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L’ENVIRONNEMENT ENTRE MARCHANDISATION, MULTINATIONALES & FINANCE Par JC CHEINET ancien Adjoint au Maire de Martigues (1989/2008), responsable associatif.

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1 L’ENVIRONNEMENT ENTRE MARCHANDISATION, MULTINATIONALES & FINANCE Par JC CHEINET ancien Adjoint au Maire de Martigues (1989/2008), responsable associatif et membre de la Commission écologie du CN (avec les apports J Barra & P Sindic) « si le climat avait été une banque, vous l’auriez déjà sauvé! » Hugo Chavez

2 --- La présentation qui suit est délibérément rapide; Elle est donc nécessairement schématique alors que le sujet est complexe Il n’ya que peu de choses nouvelles dans ce qui suit; il s’agit plutôt d’une mise en perspective de choses connues Pour des compléments, ou des contributions, cheinetjc@orange.fr

3 Remettre le débat sur ses bases SIMULTANEMENT: niveau international des problèmes écologiques (climat, …) et diversité des situations locales, des décisions nationales … UN ETAU: entre augmentation de la population mondiale et des besoins individuels d’une part et d’autre part la finitude des ressources naturelles et de la planète UN CHOIX entre décisions étatiques de gestion durable & de long terme ou laisser agir les « acteurs économiques » avec la férule financière du profit immédiat UN DEBAT : démarches globales (ONU, encyclique « laudato si », etc …)? Voire globales et sans contenu? Luttes ponctuelles et techniques (voire contradictoires entre elles) ? S’attaquer aux causes?

4 Un exemple parmi d’autres ( ….environnement industriel/productivité, amiante Eternit, environnement et santé/Médiator, l’aménagement urbain et le foncier…) A- La COP 21 Paris Décembre 2015 ---- pour réussir, il faut: -1- les initiatives de l’ONU: Rio (1992) Kyoto (1997) ; ensuite, longue série d’échecs camouflés sous des déclarations d’intentions; quels engagements des états? Quelle transparence, quels engagements des citoyens? Les lobbys (et non pas les ONG) présents dans les négociations -2- un accord global & contraignant pour les états (différencié selon les états), et la réalisation du « fonds vert » d’aide aux états « pauvres » -3- chaque état devra aussi dépasser le rôle de « chef d’orchestre » pour être acteur de politiques fortes ( énergie décarbonnée, logement, transports, économie circulaire…. vraie fiscalité écologique) transparence et responsabilité.

5 --- la réalité du contexte international: pour les gouvernements, l’orientation politique est: sauver le climat doit aller avec le « modèle capitaliste et la « croissance » Les règles de l’OMC priment sur la vulnérabilité des écosystèmes (bois amazonien, soja transgénique, néonicotinoïdes et pollinisateurs, tribunaux arbitraux du GMT, …) Réduction du CO2 envisagée par le GIEC à travers mécanismes financiers et taux d’actualisation de 7%, ce qui privilégie le profit rapide donc les investissements privés au détriment des investissements publics et de long terme ou de l’action directe des états L’ingénierie est le remède technique privilégié (capture du carbone) Le « lobbysme» des industriels qui parient sur l’absence de solution politique globale (cf Schwarzenegger à Paris, les BINGO ou OGCI, en France « Solutions COP 21 » ) pour avancer leurs propositions Les égoïsmes nationaux : fonds vert: 10 M2 collectés sur 110 demandés; accord en trompe l’œil Chine USA; course aux gaz de schistes car concurrence …. Regroupements d’états pour négocier ….

6 --- au plan national: le « refus de l’écologie punitive »(S Royal): Capitulation devant les lobbys: cf écotaxe sur diesel, « écomouv » et « bonnets rouges », « contribution climat/énergie »… et même un employé de Total pour représenter la France!! Garantie des profits grâce au prix des commandes publiques Peu d’investissements structurels pour cause d’austérité, dans le logement ou les transports collectifs Non respect des engagements internationaux: les versements français pour l’aide au développement sont en baisse à 0,36% du PIB L’affichage politique: flatter l’esprit « écolo »: réduction de la vitesse des véhicules pour la qualité de l’air, vignettes pastel différenciées …. Culpabiliser le citoyen: promotion des déplacements (à pieds, à vélo, covoiturage, télétravail…) ou stigmatisation des mauvais trieur (plutôt que éco conception…) Manœuvres politiciennes sur le « mix énergétique » (Fessenheim, 50% de nucléaire, CIGEO à Bures La LTE: (loi de transition énergétique)qui ne cible que l’électricité et promeut les ENR financées par la CSPE La COP 21 sera un échec si on en reste à un appel au privé, à l’entreprise, au partenariat public/privé …

