ANATOMIE PATHOLOGIQUE GENERALITES
ANATOMIE PATHOLOGIE GENERALE 34 heures de cours 6 chapitres : bases techniques tumeurs bénignes tumeurs malignes pathologie vasculaire pathologie inflammatoire maladies métaboliques
ANATOMIE PATHOLOGIE GENERALE Enseignements dirigés avec contrôle continu Examens : écrit avec 4 questions de 15 minutes, noté sur 30/40
Références Pathologie générale CUPF http://anapath.unice.fr/sitelocal/corpus.html Livre : pathologie générale CUPF Ed Elsevier collection : campus illustré
coordonnées Dr Vandenbos Burel-vandenbos.f@chu-nice .fr Pr Michiels Michiels.jf@chu-nice.fr 04 92 03 77 65
Musée Dupuytren
DEFINITION Étude des lésions, ou modifications morphologiques, induites au niveau de l’organisme par les états morbides : lésions directement induites par l’agent d’agression et modifications morphologiques liées à la réaction de l’organisme.
DEFINITION Anatomie Pathologique générale : description des grands processus pathologiques inflammation, pathologies vasculaires, pathologies métabolique maladies de surcharges pathologies tumorales.
DEFINITION Anatomie pathologique spéciale : étude des pathologies ou maladies spécifiques d’organes tumeurs maladies inflammatoires...
BUTS DE L’EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE Diagnostic lésionnel Démarche étiologique Démarche pronostique Surveillance Epidémiologie
BUTS DE L’EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE Diagnostic : diagnostic lésionnel précis description des lésions associées éventuelles description des éléments du pronostic (grade d’une tumeur, stade d’extension, intensité d’un processus nécrosant, caractère de la régénération...).
BUTS DE L’EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE Démarche étiologique : orienter ou affirmer l’étiologie d’un processus pathologique ex : signes d’orientation d’une hépatite médicamenteuse ex : inclusion cytomégalique pathognomonique d’une infection à cytomégalovirus.
BUTS DE L’EXAMEN ANATOMO-PATHOLOGIQUE Surveillance suivre l’évolution d’une affection chronique ex : biopsie intestinale et quantification de l’atrophie villositaire dans la surveillance de l’intolérance au gluten.
La notion de lésion
NOTION DE LESION Altérations morphologiques observées aux cours des états morbides ou pathologiques Lésion macroscopique Lésion microscopique optique du tissu de la cellule Lésion ultrastructurale en microscopie électronique
Notions de lésions Un continuum du patient, de la clinique, de l ’imagerie à la macroscopie et à la microscopie
LÉSIONS ÉLÉMENTAIRES Lésions élémentaires tissulaires ou cellulaires. Associées pour définir un tableau pathologique donné. Cet ensemble lésionnel peut toucher un ou plusieurs organes.
ENSEMBLE LÉSIONNEL Un ensemble lésionnel évolue dans le temps avec des stades précoces, un stade d’état et un stade cicatriciel; l’ensemble de ces phases correspond au processus lésionnel. L’étude des processus lésionnels constitue l’histogénèse des lésions
Notions de lésions Lésions macroscopiques , reconnues à l’oeil nu et palpation. Liens avec anatomie, clinique, radiologie, endoscopie. examen de la pièce opératoire ++ rédaction du compte-rendu. prélèvements pour étude microscopique.
De la macroscopie au phénotype
Tumeur à grandes cellules rondes Monomorphisme Cellules de grande taille avec noyau > à 3 hématies Basophilie cytoplasmique
Immunohistochimie Positivité avec CD 20 : cellules lymphoïdes de phénotype B Intérêt pour le traitement avec anti CD 20 : rituximab
Cytologie LCR pré mortem Grands lymphocytes tumoraux
Lésions microscopiques Préparations microscopiques de routine : histo-pathologiques cytologiques Technique rigoureuse
Les moyens techniques
MICROSCOPE OBJECTIFS : OCULAIRES : LUMIERES X2.5, X10, X 20, X40, X100 X 8 ou 10 LUMIERES BLANCHE directe ou polarisée UV ou IR pour certaines techniques
Techniques standards Cytologie : Histologie Recueil cellulaire Étalement, centrifugation Colorations MGG, Papanicolaou Histologie Fixation : formol, alcool… Inclusion en paraffine Coupe, coloration : hématoxyline - éosine
Techniques complémentaires Histochimie et cytochimie : métabolites cellulaires, composants de la matrice extra-cellulaire, produits de synthèse cellulaire organites intra-cellulaire. micro-organismes. Techniques fiables et rapides mais peu sensibles.
