Partie II : Fiscalité et investissement Chapitre 1. Investissement, localisation, incitants Mesures involontaires (crowding out) et délibérées Section.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Chap4- Le mix marketing II- La politique de prix
Advertisements

L’analyse du risque par les sensibilités aux facteurs
ECONOMIE INTERNATIONALE Cécile COUHARDE
Rentabilité et effet de levier
Problématique du financement privé : analyse de cas
Théorie de la croissance endogène
II- Fluctuations et marché du travail
1 Institut de Technico-Economie des Systèmes Energétiques – 3 juin 2009 Réduction des émissions de gaz à effet de serre: quels instruments économiques?
La Wallonie à la traîne ? Quelle politique industrielle de soutien à linvestissement ? Michel MIGNOLET CERPE, FUNDP Chaire Max Bastin Namur, 6 mars 2008.
Définitions et déterminants
Fiche technique N°2- Octobre 2011– Prévot Laure
LEA Licence 1 : Cours de M. LEMIALE et Mme MARTIN
Mettre à profit la production plus propre
Décisions anticipées (Ruling fiscal)
Structure financière de l’entreprise
1 4 Lanalyse des avantages et des coûts 4.1 Avantages financiers et économiques; 4.2 L'évaluation des avantages financiers 4.3 L'évaluation des avantages.
Cours de Politique commerciale Abderrahim ould DIDI Nouakchott, juillet 2003 MODULE3 : Politique de change, politique fiscale et coûts des facteurs.
Le cash flow une source de financement
ULB - 26 novembre 2008 Limpôt en Belgique: une introduction Christian VALENDUC Conseiller général, Service dEtudes SPF Finances, UCL et FUCAM.
La valeur économique ajoutée
Cours schématique: Semaine #7
Les immobilisations Andrée Lafortune, professeure agrégée
ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT
ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT
TD 4 - Offre.
Cours principal sur le marché du travail
Épargne et investissement
Marielle MONTEILS ESIEA
LE TABLEAU DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Centre Mauritanien d’Analyse de Politiques Nouakchott, CMAP juillet 2003 Introduction à l’économie commerciale et applications à la Mauritanie Cours.
Chapitre 3 : La demande.
Instrummants Ecaunomike de Politic Aicaulogique.
Politique économique Politique économique: appliquer les enseignements de la théorie économique à différentes fins, différents objectifs économiques, à.
ECN116 - Introduction à la macroéconomie
Economie de l’environnement Principes de base Externalités (1)  Homme : passé d’une totale dépendance à la nature à une apparente indépendance grâce.
SPF I Valeur de l’entreprise Sans & Avec croissance Professeur Jacques Saint-Pierre.
1 Introduction : quelques éléments d'économie générale ● L'entreprise est un acteur économique : elle joue un rôle dans le circuit économique. ● Le circuit.
RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS Corrigé- Etude de cas n°2
EFFET DE LEVIER Corrigé- Etude de cas n°1
BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX IMPOT SUR LES SOCIETES
Les prévisions financières
LE RAPPORT GODBOUT: UNE OCCASION RATÉE. MANDAT DE LA COMMISSION  Réfléchir à une réforme devant rendre la fiscalité québécoise plus compétitive, plus.
PROJET DE LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2015
Lyne Latulippe Professeure Université de Sherbrooke TAX COMPETITION - A LOOK AT THE LANDSCAPE / CONCURRENCE ET TAXATION : UNE VUE D’ENSEMBLE TAXCOOP 2015.
Seconde Partie LA VEILLE TECHNOLOGIQUE CONCURRENTIELLE ET COMMERCIALE.
Quelles limites au fonctionnement de l’Union économique et monétaire ? UTLM Marseille - Nicolas Danglade
- Approches de politique fiscale Les stratégies de partage (pump priming) –Partage des coûts Aides financières (subvention, bonification d’intérêt) Aides.
Section 2 : Le déterminant majeur de l’investissement –Marché imparfait : i c I = f(autofinancement) =>  - 
La réforme de la taxe professionnelle Ce diaporama constitue un support de présentation orale. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de.
Frédéric Laurin Professeur d’économie | École de gestion Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME Université du Québec à Trois-Rivières | Département.
LE CASH FLOW analyse financière David Zaugg Economiste HEG Designer de services Master of Business Administration Formation pour entreprise et privé Gestion.
§2. Effets remarquables –Effet d’ « additionnalité » et d’aubaine Graphique : Offre de capital élastique – Pas d’effet GOOLSBEE « Additionnalité » faible.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Economie 1A 2015 Dominique Henriet Economie, Dominique Henriet Principes généraux Analyse de la croissance et des mouvements conjoncturels Sur des grandeurs.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Le cadre règlementaire international MM (h = pays de résidence) Filiale.
Sous-section 4 : Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas.
Basé sur article: Can hiring subsidies benefit the unemployed? by Alessio J. G. Brown Les subsides à l’embauche sont-ils efficaces?
A. Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, intérêts inter-sociétés = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes,
§ 4 : Application et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d AH = w i AH = 0.05 Cas 1 : 
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Master en Sciences de gestion (à option)
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Option de spécialisation Politique.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Postface : Les sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du ) –Les activités au profit exclusif.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Les montages simples MM (pays de résidence) Filiale (pays de la source)
Conséquences : - l’émission d’actions finance l’I marginal : plausible ? - p 2 baisse (gain d’info,   pv discrét, écon de coût de transact) quand le.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
- Approches de politique fiscale Les stratégies de partage (pump priming) –Partage des coûts Aides financières (subvention, bonification d’intérêt) Aides.
Corrections syllabus p. I-15 p. I-17 p. I-18 p. I-19 p. I-21 p. I-24.
- Approches de politique fiscale Les stratégies de partage (pump priming) –Partage des coûts Aides financières (subvention, bonification d’intérêt) Aides.
Transcription de la présentation:

Partie II : Fiscalité et investissement Chapitre 1. Investissement, localisation, incitants Mesures involontaires (crowding out) et délibérées Section 1. Politique fiscale et investissement §1. Les déterminants Investissement « domestique » Élasticités :  K;c = (CHIRINKO et al., 1999) => en Belgique, si  c = - 1%,  K = % (  I ≈ %) GOOLSBEE (1997) :   P K quand un incitant public est mis en œuvre : coût externe d’ajustement WINDFALL GAIN (aide capitalisée) diminue la variation de la demande suite à une diminution du coût du capital Investissement étranger (De MOOIJ et al., 2006) Semi-élasticités :  IDE;  a = ,  IDE;t = ,  IDE;  =

§2. Effets remarquables –Effet d’ « additionnalité » et d’aubaine Graphique : Offre de capital élastique – Pas d’effet GOOLSBEE « Additionnalité » faible mais SECOND ROUND EFFECT SHOCK EFFECT –Effet d’output et de substitution The investment subsidy puzzle : I stimule  , mauvais procès fait aux investissements capitalistiques ? –Distorsions de concurrence et effets de déplacement Section 2 : Politique fiscale et localisation Locational subsidy : investment creation and diversion Concurrence territoriale

Section 2: fiscalité et localisation locational subsidy => investment creation / diversion §1. Concurrence fiscale et territoriale Concurrence fiscale (  ) –Allocation efficiente TIEBOUT (1956), WHITE (1975) : Vote par les pieds : si mobilité des facteurs, pas d’externalités, pas d’économies d’échelle - taxe locale = benefit tax BRENNAN and BUCHANAN (1980) : Léviathan GARCIA-MILA et McGUIRE (2002) : économies d’agglomération –Concurrence nuisible (G trop faible) si hypothèses non vérifiées Concurrence territoriale ( , aides, infrastructures) –Négociation investisseur – région : TAX HOLIDAY PUZZLE A bargaining-based explanation : sunk cost ↘ le pv de négociation A signalling-based explanation : l’exonération signale les régions hautement productives –Négociation avec 2 régions (pour mémoire)

§2. Rendements croissants de localisation Détour par la concurrence technologique On ne choisit pas une technologie parce qu’elle est efficace … Une technologie est + attractive à mesure qu’elle est adoptée Rendements  + d’adoption : auto - renforcement Learning by using, externalités de réseau, économies d’échelle, rdts  + d’info, interrelations technologiques Mécanisme (Polya) : un ordre émerge – barrières absorbantes Caractéristiques : – irréversibilité (lock-in) – non prédictibilité – non ergodicité – inefficience potentielle et excess inertia

§2. Rendements croissants de localisation Théorie évolutionniste et localisation Surenchérir ? Tout dépend de l’ERGODICITÉ Si ergodicité : pas d’irréversibilité, risque de délocalisation des activités foodlose Si effet de cliquet, l’investissement est stimulé par les économies d’agglomération

Chapitre 2 : le coût du capital et les taux effectifs Section 1 : le coût du capital §1. En l’absence de fiscalité et d’aides publiques - Représentation graphique : Pf’ K /P K et C’ K /P K Max. profit => investissement = K 0 et p 0 = coût du capital (taux de rendement minimum requis) ou c 0 - Hypothèses : usure constante d, charge financière = , pas d’inflation attendue => p = , c =  + d - Relâchement :  = 2/L,  i,  et   = ^P K (1 -  ) o ù ^P K est le taux de croissance r é el des prix du capital => c i = Pf ’ K / P K = (  i -  ) + (  –   ) §2. En présence de fiscalité et d’aides publiques Graphique (coin fiscal) É conomie ferm é e Cas simple : c i = (1-A) [(  i -  ) + (  –   )] / (1-  )

Cas complexe Impôt sur la richesse –Taux d’impôt = w c, d 1 =1 quand l’impôt est déductible Traitement des stocks en période d’inflation –d 2 = 1 si l’actif est circulant, = proportion des stocks mesurés selon la méthode FIFO –Exemple –FIFO = impôt implicite sur la richesse, en période d’inflation

2. Cas particuliers A = dépréciation effective = (  -  K ) / (  -  ) + (  -  K ) c = (  -  ) / (  -  ), indépendant de  => neutre sur la durée de vie de l’actif => allocation efficiente Amortissement immédiat : A =  c = (  -  ) + (  -  K ) Recommandation de certains : mettre en oeuvre une cash flow tax : amortissement immédiat et charges financières imposables =>  E = i => fiscalité neutre pour l’emprunt [c = (i-  ) + (  -  K )] et p = (i-  ) Time inconsistency policies et ruling 3. Exercices et applications = Exercices =

Scénario de base – 1990, sans aide Variables fiscales :  = 1,  = 0.41, m d = 0.25, m i = 0.10, m g = 0 Environnement : i = 0.11,  = 0.03,  K = 0, AL,  = 2/L, L = 10 Coût du capital Emprunt Bénéfices Émission En % réservésd’actions Charge financière,  Variable A Coût brut, c Coût net, p Scénarios alternatifs A = f 1  A d + f 2  + f 3 g

Accélération du rythme d’amortissement LinéaireDoublement Dégressif En % du linéaire Variable A Coût net, p Subvention, déduction, réserves immunisées Subvent.Déduction Réserves En % nette pr invest.immunisées Variable A (47.49)* ** > < Coût net, p 3.02 (0.91)* ** > < * Loi du : exonération des subventions en capital**  R (1-  ) Instruments neutres du point de vue de la durée de vie ? , mais pas s ou f 2 … Intérêts notionnels (=>  R ’ et  A ’ ) – Abaissement de 