ELECTRIFICATION RURALE – OPERATEUR CONTEXTE: SOCIAL; GEOGRAPHIQUE; ECONOMIQUE. DEFINITION DES SYSTEMES ET TARIFS ACCORDES A LA REALITE DU MILIEU RURALE RISQUE FINANCIER PAR COMPTE DE L’OPERATEUR. INVESTISSEMENT. NOTION DE SERVICE AU MILIEU RURALE. FORMATION ET CAPACITATION. SANTE ET SECURITE. RECYCLAGE DES COMPOSANTS. GESTION PAR LA QUALITE, Juan GARCIA Juan GARCIA

437 www.cier2008.com 437 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC PROJET O.N.E. ELECTRIFICATION RURAL P.E.R.G. SOLAIRE PROBLEMATIQUES DU PROJET POTENTIEL REEL SOLAIRE EN CONCURRENCE AVEC LE RESEAU DISPERSION GEOGRAPHIQUE DES CLIENTS INACCESSIBILITE DES FOYERS CAPACITE A PAYER DES CLIENTS (Fractionnement de l’avance) PERCEPTIONS SUR LA NOTION DE SERVICE APPORTE GESTION DES IMPAYES (Pénalité + démontage) – politique « empathique » vis-à- vis le client AUMENGTATION DES PRIX DES MATIERES PREMIERES

438 www.cier2008.com 438 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC AUTRES PROJETS D’ISOFOTON MAROC CONNEXION AU RESEAU PHOTOVOLTAIQUE PROJET D’INSTALLATION DE 50 kWc CONNECTES AU RESEAU DANS LE SITE DE LA D.V.E.R. DE L’O.N.E. 1024 modules PV 45 Wc 2 Onduleurs CR 25 kW

439 www.cier2008.com 439 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC AUTRES PROJETS D’ISOFOTON MAROC SYSTEMES DE DESSALEMENT DE L’EAU PROJET ADIRA PROJET POUR L’INSTALLATION DE 2 STATIONS DE DESSALEMENT DE L’EAU ALIMENTES PAR ENERGIE SOLAIRE Stations de déssalement par osmose inverse Système autonome PV pour l’alimentation d’électricité

440 www.cier2008.com 440 Expérience d’ISOFOTON au Maroc: Présence au Maroc Présentation. Afrique. Maroc ISOFOTON MAROC STRATEGIE D’ISOFOTON MAROC PRESTATAIRE DE SERVICE PRIVE POUR LES OPERATEURS PUBLICS DANS LE MILIEU RURAL SOLUTIONS TECHNIQUES D’ENERGIE ET DE GESTION DES SERVICES ASSOCIES METTRE EN VALEUR LA PLACE DU SOLAIRE DANS LE SECTEUR ENERGETIQUE

441 www.cier2008.com 441 MERCI POUR VOTRE ATTENTION ISOFOTON MAROC www.isofoton.ma www.isofoton.com Tél. +212 22 42 94 90 à 99 j.garcia@isofoton.ma Le soleil au service de l’homme Juan GARCIA Juan GARCIA

442 www.cier2008.com 442 Ateliers 3 & 4 Gains d’Evitement & Sécurisations des Projets Noureddine BERRAH Expert Secteur Energie, Banque mondiale (BM) Washington – USA

