Le ganglioneurome surrénalien : une entité anatomo-clinique rare (A propos d’un cas) A.BACHAR, I.HAMRRERAS, Y.FAHMI, D.ERGUIBI,B.KADIRI CHIRURGIE GÉNÉRALE (AILE I) CHU IBN ROCHD CASABLANCA CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
Introduction Les ganglioneuromes sont des tumeurs bénignes rares, localisées dans la glande surrénale, le long de la chaîne sympathique et particulièrement au niveau du médiastin postérieur et du rétro péritoine. Elles appartiennent au groupe des tumeurs neurogènes, se développant aux dépens des chaînes ganglionnaires sympathiques, groupe qui inclut également les ganglioneuroblastomes et les neuroblastomes. CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Objectifs Tumeur rare qui mérite d’être connu Comparer notre observation aux données de la littérature
Observation: Figure (1) : Masse surrénalienne ovalaire bien limitée de 50/30 mm avec quelques fines calcifications endolésionnelles Age: 51 ans, ATCD : Opérée il y a 20 ans pour lithiase vésiculaire SF: Douleurs isolées et modérées du flanc droit sans autres signes associés Examen physique : Sans particularité Bilan Biologique : Numération de la formule sanguine, fonction rénale : sans anomalie Cortisol plasmatique : augmenté. Aldostérone plasmatique, la métanephrine, la normetanephrine et la vanilemandélate : normaux Échographie abdominale : Image hypoéchogène arrondie entre le pôle supérieure du rein et le foie de 37mm de diamètre, TDM : Masse surrénalienne ovalaire bien limitée de 50/30mm + quelques fines calcifications endolésionnelles. Exérèse complète de la masse surrénalienne droite Étude anatomopathologique : Ganglioneurome. Aucune récidive locale ou à distance n’a été observée. Figure (2) : Tumeur surrénalienne après résection. CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
Résultats Localisation retro péritonéale : fréquente Touche préférentiellement les enfants et les adolescents avant l’âge de 20 ans. Les femmes sont plus touchées que les hommes; Sexe ratio (0,72-0,77). Découverte :fortuite ; Parfois : Douleurs non spécifiques Tumeur non sécrétant, parfois une possibilité de sécrétion des catécholamines. Diagnostic radiologique : difficile, non spécifique Diagnostique différentiel : ganglioneuroblastome et neuroblastomes Confirmation : histologique Exérèse totale est la règle. Evolution : lente avec augmentation de volume et possibilité de dégénérescence. CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
Conclusions Ganglioneurome surrénalien : tumeur rare, bénigne non secrétant, fruste voir asymptomatique, Mérite d'être connu. TDM et l’IRM : confirment le siège rétro péritonéal de la tumeur, ses rapports et prédisent de sa réséquabilité. Pronostic : favorable après chirurgie justifiant son exérèse complète. CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE