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Les revues électroniques en Sciences Humaines et Sociales

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1 Les revues électroniques en Sciences Humaines et Sociales
4 décembre 2008 Marie-Laure Malingre URFIST Bretagne et Pays de la Loire 04/12/08 URFIST de Rennes

2 Plan 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Contours, définitions et typologies Contexte 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition : - secteur de l’édition imprimée - nouveaux processus / enjeux de la diffusion des connaissances 3. Les revues électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques 4. L’offre éditoriale : panorama général 5. Exploration des ressources : interfaces, fonctionnalités, usages. Quelques exemples 04/12/08 URFIST de Rennes

3 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Quels contours et quelles définitions pour la revue électronique ? Au centre : La revue scientifique, publication périodique ayant vocation à diffuser sous forme d’articles les travaux des chercheurs Version électronique et en ligne de la revue savante Objet spécifique de par son support numérique / nouveaux modèles de communication scientifique Revues exclusivement numériques Les éditeurs utilisent toutes les possibilités offertes par l’informatique et l’on voit ainsi apparaître des « objets périodiques » qui n’ont plus du tout de relation avec le domaine de l’imprimé. Le type de contenu, le contrôle du contenu, la présentation jouent également un rôle important dans la catégorisation de ces revues. Un journal électronique peut être un produit de substitution à une édition traditionnelle. C’est alors une copie exacte de l’édition sur support papier, avec les mêmes titres, rythme de parution, numérotation et contenu rédactionnel. Ou alors il peut s’agir d’une publication originale, sans équivalent imprimé (même si un n° imprimé existe), mais qui peut être définie selon les critères des publications en série : elles paraissent à intervalles plus ou moins réguliers, disposent d’une identification numérique ou chronologique, sont souvent dotées d’un identificateur univoque comme l’ISSSN et sont la plupart du temps conservées sur le serveur de l’éditeur. 04/12/08 URFIST de Rennes

4 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Typologies déterminées selon divers critères : Critères définis par analogie avec les revues imprimées Critères spécifiques aux supports électroniques Autres aspects à prendre en considération : type de contenu, contrôle du contenu (modération, peer review), présentation Certains aspects sont définis par analogie aux revues imprimées (par exemple contrôle de contenu = peu ou pas contrôlé, avec modérateur, avec rédacteur, avec comité  de rédaction), d’autres sont spécifiques aux supports électroniques. Les éditeurs utilisent toutes les possibilités offertes par l’informatique et l’on voit ainsi apparaître des « objets périodiques » qui n’ont plus du tout de relation avec le domaine de l’imprimé. Le type de contenu, le contrôle du contenu, la présentation jouent également un rôle important dans la catégorisation de ces revues. 04/12/08 URFIST de Rennes

5 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Parmi les publications périodiques électroniques, on distingue : Les revues scientifiques Diffusion du savoir Validation de la recherche Authentification de l’antériorité des découvertes Reconnaissance (réseau de citations, facteur d’impact, notoriété de la revue) Comment le passage au numérique en réseau affecte-t-il ces fonctions ? Revues gratuites / Archives ouvertes Autres dispositifs de communication scientifique sur le réseau Changement de technologies + remise en jeu des valeurs associées aux supports traditionnels Des questions essentielles : archivage à long terme / question juridique de leur consultation et de leur utilisation 04/12/08 URFIST de Rennes

6 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Les revues de sommaires Sommaires des derniers articles d’une sélection de revues dans un domaine donné (Cybergéo par exemple ) Promotion de la revue Souvent gratuité de la revue de sommaire, mais facturation de l’accès au texte de l’article Les pré-publications Les rapports de laboratoire Cybergéo propose le sommaire d’environ 80 publications, imprimées ou électroniques, et dans ce dernier cas, gratuites ou payantes/ C’est une forme de promotion de la revue, le but étant d’attirer le lecteur en lui permettant de décider s’il veut lire l’article complet ou non. Certains éditeurs diffusent gratuitement le sommaire des fascicules de leurs revues électroniques, mais facturent l’accès aux articles complets. Elsevier dispose de sa propre revue de sommaires gratuite = Contents Direct from Elsevier ( qui annonce en primeur le contenu des fascicules à paraître les semaines suivantes. = forme de publicité scientifique; éventuellement moteurs de recherche 04/12/08 URFIST de Rennes