443 www.cier2008.com 443 Atelier: Les énergies renouvelables -- Vers des solutions économiques et durables Résumé de l’intervention de Noureddine BERRAH La première partie de la présentation, destinée à lancer les débats de l’atelier, passera en revue les changements intervenus sur la scène énergétique internationale Durant la dernière décennie: Tendances: Croissance soutenue de la demande d’électricité dans le monde et en particulier dans les pays en voie de développement Flambée des prix du pétrole et autres énergies fossiles Emergence du “changement climatique” comme une des priorités du développement durable. Consequence: La compétitivité économique des énergies renouvelables s’est considérablement améliorée aussi bien dans les applications centralisées que décentralisées, surtout lorsqu’on internalise les coûts liés à l’environnement. Emergence d’un consensus: Les énergies ne doivent plus être marginalisées et doivent faire partie intégrante de la politique énergétique des pays. Elles peuvent contribuer à la satisfaction des besoins énergétiques avec des impacts limités sur l’environnement et contribuer à la «sécurit énergétique» des pays. La seconde partie de la présentation présentera le rôle croissant des énergies renouvelables en Chine, pays qui connaît une croissance de la consommation énergétique sans précédent dans le monde. La troisième partie illustrera la contribution des énergies renouvelables à l’électrification rurale par la présentation des expériences réussies dans deux ou trois pays en développement. Biographie Noureddine BERRAH Noureddine Berrah a débuté sa carrière à la Direction de la planification et des études économiques de la Société Nationale de l’Electricité et du Gaz (SONELGAZ) avant d’en assumer la responsabilité. Il quitta SONELGAZ en 1985 en tant que Directeur Général Adjoint chargé du développement. De 1985 à 1987, il exerça les responsabilités de Directeur Général de l’Entreprise Nationale des Systèmes Informatiques (ENSI). Il rejoignit le programme ESMAP (Energy Sector Management Programme) au sein de la Banque Mondiale en Novembre 1987. Il y fut responsable de plusieurs activités d’assistance technique relative à la planification énergétique, la réduction des pertes de l’électricité, du développement du gaz et de la conservation d’énergie dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie et coordonna, en particulier, une action sur la coopération énergétique dans les pays du Maghreb. En 1993 à 2006, il exerça les responsabilités de “Senior“ puis “Lead Energy Specialist” dans la Région de l’Asie de l’Est et Pacifique où il fut responsable de divers projets énergétiques et d’études sur la réforme des secteurs de l’électricité, du pétrole et du gaz en Chine et en Indonésie. Il est actuellement consultant en énergie. Noureddine BERRAH

444 www.cier2008.com 444 Gains d’Evitement & Sécurisations des Projets Abdelmajid ESSAYEGH Direction Valorisation Electrification Rurale - Office National de l’Electricité ONE – Maroc Ateliers 3 & 4

445 www.cier2008.com 445 CIER – Marrakech 23-24 Mars 2008 Electrification Rurale Décentralisée INTRODUCTION : Le Programme d’Electrification Rurale Global de l’Office National de l’Electricité se caractérise principalement par la globalité des techniques mises en jeu. Ainsi, en plus de l’électrification par extension du réseau interconnecté, l’ONE a introduit l’électrification par les énergies renouvelables en vue de généraliser l’électrification à l’ensemble du monde rural du Royaume. Ce mode d’électrification concerne les foyers éloignés du réseau ou à habitat dispersé et ceux dont le coût de raccordement au réseau est prohibitif. ELECTRIFICATION RURALE PAR ENERGIE SOLAIRE : La technologie photovoltaïque est intéressante à mettre en œuvre étant donnée sa fiabilité et eu égard au gisement solaire important dont bénéficie le Maroc. Pour développer l’usage de ce mode d’électrification, dont la faisabilité technique a été largement prouvée, l’ONE a mis en place plusieurs formules pour permettre aux foyers dispersés d’accéder à un service électrique de qualité, et ce, à travers la prise en charge d’une part importante des coûts de ces projets et un large appel au secteur privé pour assurer l’entretien et le service après-vente des équipements installés chez les bénéficiaires. Près de 150.000 foyers sont candidats à l’électrification par kits photovoltaïques, ce qui représente pratiquement 7% des foyers ruraux du Royaume. A fin décembre 2007, prés de 45 000 foyers sont équipés dans diverses provinces du Royaume. Par ailleurs, l’ensemble des marchés prévus dans le cadre du plan d’action est déjà engagé. Abdelmajid ESSAYEGH

446 www.cier2008.com 446 ELECTRIFICATION RURALE PAR EOLIEN DECENTRALISE : expérience pilote par systèmes éoliens réalisée dans les sites de Moulay Bouzerktoune (15 kW ; 71 foyers) et Sidi Kaouki (2 x 25 kW ; 52 foyers et clients) se situant dans la Province d’Essaouira, étude technico-économique de 9 villages dans les provinces d’Essaouira et Agadir Ida Ouatanane. ELECTRIFICATION RURALE PAR MICROCENTRALES HYDROELECTRIQUES L’ONE a procédé aux études d’inventaires des sites susceptibles d’être équipés en microcentrales hydrauliques dans l’ensemble du territoire national. Ainsi, l’inventaire général a permis d’identifier un nombre important de sites de microcentrales hydrauliques, pour la plupart proches du réseau de distribution. Trois microcentrales hydrauliques sont déjà opérationnelles: Tabant (63 KW), Askaw (250 KW) et Oum RBia (220 KW). La microcentrale de Maaser (90 KW) est en cours de construction. Les études de développement sont en cours de finalisation pour les sites les plus rentables, proches du réseau, pour générer de l’énergie propre (productible 25 GWh environ). Abdelmajid ESSAYEGH

