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atmosphère composition des différentes couches atmosphériques

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1 atmosphère composition des différentes couches atmosphériques
en fonction des variations de la température, on distingue à partir du sol -la troposphère où la température décroît d'environ 6°C par km d'altitude (8 km à partir pôle, 17 km à l’équateur) -la stratosphère où la température croit lentement .Elle referme la couche d'ozone (vers 50 km où la température est de 0°C) -la mésosphère où la température diminue de nouveau jusqu‘0 -100°C (environ 85km) -la thermosphère où la température re-augmente avec l'altitude mais de plus en plus lentement ( km avec une température de °C suivant l’activité solaire)

2 Atmosphère et climat: effet de serre
Le rayonnement solaire , essentiellement visible réfléchi à 30% par l’atmosphère et le sol. 20 de % ce rayonnement solaire est absorbé par 1'ozone et la vapeur d'eau. 50% restant est absorbé par la surface terre puis réémis sous forme de rayonnement infrarouge. L'atmosphère terrestre absorbe alors 95% de ce rayonnement infrarouge tellurique (50% vapeur d'eau, 25% CO2, le reste par le méthane (CH4), l'ozone, les nuages) puis réémet toujours dans 1'infrarouge un rayonnement contribuant à l’ échauffement du sol.

3 Absorption rayonnement solaire
100% 30% 20% 50% 95% de 50% Échauffement sol

4 L'effet de serre est important
Si pas effet serre T=T °C la vapeur d'eau est responsable d'un effet de serre naturel de +20°C CO2 contribue à une élévation de la température d'équilibre de la surface de +10°C. Les gaz atmosphériques qui interviennent dans 1'effet de serre sont très minoritaires : ils constituent moins de 1% de l' atmosphère

5 Dégradation de la qualité de l’air
Modification quantitative par hausse de certains constituants normaux (CO2, NOx, O3) Modification qualitative par l’introduction de composés étrangers à ce milieu (radioélément, substance organique de synthèse)

6 Contribution à l’effet de serre de chacun des gaz provenant des activité humaines
Accroissement/an Gaz carbonique 55 0,4 Chlorofluorocarbone 20 5 à 11 méthane 15 1 Oxydes d’azotes 5 0,3 ozone 2 1 à 3 Autres 3 ___

7 Efficacité comparée des divers gaz à effet de serre
20ans 100 ans CO2 1 CH4 63 21 NO2 270 290 CFC12 7100 7300 HCFC22 4100 1500 Efficacité intégrée sur 20 ans et 100 ans par rapport à l’efficacité du gaz carbonique

8 Les polluants atmosphériques
Les sources de pollution atmosphériques peuvent avoir une origine naturelle ou humaine et être fixes ou mobiles.

9 Le déplacement de la pollution atmosphérique

10 Les polluants atmosphériques gazeux
·        L’ozone ·        Oxydes d’azote Nox ·        Monoxyde d’azote (CO) ·        Les Composés Organiques Volatils (COV) (état vapeur à T ambiante) CFC ·        Dioxyde de soufre (SO2) ·        Dioxyde de carbone (CO2, pas polluant au sens strict)

11 -L'ozone polluant de la troposphère mais indispensable dans la stratosphère
La pollution par l'ozone lorsqu'elle est intense, entraîne une irritation des yeux et des voies respiratoires. Les fortes concentrations provoquent une perturbation de l’activité de photosynthèse et une altération de la résistance des plantes. Enfin c'est un puissant gaz à effet de serre. L'augmentation de la concentration d'ozone dans la troposphère pourrait jouer un rôle significatif dans les modifications du climat à l’échelle globale.

