Sous-section 4 : Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas.

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Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’exemption Financement mixteProduit hybride.
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TRAVAIL INDIVIDUEL  Objectif : se situer  Questions similaires aux questions de l'examen.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Le cadre règlementaire international MM (h = pays de résidence) Filiale.
A. Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, intérêts inter-sociétés = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes,
§ 4 : Application et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d AH = w i AH = 0.05 Cas 1 : 
§3. Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas 1 :  h = 0.3.
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Master en Sciences de gestion (à option)
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Option de spécialisation Politique.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
§1. Planification fiscale via earnings stripping A. En l’absence de retenues à la source Si  a (40 %) >  h (30 %) 1. Régime d’exemption => Privilégier.
Postface : Les sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du ) –Les activités au profit exclusif.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Les montages simples MM (pays de résidence) Filiale (pays de la source)
Conséquences : - l’émission d’actions finance l’I marginal : plausible ? - p 2 baisse (gain d’info,   pv discrét, écon de coût de transact) quand le.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles
Transcription de la présentation:

Sous-section 4 : Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas 1 :  h = 0.3  a = 0.4 Cas 2 :  h = 0.3  a = 0.15 Bénéfices réservés Emprunt MhMh Capitalisation Financement mixte FaFa  = 0.3, H2 :  optimal ( seul commenté)

Résultats (tableau 6 – pour information) Financement dominant : M h emprunte Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’exemption –M h prête (  = 1) => V = 0.52 et AETR = 0.12 Régime d’imputation (crédit excédentaire) –M h éponge le crédit excédentaire (  ≥ 0.88) => V = 0.64 et AETR = 0.04 Si  a (= 0.15) <  h (= 0.3) Régime d’exemption –M h capitalise (  = 0) => V = 0.70 et AETR = Régime d’imputation ( crédit insuffisant) –Financement indifférent => V = 0.55 et AETR = 0.1

Section 2. Les montages complexes Sous-section 1. Le treaty shopping §1. Définition : référence au forum shopping §2. Les mobiles du treaty shopping Deux situations : –Stratégie triangulaire : entre A et H, pas de CPDI, mais bien entre A et B, et entre B et H M Belgique et F Macédoine : double imposition (système de déduction – taux d’Isoc réduit de 75%) - Interposition d’une société française => double exemption à 95 %, sans RAS –Stratégie du tremplin, des dispositions favorables existent F US emprunte à une M Italie : w i = 0.15 => Interposition d’une société financière Pays Bas ou Belgique (depuis 2008)

La stratégie triangulaire Filiale en Macédoine:  h = ,  a = 0.1, w d = 0.1, Déduction (par hyp.) Société intermédiaire en France : Exemption,  b (= ), w d = 0 entre A et B et = 0 entre B et H

La stratégie du tremplin Filiale aux USA d’une maison mère italienne : financement par prêt (i=7%)  US = 0.35,  Italie = 0.275, w d US = 0.05, w i US = 0.15 Société intermédiaire en Belgique :  Belgique = , w d US = w i US = 0

M h capitalise la société intermédiaire §3. Capitalisation ou prêt ? Les cas d’école A.M h finance le projet par ses bénéfices réservés La société intermédiaire capitalise la filiale Si les pays H et B pratique l’exemption Expressions analytiques

Montage simple :  h = 0.4,  a = 0.3, w d = 0.1, Imputation* Société intermédiaire : Exemption à 100%, w d AB = 0.05 et w d BH = = 0 * Exemple : l’Espagne pratique l’imputation avec A et l’exemption à 100 % avec B

Holdings de droit luxembourgeois : régime 1929 ou SOPARFI ? La société intermédiaire finance la filiale via un prêt Si exemption entre H et B et entre B et A  b = 0.1, w i AB = 0.05, w i BH = 0EBIT = 100 dont 80 (intérêt) Expressions analytiques

B. M h finance la société intermédiaire par emprunt Double dip

B. M h finance la société intermédiaire par emprunt Illustration : M h, pour capitaliser B, emprunte à 7% Expressions analytiques (M h emprunte ou prélève sur ses BR)

§ 4 : Application et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Soc. Int. b Filiale a w d AB = w i AB = 0 w d AH = w i AH = 0.05 w d BH = w i BH = 0 Cas 1 :  h = 0.3  h = 0.1  a = 0.4 Cas 2 :  h = 0.3  a = 0.15 Bénéfices réservés Emprunt MhMh Capitalisation Financement mixte FaFa  optimal Produit hybride Soc. Int.

