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Information spécialisée M1 Retic

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Présentation au sujet: "Information spécialisée M1 Retic"— Transcription de la présentation:

1 Information spécialisée M1 Retic
CH. 2 Information scientifique et technique (IST) : un enjeu de société 1

2 Définition de l’IST Matière première de la recherche
« … l’ensemble des connaissances générées par les activités des groupes de recherche et qui, après validation par la communauté internationale, (validation par les pairs) est transformée et exploitée selon les besoins des différents publics ». Extrait du Projet de Loi de Finance 2

3 Définition IST (CNRS) Par IST, on entend la diffusion à la communauté scientifique des résultats de la recherche. L’objectif est double : accroître la visibilité de la production scientifique française et offrir aux chercheurs un meilleur accès aux publications internationales. Le CNRS poursuit cet objectif au travers de l’institut de l’information scientifique et technique (INIST) et du centre pour la communication scientifique direct (CCSD) 3

4 4 périodes des politiques publiques de l’IST
Jusqu’à la 2ème guerre : développement des sources d’information De la deuxième guerre aux années 60 : la prise de conscience Jusque dans les années 90 : une politique publique Depuis 85 : la désillusion ? 4

5 1. Jusqu’à la seconde guerre mondiale
Outils d’accès à l’information : catalogues et bibliographies spécialisées Création d’outils de traitement : les langages documentaires Emergence de réseaux d’échange 5

6 Les bibliographies rétrospectives
En France, Lasteyrie fait paraître sa Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques publiés par les sociétés savantes depuis les origines jusqu'à 1885. En Grande-Bretagne, la Royal Society of London publie son Catalogue of scientific papers, qui recense les articles scientifiques parus de 1800 à 1900. 6

7 Les bibliographies courantes spécialisées
Allemagne : 1830 la revue Chemisches Zentralblatt (industrie de la chimie), première bibliographie internationale courante spécialisée. GB : 1902 - La Royal Society of London crée l'International catalogue of scientific litterature, une publication prétendant à l'exhaustivité scientifique, et à laquelle la France participe. 7

8 La classification décimale de DEWEY
A la fin du XIXème siècle, l'américain Melvil DEWEY a inventé la Classification Décimale de Dewey (CDD). Il s'agit d'une organisation hiérarchisée des connaissances. Cette classification a fait l'objet de nombreuses mises à jour (21 éditions à ce jour).

9 Division du savoirs en 10 classes
000 : Généralités 100 : Philosophie 200 : Religions -- 300 : Sciences sociales 400 : Langage 500 : Sciences pures 600 : Techniques 700 : Arts et Loisirs 800 : Littérature 900 : Géographie, histoire

10 Chaque classe comporte 10 divisions
Exemple : 300 = Sciences sociales 310 : Statistiques générales 320 : Sciences politiques 330 : Economie 340 : Droit 350 : Administration 360 : Services sociaux 370 : Education 380 : Commerce 390 : Coutumes.

11 But de la classification Dewey
le lecteur doit pouvoir trouver des documents facilement par l'intermédiaire des catalogues le classement tient compte du contenu de l'ouvrage, et regroupe en un même espace tous les documents ayant trait à un même sujet. C'est le principe du l'accès libre.

12 La classification décimale universelle (CDU)
1905 : Paul Otlet et Henri La Fontaine Leur objectif : « la constitution d’un Répertoire bibliographique universel (RBU) par la centralisation à Bruxelles des dépouillements bibliographiques du monde entier » Indexation avec la CDU '32'28 : Utilisation du verre contenant des oxydes de silicium, de potassium et de calcium dans la construction 12

13 Deux faits majeurs en lien avec le Répertoire Bibliographique Universel
la naissance d’une nouvelle branche du traitement de l’information différente des bibliothèques traditionnelles l’émergence d’une question qui sera ensuite largement discutée au plan international : la question de l’universalité aussi bien dans le traitement que dans la circulation de l’information. 13

14 Fin de la première période : La France en retard
Bibliothécaires : Sainte Beuve, Leconte de Lisle (lettrés) Formation technique tardive (Ecole Nationale Supérieure des Bibliothèques, 1964) Les bibliothèques ne sont pas le moteur de la diffusion de l’IST 14

15 3. Après la guerre : émergence d’une politique française de l’IST
Emergence de besoins nouveaux : développement de centres de documentation Les débuts de l’intervention publique en France 15

16 Augmentation des besoins en information spécialisée
Croissance documentaire : en 1960, publications primaires scientifiques étaient diffusées dans le monde, soit 10 fois plus qu’en 1900. Evolution de la recherche, développement rapide des secteurs techniques. La circulation de l’information spécialisée n’est plus l’apanage des bibliothèques. 16

