© Global Business Consulting Company 2012 Etude sur les Coûts, les avantages et les désavantages les avantages et les désavantages de la certification du cacao

INTRODUCTION I. APPROCHE METHODOLOGIQUE 1. Approche en terme de recherche documentaire 2. Méthodologie de l’évaluation d’impact 3. Outils d’analyse II. RESULTATS CLES DE L’ETUDE 1. Résultats liés à l’état de la littérature 2. Evidence d’impact de la certification selon la littérature 3. Désavantages ou limites de la certification CONCLUSION ET RECOMMANDATION © Global Business Consulting Company 2012

PAYS CONSOMMATEURS PAYS PRODUCTEURS  S ceptiques quant à l’impact réel de ces programmes de certification sur les conditions de vie des producteurs © Global Business Consulting Company 2012  O util approprié pour attester de façon transparente de la conformité du cacao aux exigences du marché et aux normes de durabilité  A mélioration substantielle du niveau de vie des cacaoculteurs

© Global Business Consulting Company 2012  La certification, dans son processus d’implémentation est-elle profitable au producteur ?

© Global Business Consulting Company 2012  Effectuer une recherche documentaire qui permettrait de dégager les coûts, les avantages et les désavantages de la certification de cacao.

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I.1- Approche en terme de recherche documentaire Etape 1:  Mise en place de trois (3) équipes:  l’équipe de coordination,  l’équipe de revue documentaire et de lecture  le comité de relecture et de validation; Etape2:  Sélection et tri de la littérature conformément aux TDR et à la robustesse des approches méthodologiques

© Global Business Consulting Company 2012 Intervention Y P – Y 0 = l’impact de l’intervention ? l’impact de l’intervention ? (Résultat actuel) observé (Contrefactuel) inobservable Impact =Y P – Y p * Y0Y0Y0Y0 Y p * YPYPYPYP t1t1t1t1 t0t0t0t0 I.2-Méthodologie de l’évaluation d’impact Sans Intervention

© Global Business Consulting Company 2012 I.3- Outils d’impact ou d’analyse

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 91 documents repartis comme suit: 67 études révisées par GBCC et 24 par KPMG Hollande

© Global Business Consulting Company 2012  28% de la documentation portent sur les coûts de la certification;  20% sont relatifs aux études d’impact;  52% sur les systèmes de certification  20% des études portent sur le cacao;  32% relatifs au café;  14% sur les fruits;  34% sur les autres cultures

 Résultats de l’analyse des coûts 94 % du coût de la certification est supporté par les producteurs et les coopératives ; Au niveau de l’exploitation, le coût direct de la certification est estimé à 71 US$ par tonne en Côte d’Ivoire, soit environ 9 % du coût total de production ; Au niveau de la coopérative, le coût s’établit en moyenne à 34 US$ par tonne pour Fairtrade, 80 US$ pour UTZ Certified et 83 US$ pour Rainforest Alliance ;

Impact sur les rendements:  Résultats de l’analyse des impacts économiques Source : Jason Potts et DanieleGiovannucci, COSA Global findings V.1, (2012)

Impact sur le prix au producteur:  Résultats de l’analyse des impacts économiques Source : Jason Potts et DanieleGiovannucci, COSA Global findings V.1, (2012)

Répartition du profit marginal de la certification:  Résultats de l’analyse des impacts économiques Source : GBCC et KPMG, 2011

© Global Business Consulting Company 2012 Impact sur la qualité du cacao produit: certification UTZ près de 70% de cacao de type grade 1; Rainforest Alliance 45% de cacao de type grade 1; Impact sur l’accès au financement: 41% pour les producteurs certifiés contre 19,05% des paysans non certifiés ont obtenu du crédit pendant la même période.  Résultats de l’analyse des impacts économiques (suite)

© Global Business Consulting Company 2012  Résultats de l’analyse des impacts économiques (suite et fin) Le revenu additionnel Coopérative Producteur Exportateur Profit net minimum par tonne commercialisé US$ 4US$ 12US$ 100 Source :GBCC et KPMG, 2011

© Global Business Consulting Company 2012  Scolarisation des enfants: Aucune différence significative entre le taux de scolarisation des enfants des producteurs certifiés comparativement aux producteurs non certifiés (faible capacité des infrastructures);  Travail des enfants : Certification, canal de sensibilisation des communautés, mais aucun impact quantitatif visible sur la réduction du phénomène du travail des enfants.  Résultats de l’analyse des impacts sociaux et environnementaux  Sante et sécurité au travail amélioration des pratiques de santé et sécurité au travail dans les champs, réduction des heures de travail pour assurer la conformité avec les heures de travail maximum prescrit par la législation, réduction de la mortalité infantile;

© Global Business Consulting Company 2012  Résultats de l’analyse des impacts sociaux et environnementaux (suite et fin)  Renforcement des capacités des coopératives 69% des organisations de producteurs sur le système de contrôle interne, 60% des coopératives forment des applicateurs phytosanitaire ; 54% initient des formations à l’attention des candidats à la certification ; 34% des organisations de producteurs sur le système de contrôle qualité; 31% des coopératives financent diverses formations au profit de leurs membres et du personnel; 11% des organisations de producteurs sur système pesée des produits  Impact environnementaux Adoption des bonnes pratiques agricoles, d’Agroforesterie, de Gestion de l’énergie, de l’eau, des sols et des déchets Conservation de la biodiversité

© Global Business Consulting Company 2012  Analyse des effets indirects de la certification  Communication et relations de partenariats renforcées entre les différents acteurs de la chaine des valeurs ;  Meilleur accès aux marchés pour les entreprises et les fournisseurs certifiés ;  Hausse du prix standard payé aux producteurs non certifiés dans les communautés environnantes;  levier pour la création d'emplois ( environ 2000 emplois créés grâce à la certification);  Certification facteur d’impulsion du développement local.

© Global Business Consulting Company 2012 les études de GBCC et KPMG ont également dégagé des désavantages ou limites de la certification. structurelles 1. Limites structurelles : Organisation du SGI, Productivité et qualité du cacao; fonctionnelles 2. Limites fonctionnelles: Traçabilité, Financement des systèmes de certification; Prime: le niveau de la prime actuellement n’est pas suffisant pour permettre au producteur de réinvestir; par ailleurs il ya une tendance baissière de certains exportateurs à vouloir payer 70frcs au lieu de 100 frcs la prime

 Très peu d’études d’impact disponibles sur la certification du cacao ◦ Intégrer les études d’impact dans la conception et la mise en œuvre des programmes de certification (importance des données de référence) ◦ Nécessité de conduire des évaluations externes complémentaires basées sur des démarches méthodologiques rigoureuses;  La certification: Modèle de développement perfectible pour la production durable et responsable du cacao; ◦ Promouvoir les technologies d’amélioration de la productivité; ◦ Faciliter l’accès des producteurs aux intrants; ◦ Encourager et faciliter le réinvestissement des bénéfices de la certification dans les infrastructures communautaires; © Global Business Consulting Company 2012

MERCI © Global Business Consulting Company 2012