DR SALAH AMOR 1 LES MALADIES NOUVELLES ET EMERGENTES DR SALAH AMOR MAHDIA
DR SALAH AMOR 2 Le Trop d’attention qu’on a pour le danger fait le plus souvent qu’on y tombe Jean de La Fontaine
DR SALAH AMOR 3 Lors de l’Epi-Tec du 19/04/2016, une région a présenté un seul cas de fièvre typhoïde Un des participants à la conférence a mis en question l’importance d’une telle déclaration A-t-il raison ?
DR SALAH AMOR 4 Maladies Nouvelles et Émergentes Concepts
DR SALAH AMOR 5 Qu'entend-t-on par maladies infectieuses émergentes? Les maladies infectieuses émergentes résultent d'infections nouvellement identifiées et auparavant inconnues qui entraînent des problèmes de santé publique au niveau local ou international
DR SALAH AMOR 6 Une maladie émergente peut reconnaître plusieurs définitions d’un agent ou d’une maladie apparaissant dans une nouvelle région géographique. C’est le cas, par exemple, de la peste aviaire ou du virus WN d’une maladie touchant une nouvelle espèce ; d’une nouvelle maladie, comme dans le cas de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)
DR SALAH AMOR 7 Maladies nouvelles et émergentes Ne pas se limiter aux maladies transmissibles Résistances aux antimicrobiens Émergente # nouvelle Ne pas se limiter à l’Homme Risque émergentiel Toujours préciser les caractéristiques de temps et d’espace Rôle des laboratoires +++
DR SALAH AMOR 8 Maladies nouvelles et émergentes Maladie nouvelle : Inconnue avant les premières manifestations cliniques détectées –SRAS - CORONAVIRUS –H1N1 –KAPOSI –ESB
DR SALAH AMOR 9 Maladies nouvelles et émergentes Maladie nouvelle pour l’espèce humaine : –H5N1 –Ebola Changement de territoire géographique –WNV –Chikungunya
DR SALAH AMOR 10 Maladies nouvelles et émergentes Maladies infectieuses réémergentes : –Tuberculose –Lèpre –Polio
DR SALAH AMOR 11 Maladies nouvelles et émergentes Mode d’installation : –Cas sporadiques –Éclosion –Épidémie –Pandémie –Endémie
DR SALAH AMOR 12 Émergence de la résistance aux antimicrobiens l'augmentation rapide du nombre de bactéries qui deviennent résistantes à une gamme de plus en plus étendue d'antibiotiques Dans beaucoup de régions, les antibiotiques de première intention, peu coûteux, ont perdu leur efficacité D'autres problèmes proviennent de l'utilisation de substances antimicrobiennes dans la production d'aliments d'origine animale.
DR SALAH AMOR 13 Principales menaces infectieuses depuis le début du 21ème siècle 2003 : SRAS 2004 : H5N : H1N : Choléra (Haïti) 2012 : MERS CoV 2013 : H7N : Ebola (Afrique de l’ouest)
DR SALAH AMOR 14 Exemples d'organismes pathogènes identifiés depuis Rotavirus 1977 Virus Ebola 1977 Legionella pneumophilia 1982 Escherichia coli O157:H VIH 1983 Helicobacter pylori 1988 Hépatite E 1996 Agent de l'EST - Nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jacob 1997 Grippe aviaire [Type A (H5N1)]
DR SALAH AMOR 15 Principaux mécanismes de collaboration internationale L’Alliance mondiale pour les vaccins (GAVI) Le réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie (GOARN) Le Règlement sanitaire international (RSI 2005) Le Cadre de préparation en cas de grippe pandémique (PIP Framework)
DR SALAH AMOR 16 SIDA : Exemple de MNE le 5 juin 1981 les CDC d'Atlanta rapporte quelques cas d'une forme rare de pneumonie qui touche spécifiquement des jeunes hommes homosexuels Cette sortie permettra de recenser, en 15 jours, 31 cas identiques On sait très peu de chose de la maladie qu’on dénomme, entre autre, "gay syndrome", À la fin de cette même année, on sait que la maladie provoque une immunodéficience et qu'elle se transmet par voie sexuelle et sanguine...
DR SALAH AMOR 17 SIDA : Exemple de MNE En 2014 : –PVVIH : 40 millions –Nouvelles infections : 02 millions –Personnes décédées de maladies liées au SIDA : 1.2 millions
DR SALAH AMOR 18 Maladie à virus Zika Virus émergent transmis par les moustiques, on a identifié le virus Zika pour la première fois en Ouganda en 1947 chez des singes puis chez l’homme en 1952 en Ouganda et en Tanzanie.
DR SALAH AMOR 19 Maladie à virus Zika La maladie à virus Zika est due à un flavivirus transmis principalement par des moustiques du genre Aedes. Symptômes : fièvre modérée, éruption cutanée (exanthème), conjonctivite, douleurs musculaires et articulaires, un état de malaise ou des céphalées. Normalement, ces symptômes disparaissent en 2 à 7 jours. Signes neurologiques ; Microcéphalie Il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin spécifique. La meilleure forme de prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques. Le virus circule en Afrique, dans les Amériques, en Asie et dans le Pacifique.
DR SALAH AMOR 20 Épidémie à Virus Zika Le 1er Février 2016, l'OMS a déclaré que le cluster récent de cas de microcéphalie et les manifestations neurologiques rapportés au Brésil et la Polynésie française, constituent une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI).
DR SALAH AMOR 21 Épidémie à Virus Zika Pays touchés : 40 Brésil : infections France outre mer : cas EU : 200 cas importés USA : 200 cas importés
DR SALAH AMOR 22 Renforcer l’application du Règlement sanitaire international (DG – OMS 2016) Les enquêtes épidémiologiques sont sévèrement limitées par la faiblesse des moyens diagnostiques, à un moment où nous avons besoin d’obtenir rapidement des réponses.
DR SALAH AMOR 23 Renforcer l’application du Règlement sanitaire international (DG – OMS 2016) Le virus Zika révèle également la profonde vulnérabilité créée par l’échec mondial dans le maintien des programmes de lutte contre les moustiques. Sans aucun autre outil à notre disposition, cette lutte est la seule ligne de défense immédiate alors que de plus en plus d’insecticides essentiels perdent toute utilité du fait du développement des résistances.
DR SALAH AMOR 24 Renforcer l’application du Règlement sanitaire international (DG – OMS 2016) C’est l’augmentation du nombre des pays capables d’appliquer le RSI qui rendra le monde plus sûr dans son ensemble contre la menace des maladies émergentes et réémergentes
DR SALAH AMOR 25 PLAN DE RIPOSTE ET DE PREVENTION DU RISQUE D’INTRODUCTION DU VIRUS ZIKA EN TUNISIE ONMNE Non opérationnel ? Définition de cas suspect : –Exanthème avec ou sans fièvre –Retour de voyage dans les 12 jours –Hyperémie conjonctivale –Arthralgies –myalgies
DR SALAH AMOR 26 Grippe aviaire AH5N1 Les virus "Influenza aviaire" sont capables de provoquer des infections chez les oiseaux et l'homme. Différents sous types de virus influenza A(H5) (influenza A(H5N1), A(H5N2), A(H5N3), A(H5N6), A(H5N8) et A(H5N9)) continuent à être détectés chez les oiseaux sauvages et domestiques entre 2014 et 2015, en Europe, Amérique du Nord, Asie et en Afrique.
DR SALAH AMOR 27 Grippe aviaire AH5N1 A partir de 2003 et jusqu'au 20 janvier 2016 : –850 cas humains confirmés de grippe aviaire A(H5N1) –dont 450 décès (soit une létalité de 53%) –rapportés par 16 pays ; les pays les plus affectés étaient l’Égypte et l’Indonésie
DR SALAH AMOR 28 Influenza A (H7N9) - Chine En Mars 2013, une infection due à un nouveau virus de grippe A (H7N9) a été détectée chez des patients en Chine. A la date du 29 février 2016 : –720 cas ont été rapportés à l'OMS, –dont 280 décès. –Aucun cas autochtone n'a été signalé en dehors de la Chine
DR SALAH AMOR 29 Ebola Ebola a été découvert en 1976 (RDC) Début en Guinée en décembre Étendue à la Guinée, au Libéria, au Nigeria et à la Sierra Leone
DR SALAH AMOR 30 Ebola : Déclaration RSI août 2014 La flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest constitue un «événement extraordinaire» et un risque pour la santé publique dans d’autres États; Urgence de santé publique de portée internationale
DR SALAH AMOR 31 Ebola Données au 27 mars 2016 –Total cas : –Décès : –Taux de létalité : 39.5 % –05 pays touchés –05 pays avec des cas importés
DR SALAH AMOR 32 Ebola : Tunisie - Plan de riposte Évaluation d’un patient suspect d’IVE Critères cliniques : temp. > 38,5 °C + Autres symptômes Facteurs de risque épidémiologiques dans les 3 dernières semaines avant l'apparition des symptômes –Voyage zone endémie –Contact avec patient –Contact avec animaux Éliminer autres maladies - Paludisme +++
DR SALAH AMOR 33 Ebola : Tunisie - Plan de riposte CAT devant un cas suspect Précautions recommandées pour la sécurité des équipes de recherche des contacts Mesures d’hygiène de base Disponibilité des EPI Contrôle sanitaire aux frontières Prise en charge des cas suspects ou possibles Stratégie de communication
DR SALAH AMOR 34 SURVEILLANCE EN SANTE PUBLIQUE
DR SALAH AMOR 35 Définition «collecte continue et systématique, l’analyse et l’interprétation de données de santé essentielles pour la planification, la mise en place et l’évaluation des pratiques en santé publique, étroitement associée à la diffusion en temps opportun de ces données à ceux qui en ont besoin. L’étape finale du cycle de la surveillance est l’application de ces données au contrôle et à la prévention des maladies et accidents.» Surveillance en Santé publique
DR SALAH AMOR 36 Surveillance en Santé publique Les fonctions essentielles à la surveillance de tout fait de santé sont : –la détection du cas –la notification –l’investigation et la confirmation –l’analyse et l’interprétation –l’action
DR SALAH AMOR 37 Pourquoi surveiller ?
DR SALAH AMOR 38 Pourquoi surveiller ?
DR SALAH AMOR 39 Objectifs de la surveillance DECRIRE ALERTER AGIR EVALUER
DR SALAH AMOR 40 Surveillance en Santé publique Sources d’information Déclaration obligatoire Rapports Hospitalisations Consultations Surveillance sentinelle Consommation de soins Absentéisme (Scolaire ; Travail) Laboratoires Données environnementales Recherche active
DR SALAH AMOR 41 Utilité d’un système de surveillance Capacité à produire des informations utilisables pour contrôler et prévenir –Détecte des tendances ? –Détecte des épidémies ? –Produit des estimations chiffrées ? –Identifie des groupes à risque ? –Identifie des facteurs de risque ? –Mesure l’impact des actions de contrôle ?
DR SALAH AMOR 42 Qualité d’un système de surveillance 1. Simplicité 2. Capacité d’adaptation 3. Acceptabilité 4. Sensibilité, spécificité et VPP 5. Représentativité 6. Réactivité
DR SALAH AMOR 43 Surveillance : Définition du « cas » Personne présentant la maladie, le trouble de santé ou l’état de santé correspondant à la définition retenue aux fins de surveillance ou d’investigation en cas de flambée. La définition d’un cas aux fins de surveillance et d’investigation d’une flambée n’est pas nécessairement la même que la définition clinique habituelle
DR SALAH AMOR 44 Surveillance internationale : RSI Le Règlement sanitaire international vise à assurer le maximum de protection contre la propagation internationale des maladies Le RSI(2005) oblige les États à notifier à l’OMS tous les événements pouvant constituer une urgence de santé publique de portée internationale et de répondre aux demandes de vérification de l’information concernant ces événements.