7 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Les lettres, bulletins d’information Souvent par sociétés savantes ou institutions scientifiques Informations brèves (projets scientifiques, annonces de congrès, de nouvelles publications…) Rythme de parution souvent irrégulier Possibilité de diffusion automatique via la messagerie électronique Les journaux Les Web’zines Les périodiques contrôlés, s’opposent à l’auto-publication personnelle ou institutionnelle Les lettres d’information diffusent rapidement des informations brèves, sans contrôle scientifique formel, et à faibles coûts (avancement de projets scientifiques,annonces de colloques, de nouvelles publications …) infos très vite périmées et non reprises dans les BDD; rythme irrégulier, souvent publiées par des sociétés savantes ou des institutions scientifiques, peu conservées. Leur passage à l’électronique sur Internet (reçues par messagerie ou consultables sur un serveur) . Les webzines = publications plus ou moins périodiques sur internet. Ces publications ont rarement des structures formelles (auteurs, éditeurs, périodicité établie), dépendent de contributions bénévoles et leur adresse Url est peu stable. En 2005, une information scientifique abondante et gratuite, constituée de rapports, brouillons d’articles, actualités, est diffusée indépendamment des périodiques. Elle est peu structurée mais pertinente, donc utile et employée par les chercheurs. Les périodiques conservent cependant leurs valeurs de base : formalisme du discours scientifique, validation des avancées scientifiques, établissement de l’antériorité des découvertes, structuration des savoirs. Les périodiques contrôles s’opposent à l’auto-publication personnelle ou institutionnelle, c’est-à-dire la mise sur internet d’articles et de rapports n’ayant reçu au mieux qu’une validation interne,par les responsables du laboratoire par exemple. 04/12/08 URFIST de Rennes

8 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
Place et fonction des revues scientifiques : Importance des revues dans l’élaboration et la diffusion de la pensée scientifique Rôle structurant pour le marché de l’article scientifique Rôle social pour les chercheurs Croissance exponentielle des revues scientifiques Multiplication des ressources électroniques Budget considérable : ½ du budget consacré par la bibliothèque HEC Paris aux ressources électroniques depuis 2003 Essor des revues électroniques : en 2005, chaque jour ouvrable, signalement d’environ 10 nouvelles revues électroniques sur le serveur NewJour Croissance en moyenne d’environ 2000 nouvelles revues par an. Investissent tous les domaines du savoir La publication sous forme d’articles, recensant des observations ou des découvertes et présentant des nouvelles théories ou de simples réflexions s’est vite généralisées. Depuis le XVIIe siècle, rôle des périodiques dans l’établissement, le développement et la diffusion de la pensée scientifique. La croissance des titres encore avérée ces dernières années, atteste de la fonction majeure dans le dispositif global de la communication scientifique. Le marché de l’article scientifique est structuré essentiellement par les revues dont l’élaboration intellectuelle, la production technique et la diffusion commerciale sont assurées par différents acteurs. Nouvelles modalités de diffusion : diifusion à l’unité/ N) de la revue reste le repère Croissance exponentielle : cf. Derek de Solla Price dans les années 60. En 2005, le serveur NewJour ( signale chaque jour ouvrable la parution d’environ dix nouvelles revues électroniques, soit une croissance d’environ 2000 nouvelles revues par an. Important pour les revues d’être recensées par les grandes bases de données bibliographiques : les revues scientifiques électroniques sont aussi prises en compte dans les grandes bibliographies spécialisées, mais lorsqu’il existe une version papier et une version électronique, la version papier reste encore la référence pour le dépouillement et la citation. Facteur d’impact d’une revue (ISI) = sur une année le rapport entre le nombre de citations divisé par le nombre d’articles publiés par la revue. Cf. notoriété Revues gratuites sur internet vont bouleverser ces calculs. 04/12/08 URFIST de Rennes

9 1. Les revues électroniques en SHS : introduction
La communication scientifique numérique : Fort développement, étroitement lié à l’émergence de nouveaux dispositifs de communication de la science Voir « La communication scientifique revue et corrigée par Internet » par Hélène Bosc Remise en cause du contrôle de la publication scientifique par les grands éditeurs commerciaux Volonté de récupérer la maîtrise de la diffusion du savoir Les revues électroniques pour être crédibles, doivent être contrôlées. Un comité de rédaction élimine les articles et les informations sans intérêt ou hors du domaine et retourne aux auteurs les articles incomplets ou mal formalisés. : Le modérateur : pas de vérification du bien-fondé scientifique de l’article - Les reviewers ou referees = spécialistes du domaine, à même de juger de la pertinence, de l’actualité et de la valeur des informations qu’ils relisent; articles soumis en aveugle; évaluation préalable (peer review). 04/12/08 URFIST de Rennes

10 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Caractéristiques générales du domaine SHS (sources : étude G. Chartron et M. Minon, 2005, et A. Mahé, Revues en ligne en sciences humaines et sociales, 2005, Offre de titres importante Offre très diversifiée : différentes disciplines SHS et revues aux objectifs très différents (recherche, débats, divulgation) Multitude de titres / petits tirages L’éditeur intellectuel est souvent (80 %) une institution, un établissement d’enseignement, une association savante Etude de Ghislaine Chartron : corpus de 450 titres retenus (constitution d’une liste initiale, filtrée). Les titres ont été classés en 3 catégories : revues papier (aucune offre systématique en ligne), revues hybrides (titres donnant accès au texte intégral de manière systématique ou quasi-systématique au moins pour une partie de leur fonds, revues électroniques (revues n’étant pas ou plus publiée sous forme papier. Reflète le cœur des revues en SHS (pas exhaustif) 04/12/08 URFIST de Rennes

