La Révolution française: la formation de la langue nationale ( ) la présentation de l’étudiante du groupe УФ-09 Sonko Anastasie
En France la période était celle de changement de régimes. Historiquement elle est présentée par telles étapes: 1. La Révolution française ( ) 3. La Restauration ( ) 4. La Monarchie de juillet ( ) 5. La Deuxième République ( ) 6. Le Second Empire ( ) Pourtant au regard de la langue on releve trois étapes: 1. La guerre aux patois sous la Révolution ( ) 2. Le retour au conservatisme sous Napoléon ( ) 3. Conservatisme et libéralisme ( ) 2. Napoléon ( )
La guerre aux patois sous la Révolution ( ) La France à la veille de la Révolution (les prémisses): — le pays le plus peuplé d’Europe — l’un des plus riches pays d’Europe — les paysans forment 80% de la population, assument la plus grande partie des impôts royaux, la dîme à l’Eglise et les droits seigneuriaux et en même temps ils sont les plus pauvres — la bourgeoisie détient à peu près tout le pouvoir éconimique, mais elle est tenue à l’écart du pouvoir politique =>La Révolution
L’essence de la Révolution: La guerre aux patois sous la Révolution ( ) La bourgeoisie, qui a préparé les révoltes La bourgeoisie, qui a accaparé le pouvoir Le peuple, qui a revolté Le peuple, qui a pris la Bastille et a fait executer Louis XVI On a mis en valeur le sentiment national
La guerre aux patois sous la Révolution ( ) Louis XVI
Les conséquences causés par la Révolution pour la langue: La guerre aux patois sous la Révolution ( ) — pour la première fois on assosie la langue et la nation — la langue devient une affaire d’Etat: il faut doter la République d’une langue nationale et élever le niveau des masses par l’instruction ainsi que par la diffusion du français — les revolutionnaires bourgeois voient en patois un obstacle à la propagation de leurs idéés et déclarent la guerre aux patois
Les personnes: La monarchie avait des raisons de ressembler à la tour de Babel; dans la démocratie, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale, incapables de contrôler le pouvoir, c’est trahir la patrie... Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous. Bertrand Barère La guerre aux patois sous la Révolution ( )
L’abbé Henri-Baptiste Grégoire a publié «Rapport sur la neccesité el les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française». La guerre aux patois sous la Révolution ( )
Charles Maurice de Talleyrand a proposé qu’il y ait une école primaire dans chacune des municipalités. La guerre aux patois sous la Révolution ( )
20 juillet 1794 le décret du 2 Thermidor sanctionne La guerre aux patois sous la Révolution ( ) la terreur linguistique — les patois locaux sont pourchassés: aucun document ne peut pas être rédigé, enregistré, signé s’il n’est pas en langue française, sinon — l’emprisonnement ou la mort — les sources de la terreur: Robespierre et des «comités de législation e d’instruction publique»
Alors, qui sauvait des patois? La guerre aux patois sous la Révolution ( ) La sécularisation des lieux ecclésiastiques =>=> La plupart des écoles disparaissent, restent surtout les écoles locaux L’Etat n’a pas des moyens de remplacer les écoles disparraissantes =>=> Les écoles locaux fonctionnent Avec cela, les administrations des écoles locaux préfèrent traduire en patois ou en dialecte plutôt que d’utiliser le français même sous la Terreur
Enfin, le français devient la langue nationale. La guerre aux patois sous la Révolution ( ) Les causes de la francisation: — les nouvelles institutions, plus démocratiques, ont fait un grand nombre de délégués du peuple de tous les départements réunis dans des assemblées délibérants où le français était la seule langue utilisée — la diffusion des journaux — la vie des armées où le français était la seule langue du commandement: de retour dans leur foyer, les soldats libérés ont contribué à l’implantation du français
La guerre aux patois sous la Révolution ( ) Les conséquences linguistiques de la Révolution ont concerné davantage le statut que le code lui-même. Le code n’a pas beaucoup changé au XVIII siècle. Tout venait d’en-haut, de la bourgeoisie dont la variété de français n’était pas vraiment très différénte de celle de l’Ancien Régime. C’est la bourgeoisie, qui dirigeait les assemblées délibérantes et qui contrôlait le pouvoir dont le peuple était écarté.