Résultats Financement dominant : M h emprunte Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’exemption M h prête (  = 1) => V = 0.52, c = 0.18 et AETR = 0.12  PH : V = 0.67, c = 0.1 et AETR = 0.1  ou SI : V = 0.67, c = 0.12 et AETR = 0.02 Régime d’imputation (crédit excédentaire) M h éponge le crédit excédentaire (  ≥ 0.88) => V = 0.64, c = 0.11 et AETR = 0.04  SI : V = 0.67, c = 0.12 et AETR = 0.02 Si  a (= 0.15) <  h (= 0.3) Régime d’exemption M h capitalise (  = 0) => V = 0.70, c = 0.19 et AETR =  PH : V = 0.81, c = 0.15 et AETR = 0.06  ou SI : V = 0.81, c = 0.17 et AETR = Régime d’imputation (crédit insuffisant) Financement indifférent => V = 0.55 et AETR = 0.1  SI : V = 0.81, c = 0.17 et AETR =

Sous-section 2. Les paradis fiscaux §1. Paradis, évasion et fraude –Évasion : légale mais source d’externalités négatives –Fraude : illégale –Attendu de la cour de cassation §2. Lutte contre l’évasion fiscale –Pays de résidence Tracer l’origine des revenus (CFC) et limiter la déductibilité d’intérêts* * Voir illustration page suivante –Pays de la source Limitation de la sous-capitalisation §3. Quelques exemples de lutte contre l’évasion fiscale

Illustration Limitation du taux d’intérêt inter-sociétés

2. Les montages complexes 2.1. L’interposition de sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du ) –Les activités au profit exclusif des membres du groupe, cc ≠ holding –Les objectifs : attirer les QG, dynamiser la place financière de Bruxelles, stimuler l’investissement industriel –Le régime fiscal : cost plus (base = marge s/coût hors personnel, charges financières et ISOC) exonération des précomptes (mobilier et immobilier), PMF –Les montages : scénario de base 1990 :  E = 6.49 %, p = 8.07 % Montage avec fond de tiers : rétrocession  E = 5.841%, p = 6.94%, ou … rendement additionnel pour la MM = 1.03…% / an Montage via fonds propres :   base taxable de la MM : 0.85 (0.11 [1 + 10/90]) = 10.39% => économie fiscale = 0.41*10.39% = 4.26 % / an NB : VALENDUC (1999)

L’interposition de sociétés de financement Les régimes concurrents en Europe –La société de financement néerlandaise –L’IFSC irlandaise –La société luxembourgeoise avec succursale financière suisse NB : HESPEL et MIGNOLET (2000), CSF (2001) NB : Centres de distribution, Centres de services, SICAV et SICAF, Zones d ’emploi, …

2. Les montages complexes Analyse d’une stratégie triangulaire -Montage simple : AC b => MM b => filiale néo-calédonienne (nc) en 1995 Y nc (1-  nc )Y nc  nc (1-  nc )Y nc  nc (1-  b )(1-  nc )Y nc puis prélèv m d G b restent Coûts : p E = 0.071, p R = 0.091, p A = Montage complexe : AC b => MM b => écran franç.(f) => filiale néo-cal. (nc ) Y nc (1-  nc )Y nc  nc (1-  nc )Y nc Exempt franç Prélèv de  b Y b puis de m d G b restent puis Coûts : p E = 0.055, p R = 0.071, p A = 0.102

2.3. Les prix de transfert Définition : flux financiers internes => déroutement des profits Mécanisme : –A : achat 10 u à 20 um – vente 20 u à 25 um => profit = 300 (1-  )  si  = 0.4 => profit = 180 –Si interposition de B (avec   = 0) entre fournisseurs et A, B : achat 10 u à 20 um – vente 10 u à 50 um, A achat 10 u à 50 um – vente 20 à 25 um => profit  = 300 et profit  = 0 Coût du capital Palliatifs : principe « at arm’s length » USA, … : répartition du bénéfice mondial sur les ventes ou les salaires