7 MAIS l’environnement est un « coût » en dégâts sur la nature ET une possibilité de profits …. B- Firmes & financiers devant le révélateur / climat --- Monétariser la nature: il s’agit de doter chaque chose d’une valeur marchande théorique La nature ou la société apportent des éléments « externes » nécessaires à sa mise en valeur: les « externalités » éléments naturels ou sociaux ayant une incidence sur la comptabilité des entreprises : positives (ex pollinisation par abeilles 153 M2 $ ou routes entretenues par la collectivité); négatives (sècheresses inondations dues aux émissions de CO2: 1000 M2 $ par an ) Rapport N Stern (& Impérial Collège) années 2000 : pour maîtriser le réchauffement climatique il faut investir 1% du PIB mondial chaque année (750 M2 $) ; NB: le patrimoine des 1% les plus riches est de 140.000 M2 $. CHOIX: prélever 0,5% sur les riches ou faire payer les populations?

8 --- nature du compromis de « Kyoto » (1997): Contexte géopolitique: années 1990, disparition des « états socialistes », l’état centralisé doit renoncer à organiser… Le capitalisme déclare triompher…. Kyoto: initiative des états par l’ONU; mais OCDE et la Banque Mondiale inspirent le renoncement des états devant la masse des problèmes pour créer un « cadre incitatif » pour les entreprises… Justifier par l’urgence écologique et climatique la fin de l’état- providence (1945) et des grands travaux, la garantie des profits aux entreprises (cf « modèle français de l’eau »), réparation des dégâts sur crédits publics ou par les dépenses des citoyens individuels… Les initiatives citoyennes et démocratiques sont soit encadrées par les intérêts privés (achats de « produits écologiques »…) soit manipulées et récupérées (ENR et éoliennes….)

9 --- les moyens mis en œuvre: Seules les firmes de taille internationale et la finance profitent des marchés qui s’ouvrent Le « capitalisme vert »: utilisation / marketing de niches à profits par la promotion/vente de produits spécifiques(« bon pour ma planète », « sans phosphates », « protège la couche d’ozone » …) façade (parfois utile…) qui ne touche pas aux causes…. Les « quotas carbone »: Kyoto autorise en UE: 2 M2 t CO2 en permis d’émission répartis entre 12.000 sites; celui qui dépasse, peut acheter un droit d’émettre dans une Bourse des droits ou se racheter par des « projets propres » dans les pays pauvres La Bourse des droits à polluer: environ 4€ / t, cours fluctuant Les « Cat-bonds » il s’agit d’assurer le remboursement du coût des catastrophes naturelles; les assurances s’adossent à des titres financiers placés; ces titres sont « notés » par les agences et échangés en Bourse (Catex du New Jersey, Chicago…) ; ensuite les états ont émis des « cat bonds souverains » Assurance/cat bonds sur les températures, la pluie, la sècheresse, la disparition de telle espèce bénéfique…..façon de répartir les risques et d’éviter le surcoût des conséquences sans lutter contre les causes

10 --- mais le « Marché » est inefficace: En 2013 et 2014: record des émissions de CO2 dans l’atmosphère et elles augmentent presque partout Le bilan des « quotas carbone » effondrement du prix de la t/CO2 (crise) ; acheter des droits peut être plus avantageux que de modifier les process (ex Allemagne et retour du charbon….) Les « cat bonds » produits spéculatifs titrisés; répartition des risques au mieux; ex Mexique: sur 100 catastrophes, seuls 3 remboursements; ……….subprime de l’environnement? les « compensations »: substitutions « vertes » de façade: ex: planter des eucalyptus pour la vente de bois, « Bio Banques » sur le lézard ou tel cactus…récolter des fonds pour telle action surévaluée, « Vulcan material Company » 220.000€ pour 4000m2 de forêt amazonienne ….. encore niches à profits… A contrario, le nucléaire énergie sans CO2 : redémarrage mondial et rentabilité à très long terme: investissements quand la puissance publique est forte

11 ---Plus fondamentalement: Les entreprises (le « marché ») cherchent un profit immédiat et maximum alors que la gestion durable se fait sur des temps longs Les entreprises traitent au mieux un segment d’une chaîne de la production/consommation Le caractère erratique des prix du CO2 dissuade les investisseurs; ils demandent eux-mêmes une « valeur tutélaire stable du CO2 » Le « marché carbone » vise l’industrie (40% des émissions) et non les transports l’agriculture ou le logement L’incertitude demeure sur la valeur des services éco systémiques et sur l’évaluation des politiques éco climatiques Dés qu’apparaissent de nouvelles sources de profits, l’écologie disparait: course aux gaz de schistes, au pétrole, guerres pour les minerais, les terres rares…. La finance mène le climat et l’environnement dans le mur

