Première rencontre internationale des territoires de coresponsabilité Modératrice : Murielle MAFFESSOLI Vendredi 25 septembre 2009, à Mulhouse Atelier de découverte des actions pilotes Thème 3 : La coresponsabilité à l’échelle de quartier dans différents domaines de vie

Première rencontre internationale des territoires de coresponsabilité Mme LEGO – Mme PARODI – Melle BOUFELAAS - Sébastien DASSONVILLE Vendredi 25 septembre 2009, à Mulhouse Action pilote Drouot-Barbanègre : quartier de coresponsabilité

Drouot-Barbanègre : « quartier de coresponsabilité » Présentation du quartier

« Quartier de coresponsabilité » IGN SCAN 25 AURM

Nouveau Drouot Cité de relogement 1959 Vieux Drouot Cité-jardin des années 30 ZAC Barbanègre Début des travaux en 2003 Source: ORTHOPHOTO, IGN, 2002 « Quartier de coresponsabilité »

Faiblesses Une population défavorisée, les loyers du parc social mulhousien les plus bas de la ville Une image qui demeure négative à l’extérieur malgré des progrès notamment dans le domaine de la prévention/sécurité Un niveau scolaire bas dans les écoles et le collège du quartier et de nombreux enfants livrés à eux-mêmes sur le temps extra scolaire Atouts Un quartier à taille humaine avec accès aux services et commerces, une desserte satisfaisante vers le centre-ville et vers l’extérieur Un quartier soutenu avec un plan d’action de la Ville et l’inclusion dans le plan 25 quartiers de l’Etat Des acteurs institutionnels présents : Emploi (mission locale, MEF), Conseil Général, Ville Des acteurs associatifs et habitants mobilisés pour le mieux vivre ensemble de ce morceau de ville  Drouot : faiblesses et atouts « Quartier de coresponsabilité »

Drouot-Barbanègre : « Quartier de coresponsabilité » Les attentes vis-à- vis de la démarche

Rendre les habitants acteurs des projets sur leur quartier notamment pour la mise en place du centre social associatif S’appuyer sur les besoins, idées, aspirations des habitants et acteurs de terrain pour contribuer à construire un projet de territoire « Quartier de coresponsabilité »

Drouot-Barbanègre : « quartier de coresponsabilité » La méthode et le déroulement

 Méthode - Étape 1 : Définition du bien-être par les citoyens (du 20 octobre 2008 au 27 novembre 2008) - Étape 2 : Construction des indicateurs de bien-être et de progrès avec logiciel ESPOIR et à partir des 1800 critères énoncés par les habitants du quartier (décembre 2008) - Étape 3 : Diagnostic – Évaluation avec les habitants – Croisement avec des données statistiques - Evaluation des actions avec les acteurs (janvier – février 2009) - Étape 4 : Mise en place d’actions pilotes (à partir d’octobre 2009) « Quartier de coresponsabilité »

 Groupes homogènes - Groupes de 6 à 10 personnes qui se « ressemblent » - Trois questions : 1) Pour vous, qu’est-ce que le bien-être ? 2) Qu’est-ce que le mal-être ? 3) Qu’êtes-vous prêt(te) à faire pour être bien ?  Groupes arc-en-ciel - Mélange des groupes homogènes -Chaque rapporteur expose la définition du bien-être de son groupe -Échange, confrontation  Définition partagée du bien-être (vision collective) -Aspect multidimensionnel du bien-être -8 familles du bien-être - Étape 1 : Définition du bien-être par les citoyens « Quartier de coresponsabilité »

- Étape 2 : Construction des indicateurs de bien-être et de progrès ( à partir des critères des citoyens)  Pour chaque indicateur, construction d’une échelle : 5- Idéal (objectif atteint)‏ 4- Bonne3- Moyenne2- Plutôt mauvaise 1- Franchement mauvaise 0- Nulle  Cette méthode permet de : - Construire des indicateurs compréhensibles et utilisables par tous -Construire des indicateurs pouvant être partagés -Se fixer des objectifs -Mettre en place un suivi/évaluation « Quartier de coresponsabilité »

- Étape 3 : Diagnostic  Diagnostic avec les habitants (ou acteurs) à partir des indicateurs  plus de 120 habitants interrogés (de 10 à 97 ans)  Méthode d’évaluation (Porte à Porte, Réunion type « Tupperware », Appui sur les personnes ressources du quartier (associations, institutions….))  Évaluation de l’impact des actions « Quartier de coresponsabilité »

Drouot-Barbanègre : « quartier de coresponsabilité » Les limites et acquis

 Les limites et difficultés identifiées Une difficulté à toucher certains publics notamment les jeunes non scolarisés et les jeunes adultes de 18 à 30 ans Une représentativité imparfaite de l’échantillon pour le porte-à-porte Une difficulté des habitants à intégrer la notion de coresponsabilité pour l’élaboration et la mise en œuvre d’actions concrètes alors même que les attentes des habitants suscitées par la démarche sont importantes. « Quartier de coresponsabilité »

 Les acquis de l’exercice Une mobilisation croissante et une satisfaction partagée de pouvoir confronter ses visions notamment dans des échanges intergénérationnels et entre sous-quartiers L’émergence d’habitants « silencieux » Une coproduction réelle de la définition du bien–être et une évaluation partagée de la situation du quartier Des propositions d’actions concrètes : un matériau riche à exploiter : - pour l’élaboration et la mise en œuvre du projet du centre social associatif - pour l’élaboration plus large d’un projet partagé de territoire Drouot « Territoire responsable » - Mulhouse

Drouot-Barbanègre : « quartier de coresponsabilité » Les étapes à venir

 Les étapes à venir Elaboration d’un plan d’action : classification et priorisation des idées d’actions, identification d’un pilote, calendrier (court, moyen, long terme) Validation du plan d’action par les différents acteurs/habitants constitué en « groupe local »/ « collectif local » coresponsable de la mise en œuvre et du suivi « Quartier de coresponsabilité »