11 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Caractéristiques (suite) L’éditeur commercial se répartit d’une manière équilibrée entre acteurs publics et acteurs privés. Poids des groupes de communication internationaux réduit Importance des maisons d’édition nationales ou de taille moyenne Poids des financements publics Atomisation de l’offre (caractère éclaté et hétérogène) Une part significative des titres SHS proposée en ligne (compte tenu du contexte de l’offre) Répercussions de la crise affectant les STM sur les SHS Poids des groupes de communication internationaux particulièrement réduit : concerne moins d’une douzaine de publications (contrairement au domaine STM et au domaine anglophone). En revanche, le poids des maisons d’édition nationales ou de taille moyenne est tout à fait significatif (45% des titres du corpus analysé) Groupe international : 11 titres (2%) Maison d’édition nationale : 243 titres (45%) Institution : 263 titres (48,7%) Presses Universitaires : 23 titres (4,3%) Atomisation de l’offre : la diffusion des 540 titres du corpus est assurée par plus de 300 acteurs différents (groupes de communication, maisons d’édition, PU, institutions ou associations). L’acteur le plus important, les PUF, diffuse une quarantaine de titres (7,4% du corpus), soit, au niveau international, à peine 2% du nombre de publications d’Elsevier. Les 10 premiers diffuseurs = 138 titres / 25,6% du corpus, les 20 premiers diffuseurs = 181 / 33,5%, les 50 premiers diffuseurs = 238 / 44,1% des titres. 1/ 5 des titres proposé en ligne : papier uniquement = 414 / 76,7%; hybrides = 119 / 22%; électroniques uniquement = 7 / 1,3% 04/12/08 URFIST de Rennes

12 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Caractéristiques (suite) Importance des initiatives publiques à objectif patrimonial (archives; cf. Gallica, Persée) : enjeu pour SHS Part très active des groupes de communication internationaux (ex. Elsevier), dont tous les titres diffusés ont une version électronique. Présence des maisons d’édition nationales Émergence des sites portails pour la diffusion des revues (revues.org par ex.) Forte présence des acteurs publics, institutions, associations dans la diffusion des numéros courants ou récents Souvent, solutions propres = hétérogénéité Presque un quart des titres proposés en ligne le sont pour leurs seules archives lointaines. Cf. Gallica (conversion en mode image des textes, revues et monographies tombés dans le domaine public, avant 1933) et Persée (rétroconversion progressive, depuis leur premier numéro, d’une sélection de revues jugées à haute valeur scientifique). Quelques revues présentent leurs archives lointaines sur des sites internationaux, essentiellement Proquest. Sinon, 96 titres (sur 236 en ligne), proposent une offre électronique pour les n° récents et courants (17,8% de l’ensemble des titres) Elsevier : offre intégrée à ScienceDirect dans la plupart des cas. 04/12/08 URFIST de Rennes

13 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Evolutions Diffusion sous forme imprimée Coûts de production importants Pacte légitime entre scientifiques et éditeurs -imprimeurs : l’auteur cède ses droits à l’éditeur et renonce à toute rémunération ; en contrepartie, l’éditeur investit pour la production et la distribution, puis amortit cet investissement par le biais de souscriptions (source : Archimag, les publications électroniques) Une des principales particularités des publications scientifiques est que les auteurs n’ont jamais été payés pour les articles qu’ils produisent, et qu’ils n’ont jamais cherché à lêtre. Leur rémunération est la reconnaissance de leurs travaux par leurs pairs et leurs employeurs. C’est dire l’importance de la diffusion la plus large possible de ces publications, décisive pour l’impact de leurs recherches. Dans le contexte d’une diffusion sous forme imprimée, caractérisée par des coûts de production importants, un pacte légitime liait scientifiques et éditeurs imprimeurs. L’auteur cède ses droits à l’éditeur et renonce à toute rémunération; en contrepartie, l’éditeur investit pour la production et la distribution, puis amortit cet investissement par le biais de souscriptions. La plus large diffusion est de l’intérêt des deux acteur, et finalement aussi du lecteur. 04/12/08 URFIST de Rennes

14 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Fragilisation de ce pacte par l’augmentation du coût des abonnements, à cause de conséquences de celui-ci sur l’accès. L’apparition d’Internet et des moyens de diffusion électroniques remettent en cause cet équilibre. Diffusion se libère de ses supports traditionnels contraignants et coûteux Mise en place des licences et de technologies de contrôle des accès par les éditeurs, pour assurer à rentabilité et survie. L’augmentation du coût des abonnements avait déjà fragilisé ce pacte par ses conséquences sur l’accès, mais c’est l’irruption d’Internet et des moyens de diffusion électroniques qui brusquement remettent en cause cet équilibre. En même temps que la diffusion se libère de ses supports traditionnels, contraignants et coûteux, les éditeurs inventent les licences et mettent en place des technologies de contrôle des accès, barrières indispensables à leur rentabilité et à leur survie. Les intérêts des éditeurs cessent donc de correspondre à ceux des scientifiques. Dans un environnement numérique, le modèle économique sur lequel repose la communication scientifique met l’éditeur en position de s’opposer à la dissémination la plus vaste d’une production pourtant non commerciale. 04/12/08 URFIST de Rennes