12 C- Le productivisme capitaliste & ses ravages --- Les sociétés aménagent leur territoire et leur environnement: Un éco système reflète l’état des forces productives et des rapports de classes (ex forêts royales, Camargue, remembrement et exode rural, etc…) Jadis: les chasseurs cueilleurs /forêt; les pasteurs / chaumes et alpages, Sahara etc…; les agriculteurs défrichent (Beauce …) et les « biens communs » (saltus, eau, etc…) sont gérés par les communautés; plus tard les états centralisés bâtissent routes, ponts, assèchent (marais) ou plantent (Landes) …. Le capitalisme introduit une rupture: de nouveaux objets et espaces entrent dans la sphère marchande; tout est subordonné à la possibilité de profit; les impacts sur l’environnement planétaire ou local peuvent devenir irrémédiables

13 La marchandisation gagne tous les domaines de notre environnement et les dégrade Eau : régies? DSP à quelques grandes firmes? Eau en bouteille (prix X 100) cf plaquette « l’eau, un besoin, un combat » Air: transports automobiles individuels ou transports collectifs de qualité? Déchets: service public ou DSP? Cf plaquette en préparation) Spéculation foncière: étalement urbain, tourisme côtier ou « blanc » Parcs et espaces naturels : fragmentés par routes, vendus (forêt de Chantilly….), lotis …. Énergie : principes de l’égalité d’accès à l’énergie sur tout le territoire remis en cause ainsi que le service public Agriculture productiviste : pollutions des nappes, haies et sols Obsolescence programmée et consumérisme Etc ….

14 Pour reprendre une formule connue: A ===> M (fT) ===> M’ ===> A’ matières 1eres transformation rejets dans le milieu utilisation eau, air, / travail déchets pollutions communs santé M et M’ sont puisés dans les biens communs ou rejetés Marx (Liebig/ nitrates) prend en compte l’évolution des équilibres naturels (guano vers GB) NB : les déchets: ce qu’on ne valorise pas à un moment donné en fonction des techniques et des besoins; décharge et ensuite DSP ou source de matière 1ere …

15 Capitalisme financier et environnement L’industriel du 19 e siècle utilisait les « communs », bénéficiait des externalités qui semblaient inépuisables 2015: la planète a une population nombreuse & le capitalisme, partout présent, n’a plus rien où s’exporter À présent la gestion passe par des règles, des lois, des « normes » (européennes ou non) et qui profitent aux firmes (qui en sont souvent à l’origine) car elles sont de taille à pouvoir s’y adapter (en éliminant les plus faibles) Le secteur financier (les banques, la bourse et les assurances) pénètre les activités /environnement et leur donne un aspect de gestion globale qui confine vite à la spéculation

16 Gestion durable/ gestion capitaliste Capital Travail Nature Avec la Révolution industrielle, les 2 premiers termes ont été privilégiés; or il faut raisonner sur les 3 termes Le capitalisme prend la nature en compte pour le profit seulement (externalités évacuées, la finitude de la planète est même cachée pour des raisons de concurrence ex: le peak oil, les explorations de gisements divers) La soif de profits fait prendre des risques insensés (forages pétroliers en Arctique, en off shore profond ou utilisation de perturbateurs endocriniens… C’est l’inverse de ce qui est nécessaire pour une gestion durable qui demande transparence, prudence, responsabilité dans la gestion des communs et des ressources Le « modèle capitaliste » est par nature productiviste et destructeur (profit) ; il est en impasse devant les limites de l’exploitation de la force de travail (connu) et de la nature (planète finie et déjà gagnée par le capitalisme)

17 Non pas une conclusion, mais un pas vers l’action: Le capitalisme est incompatible avec une économie de développement humain durable Le capitalisme atteint ses limites historiques sur l’ensemble de la planète (ce qui n’implique pas une chute automatique) Défendre l’environnement, c’est aller vers une REVOLUTION ECOLOGIQUE & SOCIALE (2 éléments liés cf dernier congrès) Se saisir de l’actualité de la COP 21 pour la dégager du privé, de la finance, des phrases creuses et des engagements non tenus Le recours est dans l’engagement des citoyens et des peuples La pétition citoyenne internationale sur le climat lancée par des Partis du PGE et notamment le PCF est un 1 er pas dans cette démarche révolutionnaire

18 Anatole France en 1918 « On croit mourir pour la Patrie et on meurt pour les industriels » Un pastiche en 2015 « on croit défendre l’environnement et on défend les industriels et les banques »


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