MALADIE à VIRUS EBOLA. Fièvres hémorragiques virales.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Manifestations rhumatologiques au cours de l’hépatite virale C
Advertisements

Les virus cours 3.
Inquiétudes quant à la contamination potentielle de ces vaccins issus du génie génétique par des éléments résiduels du processus de fabrication Michel.
QCM HAV 1 Quelles sont les propositions exactes?
Une femme de 27 ans, interne à l’hôpital,vaccinée contre l’hépatite B au collège, est victime d’un AES. Les sérologies pratiquées en urgence montrent.
Anciens et Nouveaux Virus Respiratoires
I. Support et organisation de l'IG II. Méca
Diagnostic des infections virales
Structure et génome d’un rétrovirus Rétrovirus Génome du rétrovirus
L’immunité adaptative Le phénotype immunitaire au cours de la vie
Chapitre 31 Virus de la fièvre hémorragique.
INFECTIONS NÉONATALES À CHIKUNGUNYA
Epidémie de Virus Ebola
Autour des Notions Espace, Société et Santé
Lutte contre les épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola
Épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest (1)
Virus d’Immunodéficience Humaine
examens et traitements des infections virales
élaboré par : hejer aloui
Les virus Par : S / Abdessemed.
Médecins Sans Frontières
Réunion mensuelle du GRTS 30 Juillet2014 Dakar
THEME: LA FIEVRE HEMORRAGIQUE Surveillance épidémiologique / OMS
Fièvre Hémorragique Virus Ebola
Nous ne sommes pas tous égaux devant le virus Ebola : vos gènes décident de votre survie Le virus Ebola, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 90.
La veille sanitaire.
Réunion Cellule Nationale de Coordination – Guinée 2015 EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA EN GUINEE REUNION CELLULE NATIONALE DE COORDINATION.
Fievre hemorragique a virus Ebola
Hépatites virales décembre 2007 Virologie.
Les biotechnologies « L’homme est devenu trop puissant pour se permettre de jouer avec le mal. L’excès de sa force le condamne à la vertu » Jean Rostand,
Réunion Cellule Nationale de Coordination – Guinée 2015 EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA EN GUINEE REUNION CELLULE NATIONALE DE COORDINATION.
Réunion Cellule Nationale de Coordination – Guinée 2014 EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA EN GUINEE REUNION CELLULE NATIONALE DE COORDINATION.
Une pièce contre Ebola Le virus Ebola.
FIEVRE HEMORRAGIQUE D’EBOLA
Institut National d’Hygiène Publique
On y reconnaît : une enveloppe  dans laquelle sont enchâssées des protéines (glycoprotéines de surface) ; une capside formée d’un assemblage de protéines.
La grippe.
Thérapie Génique, aspects techniques
Vaccination et Sérotherapie
GRIPPE A H1N1. La grippe A H1N1 est une grippe. Les symptômes sont ceux de la grippe saisonnière. À ce jour, elle n’est pas plus dangereuse que la grippe.
1 Grippe humaine H5N1 : aspects cliniques et thérapeutiques Christian Chidiac, Lyon.
L’exemple de Conakry, Guinée, 2014
Diaporama fait Mohamed-Ali
EPIDEMIOLOGIE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
LEPTOSPIROSES.
DIAGNOSTIC D’UNE FIEVRE SOUS LES TROPIQUES
EPIDEMIOLOGIE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
Staff de veille sanitaire internationale
Staff d’épidémiologie
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 05/02/2015 au 11/02/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Charly.
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 18/05/2015 au 22/05/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI HUBERT.
Rapport global de la supervision de PCI à Conakry – Juin 2015
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 10/04/15 au 16/04/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Angèle.
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 22/01/2015 au 28/01/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Cristina.
Structure de la formation La sécurité et un travail de bonne qualité Module 1 : Connaissance sur la Maladie à Virus Ebola Le soutien de la communauté.
Formation sur la Maladie à Virus Ebola (durée 3 jours)
Structure de la formation
Structure de la formation La sécurité et un travail de bonne qualité Module 1 : Connaissance sur la Maladie à Virus Ebola Le soutien de la communauté.
Gros lot NTP $1 Million $500,000 $100,000 $50,000 $25,000 $10,000 $5,000 $1,000.
Diagnostic, échantillons et transport
Les biotechnologies « L’homme est devenu trop puissant pour se permettre de jouer avec le mal. L’excès de sa force le condamne à la vertu » Jean Rostand,
1 FILOVIRUS Virus de Marburg INFECTIONS A FORTE MORTALITE INFECTIONS A FORTE MORTALITE Laboratoires Behring, Marburg, Allemagne Laboratoires Behring, Marburg,
METHODES DE DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 14/09/15 au 18/09/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI ANDRIANIAINA.
Staff d’épidémiologie Semaine du 21/09/15 au 25/09/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI DE WAARD Aurianne.
Staff d’épidémiologie Semaine du 16/10/2015 au 21/10/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Fanny CVIKLINSKI.
Staff d’épidémiologie Semaine du 03/08/2015 au 07/08/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Gabriel CAPPIELLO.
ALTER EGO CREATION ST CYR SUR LOIRE 1 Plan Gouvernemental de prévention et de lutte contre une « Pandémie grippale » Rencontre des Professionnels.
Transcription de la présentation:

MALADIE à VIRUS EBOLA

Fièvres hémorragiques virales

Epidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, 2014

Virus Ebola Source CDC. Ebola virus virion. Created by CDC microbiologist Cynthia Goldsmith

Cycle du virus Ebola

DIAGNOSTIC Diagnostic direct : - RT-PCR, - culture cellulaire, - TDR. Diagnostic indirect : - IgM/IgG.

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE Réhydratation intensive, Prise en charge des co-infections, Support nutritionnel, Contre-indications : AINS, acide acetylsalicylique, anticoagulants oraux, héparine, corticoïdes.

TRAITEMENTS ETIOLOGIQUES L’épidémie actuelle a considérablement accéléré les recherches en cours concernant les traitementsétiologiques. Six traitements sont sélectionnés par l’OMS, en plus du sérum de convalescents déjà utilise en 1995 en RDC (épidémie de Kikwit) : - les ARNi thérapeutiques : TKM-Ebola et AVI 7537, - le ZMapp, anticorps monoclonaux, - les antiviraux : le favipiravir, antiviral inhibiteur de l’ARN-polymérase ARN-dépendante, et le BCX 4430 analogue de l’adénosine - les anticorps polyclonaux, issus de sérum animal. Des modifications du génome de la souche présente en Afrique de l’ouest pourraient affecter les thérapies géniques.

VACCINS De même, l’épidémie actuelle a accéléré les recherches en cours concernant les vaccins. Deux vaccins sont en phase 1 : le ChAd3-EBO-Z et le rVSV-ZEBOV - Le vaccin ChAd3-EBO-Z est dérivé d’un adénovirus du chimpanzé codant la glycoprotéine du virus Ebola Zaïre. Les données pré- cliniques ont révélé une immunité aiguë après une seule dose et une immunité durable. - Le vaccin rVSV-ZEBOV est un virus recombinant de la stomatite vésiculaire dans laquelle la protéine G de l’enveloppe du VSV est supprimée et remplacée par la protéine du virus EBOV-Z. Cet essai suspendu en décembre 2014 suite à des événements indésirables a repris début janvier 2015 avec un dose de vaccin très inférieure. Ces 2 vaccins doivent être conservés à très basse température (- 80°C). Ils auraient peu d’impact sur l’épidémie actuelle.

Conduite à tenir devant une épidémie Prise en charge des cas : cas alerte, cas suspect, cas probable. Prise en charge des contacts. Prise en charge des déchets. Prise en charge des cadavres. Prise en charge des convalescents. Prise en charge en cas d’exposition accidentelle.

Centre de traitement de Donka, Conakry, Guinée

Equipement de protection individuel (EPI)

Déchets contaminés brûlés

Panneau électronique pour la sensibilisation (Conakry)

FHV nosocomiales