17 Les organismes de recherche et la documentation
l’ancêtre du Commissariat national d’études spatiales (CNES), le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), l’ancêtre de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Le CNRS (création en 1939) 17

18 L’administration et la documentation
La Documentation Française Création 1945 Premier Ministre Depuis 2000, responsable du Portail de l'administration française service-public.fr. CEntre de DOCumentation de l’ARmement (CEDOCAR) Création en 1967 18

19 Les entreprises et la documentation : ex. l’IFP
Institut Français du Pétrole R&D dans le domaine des hydrocarbures Fonds documentaire  (pôle associé à la BNF) chimie, physique, géologie, géophysique, thermodynamique, …), les sciences de l’ingénieur utilisées dans les différentes étapes de la chaîne pétrolière et gazière (exploration, production, forage, raffinage, pétrochimie…) ; tout ce qui concerne les aspects économiques et les conséquences sur l’environnement. » 19

20 Débuts de l’intervention publique en France
Création du service de documentation du CNRS en 1939 : Bulletin d’analyse bibliographique Ancêtre des banques de données Francis et Pascal Le Rapport Boutry (1963) : défense de la langue française et incursion des sciences de la vie et des sciences de l’homme 20

21 4. Depuis les années 60 : le contexte international
Le contexte international de l’IST Quelle place pour la France ? Information et indépendance nationale : le plan calcul Le BNIST Les grands rapports La MIDIST 21

22 Contexte international
La guerre froide Etats-Unis : mobilisation du secteur public et privé pour financer l’informatisation de la production scientifique et leur traitement documentaire 22

23 Le rôle moteur des pouvoirs publics aux E.U.
1964 : Première banque de données publique en médecine (Medlars, ancêtre de Medline) 1968 : Premier serveur développé par la NASA 1969 : Apparition réseau Arpanet 1972 : Premiers serveurs commerciaux en ligne : Dialog et Orbit 1972 : Ouverture de réseaux de télécommunication spécialisés (Telenet, Tymnet) – Lexis Current Contents, etc. 23

24 En France : accords bilatéraux avec les E.U.
CEA et International nuclear information system (INIS) INSERM et MEDLARS Centre national d’information chimique (CNIC) et le Chemical abstract system (CAS). 24

25 Le plan calcul 1966 Il s’agit de défendre la démocratie scientifique.
Il s’agit explicitement d’indépendance nationale. Il s’agit de concurrence industrielle 25

26 Bureau National de l‘Information Scientifique et Technique (BNIST)
1973, une politique en 4 volets : Une volonté de travailler par secteurs  ; Plusieurs initiatives sont prises aussi en direction des utilisateurs : SOS-Doc ; Les Agences régionales d’information scientifique et technique (ARIST) sont créées en liaison avec les Chambres de commerce et de l’industrie ; Créations techniques : logiciels documentaires, banques de données, etc. 26

27 Les grands rapports Le rapport Aigrain-Dejou (1978)
1er point : la chimie Production et diffusion des BD françaises Le rapport Nora Minc (1978) Informatisation de la société 27

28 Informatisation de la société: les conséquences
Importance des télécommunications Mutation du travail Création de la Commission Nationale Informatique et Liberté Informatique, éducation et société 28

29 Mission intermistérielle Actions dans 3 secteurs
Mission Interministérielle à la Documentation et à l'Information Scientifique et Technique (Midist) De 1979 à 1985 Mission intermistérielle Actions dans 3 secteurs Action culturelle de vulgarisation S&T Edition Information spécialisée et banques de données (serveur Questel Télésystème, réseau Transpac 29

30 5. Politique actuelle de l’IST (dep. Les années 80)
Mise en place d’un réseau de bibliothèques Acquisition et diffusion de l’IST Politique de formation à l’IST L’IST aujourd’hui : autres acteurs 30

31 Bibliothèques Informatisation et premiers réseaux
Catalogues collectifs et réseau de coopération documentaire Le Catalogue Collectif de France (CCFr) : le catalogue des fonds BMR, le SUDOC, BN Opale, téléthèses Les bibliothèques numériques 31

32 Acquisition et diffusion de la documentation scientifique
Les Centres d’Acquisition et de Diffusion de l’Information Scientifique et Technique (CADIST) Les archives ouvertes Ex 32

33 Les archives ouvertes Archive OAI (Open Archive Initiative)
Archives en libre accès Archives électroniques ouvertes

34 Le mouvement du libre accès…
… désigne l’ensemble des initiatives prises pour une mise à disposition des résultats de la recherche au plus grand nombre, sans restriction d’accès, que ce soit par l’autoarchivage ou par des revues en libre accès. En anglais : open acces Source :

35 Définition technique d’une archive ouverte
Le terme archive ouverte désigne un entrepôt où sont déposées des données issues de la recherche scientifique et de l’enseignement et dont l’accès se veut ouvert c’est-à-dire sans barrière. Cette ouverture est rendue possible par l’utilisation de protocoles communs qui facilitent l’accessibilité de contenus provenant de plusieurs entrepôts maintenus par différents fournisseurs de données.