DR SALAH AMOR 45 Les principales capacités du RSI législation coordination et communication des points focaux nationaux surveillance ; intervention ; préparation ; communication appropriée des risques ; ressources humaines ; services de laboratoire appropriés
DR SALAH AMOR 46 Domaines d’action du RSI infectieux ; zoonotique ; lié à la sécurité sanitaire des aliments ; chimique ; radionucléaire
DR SALAH AMOR 47 Surveillance internationale : RSI Maladies à notification obligatoire (RSI) –Variole –Poliomyélite due à un poliovirus de type sauvage –Grippe humaine causée par un nouveau sous-type –Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Autres maladies (Évènements ; Maladies ; Ampleur internationale)
DR SALAH AMOR 48 Déclaration des maladies transmissibles Tunisie
DR SALAH AMOR 49 Déclaration des maladies transmissibles Tunisie Axe stratégique capital dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre les maladies transmissibles. le système de déclaration des maladies transmissibles –Le retard de déclaration –Le manque de certaines informations –Voire même, l’absence de déclaration
DR SALAH AMOR 50 Déclaration des maladies transmissibles Tunisie La déclaration des maladies transmissibles ainsi que tout décès qui en résulte est obligatoire en vertu de la législation en vigueur (loi 92-71, décret , loi ) ; Elle doit se faire aux autorités sanitaires par tout médecin ou biologiste qui les diagnostique ou qui en a pris connaissance, quelque soit son statut ou son mode d’exercice et ce en respectant le secret professionnel
DR SALAH AMOR 51 Déclaration des maladies transmissibles Tunisie La liste des maladies transmissibles à déclaration obligatoire à été mise à jour par l’arrêté du MS du 1er décembre 2015 avec l’ajout des maladies suivantes : –Amibiase –Fièvre hémorragique –Légionellose –Leptospirose –Listériose –Toutes les méningites quelque soit le germe en cause –SRAS
DR SALAH AMOR 52 Déclaration des maladies transmissibles Tunisie la déclaration des maladies transmissibles à potentiel épidémique doit se faire immédiatement et sans délai par téléphone ou par fax à la direction régionale de la santé de la région. Efficacité actuelle du système ? (Maladies émergentes) Renforcement du système (Secteur libéral, Déclarations électronique, Rétro- information)
DR SALAH AMOR 53 Système d’Information Epidémiologique Electronique (SIEE) projet est budgétisé par l’OMS DSSB, IPT Réseau DSSB-DRS Serveur et « data center » Inclusion du géopositionnement (GIS) Indicateurs clés de surveillance Accessibilité de l’information en temps réel
DR SALAH AMOR 54 MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU DE SURVEILLANCE DES MNE BASÉ SUR LES MLP ET LES URG HOSPITALIÈRES ONMNE
DR SALAH AMOR 55 RÉSEAU DE SURVEILLANCE DES MNE Lancement du projet : 2015 Comité de pilotage Comité d’experts CNOM et CROM URG Hospitalières (tous les niveaux) MPL (Volontariat) Réseau Internet
DR SALAH AMOR 56 RÉSEAU DE SURVEILLANCE DES MNE Objectif : –Détecter les phénomènes épidémiques ou évènements de santé pouvant constituer une menace pour la santé publique en vue de générer des alertes sanitaires précoces, et de déclencher une riposte adéquate et rapide par le système sanitaire Limites : –Représentativité –Rôle du niveau régional ?