12 Des normes communautaires ont été établies en 1992 pour contrôler la pollution par l'ozone (O3)
-Seuil pour la protection de la végétation 65 µg/m3 (moyenne sur 24h) -Seuil pour la protection de la santé 110 µg /m3 (moyenne sur 8h) - Seuil pour la l’information de la population180 µg /m3 (moyenne sur 1h) - Seuil pour la protection de la végétation 200 µg /m3 (moyenne sur 1h) - Seuil d'alerte de la population 360 µg /m3 (moyenne sur 1h)

13 Synthèse d’ozone L’ozone est un polluant secondaire formé dans la troposphère au cours de réactions chimiques nécessitant l’action du rayonnement solaire (on parle de pollution photochimique). Les composés organiques volatils (COV, notamment les hydrocarbures) et les oxydes d’azote (NOx) sont les principaux polluants primaires à l’origine de sa formation, on les appelle des précurseurs. Ces précurseurs sont émis dans l’air majoritairement par le trafic routier et les activités industrielles

14 Dans la troposphère Synthèse photochimique
conséquences de présence de NOX NOx, qui est produit par les moteurs à combustions c'est un mélange d'environ 90% de NO (oxyde d'azote) et de 10 % de NO2 NO2+ O2→ O3 +NO

15 Et de COVNM (composés organiques volatils non méthaniques)
COVNM +NO→ NO2 NO2+ O2→ O3 +NO Les COVNM regroupent une grande variété d'hydrocarbures et autres substances de réactivité variables -monoxyde de carbone (CO), phénol, benzène, tétrachlorure de carbone (CCl4), CFC, PCB... qui interviennent, en particulier , dans la synthèse de l'ozone troposphérique Et lumière O2 +hv → O + O O + O2 → O3

16 Exemple étang de Berre

17 Dans la stratosphère . Synthèse d'ozone
O2 +hv → O + O moins soleil moins ozone O + O2 → O3 Concentration en équilibre car O3 +hv → O2+ O Destruction de l'ozone OH + O3 → HO2 + O2 HO2 + O → OH + O2 NO + O3 → NO2 + O2 NO2 + O → NO + O2 Cl + O3 → ClO +O2 impact chlore (plastique, CFC) ClO + O → Cl + O2 ClO + ClO + hv → O2 + 2 Cl

18 Les chlorofluorocarbures (CFC) et les halons
Ceux sont des composés carbonés artificiels dans lesquels les atomes d'hydrogène ont été remplacés par des atomes de chlore et /ou de fluor (CFC) ou par des atomes de brome et/ou de fluor (halon). Excellent réfrigérant , liquéfiable à basse T, non explosif Inodore, incolore Compatible avec presque tous les produits chimiques Non toxique, Non cancérigène Durée de vie 525 ans (CFC115) met 10ans pour atteindre la couche d’ozone Arrêt utilisation réfrigérateur, mais toujours dans décharge le protocole de Montréal, ( 1987), 3 amendements (Londres 1990, et Copenhague 1992, Montréal en 1997)

19

20 CO2- CO Dioxyde de carbone (CO2)
Dioxyde de carbone (gaz à effet de serre) sources : 33 % combustion dans 1'industrie, 31 % résidentiel et tertiaire, 36% transport CO (monoxyde de carbone) Les émissions de CO sont en nette et régulière régression depuis plusieurs années (-18% au cours de la période ).

21 Les acides Composés soufrés
Les polluants soufrés du type SO2 (dioxyde de soufre) et SO3 (sulfite) normes européennes de qualité. (40_60 µg/m3, valeur guide pour 1'année, (µg/m3 valeur guide pour une journée). pollution de l’air: 71 % combustion dans 1'industrie, procédés industriels, raffinage, production d'énergie. 14% transport; 13% résidentiel et tertiaire, 2 % autres

22 La taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique
La taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique introduite en 1985 et gérée par l'Ademe, ( Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) s'inscrit dans le cadre de1'application du principe « pollueur_payeur » . Les émissions de SO2, de NOx, d'acide chlorhydrique et depuis 1995 de COVNM sont visés. les installations de combustion de puissance supérieures ou égale à 20 MW, les installations d'incinérations d'ordure ménagères de capacité supérieure ou égale à 3 tonnes par heure et tout autre installation rejetant plus de 150 tonnes dans l'atmosphère par an des polluants concernés

23 Les polluants atmosphériques particulaires
·        Les aérosols : particules solides ou liquide en suspension dans l’air gazeux de dimension micrométrique (10-6 m) ·        solides o      Poussières >1µm (naturel, domestique, industriel) o      Fumées particule < 1µm ·        Liquides o       Brouillard, gouttelettes de diamètre >10µm Brumes , gouttelettes de diamètre <10µm

24 Le traitement de la pollution atmosphérique
Le traitement doit passer par une optimisation des procédés (industrie) Réduire les émissions Traiter les émissions (retenir) Favoriser la dispersion Des technologies permettent de réduire les émissions à un niveau très faible Solution retenue : ·  Objectifs de dépollution compte tenu de la réglementation ·  Impératifs technologiques ·  Contraintes économiques

25 Les odeurs Les odeurs constituent plus une gène qu’un réel danger car elles sont perceptibles bien en dessous du seuil de toxicité admissible

26 La perception d’une odeur varie en fonction de la concentration du corps odorant: les seuls capteurs olfactifs: le NEZ

27 Les origines des odeurs
  -à des corps présent dans l’effluent dès l’origine (composés organiques d’une industrie chimique ou alimentaire , les sulfures d’une papeterie) -à des transformations au cours du transport en égout (sulfure en anaérobie) ·        -à des transformations en cours de traitement Les conditions anaérobies sont génératrices d’odeurs Protéines acides aminés amines ammoniacproduits soufrés Glucides, graisses acides, alcools SO3 H2S en anaérobie

28 Activités génératrices d’odeurs:
-secteur agricole, -agroalimentaire -industrie chimique -papeterie -station épuration La réglementation : Surtout basé sur la loi N° du 19 juillet 1976 relative aux installations classés pour la protection de l’environnement Certaines activités (secteur agricole, agroalimentaire) ont fait l’objet de texte spécifique, circulaires, instructions ministérielles ou arrêtés ministériels en vue de prévenir les émissions d’odeurs

29 Un exemple d’émission d’odeur : une station d ‘épuration biologique
prétraitement Décantation primaire Ajout floculant Traitement Biologique Bactérie + O2 Et -O2 Décantation boues

30 Étape primaire (sédimentation, floculation) baisse de 10 à 50% de la DBO5
Oxydation biologique 90-90% de la DBO5 (DCO 85-90%) Effluent doit contenir des matières biodégradable (si DBO5/DCO< 0,1 très difficilement biodégradable) et peu de matières toxiques

31 Principaux lieux de production d’odeur :
      Les postes de prélèvement en tête de station  : fermentation anaérobie, dégazage ·  Les lieux de pré-traitement : action mécanique (dégrillage, agitation du dessablage, déshuilage) , des stockages de refus de dégrillage ·        Traitement biologique aérobie (certaines conditions de fonctionnement) lieu des traitements des boues : plus d’odeurs avec les boues fraîches qu’avec les boues stabilisées

32 Le sol Définition Les constituants du sol
-constituant solides, minéraux et organiques -de pores , renfermant des constituants liquides et gazeux les constituants solides fraction minérale provient: -désagrégation de la roche mère -des végétaux -apport par l’homme

33 Classe de taille des constituants d’un sol

34 Perméabilité d’un sol Perméabilité très forte Perméabilité forte
Perméabilité faible Perméabilité très faible Graviers gravillons Sables purs Sables et graviers propres Sables très fins Sables et argiles Argiles homogènes

35 Les fonctions du sol ·       le sol est composé de couches différentes ou horizons ·       rôle de tampon ·       de filtre ·        de transformation entre atmosphère et nappe phréatique ·      assure la production agricole et sylvicole ·  rôle de matière première et réserve d’eau

36 La pollution des sols Les capacités régulatrices des sols peuvent être affectées par la dégradation de leur propriétés physiques , chimiques ou biologiques les pollutions diffuses ·       pollution atmosphérique (urbaine, industrielle, routière) o      radio-isotope o      anhydre sulfureux , oxyde azote => acidification => mobilité métaux lourd et déperdition substances nutritives ·       infiltration dans le sol pratique agricole et humaine (station épuration, décharge...)

37 trois grandes familles de sites pollués :
1-les anciennes décharges réalisées sans respecter les règles techniques o      ex : site de Servaise (Essonne) entreprise entreposait des fûts dangereux. Corrosion =>éventrement bidons => pollution nappe phréatique (trétrachlorure de carbone très cancérigène) 2- les dépôts industriels de déchets ou de produits chimiques abandonnés , faillite entreprise ou pratiques frauduleuses Montchanin (Saône et Loire) milliers de tonnes de déchets industriels déversés en toute illégalité ·       

38 3-Sols pollués par retombées, infiltrations ou des déversements liés à l’exploitation passé ou présente d’une installation industrielle ou à un accident de transport Ex:Accident à Strasbourg, camion citerne reversé sur chaussée=> pollution nappe phréatique

39 La pollution diffuse des sols
les pollutions diffuses issue pollution atmosphérique (urbaine, industrielle, routière)         -radio-isotope      -anhydre sulfureux , oxyde azote => acidification => mobilité métaux lourds et déperdition substances nutritives    -infiltration dans le sol substances

40 La pollution biologique les bactéries et virus
Pollution due aux rejet de stations d’épuration L'homme est constitué d'environ 1013 cellules (10 mille milliards). On estime que les bactéries présentes dans le tube digestif sont à elles seules 10 fois plus nombreuses Les bactéries d'origine fécale humaine ou animale vont être excrétées à travers les selles et se retrouver dans l'environnement. Lors d'une maladie, il y a augmentation du nombre de bactéries pathogènes rejetées

41 Les bactéries fécales pathogènes
Salmonella sp, Shigella sp , Escherichia coli, Staphylococcus aureus Les virus pathogènes pour l’homme Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires, c'est à dire qu'ils ne peuvent se répliquer que dans leur cellule hôte. Un virus humain ne peut donc pas se multiplier dans l'environnement ils peuvent être excrétés à raison de 1012 virus par gramme de selle lors d'une gastro-entérite à rotavirus par exemple

42 Devenir des bactéries et des virus en mer
Lumière solaire rejet dilution température salinité prédation oligotrophie Compétition flore sédimentation Remise en suspension

43 L'efficacité des stations d'épuration
Environ 80 % de la population est raccordée aux stations d'épuration. Les concentrations moyennes retrouvées dans les eaux usées sont de 10 millions à un milliard par litre pour Escherichia coli, 0 à par litre pour Salmonella, 0 à 10 millions par litre pour les entérovirus

44 Bactéries indicatrices de contamination fécale
En raison de la faible quantité de pathogènes, du nombre élevé d'espèces différentes, de la fréquence et de la difficulté de leur détection dans l'environnement, il est apparu nécessaire de définir un indicateur de contamination fécale. La communauté scientifique a porté son choix sur Escherichia coli. Cet indicateur doit : ·         indiquer la présence de germes pathogènes, ·         être en plus grand nombre que les pathogènes, ·         ne pas se multiplier dans l'environnement, ·         avoir une résistance similaire aux pathogènes, être mis en évidence par des techniques rapides, simples, fiables et peu onéreuses

45 Détection des micro-organismes pathogènes
Généralement, les bactéries peuvent être mises en évidence par culture sur milieu approprié

46 réglementation La définition d'un indicateur de contamination fécale a permis de mettre en place une réglementation concernant les activités conchylicoles et de loisirs (baignade, pêche à pied).  La directive européenne 91/492/CEE du 15 juillet 1991 a mis en place des critères de classification des eaux conchylicoles basés sur la concentration en Escherichia coli dans 100 g de chair de coquillage et de liquide intervalvaire (CLI). Cette directive a été transposée en droit français par le décret d'application 94/340 du 28 avril 1994, et l'arrêté du 21 mai 1999 relatif au classement de salubrité et à la surveillance des zones de production.

47 -Les eaux de baignades La directive européenne 76/160/CEE du 8 décembre 1975 a mis en place des critères de classification des eaux de baignade basés sur la concentration en Escherichia coli et coliformes totaux dans 100 ml d'eau. Le suivi de la qualité des eaux de baignade est réalisé par les Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) pendant la saison estivale (du 15 mai au 30 septembre). Généralement, 4 à 10 prélèvements sont réalisés par site et on fait la moyenne des résultats. Lorsqu'un échantillon présente un mauvais résultat, la DDASS en informe le maire qui doit prendre une décision par arrêté municipal et un autre échantillon est alors prélevé et analysé.

