Entrée dans la Première Guerre mondiale par les arts : Verdun
Une entrée par les lieux de la bataille.
Felix Vallotton, Verdun, Averse de pluie ou de projectiles. Fumées des explosions d’artillerie et gaz, éclairées différents lieux de la bataille. Forêts brûlées. Sol arasé.
Articulation avec le programme : évocation de la guerre des tranchées comme manifestation de la violence de masse à Verdun, après une rapide évocation des trois grandes phases du conflit (1 er heure). Capacités sollicités : pallier 5. -avoir des connaissances et des repères relevant de la culture artistique (art figuratif et art abstrait en peinture, cubisme, futurisme). -Etablir des liens entre les œuvres pour mieux les comprendre. -Lire et employer différents langages (images). -Être capable de porter un regard critique sur une œuvre.
Type d’orientations possibles dans le questionnement : Localiser le lieu à différentes échelles (carte européenne de la guerre, carte du front ouest). Faire relever les éléments d’un bouleversement de la topographie (sols arasés, forêts brulés) et les types d’armes qui ont pu les provoquer (en utilisant des illustrations d’armes nouvelles plus traditionnelles ). Interroger les élèves sur les représentations floues de certaines manifestations tactiques (pluie de projectiles, tracé des obus), sur la manière de montrer une mécanique de destruction fondée sur la vélocité et la massivité industrielle. Critiquer le document au regard des représentations traditionnelles de la Grande Guerre chez les élèves : Où sont les combattants ? Où sont les traces des civils ? Pourquoi le peintre ne les a pas montrés ? Cette occultation est-elle légitime ? Critiquer le regard du peintre sur la guerre, un regard extérieur et abstrait, duquel ne se dégage aucune expérience combattante.
Une entrée par les combattants.
Un photogramme de Verdun Visions d’histoire de Léon Poirier (1928). Une fausse explosion pour reproduire la violence de la guerre douze ans après la bataille de Verdun. La mort simulée. Une reconstitution du no man’s land après dix ans de paix
Articulation avec le programme : évocation de la guerre des tranchées comme manifestation de la violence de masse à Verdun, après une rapide évocation des trois grandes phases du conflit (1 er heure). Capacités sollicités : pallier 5. -avoir des connaissances et des repères relevant de la culture artistique (photographie, cinéma, documentaire). -Etablir des liens entre les œuvres pour mieux les comprendre. -Lire et employer différents langages (images). -Être capable de porter un regard critique sur une œuvre.
Type d’orientations possibles dans le questionnement : Localiser le lieu à différentes échelles (carte européenne de la guerre, carte du front ouest). Faire relever les éléments d’un bouleversement de la topographie (sols arasés, forêts brulés) et les types d’armes qui ont pu les provoquer (en utilisant des illustrations d’armes nouvelles plus traditionnelles ). Interroger les élèves sur la représentation de la mort combattante, son instantanéité, sa massivité. Interroger les élèves sur la dissymétrie entre l’infanterie et le feu de l’artillerie sur le champ de bataille, ses raisons historiques, stratégiques, économiques et techniques. Critiquer le document sur l’ambiguïté de son statut : valeur historique de la reconstitution cinématographique face aux photographies prises durant la guerre, capacité de l’image à transcrire une mémoire combattante et non la vérité officielle des états et des armées en guerre. Critiquer le document sur les limites de son réalisme : l’absence de fragmentation des corps, la relative édulcoration de la violence de masse dans ses aspects les plus barbares.