DR SALAH AMOR 57 Conférences épidémiologiques régulières (Epi-Tec ) Outils nouveau Technologie ancienne (Téléphone) Conférences hebdomadaires ONMNE 24 régions Expérience prometteuse
DR SALAH AMOR 58 Instances nationales impliquées dans la surveillance
DR SALAH AMOR 59 DSSB Surveillance des MDO Surveillance sentinelle Programmes spécifiques –MST-SIDA –Tuberculose –Surveillance des MCV –Zoonoses –Leishmanioses
DR SALAH AMOR 60 DHMPE Surveillance entomologique Lutte antivectorielle (plan d’action) Contrôle des DA et des MDA Contrôle de l’eau potable Lutte contre les IAS Gestion des DAS TIAC
DR SALAH AMOR 61 Pasteur Tunis un établissement de Recherche Scientifique d'après les méthodes Pasteuriennes Activités de recherche, Enseignement Actions en santé publique
DR SALAH AMOR 62 Pasteur Tunis Vaccination et conseils aux voyageurs Laboratoires d’analyse de référence –Virologie clinique –Pathologie animale –Rage Programmes de SP –Polio –Paludisme –Influenza aviaire –…
DR SALAH AMOR 63 ANCSEP Sécurité sanitaire : –Aliments –Médicaments et produits de santé –Environnementale –Produits usuels
DR SALAH AMOR 64 ONMNE Deux grandes missions : –Veille sanitaire Veille internationale Veille épidémiologique –Veille environnementale
DR SALAH AMOR 65 ONMNE Renforcer la capacité du système national de surveillance épidémiologique dans le domaine des maladies nouvelles et émergentes Identifier les mesures les plus efficaces pour limiter les risques liés à ces maladies Mettre en place des réseaux innovants de surveillance
DR SALAH AMOR 66 Autres instances MS-DGS MS-URG Charles Nicolle S.H.O.C. Room (Strategic Health Operations Center)
DR SALAH AMOR 67 Veille sanitaire
DR SALAH AMOR 68 La veille sanitaire : une nécessité mondiale Mondialisation Circulation des biens et des personnes Pas de frontières pour les réservoirs et les vecteurs Changements climatiques Pollution Les conflits et l’instabilité Le risque bio terroriste La complexité de la chaîne alimentaire
DR SALAH AMOR 69 La veille sanitaire : une nécessité mondiale Catastrophes naturelles Propagation rapide des menaces sanitaires Adhésion insuffisante au RSI Le sous développement et la pauvreté Le déplacement des populations
DR SALAH AMOR 70 Développement des capacités ports, aéroports et postes frontières ; collaboration transfrontalière entre pays et régions limitrophes ; communication des risques ; législation nationale ; surveillance des événements et systèmes d’alerte rapide ; exercices nationaux pour tester et évaluer les capacités et les mécanismes ; Structures sanitaires
DR SALAH AMOR 71 Cadre conceptuel de la veille sanitaire La veille sanitaire complète la surveillance épidémiologique de la population et l’ensemble des mécanismes d’alerte. Se base sur la collecte et le tri des signaux –géographiques et populationnels –la gravité de la menace –caractéristiques de l’agent en cause.
DR SALAH AMOR 72 Cadre conceptuel de la veille sanitaire
DR SALAH AMOR 73 Cadre conceptuel de la veille sanitaire SIGNAL : –Sanitaire (Santé humaine ou animale) –Environnemental (Vecteurs) –Évènements (inhabituels) –Ampleur (répartition géographique) –Risque d’importation –Risque sanitaire dans l’espace international –Rumeurs ?