48 Dans le cas où un arrêté est pris, il est levé dès retour à la normale
Dans le cas où un arrêté est pris, il est levé dès retour à la normale. Lorsque le maire anticipe un mauvais résultat, en cas d'orages ou de fortes pluies, il peut prendre une mesure d'interdiction préventive et dans ce cas les mauvais résultats ne sont pas pris en compte pour le classement des baignades. En France, 1835 plages et 1460 plans d'eau ont été suivis en Cette année là, 1262 plages et 712 plans d'eau étaient classés en A, 505 plages et 679 plans d'eau en B, 48 plages et 62 plans d'eau en C et 7 plans d'eau en D.

49 Les paramètres contrôlés
L'état sanitaire des zones de baignade est apprécié sur la base : de la recherche des germes témoins de contamination fécale : les analyses bactériologiques (Coliformes totaux, Escherichia coli et Entérocoques) sont pratiquées de l'évaluation des paramètres physico-chimiques précisés par la directive: coloration, huiles minérales, substances tensioactives (mousses), phénols (odeur).

50 PARAMETRES MICROBIOLOGIE
Coliformes totaux / 100 ml 500 10 000 Escherichia coli / 100 ml 100 2 000 Entérocoques / 100 ml - (*)G : Le nombre guide G caractérise une bonne qualité pour la baignade. (*)I : Le nombre impératif I constitue la limite supérieure au-delà de laquelle la baignade est considérée de mauvaise qualité.

51 L’interprétation Chaque résultat peut être interprété par rapport à ces seuils de qualité : * l'eau est de bonne qualité lorsque les résultats sont inférieurs aux nombres guides, * l'eau est de qualité moyenne lorsque le résultat obtenu pour un ou plusieurs germes est supérieur aux nombres guides mais reste inférieur au nombre impératif, * l'eau est de mauvaise qualité lorsque le résultat est supérieur au nombre impératif

52 -Bactéries dans les coquillages
les bactéries survivantes au stress de l’eau de mer pourront être concentrées par les coquillages et représenter un risque pour la santé humaine. C'est ainsi que des salmonelles, des Campylobacter, des Escherichia coli impliqués dans les gastro-entérites, des Listeria monocytogenes responsables de méningites, septicémies et avortement ; et des Yersinia provoquant des entérites et des septicémies ont pu être retrouvées dans l'environnement côtier. , en 1984, des praires contaminées par des salmonelles ont été à l'origine d'un cinquantaine de cas de gastro-entérite

53 Critères microbiologiques
Le nombre le plus probable (N.P.P.) de bactéries fécales présentes dans 100 g. de chair de coquillage et de liquide intervalvaire ne doit pas excéder 300 coliformes fécaux ou 230 Escherichia coli, estimé sur la base d'un test à 5 tubes et 3 dilutions, ou de tout autre procédé bactériologique dont l’équivalence en niveau de précision est démontrée. Les coquillages ne contiennent pas de salmonelles dans 25 g de chair. En l’absence de technique de routine pour la recherche de virus et de la fixation de normes virologiques, le contrôle sanitaire se fonde sur des dénombrements de bactéries fécales

54 L'ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL DU 21 MAI 1999 relatif au classement de salubrité et à la surveillance des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants. Les zones de production sont classées selon les résultats d’une étude sanitaire préalable : celle-ci devant être conduite de façon régulière (fréquence minimale mensuelle pour les contaminants microbiologiques) pendant une durée minimale d’une année, avec, pour les contaminants microbiologiques, au moins vingt six mesures par point de prélèvement. Cette étude ne vaut que pour le groupe de coquillages au titre duquel elle est réalisée.

55 Le classement des zones conchylicoles (élevage et gisements naturels), effectué par le préfet, est basé sur les résultats des analyses réalisées par l'Ifremer dans le cadre du réseau REMI, en surveillance régulière, ou d'études de zones. Il existe un système d'alerte qui est déclenché dès qu'une valeur est supérieure au seuil de la classe considérée ou s'il y a un risque de dépassement dans les cas d'orages, de fortes pluies, de débordements de station d'épuration ou si une intoxication avec coquillages est présumée ou vérifiée. Les services préfectoraux sont alertés et la cadence des prélèvements passe alors à un rythme hebdomadaire.