15 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Les intérêts des éditeurs et ceux des scientifiques ne correspondent plus. « Dans un environnement numérique, le modèle économique sur lequel repose la communication scientifique met l’éditeur en position de s’opposer à la dissémination la plus vaste d’une production pourtant non commerciale ». (Archimag) 04/12/08 URFIST de Rennes

16 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Phénomène de concentration (fusions nombreuses) et commercialisation excessive de la publication scientifique Ex en Science Humaines : acquisition en mars 2007 de De Boeck par le groupe Editis Concentration aussi des agences d’abonnement internationales Mutualisation du côté des acteurs publics : opérateurs fédérateurs Mouvement de réaction avec l’initiative des archives ouvertes et de l’Open Access 2 stratégies : l’archivage la publication en libre accès 04/12/08 URFIST de Rennes

17 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Emergence de l’Open Access mouvement qui cherche à apporter une réponse à la question de la meilleure diffusion possible des résultats de la recherche. Réflexion et remise à plat du système, en tenant compte des 4 fonctions essentielles des publications scientifiques : Enregistrement, validation, visibilité, archivage Nécessité d’une assise économique stable pour assurer ces 4 fonctions qui ont un coût. Décalage / STM, mais évolution aussi en SHS Evolution progressive des éditeurs vers d’autres dispositifs Open Access = n’est pas d’abord une réponse à un problème économique, c’est un mouvement qui tend à apporter une réponse rationnelle à une question de principe quant à la meilleure diffusion possible ders résultats de la recherche. Les revendications des chercheurs pour le droit à disposer de leurs écrits, l’auto-archivage militant, ont cédé la place à une analyse en profondeur des moyens de remettre à plat tout le système. 2 aspects : Retour aux fonctions essentielles des publications scientifiques : enregistrement = établissement de l’antériorité et de la paternité d’un résultat, d’une idée, d’une découverte; validation =relecture pour validation ( ou rejet) par les pairs du chercheur (peer review); visibilité = diffusion, visibilité et accessibilité des publications, qui assurent la reconnaissance de leurs auteurs et induisent ou initient d’autres recherches; archivage = conservation à long terme d’un patrimoine intellectuel et scientifique Libre n’est pas gratuit : assurer ces 4 fonctions a un coût Études récentes : visibilité d’une solution qui consiste en un renversement complet du mode de financement, d’un système lecteur-payeur à un système auteur-payeur. 04/12/08 URFIST de Rennes

18 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Evolution aussi vers de nouveaux services pour de nouveaux usages sur les interfaces : texte/ image / son Personnalisation /profils /Espaces personnels Exploitation des résultats Veille documentaire : établissement de profils et systèmes d’alerte, revues de sommaires, utilisation des fils RSS pour la veille Pratiques « web 2.0 » : tags, annotations, réseaux sociaux … Utilisation des capacités du numérique pour créer un nouveau type de document, aux ressources plus étendues que celle de la publication imprimée. Permet aussi d’introduire une autre dimension, celle de l’interactivité. 04/12/08 URFIST de Rennes

19 2. Les revues électroniques SHS et le champ de l’édition
Qu’est-ce qu’une veille par fil RSS ? RSS = Riche Site Summary / Really Simple Syndication On parle de : Fil RSS ou flux RSS ou syndication de contenu ou abonnement à des flux RSS Un fil RSS est un fichier texte au format XML qui circule entre des ordinateurs affiliés et reliés sur internet; il sert à signaler des nouveautés. Alertes : sur une requête, sur une revue et un numéro … 04/12/08 URFIST de Rennes