Techniques complémentaires Histo- et cyto-immunologie : détection de structures antigéniques par utilisation d’anticorps sur coupe ou sur cellule. Utilisation de systèmes d’amplifications améliore de manière très significative le rendement de ces techniques très spécifiques.
Techniques complémentaires hybridation in situ : detection de genes normaux detection de genes mutés detection de micro-organismes histo-enzymologie diagnostic de maladies métaboliques en particulier musculaires. hématologie
Quelques exemples en vrac
athérome Lésions microscopiques identifiables en microscopie photonique. Lésions tissulaires : destruction, nécrose, perturbations architecturales, Lésions cellulaires Identification de microorganismes ou de corps étrangers.
La tumeur bénigne
paludisme
CYTOLOGIE EWING
Cancer de prostate
ABCES MYCOTIQUE
Rouge congo : dépôts amyloïdes
Immunofluorescence. Glomérulonéphrite. Dépôts d ’immunoglobuline glomérulaires
Immuno-Histo-Chimie : mise en évidence de structures antigéniques sur coupe tissulaire en paraffine. Immunomarquage des cellules basales prostatiques par cytokératine 903
Hybridation in situ : sonde EBV
AMYLOSE RENALE ET ROUGE CONGO
MICROSCOPE ELECTRONIQUE Lésions ultrastructurales Technologie lourde x 1200 à 100 000. Indications restreintes Identification d ’agents pathogènes maladie avec aspect en MO normal syndrome néphrotique à glomérules optiquement normal certaines myopathies.
Intestin grêle : Cryptosporidium sp Giardia Intestin grêle : Cryptosporidium sp
La démarche diagnostique
Lésions élémentaires et associations lésionnelles Lésions élémentaires tissulaires ou cellulaires sont associées pour définir une maladie donnée. Cette association ou ensemble lésionnel peut toucher un ou plusieurs organes.
Lésions élémentaires et associations lésionnelles Un ensemble lésionnel évolue dans le temps avec des stades précoces, un stade d’état et un stade cicatriciel l’ensemble de ces phases correspond au processus lésionnel. L’étude des processus lésionnels constitue l’histogénèse des lésions.
Démarche étiologique certains signes morphologiques permettent d’orienter vers l’étiologie d’un processus pathologique ou de l’affirmer signes d’orientation d’une hépatite médicamenteuse inclusion cytomégalique morphologie cellulaire typique d ’un type de cancer
ETIOLOGIES Facteurs étiologiques souvent associés: Acquises (suite) infectieuses, hormonales, immunitaires, liées au vieillissement. Facteurs étiologiques souvent associés: Un terrain fragilisé par une anomalie génétique sera très sensible à d’autres facteurs liés à l’environnement ou aux conditions nutritionnelles.
ETIOLOGIES L’étude des facteurs étiologiques est une voie de recherche importante avec des conséquences évidentes sur le plan de la prévention et sur le plan thérapeutique.
Etiologies des lésions génétique, avec anomalie génomique ou chromosomique étiologies acquises physiques (traumatisme, rayonnement, agression thermique...), chimiques (toxiques aiguës, nutritionnelles, environnementales, médicamenteuses),
Etiologies des lésions 2 étiologies acquises 2 infectieuses, hormonales, immunitaires, liées au vieillissement.
Etiologies des lésions 3 facteurs étiologiques souvent associés. Nutrition et infection Environnement et cancer... L’étude des facteurs étiologiques voie de recherche importante conséquence sur le plan de la prévention et sur le plan thérapeutique.
MECANISMES DE FORMATION DES LESIONS PATHOGENES Pathogénie : étude des mécanismes par lesquels un facteur étiologique intervient sur un tissu sain pour déterminer l’apparition des lésions. Infarctus du myocarde oblitération artérielle coronaire anoxie myocardique aiguë nécrose ischémique myocardique.
Surveillance surveillance de certaines maladies impose des examens anatomo-pathologiques réguliers pour suivre l’évolution d’une affection chronique quantification de l’atrophie villositaire dans la surveillance de l’intolérance au gluten). Rejet de greffe
Epidémiologie CODAGE DES LESIONS recueil des données collecter l’information épidémiologique notamment an pathologie tumorale. évaluer l ’efficacité d ’un dépistage évaluer l ’efficacité de traitement ex : registre des hépatite C 06
Epidémiologie Le recueil des données au niveaux des laboratoires constitue un moyen fiable pour collecter l’information épidémiologique notamment en pathologie tumorale. Intérêts : réseaux cancérologie, dépistage, hépatite….
