Les Jardins de mon Moulin, le temple de la pivoine linternaute.com Proposé par Paulajo

A la sortie du village de Thonnance-les-Joinvilles, en Haute-Marne, Philippe Lefort et Odette Hancer nous ouvrent les portes des Jardins de mon Moulin. Là, douze jardins surprenants sont à découvrir. Odette Hancer a rejoint Philippe Lerfort dans son aventure à l'ouverture du jardin au public, en "Ces jardins résultent des messages que nous voulions faire passer, de nos goûts, de nos préférences", indique l'ancienne enseignante. Avant tout, Philippe voulait créer la surprise chez le visiteur qui passe de jardin en jardin.

"Ces jardins sont faits d'arbres, d'arbustes, de vivaces, dont toutes ces fleurs que nous affectionnons particulièrement comme les rosiers, les hostas, les hydrangéas ou encore les pivoines que nous collectionnons", souligne Odette. Les jardins comptent plantes vivaces.

Amoureux de pivoines, Philippe commence à s’en offrir une de temps en temps. Rapidement cette passion aboutit à réaliser une véritable collection. Aujourd’hui, les jardins recensent près de 800 variétés de pivoines des XIXe et XXe siècles, si bien que le propriétaire a déposé sa candidature pour devenir conservatoire.

"Pour améliorer la qualité de la terre, par endroit, nous l'enrichissons de compost (réalisé sur place)", ajoute Odette.

Entre la recherche des pivoines à travers le monde, et de leur histoire (obtenteur, année de création…), collectionner des pivoines est une activité chronophage.

La culture des pivoines n'est pas simple. "Les pivoines se plaisent en plein soleil mais n'aiment pas la concurrence et ont besoin de reprendre des forces durant l'automne. Cependant, ces fleurs, comme beaucoup, n'apprécient pas les fortes chaleurs et les pluies battantes", explique Odette. L'imposante Old Faithful, reste très appréciée pour sa robustesse, sa taille et son éclosion (du bouton à fleur) d'environ 20 jours. Lecture

Les jardins sont ouverts de mai à octobre. Une équipe de quatre personnes l’entretient toute l’année. "L’hiver est consacré aux gros travaux et presque systématiquement à la création d’un nouveau jardin, de nouvelles surprises", explique Philippe.

Ici, l’arrosage reste modéré, même si les jardins profitent du passage du ruisseau, car les plantes doivent s’implanter d’elles-mêmes sur le terrain.

La terre est recouverte de copeaux de bois broyés. Ce paillage retient l'humidité et empêche l'herbe de pousser trop vite, ce qui facilite l'entretien du jardin.

Ici et là, on remarque quelques pièces que le propriétaire a dégotées chez un récupérateur de matériaux anciens. "Une façon de relier le site à son histoire, puisque la Haute-Marne a été durant des siècles spécialisée dans la métallurgie", continue Philippe.

Récemment, un jardin de méditation a été créé. Les arches de ferraille habillées de charmille (issue des forêts alentours) offrent de douces zones ombragées, très agréables sous le soleil.

"La pépinière existe depuis toujours, c'est un moyen pour nos visiteurs de repartir avec le souvenir qu'ils ont vu en situation, lors de leur balade", poursuit Philippe.

Deux fois par an, les jardins organisent de grandes fêtes. Celle Des cucurbitacées, du goût et des produits du terroir qui se déroule sur deux jours, les 26 et 27 septembre. Et la Nocturne aux jardins, le 18 juillet, sur réservation. Des gîtes et chambres d’hôtes, bordés de jardins privatifs, ont ouvert il y a respectivement 7 et 4 ans. Y séjournent, toute l'année, des touristes à la recherche de calme et de sérénité.

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