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L'économe infidèle ou L' intendant avisé Luc 16, 1-13.

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1 L'économe infidèle ou L' intendant avisé Luc 16, 1-13

2 RAPPEL biblique Lois sur le Prêt

3 Lévitique 25 35 Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, afin qu'il vive avec toi. 36 Tu ne tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi. 37 Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point tes vivres à usure. 38 Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu. 39 Si ton frère devient pauvre près de toi, et qu'il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail d'un esclave. 40 Il sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à ton service jusqu'à l'année du jubilé. 41 Il sortira alors de chez toi, lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères. 42 Car ce sont mes serviteurs, que j'ai fait sortir du pays d'Égypte; ils ne seront point vendus comme on vend des esclaves.

4 Deutéronome 23 19 Tu n'exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. 20 Tu pourras tirer un intérêt de l'étranger, mais tu n'en tireras point de ton frère, afin que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession.

5 La Parabole…

6 Luc 16, 1-13 Il disait encore à ses disciples:
"Il était un homme riche qui avait un intendant, et celui-ci lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le fit appeler et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ta gestion, car tu ne peux plus gérer mes biens désormais. L'intendant se dit en lui-même: Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance? Piocher? Je n'en ai pas la force; mendier? J'aurai honte... Ah! je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois relevé de ma gérance, il y en ait qui m'accueillent chez eux. "Et, faisant venir un à un les débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? -- Cent baths d'huile (= 2200 litres), lui dit-il. Il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi et écris vite 50. Puis il dit à un autre: Et toi, combien dois-tu? -- Cent kors (= kgs) de blé, dit-il. Il lui dit: Prends ton billet, et écris 80. Et le maître loua cet intendant malhonnête d'avoir agi de façon avisée. Car les fils de ce monde-ci sont plus avisés envers leurs propres congénères que les fils de la lumière.

7 "Eh bien! moi je vous dis: faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin qu'au jour où il viendra à manquer, ceux-ci vous accueillent dans les tentes éternelles. Qui est fidèle en très peu de chose est fidèle aussi en beaucoup, et qui est malhonnête en très peu est malhonnête aussi en beaucoup. Si donc vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour le malhonnête Argent, qui vous confiera le vrai bien? Et si vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour le bien étranger, qui vous donnera le vôtre? "Nul serviteur ne peut servir deux maîtres: ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent." Les Pharisiens, qui sont amis de l'argent, entendaient tout cela et ils se moquaient de lui. Il leur dit: "Vous êtes, vous, ceux qui se donnent pour justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs; car ce qui est élevé pour les hommes est objet de dégoût devant Dieu.

8 Il n'y a pas là de parabole, mais une histoire simple, à prétention morale, tirée de la vie courante. Au Pays et à l'époque de Jésus, la vigne, les céréales (orge et blé) et l'olivier sont les sources de revenus les plus importantes des propriétaires fonciers.

9 L' histoire Deux personnages : un propriétaire foncier et son intendant. Le propriétaire règne sur un immense domaine. Sur ce domaine se trouvent plusieurs fermes. Les fermiers paient leur loyer au propriétaire en nature, chacun étant imposé pour une certaine quantité. L'intendant est chargé de faire respecter les engagements des fermiers envers le propriétaire, et de vérifier les livraisons le moment venu. Que signifie l’intendance ? Le mot grec que l’on traduit par ‘intendant’ est à l’origine du terme ‘économie’. Il s’agit du mot oikonomos. ‘Économie’ en français, oikonomos en grec. Il est constitué de deux parties : oikos (pour ‘maison’) et nomos (pour ‘loi’). Il désigne donc les lois, les règles qui régissent le fonctionnement d’une maison. On peut le définir comme étant l’administration des choses touchant à la vie domestique. L’intendant remplit la fonction d’administrateur financier. Dans le cas particulier de notre parabole, l’intendant avait la responsabilité de gérer ce qui semblait être une entreprise commerciale. On le devine par l’importance des sommes impliquées dans la renégociation des dettes. Pour produire 100 baths ( = litres) d’huile d’olive, il fallait 150 arbres. Et pour obtenir 100 kors de blé (22 tonnes), on devait exploiter une terre de 40 hectares.

10 Dans certains domaines de taille modeste, l'intendant était un esclave
Dans certains domaines de taille modeste, l'intendant était un esclave. Ici, il s'agit d'un homme libre. Il a revendu à son profit une partie des produits qui ont été livrés par les fermiers (détournement de biens sociaux et enrichissement personnel). Le propriétaire a eu vent de l'affaire. Et tout normalement, il le convoque pour l'entretien préalable à son licenciement. Si l'intendant est licencié, aucun propriétaire ne voudra l'embaucher. Il se trouvera donc sans emploi, et donc sans moyens d'existence. Sa condition physique et son amour propre lui interdisent de labourer et de mendier. Il est difficile de travailler des mains et de se rabaisser à faire la manche, quand on a été intendant d'un riche patron !