56 Critères de définition des classements de salubrité des zones de production
*Concentration/100 g de chair et liquides

57 Exemples d’intoxication
épidémie de gastro-entérites survenue lors d'un congrès rassemblant près de 700 personnes à Poitiers en Cent vingt personnes ayant consommé des huîtres ont été malades et une souche de norovirus a été isolée dans les selles de malades ainsi que dans les coquillages A l'étranger, c'est en Chine qu'a eu lieu la plus grosse épidémie : en 1988, près de personnes ont développé une hépatite A à la suite de la consommation de palourdes contaminées.

58 Introduction d’espèces étrangères
Les activités vecteurs d'introduction sont le trafic maritime, les bio-salissures des coques des bateaux et le déballastage, 1'aquaculture ou encore l‘ aquariologie et la recherche scientifique. phase primitive d'expansion, puis déclin ( sargasse (algue brune). phase primitive d'expansion puis un plateau puis et aucun déclin ne se produit. Ce sont les espèces qui risquent d'engendrer le plus de nuisances

59 Les espèces invasives Migration d’espèces Plus de prédateur
Meilleure conditions de développement Expansion très importante Des exemples Crépidules (fr) Caulerpa taxifollia (fr) Moules zébrées (USA)

60 La crépidule Crépidule - Photo Sea-River Sur la plage, à proximité des parcs à huîtres, sur les rochers, ces coquillages en forme de virgule, à la coquille à demi-fermée sur la face inférieure sont présents partout. Ils vivent collés, les uns aux autres, formant de véritables chaînes

61 La crépidule (Crepidula fornicata) est un mollusque gastéropode aquatique originaire de la côte est de l'Amérique du Nord. Elle arrive en Angleterre à la fin du 19ème siècle avec des huîtres importées de Virginie. Les premiers individus parviennent sur les côtes de la Manche collés aux coques des navires de la Seconde Guerre Mondiale. La seconde vague d'invasion correspond à l'importation de l'huître japonaise (en provenance également de Colombie Britannique) après 1970, suite aux mortalités d'huîtres portugaises

62 Abondance crépidule ----> entre en compétition alimentaire avec d'autres coquillages (coques, moules, huîtres, palourdes, etc.). Elle modifie profondément les milieux où elle vit. les fonds marins se banalisent : larges dépôts de coquilles et de déchets.     Devant l'abondance de ces mollusques, des exploitations conchylicoles deviennent inexploitables en raison des tris fastidieux avant commercialisation

63 Caulerpa taxifolia L'algue tropicale Caulerpa taxifolia, a été introduite en 1984 dans les parages du Musée océanographique de Monaco Hypothèse:- évasion de ses bacs aquarium -caulerpe métamorphoséee venant de la Mer Rouge qui se serait implantée toutes seule à Monaco sans s'arrêter sur les 4000 Km qui sépare Monaco du Suez. Photo : P. Francour (GIS Posidonie) ©

64 Expansion, propagation
D'un seul hectare en 1989, fin 1997 étaient de 4630 ha. Propagation? reproduction sexuée jamais observée, l'algue étant un individu mâle cloné indéfiniment, pas par des courants car les petits bouts de cette algue ne flottent pas. ces petits bouts peuvent survivre pendant longtemps (plus d'une semaine) accrochés à une ancre, un filet ou... dans un sac de plongée humide ! La dissémination sur de longues distance =par des ancres des navires et les engins de pêche

65 «  un risque majeur pour la biodiversité, les équilibres écologiques et les ressources exploitées"
une vitesse de croissance bien supérieure aux autres algues de Méditerranée, elle ne cohabite pas avec les autres espèces, elle les remplace

66 Les moules zébrées Jusqu’en 1986, les moules zébrées étaient inconnues des eaux de l’Amérique du Nord. Elles ont voyagé dans les navires qui ont déversé leurs eaux usées dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent. une menace écologique pour le bassin des Grands Lacs (USA)

67 Ces colonies de moules s’ancrent à toute surface, piliers de pont, coque des bateaux, quais.
Elles filtrent un litre d’eau par jour et empêchent les poissons de se nourrir de plancton, altérant de ce fait la biodiversité des lacs. La pollution biologique affecte à la fois l’environnement et l’économie puisque des milliards de dollars sont dépensés chaque année pour tenter de contrôler les moules zébrées.


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