447 www.cier2008.com 447 ELECTRIFICATION RURALE DECENTRALISEE Abdelmajid ESSAYEGH

448 www.cier2008.com 448  PROGRAMME DE L’ELECTRIFICATION RURALE GLOBAL  ERD par kits solaires photovoltaïques Approche Fee For Service Microcentrales raccordées au réseau : Programme Chourouk  ERD par Microcentrales Hydrauliques  ERD par petit Eolien Abdelmajid ESSAYEGH

449 www.cier2008.com 449 PROGRAMME DE L’ELECTRIFICATION RURALE GLOBAL Objectifs du PERG Fin 2007  91 % par réseau électrique interconnecté  7 % par réseaux décentralisés (système photovoltaïque). Electrification par système photovoltaïque (Approche FFS)  Réalisations à fin Décembre 2007 : 45 000 foyers dans 3100 villages  Objectif fin 2008 : 60 000 foyers  Systèmes retenus : 75 Wc & 200 Wc. Abdelmajid ESSAYEGH

450 www.cier2008.com 450 PROGRAMME DE L’ELECTRIFICATION RURALE GLOBAL Objectifs du PERG Fin 2007  91 % par réseau électrique interconnecté  7 % par réseaux décentralisés (système photovoltaïque). Electrification par système photovoltaïque (Approche FFS)  Réalisations à fin Décembre 2007 : 45 000 foyers dans 3100 villages  Objectif fin 2008 : 60 000 foyers  Systèmes retenus : 75 Wc & 200 Wc. Abdelmajid ESSAYEGH

451 www.cier2008.com 451 ERD PAR KITS SOLAIRES PHOTOVOLTAIQUES Etant donné :  Dispersion de l’habitat  Fiabilité de la technologie photovoltaïque  Gisement solaire favorable : Irradiation solaire : 5 kWh/m²/j Ensoleillement : 3000 h/an  Technique du kit photovoltaïque individuel Abdelmajid ESSAYEGH

452 www.cier2008.com 452 Enseignements tirés de la phase pilote  Difficultés liées à la gestion des stocks ;  Nécessité de mise en œuvre de moyens humains et matériels importants ;  Intégration du photovoltaïque comme mode d’électrification du PERG avec un soutien financier important de l’ONE ;  Nécessité d’impliquer le secteur privé dans la mise en œuvre des projets (PPP) ;  Nécessité d’offrir un service complet et adapté aux besoins de la clientèle Abdelmajid ESSAYEGH

453 www.cier2008.com 453  Nécessité de garantir le service après-vente (avec les structures de proximité adéquates) ainsi que le.renouvellement du matériel ;  Nécessité d’adapter la tarification et les conditions de paiement aux possibilités de la clientèle ciblée ;  Nécessité de veiller à la ''qualité'' à travers le contrôle des composants et du SAV.  Recherche du soutien financier des bailleurs de fonds. Abdelmajid ESSAYEGH

454 www.cier2008.com 454 Approche " FEE FOR SERVICE " Objectif : Offrir un service d’électrification par kits photovoltaïques, adapté, durable et au moindre coût ; Accélérer le rythme des réalisations. 1. Aspect organisationnel L’ONE assure la gestion du projet ; Le prestataire de services assure : –la commercialisation auprès des clients ; –la fourniture et l’installation des équipements ; –la maintenance, le renouvellement des équipements de production (10 ans) ; –la collecte des fonds ; –l’intervention < 48 h en cas de panne. 2. Aspect technique : 2 systèmes proposés :  75 Wc : 4 lampes et 1 prise (audio-visuel) ;  200 Wc : 4 lampes, 3 prises (audio-visuel et réfrigération). Abdelmajid ESSAYEGH

455 www.cier2008.com 455 3. Aspect commercial 4. Propriété des équipements ONE : module PV + régulateur + batterie (pendant 10 années) Bénéficiaire : installation intérieure. 5. Aspect environnemental Recyclage des batteries. Abdelmajid ESSAYEGH

