Un regard sur la CRÉ Montérégie Est … En bref Source: Statistique Canada / Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de Le taux global de non-réponse pour l'ENM varie entre 19% et 25% pour les 9 MRC: valeurs indicatives seulement. À moins d'indication contraire, le terme «région» renvoie à la CRÉ Montérégie Est, composé de 9 MRC.

Démographie Montérégie EstQuébec Population Variation annuelle de la population Population immigrante (%) En 2011, la Montérégie Est compte une population de personnes, soit 43.5% de la population habitant la région administrative de la Montérégie ou encore 8% de la population québécoise. La MRC la plus populeuse de la Montérégie Est est la MRC de la Vallée-du-Richelieu, regroupant 18,5% de la population alors que la MRC la moins populeuse de la Montérégie Est est Acton, laquelle regroupe 2.4% de population. 50.6% de la population de la Montérégie Est sont des femmes. Ce taux est légèrement en deçà de celui du Québec (51%). C'est la MRC de Acton qui a le pourcentage de femmes le moins élevé (48.7%) alors que dans la MRC des Maskoutains que l'on retrouve le pourcentage le plus élevé (51.1%), légèrement plus élevé que la moyenne québécoise. Entre 1996 et 2011, la population de la Montérégie Est a connu une variation annuelle positive de 0.5% de la population. Cependant, cette variation fut plus basse que celle de la Montérégie dans son ensemble (0.9%) et plus basse que celle du Québec (0.7%). En 2011, 3.3% de la population de la Montérégie Est était issue de l'immigration. Ce pourcentage est nettement moins que celui de la Montérégie dans son ensemble (8.6%) et du Québec (12.7). C'est dans la MRC de Brome-Missisquoi que l'on retrouve le plus haut pourcentage de population immigrante (4.5%) alors que c'est la MRC de Pierre-De Saurel que l'on retrouve le plus faible pourcentage (1.6%).

Les familles monoparentales Montérégie Est Québec Pierre-De Saurel Haut- Richelieu Maskoutains La Haute- Yamaska Brome- Missisquoi Rouville La Vallée-du- Richelieu Marguerite D'Youville Acton % familles monoparentales - chef féminin Classement décroissant selon les MRC 26.9% des familles de la Montérégie Est sont des ménages monoparentaux, comptant un enfant ou plus. Parmi les familles monoparentales, 72.9 d’entre elles ont un chef féminin à leur tête, une proportion plus faible que la moyenne québécoise, laquelle est de 76%. Le plus bas pourcentage de familles monoparentales ayant un chef féminin à leur tête se trouve dans la MRC d'Acton, avec un taux de 70.5% comparativement à 72.9% pour la région. Le plus haut pourcentage de familles monoparentales ayant un chef féminin à leur tête se trouve dans la MRC de Pierre-De Saurel, avec un taux de 74.8% comparativement à 72.9% pour la région, mais toujours en deçà de la moyenne québécoise de 76%.

Le taux d’emploi des femmes de la Montérégie est globalement plus élevé que la moyenne québécoise (60.7% c. 56.5%). Cependant, comme au niveau québécois, le taux d'emploi se trouve à être plus bas d'environ 4% chez les femmes que chez les hommes. C’est la MRC de Marguerite D’Youville qui a le plus haut taux d’emploi pour les femmes de la Montérégie Est (68.3%) alors que c’est la MRC de Pierre-De Saurel qui a le plus bas taux (46.7%) Le taux d'emploi des personnes n'ayant obtenu aucun diplôme chute dramatiquement, particulièrement chez les femmes. En effet, si l'écart est de 18.8% en Montérégie Est entre le taux d'emploi masculin moyen de la région et les hommes n'ayant obtenu aucun diplôme, cet écart est de plus de 30% chez les femmes. Ces différences, qui indiquent des perspectives sur le marché du travail très sombres pour les femmes sans diplômes, se retrouvent également à l'échelle du Québec: ce n'est donc pas un phénomène local. Une seule MRC connait un taux d'emploi plus faible que la moyenne québécoise chez les femmes sans diplôme (24.6%), soit la MRC de Pierre-De Saurel (20.5%). C'est dans la MRC de Rouville que l'on retrouve le plus haut taux d'emploi chez les femmes sans diplôme (41.5%). Taux d'emploi des femmes et perspectives économiques des femmes sans diplôme