20 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Évolution du marché de l’information Numérisation croissante des contenus Généralisation des réseaux de communication Développement de contenus gratuits sur Internet Les acteurs / revues SHS Les éditeurs Les agences d’abonnement Les agrégateurs Les portails de revues en ligne Les clients : bibliothèques, consortiums Renouvellement des offres de contenus Acteurs = 3 catégories Émetteurs de l’’information et les émetteurs primaires qui fournissent des informations très variées aux entreprises (statistique, juridiques, normatives, technologiques, médicales…), ainsi que des périodiques ou des livres en texte intégral aux bibliothèques et centres de documentation les éditeurs secondaires qui proposent des bases bibliographiques Les médiateurs commerciaux : agences d’abonnement, serveurs de bases de données, dont le métier évolue vers l’agrégation de contenus numérisés + nouveaux acteurs : filiales internet issues de groupes traditionnels ou de sociétés domiciliées exclusivement sur la toile : ex. prise en charge d’études de marché ou de veille économique Bouleversement des procédures établies entre fournisseurs d’information et acheteurs , émergence de nouveaux intervenants : les juristes (clauses / droit d’auteur) et les informaticiens (numérisation, architecture informatique, logiciels de gestion de l’information…° Editeurs : Souvent accès à leurs publications par l’intermédiaire d’un portail ScienceDirect, SpringerLink, Wiley InterScience, Lavoisier … avec de nombreux services intégrés : recherche multicritères, accès aux archives, liens entre numeors, alerte et veille, personnalisation, actualités, outils collaboratifs… Offre de bouquets : souscription à un ensemble de titres avec proposition tartifaire dégressive. Certains éditeurs veulent contrôler la diffusion électronique de leurs revues, sur leurs propres sites. Les agences d’abonnement : rôle administratif de gestion (commande, gestion des litiges, facturation, renouvellement des acquisitions), mais aussi rôle de conseil, nouveaux outils et services pour faciliter la gestion et l’accès aux ressources. = rôle d’agrégateur dans ce cas. Cf. Swets, Ebsco Host) Les agrégateurs : accès par article. Fonctionnalités de recherche, d’alerte et de personnalisation très développées sur ces sites. Ex : Ingenta, Proquest, Jstor Portails de revues en ligne : récents acteurs du marché = meilleure visibilité pour les éditeurs; proposent l’achat d’articles à l’unité (pay per view) + licences d’accès à différents bouquets de revues. Ex : Cairn, ALSP, + open access : Persée, Revues.org, DOAJ 04/12/08 URFIST de Rennes

21 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Rôle des intermédiaires : Agences d’abonnement Un interlocuteur unique intermédiaire entre les bibliothèques et les éditeurs. gestion des commandes, des réclamations, des factures et des campagnes de réabonnement Services complémentaires (groupage pour périodiques étrangers Quelques exemples majeurs Ebsco Information Services, l’une des agences leader sur le marché. Swets, principal concurrent d’Ebsco. Lavoisier  Lavoisier : commence seulement, depuis 2005, à travailler avec les bibliothèques universitaires Ebsco Information Services, l’une des agences leader sur le marché. A elles seules, les 74 BU clientes représentent 30% du chiffre d’affaires total de l’entreprise (120 millions d’euros en France en 2005) Swets, principal concurrent d’Ebsco. Les 44 bibliothèques l’ayant choisi comme prestataire représentent une proportion similaire des revenus, soit 1/3 des 60 millions d’euros du chiffre d’affaires total, réalisé sur le marché français en 2005. Catalogues Swets travaille avec 65 000 éditeurs dans le monde, Ebsco 78 000 et Lavoisier 15 000 Exemple de Swets : portefeuille de revues Dans le cas d’un éditeur manquant, prise de contact par l’agence d’abonnement Principales agences en France Concentration du marché entre un petit nombre de prestataires Ebsco Information Services, Swets Information Services, Lavoisier, CID, EM Inter, France Publications, IS Abonnements, Prenax 04/12/08 URFIST de Rennes

22 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Les consortiums « Un consortium est un groupement d’entreprises juridiquement indépendantes (une association de bibliothèques ou de services d’information) réunissant sous une direction unique des moyens financiers ou matériels en vue d’exécuter en commun des opérations déterminées » Isabelle Antonutti 04/12/08 URFIST de Rennes

23 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Objectifs « Rassembler un pouvoir d’achat suffisant pour négocier avec des éditeurs un accès collectif à un ensemble de périodiques ou de bases de données » (Archimag) Consortiums informels (pas de personnel dédié) Consortiums officiels, avec un statut juridique (et structure de coordination) Exemple : Couperin 04/12/08 URFIST de Rennes

24 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Modèles de distribution des périodiques électroniques Périodiques électroniques gratuits Périodiques électroniques payants Éditeurs commerciaux Organisations sans but lucratif Périodiques électroniques financés par les auteurs Presses universitaires / numérique 04/12/08 URFIST de Rennes

25 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Tendances actuelles Offres d’accès; types d’accès privilégiés Abonnement en direct = en retrait l’abonnement via un portail ou un distributeur se détachant nettement Le paiement à la consultation ou « pay per view Enquête lancée par l’agence d’abonnement Swets avec le Groupe romand de documentation et Archimag, pour repérer les attentes et les pratiques des professionnels de l’information et des éditeurs en matière de médias électroniques. Pour les périodiques électroniques, comme en 2005, sur les répondants, les réponses se répartissent essentiellement entre 2 blocs importants : de 1à 50 périodiques (48,17%) et plus de 500 périodiques (29,84%) pour la France. Ce dernier bloc est en progression. Evolution : il n’est pas rare de voir des professionnels ayant fait le choix d’une couverture quasi-totale de leurs abonnements sous forme électronique. D’abord STM, puis SHS, et dans une moindre mesure, Droit, économie et finance L’abonnement en direct avec l’éditeur est en retrait, l’abonnement via un portail ou un distributeur se détache nettement 04/12/08 URFIST de Rennes