456 www.cier2008.com 456 PROGRAMME CHOUROUK 1. Objectif :  Promouvoir et sensibiliser le grand public sur les énergies renouvelables ;  Réaliser des économies d’énergie et réduire la demande d’énergie ;  Baisser la facture client. 2. Projet réalisé : microcentrale solaire photovoltaïque sur le site de la Direction de l’Electrification Rurale.  Puissance : 46 kW (1024 panneaux photovoltaïques de 45 Wc )  Productible annuelle : 70 000 kWh  Début des travaux : 1er Février 2007  Mise en service : Juin 2007. 3. Projet en cours : Projet pilote pour la réalisation de 1.000 microcentrales photovoltaïques chez des particuliers dans la ville d’Errachidia, 200 dans la ville de Benguérir et 15 agences commerciales. Ces microcentrales solaires photovoltaïques débiteront sur le réseau Basse Tension. Abdelmajid ESSAYEGH

457 www.cier2008.com 457 PROGRAMME CHOUROUK 3.1. Situation du projet :  Appel d’Offres : lancé fin Septembre 2007. Date limite de réponse : 9/01/2008  Délai d’exécution : 6 mois. 3.2. Aspect organisationnel ONE assurera :  La gestion du projet ;  Le contrôle des prestations assurées par le Contractant ;  La sélection et désignation des clients au contractant. Le contractant assurera la fourniture de tout le matériel ainsi que le montage et la mise en service des installations avec le concours des Instelecs. Abdelmajid ESSAYEGH

458 www.cier2008.com 458 ERD PAR PETIT EOLIEN Moulay Bouzerktoun (Province d’Essaouira) MES : 2000 32 foyers (1 aérogénérateur de 15 kW ; 1 groupe électrogène de 25 kVA) Unité de production prise en charge par la Fondem Sidi Kaouki (Province d’Essaouira) MES : 2000 52 foyers (2 aérogénérateurs de 25 kW ; 1 groupe électrogène de 30 kVA) Unité de production prise en charge par Département des Hauts-de-Seine Étude technico-économique finalisée pour 9 villages dans les provinces d’Essaouira et d’Agadir Ida Outanane Abdelmajid ESSAYEGH

459 www.cier2008.com 459 Ateliers 3 & 4 Evaluations et Gestions des Performances Benjamin MICHELON Collaborateur scientifique, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne - Suisse

460 www.cier2008.com 460 Le projet ERD dans la vallée de l’Ouneine : une approche participative et durable B. Michelon*, A. Nejmi**, J. Dos Ghali*, A. Dahman Saïdi***, J-C Bolay*, Mohamed Yghir * Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Lausanne, (Switzerland) ** Faculté de Science et technologie - Beni mellal, (Morocco) ***IAV Hassan II – Rabat, (Morocco) **** Ong Targa Aide Les zones rurales enclavées sont souvent délaissées par les projets d’électrification en raison des coûts et des difficultés techniques. Pourtant, l’électricité constitue pour de larges franges de ces populations un besoin prioritaire. Pour eux, l’électricité contribue à l’amélioration des conditions de vie et les rapproche des standards de vie urbaine. Fort de ce constat, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat (IAV) et l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Targa-Aide, également à Rabat, ont choisi de développer conjointement et de mettre en application dans la vallée de l’Ouneine (Haut-Atlas marocain) une technique de production d’énergie électrique à partir de sources d’énergies primaires renouvelables (principalement hydraulique), alimentant de petits réseaux de consommateurs isolés, avec possibilité d’interconnexion entre eux. Située dans la région montagneuse du Haut Atlas, l’une des régions les plus pauvres du Maroc, la vallée de l’Ouneine est touchée par des problèmes d’enclavement, par une dégradation avancée de ses ressources naturelles et par l’absence d’une dynamique de développement local intégré. Les enjeux dans la mise en œuvre d’un micro-réseau sont à la fois d’ordre socio-économiques environnementaux et techniques. Pour y répondre, l’équipe du projet ERD a tout au long du projet cherché à impliquer au maximum l’ensemble des partenaires locaux pour favoriser l’acceptation sociale des nouvelles techniques. Ceci a nécessité la mise en place d’un cadre de participation de la population (comprenant à la fois les aspects techniques, financiers et sociaux du projet), de concevoir des normes techniques adaptés aux normes sociales locales et enfin de réfléchir avec la population à un type de gestion favorisant l’appropriation du projet. Il a également été nécessaire de travailler en collaboration avec l’ONE pour permettre de faire reconnaître des solutions techniques répondant à des besoins locaux, distinctes des normes nationales. Il ressort de cette expérimentation que dans le cadre de la mise en œuvre de projet d’Electrification Rurale, trois éléments (social, environnemental et économique) sont donc impératif à prendre en compte pour favoriser l’appropriation par la population des nouvelles technologies : - les spécificités de la société locale qu'il est nécessaire d'analyser et de prendre en compte dans la réalisation physique des travaux, l’entretien et la gestion durable des infrastructures, - l’adaptation de la technologie aux conditions environnementales locales en réalisant une étude poussée des potentialités environnementales locales afin de produire des énergies propres et renouvelables et d’assurer un approvisionnement de qualité, - l’intégration dans le dimensionnement de l’équipement des besoins locaux et de la situation économique des ménages afin de produire une énergie utilisable par tous. Benjamin MICHELON