Taux d'emploi des femmes et perspectives économiques des femmes avec diplôme Chez les femmes, il est hors de tout doute que le moyen privilégié d'augmenter le taux d'emploi est celui de la poursuite des études. En effet, il y a un lien direct entre le niveau de diplomation et le taux d'emploi: les taux sont par ailleurs plus élevés en Montérégie Est que pour la moyenne québécoise. En réussissant à obtenir son diplôme d'études secondaires, les femmes augmentent de 27.6% leur taux d'emploi, ce qui est une augmentation considérable. Des études plus spécialisées, que se soit dans le secteur professionnel, au cégep ou encore des études universitaires permettent aux femmes permettent un autre gain de plus de 15% de taux d'emploi. Si la MRC d'Acton est celle où les femmes munies d'un diplôme secondaire ont le plus haut taux d'emploi (64.9%), c'est la MRC de Rouville qui arrive en tête (ou second, très proche du premier) pour tous les autres palliers d'éducation avec des taux d'emploi allant de 78.6% aux études professionnels à 84.7% au niveau universitaire. Fait curieux à noter, tant au niveau de la Montérégie Est que du Québec, les hommes ayant obtenu un diplôme universitaire ont un taux d'emploi plus bas que ceux ayant un diplôme collégial. Écart certes très faible (2% au régional, 0.1% au provincial), cependant que chez les femmes, il y une progression constante entre le niveau d'étude et le taux d'emploi.

Concentration de la main-d’œuvre selon les secteurs Globalement, la répartition du travail est très marquée selon le genre. En effet, la main-d’oeuvre féminine de la Montérégie Est est, à l’égale de celle du Québec, principalement concentrée dans le secteur tertiaire de l'économie, alors que la répartition de la main-d’œuvre masculine est mieux répartie entre les trois secteurs de l’économie (primaire, secondaire et tertiaire). À l’exception de la MRC d’Acton (15% dans les secteurs primaire et secondaire), toutes les autres MRC ont 90% ou plus de leur main- d’œuvre féminine qui se retrouve dans le secteur tertiaire. Cette main-d’œuvre féminine se concentre, selon les MRC, entre 60% et 70%, dans trois secteurs spécifiques de professions sur neuf possibles établis par Statistique Canada. Ces trois secteurs sont, dans l’ordre d’importance, les suivants: 1. Vente et services (en moyenne, un peu moins du tiers de la main-d’œuvre féminine travaille dans ce secteur) 2. Affaires, finance et administration (en moyenne, légèrement plus de 20% de la main-d’œuvre féminine travaille dans ce secteur) 3. Enseignement, droit et services sociaux, communautaires et gouvernementaux (en moyenne, environ 15% de la main- d’œuvre féminine travaille dans ce secteur) Seules les MRC de la Vallée du Richelieu et de Marguerite D’Youville ne respectent pas cet ordre pour la main-d’œuvre féminine : elles emploient plus de main-d’œuvre féminine dans le secteur des affaires, finance et administration que dans le secteur des vente et services. Comme pour la main-d’œuvre féminine, la main-d’œuvre masculine se concentre, selon les MRC, entre 58% et 68% dans trois secteurs spécifiques. Ces trois secteurs sont les suivants : 1. Métiers, transport, machinerie et domaines apparentés (en moyenne, un peu moins du tiers de la main-d’œuvre féminine travaille dans ce secteur) 2. Vente et services (en moyenne, un peu plus de 15% de la main-d’œuvre masculine travaille dans ce secteur) 3. Gestion (environ 10% de la main-d’œuvre masculine travaille dans ce secteur) Pour trois MRC, le secteur de la gestion se retrouve au 4e rang, alors que c’est le secteur de la Fabrication et services d'utilité publique qui occupe le 3e rang.

