Honneur et héroïsme Etude d’ensemble Bilan

I. L’héroïsme cornélien Générosité descendant de famille noble + aptitude d’un noble à agir pour défendre son rang, son sang et son honneur Vertu énergie physique et morale dont un noble est capable pour remplir son devoir Dépassement de soi : cheminement douloureux pour se réaliser

1. L’héroïsme de Rodrigue Une personnalité déchirée composée de 3 éléments : fils, amant, sujet => Chacun en contradiction avec les deux autres Chimène Don DiègueLe roi Fernand

1. L’héroïsme de Rodrigue Unité retrouvée à la fin car harmonie entre les 3 éléments Remplit successivement tous ses devoirs : Père (II, 2) Chimène (III, 4) Roi (IV, 3) =>héros qui ne recule devant aucune obligation ni aucun sacrifice

1. L’héroïsme de Rodrigue Démarche novatrice : - même plan d’égalité amour et honneur (≠ Don Diègue I, 4) -respect total pour son roi (≠ Comte I, 2) Démarche salvatrice : libération d’un groupe soumis à la servitude (IV, 3)

2. L’héroïsme de Chimène Constant effort sur soi : débat entre devoir de fille et d’amante Rodrigue en justice III, 3 douleur Duel « à tous venants » IV, 5 sacrifice Duel judiciaire V, 1 dégradant car elle est un simple enjeu => Déchirement de l’être

2. L’héroïsme de Chimène Affirmation de soi finale : quiproquo (V, 5) qui amène la révélation Obéissance au devoir poussée à son maximum = accomplissement du devoir Ordre du Roi : dépassement de ses propres contradictions, coexistence du devoir et de la passion

II. L’honneur Primauté de la race sur l’individu : seul importe le lignage, importance de la généalogie « race », « maison », « sang » : appartenance biologique à une race qui se perpétue à travers les générations Exigence de gloire et de courage permanent : le noble s’engage et engage le passé et l’avenir ; univers de la force physique, valeureux guerriers

II. L’honneur Un monde de cruauté : - seul compte l’individu qui sait se battre (Don Diègue trop vieux I, 3, Rodrigue trop jeune II, 2) - Disparition de toute affectivité, synonyme de faiblesse (III, 6)

III. L’épée : un objet théâtral Reflet d’un pouvoir perdu I, 4, l’épée se transmet I, 5 Epée confidente privilégiée du dilemme I, 6 : témoin de la déclaration d’honneur et d’amour Objet scénique symbolisant les sentiments contradictoires des deux héros III, 4 et V, 5 : suscite les passions par sa vue Epée qui permet la révélation V, 6 => objet du bonheur => Épée qui cristallise les enjeux de l’amour et de l’honneur