461 www.cier2008.com 461 Le projet ERD dans la vallée de l’Ouneine : une approche participative et durable Conférence Internationale sur l’Electrification Rurale - CIER du 23 au 25 Janvier 2005 Marrakech Benjamin MICHELON

462 www.cier2008.com 462 La Vallée de l’Ouneine – Haut Atlas Marocain 70 villages Approx. 9’000 habitants Altitude : 800 to 2800 m Surface : 200 km2 MARRAKECH Benjamin MICHELON

463 www.cier2008.com 463 Targa-aide : ONG (Rabat, Maroc) Web site: www.targa-aide.orgwww.targa-aide.org École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse) Web site: http://lme.epfl.ch/ Web site: http://cooperation.epfl.ch/ La population de la Vallée de l’Ouneine (communauté rurale, associations villageoises) Bailleurs de fonds Direction du développement et de la coopération Web site : http://www.ddc.admin.ch/ Partenaires Benjamin MICHELON

464 www.cier2008.com 464 projet ERD Projet ERD : une technique de production d’énergie électrique à partir de sources d’énergies primaires renouvelables (principalement hydraulique), alimentant de petits réseaux de consommateurs isolés, avec possibilité d’interconnexion entre eux Site: Vallée de l’Ouneine (dans le Haut Atlas marocain) Benjamin MICHELON

465 www.cier2008.com 465 Objectifs du Projet -participer à la promotion d’un développement durable de l’Ouneine, en fournissant une électricité de qualité à un ensemble de villages grâce à un micro réseau décentralisé, alimenté par différentes sources d’énergies renouvelables. - produire de nouvelles connaissances et de l’expérience dans le domaine de l’électrification rurale tant sur le plan technique que sociologique. Le projet E.R.D. est un projet pilote pour les zones enclavées. Benjamin MICHELON

466 www.cier2008.com 466 Principals composantes du projet La recherche et le développement : mettre au point une méthodologie d’approche globale, pour la production et la distribution d’énergie électrique décentralisée à partir de plusieurs sources renouvelables (simulation, conception et gestion optimales), qui intègre à la fois les dimensions technique et socio-économique et qui soit reproductible. La réalisation sur un site d’application, en l’occurrence la vallée de l’Ouneine dans le Haut-Atlas marocain avec l’implantation d’un micro- réseau électrique à injection multiple et de promouvoir leur développement local à travers l’électrification durable et adaptée. La formation : elle est orientée sur le développement de compétences pluridisciplinaires dans les domaines des énergies renouvelables et de micro-réseaux électriques décentralisés à injection multiple adaptés aux zones enclavées (laboratoires, stages, séminaires, formation de formateurs). Benjamin MICHELON

467 www.cier2008.com 467 Une approche participative et durable Trois éléments (social, environnemental et économique) à prendre en compte pour favoriser l’appropriation par la population des nouvelles technologies : -les spécificités de la société locale : elle est nécessaire à analyser et à prendre en compte dans la réalisation physique des travaux, l’entretien et la gestion durable des infrastructures, – l’adaptation de la technologie aux conditions environnementales locales : la préparation du projet et sa mise en œuvre ont toujours été réalisées après une étude poussée des potentialités environnementales locales afin de produire des énergies propres et renouvelables et d’assurer un approvisionnement de qualité, – l’intégration dans le dimensionnement de l’équipement des besoins locaux et de la situation économique des ménages afin de produire une énergie utilisable par tous. Benjamin MICHELON


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