11 Un plan astucieux Toute entreprise privée gère ses activités dans le but de faire des profits. Une façon d’y parvenir est de prêter de l’argent avec intérêts. C'est ce que font les banques. On retrouve la même situation dans les transactions impliquant le blé et l’huile. En invitant les débiteurs à soustraire 50 mesures d’huile et 20 mesures de blé des montants figurant sur leur contrat, l’intendant a tout simplement annulé les intérêts qui étaient inclus dans leur dette. Pour emprunter de l’huile, un client devait payer des intérêts de 100% après un certain temps (50 mesures pour le principal + un autre 50 mesures pour l’intérêt, ce qui donne un total de 100 mesures). Le haut taux d’intérêt reflétait les risques nombreux auxquels le créancier s’exposait. On pouvait par exemple diluer la qualité d’une huile en la mélangeant avec une autre de moindre qualité sans en baisser le prix pour autant. C’était facile à faire mais difficile à prouver car il n’existait pas vraiment de méthode pour vérifier la pureté d’une huile. Falsifier le blé est beaucoup plus compliqué. C’est pourquoi le taux d’intérêt pour cette marchandise était moindre. Il était fixé à 25% dans la parabole (80 mesures pour le principal + un autre 20 mesures pour l’intérêt).

12 Acculé à la destitution, l'intendant imagine un plan pour assurer son avenir. Il convoque les débiteurs pour discuter de leurs dettes et permet à chacun d’eux d’effacer la portion correspondant aux intérêts. Aux yeux de ceux-ci, l’intendant fait preuve d’une grande générosité, même s’ils n’en connaissent pas les motifs véritables. L’intendant a voulu créer une situation où les débiteurs se sentiraient redevables à son égard et avait espoir qu’ils l’aideraient quand il serait sans travail. Il n'a pas agi de façon malhonnête. Selon la législation mosaïque, il était interdit de charger d’intérêt les prêts faits à un Israélite (Exode 22.25; Lévitique ; Deutéronome 23.19). La nécessité d’emprunter concernait principalement ceux qui étaient dans le besoin. Il paraissait donc immoral de faire du besoin d’argent d’un compatriote l’occasion d’une affaire. Plus tard cependant, les chefs religieux autoriseront le prêt à intérêt pour les entreprises commerciales, mais pas pour les plus démunis. En déchargeant les débiteurs du versement des intérêts, l’intendant a en réalité fait honneur à la réputation de son maître. Il l’a présenté comme une personne respectueuse de la loi. Or on tient toujours en estime un homme qui obéit aux exigences de la loi.

13 Il imagine donc un accord gagnant-gagnant.
Il prend les bons de livraison, et va trouver les fermiers. Combien dois-tu à mon maître ? -- Cent barils d'huile, lui dit-il. Il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi et écris vite 50. Puis il dit à un autre: "Et toi, combien dois-tu ? -- Cent mesures de blé, dit-il. Il lui dit: Prends ton billet, et écris 80." Et il va rembourser au propriétaire environ 50 % de la somme détournée, soit le montant seul du capital investi. "Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi en homme avisé". En effet, tout le monde y gagne : - les fermiers, heureux de conserver leurs fermes. - le propriétaire qui récupère son capital. - et l'intendant qui conserve son emploi, et va faire des débiteurs de son maître ses propres débiteurs. Ils auront une dette à son égard et tiendront à s'en acquitter en son temps, car, à partir de ce moment le propriétaire va "veiller au grain" !

14 "Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes" – "Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent." Pour Jésus, l'argent n'est pas un but en soi, mais un simple moyen. C'est ce qui permet de vivre et de faire vivre. Le riche, selon Jésus, n'est pas celui qui possède, mais celui qui refuse de partager ce qu'il possède. Le pauvre, à l'inverse, n'est pas celui qui ne possède rien, mais celui qui accepte de partager le peu qu'il possède. Cet intendant, grâce à son habileté, assure sa vie matérielle. C'est l'enseignement constant de Jésus, qui ne méprise pas l'argent, mais le met à sa juste place.

15 Il en est de même pour la vie éternelle, qui est la proximité avec Dieu.
Elle n'est pas réservée aux "parfaits", mais à ceux qui savent reconnaître humblement leurs fautes, et ainsi se trouvent justifiés : "Seigneur, prends pitié du pécheur que je suis " Et il s'en retourna justifié !


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