1. La signification globale des messages visuels
L’image est un signe car elle est un tenant lieu d’autre chose avec laquelle elle entretient un rapport de ressemblance (Icône>image de Peirce). Eikoné désigne des images fabriquées (peintes ou sculptées) et des images naturelles (ombres et reflets).
Dès l’Antiquité, la ressemblance des images fabriquées avec leur modèle suscite la méfiance : leur séduction annihile le jugement ; elles sont un défi lancé à Dieu, l’artiste devenant créateur; leur penchant indiciaire nous entraîne à croire en elles comme dans une preuve et rabaisse le divin au niveau de la matière.
1. Les signes plastiques Les signes plastiques sont les caractéristiques matérielles, substantielles de l’image. La couleur, la forme, la composition et la texture sont des signes pleins, renvoyant à l’expérience perceptive. rougesang meurtre Gros planFocalisation Monstration Gore
L’image est un signe car elle est un tenant lieu d’autre chose avec laquelle elle entretient un rapport de ressemblance (Icône>image de Peirce). Eikoné désigne des images fabriquées (peintes ou sculptées) et des images naturelles (ombres et reflets).
Dès l’Antiquité, la ressemblance des images fabriquées avec leur modèle suscite la méfiance : leur séduction annihile le jugement ; elles sont un défi lancé à Dieu, l’artiste devenant créateur; leur penchant indiciaire nous entraîne à croire en elles comme dans une preuve et rabaisse le divin au niveau de la matière.
La composition la construction focalisée la construction axiale la construction en profondeur la construction séquentielle la construction pyramidale (photo de mariage dans Jacqueline)
Les formes Lignes courbes/formes rondes Lignes droites/formes aigues Formes ouvertes/fermées Formes triangulaires ou pyramidales
L’éclairage et les couleurs Pour Kandinsky, « la couleur et l’éclairage ont un effet psycho-physiologique parce qu’ils sont perçus optiquement et vécus psychiquement. » Eclairage directionnel Eclairage diffus
La texture est une qualité de la surface. Elle renvoie au support de la représentation visuelle : Peinture > grain Textes et images > qualité du papier (papier journal, papier glacé ou semi-glacé des magazines) Photographies et écran > qualité de l’image (tramé). Le message visuel active des correspondances synesthésiques : correspondances perceptives qui sollicitent d’autres sens que celui de la vue. Le support, lui-même, renvoie au format.
Le cadre matérialise les limites de l’image et attire le regard vers elle. Cadre/hors-cadre Cadre rectangulaire et perspective Effacement du cadre et recadrement interne Le couple aux têtes dans les nuages, Salvador Dali
Le cadrage correspond à la taille de l’image, résultat supposé de la distance entre le sujet photographié et l’objectif. C’est de lui que dépend l’échelle des plans : très gros plan, gros plan, plan rapproché, plan américain, plan italien, plan moyen, plan d’ensemble, plan panoramique.
L’angle de vue (plongée, contre plongée, hauteur d’homme). La perspective est l’art de représenter les objets sur une surface plane de façon que cette représentation soit semblable à la perception qu’on peut avoir des objets.
En photographie, le choix de l’objectif (longue ou courte focale, grand angle). Le net et le flou le flou de bouger le flou de mise au point …
La pose du modèle (les postures sont culturellement codées).
2. Les signes iconiques Le signe iconique est un type de représentation qui, moyennant un certain nombre de règles de transformations visuelles, permet de reconnaître certains objets du monde.
Roland Barthes pense le fonctionnement de l’image en terme de rhétorique. La rhétorique est l’art, la technique de bien parler en public dans le but de convaincre un auditoire (vraisemblance, attente) La rhétorique classique compte : l’invention (recherche d’arguments, persuasion) la disposition (enchaînement des idées) l’élocution (style, organisation interne) la mémoire la prononciation (diction)
Rhétorique de l’image et connotation la persuasion (l’invention) : l’image a la faculté de provoquer une signification seconde (connotation) à partir d’une signification première (dénotation). la figure (l’élocution) : quelques figures sont transposables à l’image. Les objets visibles et leur symbolique (dans une culture donnée). Ex. bijoux > luxe
La métaphore est le procédé par lequel on substitue un terme à un autre pour produire une image. Elle souligne des analogies entre les êtres et les choses. Elle ne peut pas se lire au premier degré.
▪ la métonymie est une figure de style qui permet de traduire un terme par un autre, les deux mots ou images ayant un rapport de contenant/contenu, de cause/effet, de corps/sentiment ou fonction, ou de lieu/production. Ex. le cubisme, la tour Eiffel pour Paris, le thermomètre pour la chaleur, etc. ▪ l’oxymore rapproche deux termes antithétiques, c’est à dire de valeurs opposées. Elle adoucit (voiture/fleur) ou dramatise (luxe/exploitation). Ex. Pub Peugeot
3. La relation iconique/plastique un rapport de congruence un rapport d’opposition un rapport de prédominance
4. Les signes linguistiques Le texte de l’image : titre, slogan, légende > le sens de lecture de l’image La fonction d’ancrage : le signe linguistique désigne l’interprétation à privilégier. La fonction de relais : les signes linguistiques (dans l’image elle-même ou en légende) suppléent les carences expressives de l’image. Ex. L’image est incapable de formuler des indications précises de temps ou de lieu.
L ’image du texte Calligrammes Typographie (graisse, majuscules, taille, police, etc.).