Financement de l’agriculture camerounaise par la microfinance Présentation par Robert NGONTHE Directeur des Etudes ISE ISSEA de Yaoundé (Cameroun, Congo, RCA, Gabon, Guinée Equatoriale., Tchad )
2 Plan de la présentation Les instruments et les sources Pendant de la planification Pendant de l’ajustement structurel EMF au Cameroun Quelques aspects réglementaires Fonctionnement des EMF EMF dans le système financier EMF et financement de l’Agriculture Les EMF peuvent-elles financer
Les instruments et les sources Période de « planification » Le secteur bancaire (Privé) Financement de certaines agro-industries. L’Etat Les sociétés de développement SODECOTON SODECAO Les structures ou organismes de financement Le FONADER Le FOGAPE Le Crédit Agricole du Cameroun
Les instruments et les sources Période d’ajustement structurel (PAS) Le secteur bancaire (Privé) 2 banques seulement engagées Afriland First Bank à travers les MC2 BICEC à travers CVECA Les bailleurs de fonds Promotion et subventions des ONGs Le FIMAC Convention Etat - Banque Mondiale et exécution par le MINAGRI
FIMAC: prêts en 2001 Source :cellule FIMAC
FIMAC ( Changement de cap!) Un processus d’intermédiation financière a été mis en place et la gestion fiduciaire est confiée aux EMF ayant signé des accords avec le Ministère de l’agriculture. Conformément à ce processus d’intermédiation, 160 contrats d’arrimage ont été signés avec des EMF consacrant ainsi l’arrimage de 2819 groupes. En 2001, les transferts en direction des EMF contractuelles s’élevaient à FCFA. Source :cellule FIMAC
Types d’EMFNombreNombre de groupes arrimés Réseau CAMCULL COOPEC créées par la Cellule FIMAC MC CVECA 440 Autres COOPEC Total Situation d’arrimage La situation d’octroi des crédits de deuxième génération est la suivante : Source :cellule FIMAC
EMF au Cameroun Quelques aspects réglementaires Cadre juridique national en 1992 Réglementation supranationale à partir de 2002 Mutuelles, coopératives ou associations Société Anonyme (Capital min US$ ) Projets et des programmes (Capital min US$ )
EMF au Cameroun Fonctionnement des EMF Réseau (90% des 587 établissements agréés ) CAMCCUL MC² CVECA FOCAOB Les autres (10% des établissements)
EMF dans le système financier En 2001 les EMF représentent: 45% des usagers (banques commerciales et micro finance) 97% en terme de nombre de structures 5% des fonds propres ( 7,7 milliards de FCFA) 6% de l’épargne réalisée 5% du crédit octroyé (35,8 milliards de FCFA)
EMF et financement de l’Agriculture Le réseau CAMCCUL En 2001 Montant moyen des crédits: US$ 395 Nombre de projets agricole: (6% de l’ensemble des projets) Taux d’intérêt minimum 20% Le réseau FOCAOB En 2003 Montant moyen des crédits: US$ 115 Nombre de projets agricole: 578 (36% de l’ensemble des projets) Taux d’intérêt minimum 20% Le réseau des CVECA En 2003 Montant moyen des crédits: US$ 255 Nombre de projets agricole: (48% de l’ensemble des projets) Taux d’intérêt: entre 25 et 36%
EMF et financement de l’Agriculture Le réseau des MC² En 2003 Montant total des crédits à l’agriculture: (millions US$) 7,5 Projets agricole: 52% de l’ensemble des projets Taux d’intérêt: entre 10 et 12,5% Les taux de remboursement sont dans l’ensemble > 90%
EMF et financement de l’Agriculture [1][1] Paul K. FOKAM : « Et si l’Afrique se réveillait ? » éd. Le JAGUAR, 2000 Les limites du financement de l’agriculture par les EMF Au niveau des EMF Certaines EMF inappropriés Ressources financières limitées Taux d’intérêt élevés L’absence des financements à moyen et long terme Au niveau de l’agriculture Agriculture de subsistance Absence de diagnostic des unités agricoles (asymétrie de l’information!!!!)
Conclusion Quelques pistes et perspectives Les études estiment qu’un taux d’intérêt pour l’agriculture entre 8 et 10% serait raisonnable Renforcer la complémentarité entre les structures et les banques commerciales La microfinance serait efficace dans le secteur agricole si : financement des projets agricoles « de marché » ; L’approche du diagnostic prospectif est aussi à encourager (étapes) ; La microfinance peut-elle aller plus loin sans s’écrouler Perspective méthodologique: gain en terme de capital social