Néanmoins, des changement linguistiques: La guerre aux patois sous la Révolution ( ) — la prononciation de la diphtongue –oi de [wé] s’est passé à [wa] (l’influence populaire) — le «tutoiment révolutionnaire» et le titre égalitariste de citoyen/citoyenne à la place de monsieur/madame, qui n’ont pas persisté — tout le vocabulaire politique administratif s’est modifié avec la disparition des mots relatifs à l’Ancien Régime et la création des mots nouveaux ou employés avec un genre nouveau
Le retour au conservatisme sous Napoléon ( ) Par le coup d’Etat du 18 Brumaire (9 novembre 1799) Napoléon Bonaparte veut mettre la fin à l’anarchie et au chaos économique, restaurer l’ordre et autorité et instaurer une dictature militaire.
— de langue maternelle corse, Napoléon fait cesser tout effort de propagande en faveur du français — Napoléon abandonne les écoles à l’Eglise, qui rétablit alors son latin anachronique — l’Etat a crée un certain nombre d’organismes conservateurs, chargés de veiller sur la langue: l’Institut, le Conseil grammatical, l’Athénée de le langue française etc. Les signes caractéristiques du régime: Le retour au conservatisme sous Napoléon ( )
Les signes caractéristiques du régime: — le retour au classicisme louis-quatorzien: le francais doit être fixé de façon permanente — la sobriété et la distinction sont remises à l’honneur, donc la langue de la science devient l’objet de suspicion et attire la foudre des cenceurs, le vocabulaire technique est jugé vulgaire — la priorité est donnée à la grammaire traditionnelle — les changement linguistiques sont enregistrés seulement dans le vocabulaire, puisque les guerres entraînent un certain nombre d’emprunts à l’anglais
Conservatisme et libéralisme ( ) Cette période est caractérisée par les conflits entre les forces conservatrices qui tenaient au statu quo et les forces libérales qui cherchaient le changement. => D’un coté, la grammaire s’alourdit de régles D’autre coté, le vocabulaire et la langue littéraire s’affranchissent des barrières de l’Ancien Régime
Le conservatisme scolaire: Conservatisme et libéralisme ( ) — la création d’un système d’enseignement primaire d’Etat en 1830 (non obligatoire) — l’usage des manuels en français — l’enseignement du français repose obligatoirement sur la grammaire codifié par Noël et Chapsal (Grammaire française, 1823) et sur l’orthographe de l’Académie — les élèves apprennent une énumération d’usages capricieux érigés en règlements qui ne tiennent pas compte des fluctuations possibles de la langue usuelle et où la minutie des exceptions forme l’essentiel de l’enseignement grammatical — la connaissance de l’orthographe est obligatoire pour l’accession à tous les emplois publics, donc elle devient une marque de distinction sociale Vers 1850 la norme moderne du français se fixe
Conservatisme et libéralisme ( ) Le libéralisme littéraire. La libéralisation gagne la langue littéraire et le vocabulaire de la langue commune. Le mouvement romantique revolutionne la langue littéraire. Les écrivains emploient la langue populaire et argotique, les termes techniques et commerciaux, des mots vieillis et provinciaux. La plupart des romains de cette époque sont publiés en feuilletons dans les journaux et connaissent ainsi une énorme diffusion.
«Tous les mots sont égaux en droit» Victore Hugo Conservatisme et libéralisme ( )
L’enrichissement du vocabulaire: — l’oppression intellectuelle du Second Empire favorise un vigoureux brassage idéologique des mouvements d’opposition; le vocabulaire libéral, socialiste, communiste, anarchiste gagne la classe ouvrière — les applications pratiques des découvertes en sciences naturelles (phisique, chimie et médecine) apportent beaucoup de mots nouveaux — de nouvelles sciences apparaissent avec leur lexique: l’archéologie, la paléontologie, l’ethnographie, la zoologie, la linguistique etc. — les ouvrages de vulgarisation, les journaux, les revues et la publicité diffusent partout des néologismes — les néologismes sont créés par les écrivains réalistes, naturalistes et impressionnistes