Macho de l'année 2016 : les perles les plus sexistes récompensées linternaute.com
Le sénateur Les Républicains Jean-François Mayet est le 8e, depuis la création du prix, a être désigné macho de l'année. Il a fait cette déclaration en 2015, lors d'un débat sur la loi santé, à propos de la désertification médicale dont l'une des causes serait, selon lui, la "féminisation".
Le militant écologiste Stéphane Lhomme n'est pas passé loin de recevoir le prix du macho de l'année... Il avait envoyé ce message le 9 juin dernier sur Twitter à propos de la députée EELV Barbara Pompili, récemment nommée secrétaire d'Etat. Il s'était ensuite défendu de tout sexisme, arguant que le mot "pipe" avait été utilisé comme synonyme de "nulle" ou "minable".
S'il n'a pas reçu la distinction suprême, Jacques Myard est tout de même distingué par un prix macho de déshonneur. Le député-maire Les Républicains avait lancé cette phrase à la journaliste Laure Equy. A son actif, une deuxième sortie sexiste à l'encontre des Barbues, militantes féministes : "Je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire".
Hormis les trois hommes distingués en 2016, huit autres avaient été sélectionnés pour être soumis au vote du jury des Chiennes de garde. Parmi eux, Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste, dont la chronique, sobrement intitulée "Les dessous chic de la réforme du collège" et publiée en novembre dernier par Le Point, avait été remarquée.
Michel Sapin a été épinglé pour cette déclaration au micro de France Inter, le 21 décembre, au lendemain des législatives espagnoles et qui se terminait par : "les caciques, comme vous dites, ils étaient là en train de faire leurs compte et de constater que l'Espagne est peu gouvernable aujourd'hui".
L'eurodéputé FN Aymeric Chauprade a fait cette déclaration lors du vote d'un texte portant sur l'égalité hommes-femmes.
L'entraîneur de l'équipe de foot de Valenciennes a tenu ces propos après un match de Ligue 2 contre Laval, en octobre dernier, arbitré par Stéphanie Frappart. "Concernant le penalty, il était bien là mais l'arbitre ne l'a pas vu, elle faisait du patinage peut-être", a-t-il également dit. David Le Frapper s'est excusé quelques minutes plus tard.
Philippe Lellouche, acteur et animateur de l'émission Top Gear en France, se moquait par cette phrase de son épouse Vanessa Demouy dans une interview accordée à Gala en avril.
Cette phrase est extraite d'une lettre ouverte écrite par Jean d'Ormesson et adressée au président de la République à propos de la réforme du collège. Il y affirme que Najat Vallaud-Belkacem "semble aspirer à jouer le rôle d'une Dédaigneuse ingénue".
L'eurodéputé FN Dominique Martin a fait cette proposition en commission de l'Emploi et des Affaires sociales du Parlement européen.
L'ancien imam de Montpellier avait eu des propos polémiques au cours d'un prêche. Accusé d'avoir tenu à plusieurs reprises un discours radical, il a été assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence en novembre dernier.
Le prix du macho de l'année 2015 a été décerné à Franck Keller, alors conseiller municipal UMP de Neuilly-sur-Seine, qui avait tweeté cette phrase accompagnée d'une photo de la ministre en robe courte. Par la suite, il s'était dit "consterné" par ce "prix grotesque", dénonçant des "manœuvres politiciennes" avant les élections départementales. Franck Keller, macho de l'année 2015
La phrase complète prononcée en octobre 2013 par Benard Ronsin, alors conseiller général divers droite de l'Aisne, était la suivante : "La parité, c'est une connerie. On va forcer les femmes à faire de la politique alors qu'elles n'en ont pas forcément envie. Dans ma profession, j'ai affaire à de plus en plus de femmes. Il y en a de très compétentes, mais elles nous pourrissent la vie. Elles seraient mieux avec des casseroles à faire de la confiture". L'élu prenait pour exemple son métier de forgeron alors qu'il était interrogé par l'Aisne Nouvelle sur la question de la parité. Bernard Ronsin, macho de l'année 2014
Pierre Blazy, macho de l'année 2013 C'est la question que s'était posée Pierre Blazy, avocat bordelais, à l'occasion de l'élection d'Anne Cadiot-Feidt comme bâtonnière au barreau de Bordeaux, à l'antenne de France 3 Aquitaine. Elle lui a valu le prix du macho de l'année 2013.
Maxime Vallette, macho de l'année 2012 Maxime Vallette, créateur du site Vie de Merde, avait tweeté ces mots à l'intention de Tristane Banon alors qu'elle était invitée sur Canal+. C'était la première année où les Chiennes de garde prenaient en compte les propos tenus sur le réseau social.
Jean-Claude Elfassi, macho de l'année 2011 Le paparazzi Jean-Claude Elfassi avait prononcé cette phrase sur Direct8 à propos des femmes rendant publique une condamnation pour violence conjugale.
Louis Nicollin, macho de l'année 2010 Louis Nicollin, président du club de foot de Montpellier, a tenu ces propos dans L'Equipe pour justifier d'avoir traité un joueur d'Auxerre de "petite tarlouze", auprès de qui il s'est finalement excusé.
André Ving-Trois, macho de l'année 2009 André Vingt-Trois est le premier à avoir reçu le prix du macho de l'année. Le cardinal archevêque de Paris avait tenu ces propos alors qu'il était invité de Radio Notre-Dame et qu'il s'exprimait sur le rôle des femmes dans la célébration des offices.
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