Histoire des Arts - L’architecture totalitaire La chancelerie Allemande de 1938.

Présentation au sujet: "Histoire des Arts - L’architecture totalitaire La chancelerie Allemande de 1938."— Transcription de la présentation:

1 Histoire des Arts - L’architecture totalitaire La chancelerie Allemande de 1938

2 Travaux de construction de la chancelerie La nouvelle chancelerie est construite sur la place Whilhemplatz à Berlin qui aujourd’hui a disparue Après 1933, le quartier devient le centre du pouvoir. Le projet de la chancelerie est conçu par Albert Speer (1905-1981), architecte de Hitler et abouti à la destruction de bâtiments anciens comme le palais Radziwill. La chancelerie est prête en quelques mois et est précédée d’une cours d’honneur de 68 mètres de long, d’une entrée monumentale flanquée de deux statues colossales d’Arno Breker. Un réseau de 91 bunkers est construit dans les sous sols de la place avec le führerbunker.

3 La salle de réception : “Je dois bientôt engager des pourparlers d’une extrême importance. Pour celà j’ai besoin de grands salons et de grandes salles pour pouvoir en imposer(...)” Cette chancelerie est un galop d’essai pour la future résidence d’Hitler qui sous forme d’un palais devait être construit dans le cadre d’un nouveau Berlin. La salle du conseil des ministres bien qu’ayant plu ne servira jamais.

4 La galerie des marbres Elle mesure 145 mètres de long, soit le double de la galerie des glaces à Versailles. Albert Speer avait imaginé des niches d’une grande profondeur donnant un éclairage indirect censé produire l’effet qui l’avait frappé dans la grande salle du château de Fontainebleau. L’enfillade de pièces devait frapper le visiteur par sa longueur, ses matériaux et la composition des couleurs. Hitler souhaita que le sol en marbre poli ne soit pas recouvert de tapis, afin que les hôtes officiels soient obligés de faire attention “C’est très bien ainsi, les diplomates doivent savoir se mouvoir sur un sol glissant”

5 Le cabinet de travail d’Hitler Hitler fut particulièrement satisfait de son cabinet de travail et de son bureau. Une marqueterie ornant sa table représentant une épée à moitié dégainée plut particulièrement : “(...) quand les diplomates assis à la table devant moi verront cela, ils apprendront à avoir peur” Dans les panneaux dorés surmontant les quatre portes furent placées les quatre vertus : la sagesse, la circonspection, la bravoure, la justice. C’est ici qu’Hitler tint ses dernières conférences militaires à la surface avant de se retirer dans son bunker.

6