26 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
modes de tarification privilégiés le forfait avec accès illimité occupe la 1ère place baisse du forfait par site depuis 2003 Pay per view marque des points Type d’offre Offre croissante de titres par bouquets L’offre de titres par bouquets, de plus en plus répandue, pourrait être pour les bibliothèques une incitation à proposer ce type de paiement aux utilisateurs ayant des demandes spécifiques. Les utilisateurs continuent à réclamer, dans une proportion stable (64,13%) des titres sous forme électronique. 04/12/08 URFIST de Rennes

27 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Mode d’acquisition Mutualisation des besoins au sein d’un consortium ou d’un regroupement de sites. En France : extension des consortiums Critères de choix privilégiés richesse du contenu clarté de l’offre mise à jour régulière de l’information offre tarifaire qualité de l’ergonomie en dernier 04/12/08 URFIST de Rennes

28 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Nouveau modèle économique renversement du mode de financement, d’un système lecteur-payeur à un système auteur-payeur. Différentes alternatives sont possibles : coût de publication inclus dans le financement alloué à une recherche support institutionnel d’une université, par exemple, à un éditeur, qui permet à tous ses chercheurs de publier des articles gratuitement ou à faible coût sponsoring, publicité, etc. Dans ce modèle : Chaque contribution a un coût unique non négligable Mais tous les articles sont librement accessibles En réalité, dans la majorité des cas, ce n’est pas le chercheur lui-même qui finance la diffusion de son article. Différentes alternatives sont possibles : coût de publication inclus dans le financement alloué à une recherche; support institutionnel d’une université, par exemple, à un éditeur, qui permet à tous des chercheurs de publier des articles gratuitement ou à faible coût; sponsoring, publicité, etc. 04/12/08 URFIST de Rennes

29 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Modèles d’open access Barrière mobile (moving wall) = abonnements conservés, mais libre accès après une période fixe d’embargo Preprints = libre accès avant publication Auto-archivage = diffusion libre sur sites personnels ou serveurs institutionnels Hybride / auteur = l’auteur choisit entre l’abonnement et l’OA, à condition qu’il finance la diffusion de son article Journaux peer-reviewed en OA, financés par le mode auteur-payeur Exemples : Springer open Choice : Modèle hybride où chaque auteur décide du mode de diffusion de son article, libre s’il en finance la diffusion ou limité par abonnement = modèle de transition pour l’édition scientifique commerciale ? PLoS (Public Library of Science) : initiative émanant de la communauté scientifique Est devenu un éditeur scientifique Open Access fonctionnement sur le modèle auteur-payeur Facteur d’impact de PLoS Biology très positif Initiative émanant de la communauté scientifique, d’abord sous forme revendicative d’une lettre ouverte aux éditeurs (en 2001), qui menaçait de boycotter les revues qui refuseraient de mettre en libre accès les articles publiés six mois après leur parution. Face au peu d’effet de cette initiative, PLoS s’est transformé en éditeur scientifique Open Access, sans but lucratif; lancement d’un premier journal en 2003, puis d’un 2ème en 2004, 3 autres ont suivi en 2005 et un 6ème en 2006. 04/12/08 URFIST de Rennes

30 3. Les revues électroniques SHS : acteurs, techniques et modèles économiques
Acteurs et politiques d’accès en SHS Version électronique des archives anciennes Le libre accès au texte intégral pour les archives anciennes cf. Persée, Gallica Exceptions : titres proposés dans le cadre de bouquets sur des portails comme Jstor ou ProQuest. Version électronique des numéros récents et courants Diffuseurs publics : accès libre (avec ou sans embargo) Maisons privées : accès conditionnel (le plus souvent , abonnement papier, ou pay per view= paiement à l’article, ou licences de sites pour un montant annuel forfaitaire) Les portails d’agrégateurs et les portails patrimoniaux Vente de licences de site : Elsevier et Cambridge University Press* En France : e-montaigne + OCDE Portails d’agrégateurs : sites web hébergeant les revues de différents éditeurs. L’agrégateur offre ses services technologiques et éventuellement des services de commercialisation en ligne aux éditeurs. L’agrégateur peut être d’origine publique ou privée et ses modalités de mise à disposition de contenus très diversifiées. Jstor, ingenta, ingenta, Muse, ProQuest Portails patrimoniaux : sites web agrégateurs particuliers, qui opèrent en parallèle et de façon complémentaire à la diffusion courante des revues. Ils n’intègrent que kes archives des revues et non les n° courants. 04/12/08 URFIST de Rennes

31 4. L’offre éditoriale : panorama général
Grandes tendances : 2 perspectives : offre / usages de la publication électronique Accélération de la communication Diffusion la plus large des résultats de recherche (open access) 04/12/08 URFIST de Rennes