DISTRIBUTION DES CANCERS paca-est SELON LE LIEU DE RESIDENCE DES PATIENTS
Incidence Hommes. Les 10 localisations les plus fréquentes Incidence Hommes*. Les 10 localisations les plus fréquentes. Janvier – Juin 2005. Alpes Maritimes N Fréquence relative Fréquence cumulée Taux brut ** Taux ajusté*** Prostate 648 28% 130,5 52,0 Peau non basocellulaire 318 14% 42% 64,1 23,8 Colon 229 10% 52% 45,9 18,1 Poumon 186 8% 60% 37,5 17,0 Vessie 151 7% 67% 30,4 11,3 Ganglions lymphatiques 67 3% 70% 12,9 9,4 Rein 61 73% 12,3 5,2 Larynx 53 2% 75% 10,7 5,5 Foie 48 77% 9,7 4,5 Estomac 46 79% 9,3 4,2 Autres localisations 477 21% 100% TOTAL 2284 396,0 200,1 *Pour 6 mois et 100 000 habitants ** INSEE 2004 *** OMS 2005 Résultats provisoires
Incidence Femmes. Les 10 localisations les plus fréquentes Incidence Femmes*. Les 10 localisations les plus fréquentes. Janvier – Juin 2005. Alpes Maritimes N Fréquence relative Fréquence cumulée Taux brut ** Taux ajusté *** Sein 699 37% 124,5 71,4 Colon 194 10% 47% 34,6 13,3 Peau non Basocellulaire 193 57% 34,4 14,1 Glande Thyroïde 77 4% 61% 13,7 10,8 Poumon 66 65% 11,8 5,7 Corps de l'utérus 62 3% 68% 11,1 5,3 Col de l'utérus 57 71% 10,2 5,8 Rectum 52 74% 9,3 4,3 Ganglions lymphatiques 49 77% 8,6 5,4 Estomac 41 2% 79% 7,3 3,0 Autres localisations 419 21% 100% TOTAL 1909 305,3 177,9 *Pour 6 mois et 100 000 habitants ** INSEE 2004 *** OMS 2005 Résultats provisoires
Incidence Population totale. Les 10 localisations les plus fréquentes Incidence Population totale*. Les 10 localisations les plus fréquentes. Premier semestre 2005. Alpes Maritimes N Fréquence relative Fréquence cumulée Taux brut ** Sein 703 17% 141,6 Prostate 648 15% 32% 130,5 Peau non Basocellulaire 511 12% 44% 102,9 Colon 423 10% 54% 85,2 Poumon 254 6% 60% 51,2 Vessie 191 5% 65% 38,5 Ganglions lymphatiques 114 3% 68% 23,0 Glande Thyroïde 98 2% 70% 19,7 Rectum 92 72% 18,5 Estomac 87 74% 17,5 Autres localisations 1074 26% 100% TOTAL 4195 396,9 *Pour 6 mois et 100 000 habitants ** INSEE 2004 Résultats provisoires
Comparaison de l’incidence HOMME : Alpes Maritimes, Bas-Rhin, Isère, Tarn. Source B-R, T, I : Cancer Incidence In Five Continents Vol VIII (1993-1997) AM : CRISAP. Estimation pour 1 an (2005) Résultats provisoires pour AM
Comparaison de l’incidence FEMME : Alpes Maritimes, Bas-Rhin, Isère, Tarn. Source B-R, T, I : Cancer Incidence In Five Continents Vol VIII (1993-1997) AM : CRISAP. Estimation pour 1 an (2005) Résultats provisoires pour AM
Comparaison internationale * INCIDENCE HOMME Comparaison internationale * Cancer Incidence In Five Continents Vol VIII (1993-1997) Résultats provisoires pour AM
Comparaison internationale* INCIDENCE FEMME Comparaison internationale* *Cancer Incidence In Five Continents Vol VIII (1993-1997) Résultats provisoires pour AM
conclusion L ’étude anatomopathologique aboutit à la rédaction du compte-rendu Objectifs : comprendre les termes du CR gérer le CR et l ’intégrer dans le dossier clinique Activité anatomoclinique. Transmission des données cliniques indispensable à l ’interprétation ACP
CONCLUSIONS PRE-REQUIS : SEMIOLOGIE SPECIFIQUE anatomie histologie SEMIOLOGIE SPECIFIQUE CONFRONTATION AVEC CLINIQUE UNE SPECIALITE COLOREE