Revenu Le revenu moyen des personnes habitant la Montérégie Est, tant chez les femmes (30 530$) que chez les hommes (43 618$), est très légèrement supérieur à la moyenne du Québec. Cependant, l’inégalité de revenu entre les femmes et les hommes est très marquée, autant pour la Montérégie Est que pour le Québec dans son entier. En effet, les femmes gagnent, en moyenne, seulement 70% du revenu des hommes en Montérégie Est. C’est un taux légèrement inférieur à la moyenne québécoise (72.1%). C’est dans la MRC d’Acton que l’écart entre les femmes et les hommes est la plus petite, les femmes gagnant 80% du salaire des hommes (c’est cependant la MRC avec le plus faible revenu de la Montérégie Est, autant chez les femmes que chez les hommes). Le plus grand écart se retrouve dans la MRC de Pierre-De Saurel, où les femmes ne gagnent que 62.1% du revenu des hommes (le second revenu le plus faible pour les femmes, revenu moyen chez les hommes). À noter que dans les deux MRC avec les plus haut revenu, autant pour les hommes que pour les femmes, soit la Vallée-du-Richelieu et Marguerite D’Youville, l’écart de revenu entre les femmes et les hommes est très prononcé, en deçà de la moyenne de la Montérégie Est et du Québec. Respectivement, les femmes y gagnent 67.1% et 68.5% du revenu des hommes, soit le deuxième et troisième écart le plus grand après Pierre-De Saurel. Le revenu médian est le revenu pour lequel 50% d’une population donnée gagne au-dessus de ce revenu et l’autre 50% en deçà de ce revenu. En moyenne, ce dernier se situe à $ pour les femmes de la Montérégie Est alors qu’il est de $ pour les hommes. Le ratio du revenu médian d’emploi F-H est donc de 69.1%. Revenu croissant par MRC (femmes) Pierre-De Saurel ActonMaskoutains La Haute- Yamaska Rouville Brome- Missisquoi Haut- Richelieu La Vallée-du- Richelieu Marguerite D'Youville Revenu moyen d'emploi ($) Revenu croissant par MRC (hommes) ActonMaskoutains La Haute- Yamaska Pierre-De Saurel Rouville Haut- Richelieu Brome- Missisquoi Marguerite D'Youville La Vallée-du- Richelieu Revenu moyen d'emploi ($)

La proportion de femmes et d’hommes vivant sous le seuil de faible revenu en Montérégie Est est plus faible que la moyenne québécoise, d'environ 4%. Cependant, tant au niveau de la Montérégie Est que du Québec, il y a plus de femmes ayant un revenu sous le seuil de la pauvreté. Au niveau régional, il y a un écart de 1.5%, très légèrement plus élevé que la moyenne québécoise de 1.3%. Les deux MRC ayant les plus hauts taux de pauvreté sont Acton et Pierre-De Saurel. Les deux MRC où il y le moins de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, en pourcentage, sont Marguerite D'Youville et la Vallée-du- Richelieu. Revenu et pauvreté Pourcentage croissant de personnes sous le seuil de faible revenupar MRC (femmes) Marguerite D'Youville La Vallée-du- Richelieu Rouville Haut- Richelieu Maskoutains La Haute- Yamaska Brome- Missisquoi Acton Pierre-De Saurel % de personnes sous le seuil de faible revenu Marguerite D'Youville La Vallée-du- Richelieu RouvilleMaskoutains Haut- Richelieu La Haute- Yamaska Brome- Missisquoi Pierre-De Saurel Acton % de personnes sous le seuil de faible revenu Pourcentage croissant de personnes sous le seuil de faible revenupar MRC (hommes)

Les femmes en politiques municipales La représentation politique dans le monde municipal de la Montérégie Est reste principalement un secteur largement dominé par les hommes. Sur les 108 postes disponibles à la mairie, seulement 18 sont occupés des mairesses, c’est-à-dire un pourcentage de 16.7%. À noter, pour comparaison, qu’au niveau du Québec, la députation de l’Assemblée nationale est composée à 27.2% de femmes en 2015 alors qu’au niveau fédéral il se situe à 25.8%. Les deux seules MRC où le cap des 30% est dépassé sont la Vallée-du-Richelieu (30.8%) et Marguerite D’Youville (33.3%). Par contre, aucune mairesse n’a été élue parmi les postes disponibles dans la MRC de la Haute-Yamaska et une seule mairesse a été élue sur une possibilité de 12 dans la MRC de Pierre-De Saurel, soit 8.3%. Par contre, au niveau des conseillers et conseillères municipales, la proportion de femmes occupant ces postes est significativement plus élevée. En effet, sur une possibilité de 673 postes, 196 sont occupés par des femmes, soit 29.1%. Cinq MRC ont passé le cap des 30%, soit, en ordre décroissant, la Vallée-du-Richelieu (32.9%), le Haut-Richelieu (32.2%), les Maskoutains (31.8%), Brome-Missisquoi (31.7%) et Margueritte D’Youville (30.0). Par contre, les MRC d’Acton (18.8%) et de Rouville (18.5) sont les deux seules à être sous la barre des 20%. Source: Compilé de Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du Territoire, Répertoire des municipalités, (en ligne).