DR SALAH AMOR 74 Cadre conceptuel de la veille sanitaire ALERTE : –Alerte de Santé publique (menace) –Gestion d’une alerte (Actions coordonnées) –Réponse :(Réduire l’impact de la menace) VALIDATION ANALYSE COMMUNICATION
DR SALAH AMOR 75 Critères de sélection des signaux Sévérité /dynamique Létalité Mortalité Morbidité Incidence Gravité Temps Lieux zone touchée population Groupes à risque …
DR SALAH AMOR 76 Critères de sélection des signaux Agent Virulence Pathogénicité Mode de transmission Capacité de diffusion Existence de moyens de prévention et de contrôle Changements épidémiologiques et biologiques (résistances, distribution géographique,…) Degré de connaissance sur l’agent
DR SALAH AMOR 77 Voyages et MNE
DR SALAH AMOR 78 Les voyageurs, quelles que soient leur destination et les conditions du voyage, sont fréquemment victimes de problèmes de santé. Le taux de voyageurs malades varie de 15% à 70% selon les études, en fonction du type de voyageurs, des destinations et des conditions de séjour
DR SALAH AMOR 79 l’évaluation des risques réels encourus par le voyageur, qui varient en fonction : du contexte épidémiologique international ; de la situation sanitaire et du niveau d’hygiène de la zone visitée ; des conditions du séjour (saison, activités sur place, modalités d’hébergement et durée) ; des facteurs de risque individuels, notamment l’âge et les antécédents médicaux ; du statut vaccinal antérieur
DR SALAH AMOR 80 Symptomatologie fréquente Diarrhée +++ Fièvre Signes respiratoires Signes cutanés Syndrome hémorragique
DR SALAH AMOR 81 Maladies infectieuses liées aux voyages Paludisme Choléra Fièvre jaune Fièvre typhoïde Grippe Hépatite A Infections invasives à méningocoque Infection à rotavirus
DR SALAH AMOR 82 Maladies infectieuses liées aux voyages Rougeole Poliomyélite Grippe aviaire Coronavirus, SRAS et MERS-CoV Ebola Arboviroses : WNV, chikungunya, dengue, zika
DR SALAH AMOR 83 Retour de voyage et santé publique Reconnaître les situations à risque Maîtriser la situation épidémiologique mondiale Rechercher les signes évocateurs Définition des cas Examens complémentaires Diagnostic +++ (suspect ou confirmé) Savoir alerter (DRS ; MS) Riposte
DR SALAH AMOR 84 SSE en Tunisie : Points faibles Faible réactivité des systèmes de surveillance épidémiologiques actuels en Tunisie Retard de transmission de l’information sanitaire Diversité de SS non coordonnés Incomplétude des données Faible exploitation des données Absence de rétro information Faible impact sur le contrôle Insuffisance de la collaboration multisectorielle
DR SALAH AMOR 85 SSE en Tunisie : Points forts Compétences des professionnels de santé Expérience et efficacité en matière de riposte (TBC, TIAC, MCV, Méningite,HVA …) Surveillance sentinelle Législation Adhésion des PS aux plans de riposte
DR SALAH AMOR 86 Surveiller les évènements
DR SALAH AMOR 87 Conclusion et recommandations Les MNE constituent une menace constante La lutte contre les MNE est basée sur la veille sanitaire et les autres systèmes de surveillances Interventions multidisciplinaires et multisectorielles Un réseau d’alerte et de riposte opérationnel Une standardisation de toutes les activités
DR SALAH AMOR 88 Conclusion et recommandations Utilisation obligatoire des nouvelles technologies de communication Matrice des aires de responsabilité des différents acteurs Tenir compte des acquis dans le domaine de la santé (PN, Élimination et éradication des maladies, Expériences pilotes) Favoriser l’approche participative
DR SALAH AMOR 89 Se préparer pour le danger fait le plus souvent qu’on y tombe pas
DR SALAH AMOR 90 Déclarer un seul cas de fièvre typhoïde vaut mieux que de déclarer un foyer épidémique
DR SALAH AMOR 91 « J’invite chacun à détourner son regard, ses pensées, de la poursuite de la santé et à cultiver l’art de vivre » YVAN ILLICH