32 4. L’offre éditoriale : panorama général
Construction juridique des droits d’auteur se met en place (creative commons) Partage des ressources et négociations au travers des consortiums pour l’achat des abonnements Gestion en ligne de ces abonnements + gestion et contrôles adaptés dans le fonds documentaire Evolution vers l’open access 04/12/08 URFIST de Rennes

33 4. L’offre éditoriale : panorama général
Les grands éditeurs / agrégateurs commerciaux Elsevier / ScienceDirect Commercialisation de périodiques électroniques dès 1995 Rapide progression de l’éventail de titres proposés : 1200 titres en 1999, plus de 2500 en 2008 (environ 9 millions d’articles disponibles en texte intégral), dont 1523 titres annoncés en SHS Portail ScienceDirect permettant d’accéder à l’ensemble de ses ressources électroniques Mise à disposition sur le portail du moteur de recherche Scirus Tarification sur la base de licences (pour une institution ou un consortium) En outre, commercialisation d’autres produits électroniques (dictionnaires et annuaires en chimie, médecine, informatique, électronique…) Omniprésence d’Elsevier dans le domaine de la médecine et des sciences + poids économique Rachat en 2001 d’Academic Press (maison d’édition scientifique américaine; cf. Ideal, 175 titres de périodiques) 04/12/08 URFIST de Rennes

34 4. L’offre éditoriale : panorama général
IngentaConnect Agrégateur Plus de titres / toutes disciplines Plus de 23 millions d’articles IngentaConnect et IngentaConnect Complete Base de données de tables des matières Fourniture de documents Sage Partenariat avec HighWire Press Plus de 500 titres / toutes disciplines 04/12/08 URFIST de Rennes

35 4. L’offre éditoriale : panorama général
Springer / Springer Link En 1997, mise en place du service Link En 1998, 200 revues scientifiques sur les 400 de son catalogues sont disponibles sur internet En 2005, plus de 1300 périodiques avec les titres des filiales de l’éditeur En 2008, plus de 1750 titres Antériorité : 1997 (sauf numérisation rétrospective en mathématique) articles en SHS et Droit 04/12/08 URFIST de Rennes

36 4. L’offre éditoriale : panorama général
Le modèle de Springer : Open Choice Août 2005 développement de son modèle hybride Open Choice (par Jan Velterop) permet à chaque auteur de décider du mode de diffusion de ses articles, libre s’il en finance la diffusion ou limité par abonnement. 04/12/08 URFIST de Rennes

37 4. L’offre éditoriale : panorama général
La plupart des revues paraissent à la fois sous forme imprimée et sous forme électronique; quelques revues sont exclusivement électroniques Accès aux informations bibliographiques, tables des matières et résumés est gratuit Texte intégral accessible par abonnement à la version imprimée + consultation des articles en facturation pay per view + accès libre pour certains 04/12/08 URFIST de Rennes

38 4. L’offre éditoriale : panorama général
H. W. Wilson Maison d’édition américaine Large éventail de publications , à destination de l’enseignement secondaire et universitaire Publication de revues sur CD ROM Une trentaine de titres en 2004 Système OmniFile qui lie automatiquement les notices des bases bibliographiques aux articles en texte intégral, selon l’abonnement aux périodiques concernés Recherche de partenariats notamment auprès des éditeurs de périodiques électroniques 04/12/08 URFIST de Rennes

39 4. L’offre éditoriale : panorama général
John Wiley & Sons La plus ancienne maison d’édition nord-américaine Après le rachat de Blackwell’s, un catalogue de 2000 titres potentiels (essentiellement en sciences, techniques et médecine, presque tous accessibles en ligne) Stratégie : marché des abonnements individuels 04/12/08 URFIST de Rennes

40 4. L’offre éditoriale : panorama général
Presses universitaires HighWire Press (1995), privée mais rattachée à la bibliothèque de l’Université de Stanford en Californie Périodiques + comptes rendus de congrès Contrepoids aux éditeurs commerciaux Alliances avec des presses universitaires (Rockfeller University Press) et des société savantes En 2005, plus de 850 périodiques en ligne (y compris titres d’autres éditeurs); liens avec PubMed, SCI et GenBank Berkeley Electronic Press – BePress Même esprit 28 revues (11 en économie, 5 en droit, 6 en sciences politiques, 6 en STM) 04/12/08 URFIST de Rennes

41 4. L’offre éditoriale : panorama général
La numérisation de documents et l’accès au rétrospectif JSTOR (Journal Storage, 1994, fondation Andrew-Mellon) Préservation à long terme de documents numérisés : 874 titres, plus de 4 millions d’articles et 27millions de pages en 2008 Sciences humaines et sociales , statistiques, économie Numérisation exhaustive de chaque titre (sauf les 3 à 5 dernières années pour un titre vivant) Accès sur d’autres site aux articles les plus récents Négociation avec les éditeurs de droits d’accès permanents + fourniture de tirages papier 04/12/08 URFIST de Rennes