36 Le protocole OAI-PMH The Open Archive Initiative Protocole for Metadata Harvesting (OAI-PMH) est un standard international qui s'est imposé en 2001 qui permet d'éliminer toute notion de territoire, et qui est interopérable. Le site « Open Archives Initiative » recense les archives utilisant ce protocole

37 L’interopérabilité L’interopérabilité est la capacité de différents systèmes informatiques à dialoguer entre eux, à communiquer sans ambiguïté et ainsi interpréter des informations correctement.

38 [Source] http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/static/3857

39 Dublin Core L'objectif du Dublin Core est de fournir un socle commun d'éléments descriptifs pour améliorer le signalement et la recherche de ressources au-delà des diverses communautés et des nombreux formats descriptifs propres à chaque spécialité, tout en restant suffisamment structuré. Le Dublin Core prévoit 15 éléments tous facultatifs et tous répétables, qui portent sur : la description du contenu : Title, Subject, Description, Source, Language, Relation, Coverage ; la propriété intellectuelle : Creator, Contributor, Publisher, Rights ; l'instanciation : Date, Type, Format, Identifier.

40 Google scholar : moissonner des métadonnées S&T

41 Réponse à la requête « medias »

42 La même requête sur Google

43 Création des archives ouvertes
ArXiv.org créée par le physicien Paul Ginsparg en 1991 Paul Ginsparg

44 Les principales archives connues
Les plus anciennes : ArXiv et Cogprints En France, le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD) développe HAL Les thèses en ligne : Cyberthèse et Thèses En ligne Des archives institutionnelles Des archives thématiques ArchivSic

45 Intérêt des archives ouvertes
- Réduire la dépendance vis-à-vis des éditeurs : en termes de coût et de temps - Rendre visibles les productions des communautés scientifiques ; - Diffuser la production scientifique au-delà du cercle « confidentiel » des actes, revues spécialisées dont le tirage est limité. - Archiver la production scientifique

46 Problèmes des archives ouvertes
- L’évaluation de l’information - La pérennité de l’information : comment la rendre pérenne en la stockant  ? Comment traiter les problèmes juridiques? Comment la signaler ? Comment gérer l’information pour la retrouver ?

47 La formation à l’IST Formation des élèves et des étudiants
BCD, CDI, SICD… Formation des professionnels des bibliothèques et de la documentation INTD, IUT, DESS, IUP, formation continue (Mediat) Formation des formateurs : les unités régionales de formation à l’IST (Urfist) Autoformation : Formist 47

48 Autres acteurs, autres actions
Agences régionales pour l’IST (ARIST), depuis les années 80 L’INIST = Institut National de l'Information scientifique et technique a été créé en (CNRS) Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT) en 1992 Agence Nationale pour la Valorisation et la Recherche (ANVAR) Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) 48

49 6. Eléments de bilan sur l’IST
L’IST c’est l’ensemble des informations destinées aux secteurs de la recherche, de l’enseignement et de l’industrie. information validée portée internationale traitements de l’information à fortes exigences un marché économique lucratif, etc. 49

50 Le marché de l’IST (chiffres 2009)
Marché mondial : 14 milliards € Marché européen : 2 milliards € dont 1,3 IST en ligne 90 % revues en ligne 2000 éditeurs de revues scientifiques 780 dans l’UE (49% de la production d’articles) titres de revues dont 8000 fort impact Source : rpist.inist.fr/sites/rpist/IMG/ppt/Remi_Bilbault.ppt 50

51 Les 3 grands groupes qui se partagent près de 50 % (en valeur) du marché
Thomson Reuters : 10,4 Md € (dont 90% en ligne) Reed Elsevier : 6,9 Md € (75% en ligne) Wolters Kluwer : 3,35 Md € (70 % en ligne) Augmentation des prix de 1975 à 1995 : + de 300 % Source : rpist.inist.fr/sites/rpist/IMG/ppt/Remi_Bilbault.ppt 51

52 Le Groupement Français de l’Industrie de l’Information (GFII)
Le GFII permet aux acteurs de l'industrie de l'information de se rencontrer, de confronter et d'échanger leurs points de vue sur les aspects juridiques, techniques et économiques du secteur. Du fait de sa composition, rassemblant des membres des secteurs privé et public, le GFII est un lieu privilégié pour faire progresser la connaissance mutuelle des différents acteurs de l'information, leurs métiers, objectifs et contraintes. 52


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