LA PROSPÉRITÉ ET L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE 10 e année Février à juin 2016 Préparé par A. Berteau
La prospérité à l’époque de Laurier ■En 1896, Laurier remporte ses premières élections. ■À cette époque, la dépression économique mondiale prenait fin. ■Le Canada a ensuite connu une période prospère durant une vingtaine d’années. ■L’économie s’est développée à mesure que les industries et le transport ont évolué, soutenue par une augmentation rapide de l’immigration.
La prospérité à l’époque de Laurier (suite) ■La ruée vers l’or du Yukon a stimulé l’économie canadienne. ■Cet or a contribué à la circulation des capitaux. ■Les capitaux: une somme d’argent dont une entreprise se sert pour augmenter sa production en investissant dans son équipement et en recherchant de nouveaux marchés. ■Avec une économie mondiale en croissance, les prix augmentaient et les marchés pour les produits canadiens se développaient. ■Les marchés: un groupe de personnes qui exigent des biens ou des services ; désigne aussi l’endroit où des biens sont achetés et vendus, par exemple le marché mondial du blé ou du pétrole.
La prospérité (suite) ■Tout le secteur primaire a pris de l’ampleur au Canada (les mines, la foresterie, les pêcheries…). ■Les chemins de fer reliaient presque toutes les régions du Canada les unes aux autres. ■L’accès facile aux cours d’eau a permis la construction d’usines de pâte à papier et de papier le long des côtes. ■La production agricole a pris de l’ampleur et les Prairies sont devenues la première région productrice de céréales du monde. ■Les industries de l’Est ont construit des barrages hydroélectriques.
La prospérité (suite et fin) ■Le premier ministre Laurier a tiré profit de cette prospérité et a remporté les élections de 1900, 1904 et ■Il n’a pas remporté celles de 1911, en partie à cause de l’entente de réciprocité qu’il avait tenté de négocier avec les États-Unis. ■Cette entente permettait aux fermiers de l’Ouest d’acheter des biens aux États-Unis à moindre prix. ■Toutefois, les industriels de l’Ontario se sont opposés à cette entente, car ils croyaient que cela leur nuirait (il y aurait moins d’achats des fermiers dans l’Est.) ■Les électeurs de la province de l’Ontario ont donc voté contre Laurier.
Une révolution du transport ■En 1901, Eaton montrait pour la première fois à la une de son catalogue la photo d’une automobile. ■Graduellement, les automobiles sont devenues abordables. Elles étaient plus présentes sur les routes du Canada. ■Même si certaines personnes déploraient leur présence, les automobiles suscitaient des réactions positives. ■Rapidement, les médecins, les politiciens, les entreprises et les personnes financièrement à l’aise se sont mis à utiliser l’automobile. ■Les premières automobiles sont apparues en 1904 en Colombie-Britannique. Elles coûtaient 200 $.
Une révolution du transport (fin) ■Il a fallu plus de temps avant que les avions soient aussi bien acceptés. ■Les premiers avions étaient construits avec du fil de fer et les pilotes effectuaient eux-mêmes les réparations. ■Le premier vol au Canada a eu lieu en 1909 à Baddeck, en Nouvelle-Écosse. ■L’avion a volé à une altitude de 9 m sur une distance de 1,5 km et à une vitesse de 65 km/h.
Une révolution dans les communications ■Les Canadiens ont vite utilisé les nouvelles technologies de communication. ■Plus de téléphones étaient en usage au Canada en 1911, et les Canadiens en sont devenus les plus grands utilisateurs mondiaux. ■En 1901, le Canada a aussi pris les devants lorsque Gugliemo Marconi a reçu le premier message télégraphique sans fil du Pays de Galles. Il était, lui, à Signal Hill, situé à Saint-Jean, Terre-Neuve. ■En 1907, l’inventeur Reginald Fessenden a diffusé le premier message radio contenant de la musique et une transmission vocale. Ce nouveau médium a pris du temps à être accepté, car les gens continuaient à écouter des enregistrements sur cylindres. ■
Une révolution dans les communications (suite et fin) ■Le tout nouveau film cinématographique était peut-être encore plus passionnant. ■La toute première projection de film au Canada a eu lieu en ■Les spectateurs ont payé chacun 10 sous pour voir des films d’une minute chacun montrant des gens en train de faire leurs tâches quotidiennes. ■Les films devenant de plus en plus populaires, le prix a baissé à 5 sous, d’où le nom «nickelodeons » qu’on a donné aux salles de cinéma (« nickel étant le mot anglais pour désigner la pièce de 5 sous).
Les plaisirs de la vie: l’art et les loisirs ■Les goûts alimentaires des Canadiens commençaient aussi à changer. ■L’invention des wagons réfrigérés pour le transport ferroviaire a améliorée la disponibilité des aliments. ■En 1910, les aliments préparés comme le ketchup Heinz étaient consommés couramment et les premières tablettes de chocolat à 5 sous ont commencé à être vendues. ■La mode des boissons gazéifiées qui avaient envahie les États- Unis était également arrivée au Canada. Le Coca-Cola. D’abord annoncé comme un médicament, il était dorénavant mis sur le marché avec la désignation de boisson gazéifiée. ■À Toronto, un pharmacien a élaboré le soda au gingembre Canada Dry, marque maintenant connue partout dans le monde.
Des poètes, des écrivains et des peintres ■En Colombie-Britannique, la peintre Emily Carr possédait un style unique. ■Elle gagnait sa vie en travaillant comme caricaturiste pour un hebdomadaire de Victoria. ■Elle a par la suite voyagé dans les îles de la reine Charlotte, que l’on appelle aujourd’hui Haida Gawaii. ■Les villages autochtones et les paysages de la C.-B. furent ses inspirations pour ses toiles les plus connues. ■
Des poètes, des écrivains et des peintres ■À l’Île-du-Prince-Édouard, Lucy Maud Montgomery écrivait, en 1908, Anne…la maison aux pignons verts, roman toujours très populaire de nos jours. ■En Ontario, Stephen Leacock écrivait Sunshine Sketches of a Little Town, en 1912, dans lequel il se moquait gentiment de la vie des gens des petites villes. ■Au Québec, on publiait l’œuvre d’Émile Nelligan, un des plus grands poètes québécois. ■Tous ces écrivains représentent les débuts d’une littérature nationale en plein essor.