42 4. L’offre éditoriale : panorama général
Portails fédérateurs : projets d’éditeurs commerciaux et projets open access (rétrospectifs ou courants) Projet Cairn Portail commercial (éditeurs De Boeck Université, La Découverte, Belin, Erès… + BNF associée + insvestisseurs institutionnels) Site inauguré en septembre 2005 Édition et diffusion de revues électroniques en SHS (françaises / belges) 163 revues de SHS et plus de articles en 2008 Principe de la barrière mobile Pay per view articles + N°s + abonnements et bouquets 04/12/08 URFIST de Rennes

43 4. L’offre éditoriale : panorama général
Revues.org Regroupement d’éditeurs de revues francophones en un portail unique Fédération de revues en sciences humaines et sociales, soutenue par le Ministère de la Recherche, la MSH et l’Université d’Avignon Objectif d’ouverture de l’édition scientifique // open access 100 revues en ligne à l’été 2008, 50 autres revues en cours (cf. Annales historiques de la Révolution française, etc.) 04/12/08 URFIST de Rennes

44 4. L’offre éditoriale : panorama général
Erudit Portail francophone (canadien) Consortium interuniversitaire (Université de Montréal, Université Laval-Bibliothèque, Université de Québec à Montréal) Nouvelle plateforme en avril 2008 Revues universitaires sans distinction d’éditeur ou de pays 66 revues (numérisation rétrospective pour la 1/2) Sciences humaines et sociales et sciences naturelles Corpus : articles récents + articles ayant fait l’objet d’une numérisation rétrospective Accès libre avec embargo de 2 ans (5 revues en accès totalement libre); 80 % du contenu en accès libre Partenariat avec Persée notamment 04/12/08 URFIST de Rennes

45 4. L’offre éditoriale : panorama général
Persee 04/12/08 URFIST de Rennes

46 4. L’offre éditoriale : panorama général
Persee « Programme national de numérisation et de publication électronique de revues scientifiques francophones en Sciences Humaines et Sociales » (Valérie Néouze, Nathalie Fragier, Congrès IFLA 2008) Conversion au format électronique d’articles scientifiques existant sous forme imprimée Portail de diffusion Accès libre et gratuit 04/12/08 URFIST de Rennes

47 4. L’offre éditoriale : panorama général
Persee Portail français de revues en SHS (2005) Numérisation et diffusion de collections rétrospectives Initiative du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Réalisation par un groupement d’établissements publics (Université Lyon 2, ENS, CINES, MOM, Erudit …) Corpus initial de 7 revues, aujourd’hui 54 revues disponibles + 36 en cours de production articles Barrière mobile variable (entre 3 et 5 ans) Partenariat avec Erudit Persée 2 en 2008 04/12/08 URFIST de Rennes

48 4. L’offre éditoriale : panorama général
I-Revues Revues en SHS par l’INIST (courant et rétrospectif) Depuis janvier 2004 Numérisation à la demande SINEDIE Partenariat INIST / Ministère de la culture Plateforme de production et de diffusion de revues, de bulletins et d’actes de colloques dans le domaine des SHS Université de Nice Sophia-Antipolis 2004 Plateforme de mise en ligne de revues électroniques Sciences Humaines, Droit, Economie 04/12/08 URFIST de Rennes

49 4. L’offre éditoriale : panorama général
Periodicals Archive / Index Online 4250 périodiques en SHS, Arts, Lettres Gallica, BNF Fonds patrimonial (rétrospectif) Social and Human Sciences Online Periodicals de l’UNESCO Accès libre au texte intégral d’articles de plus de 700 périodiques en SHS Open Humanities Press (mai 2008) TGE Adonis 04/12/08 URFIST de Rennes

50 4. L’offre éditoriale : panorama général
Articles déposés en archives ouvertes Les débuts = archives de prépublications Archive de pre-prints de Paul Ginsparg en physique des hautes énergies, ArXiv.org CogPrints de Stevan Harnad (pre-print et e-print en psychologie, neurosciences…) Puis, WoPEc (Working Papers in Economics) Les développements OAI / Initiative de Budapest (2001) : auto-archivage et revues alternatives 04/12/08 URFIST de Rennes

51 4. L’offre éditoriale : panorama général
Emergence des archives ouvertes / archives institutionnelles Négociations avec les éditeurs Exemples HAL et HAL-SHS ArchiveSic Sites de revues en libre accès Alsic - Revues " bleues/vertes " qui acceptent déjà formellement l'auto-archivage de la pré-publication ou post-publication - Revues " blanches " qui n'acceptent pas encore formellement l'auto-archivage - Revues " dorées " (publications en libre accès mais qui figurent parmi les revues vertes dans le tableau ROMEO). 04/12/08 URFIST de Rennes

52 4. L’offre éditoriale : panorama général
Ressources Revues en ligne en SHS, Annaïg Mahé (URFIST de Paris Documentaliste Science de l’information, n° 2, 2008 04/12/08 URFIST de Rennes


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