A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles1 Revenu national, croissance et cycles Pourquoi distinguer la micro-économie et la macro-économie ? Comment.

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A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles1 Revenu national, croissance et cycles Pourquoi distinguer la micro-économie et la macro-économie ? Comment mesurer les revenus d’un pays ? Quels sont les indicateurs de « santé » d’une économie ? Comment distinguer le court terme et le long terme ? Comment distinguer le cycle et la tendance ? FAITS ET MECANISMES ECONOMIQUES PARTIE V : MACROECONOMIE : GRANDEURS ET CROISSANCE CHAPITRE 16 « Si le battement d'aile d'un papillon quelque part au Cambodge Déclenche sur un autre continent le plus violent des orages Le choix de quelques uns dans un bureau occidental Bouleverse des millions de destins » Bénabar

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles2 PLAN 1.Micro-économie et macro-économie 2.Le produit intérieur brut 3.La dette extérieure et l’épargne globale 4.L’inflation 5.L’emploi et le chômage 6.Fluctuations et tendances Notes : 1.Tous les graphiques scannés sont extraits du rapport annuel 2006 de la Banque Nationale de Belgique : 2.Tous les renvois à des graphiques SW, renvoient au Manuel de Stiglitz et Walsh, 2e édition française (3e édition anglaise). 3.Les chiffres et graphiques sont fournis à titre d’illustration, hors « matière ».

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles3 Exemples de questions (Krugman, Macroeconomics, Tab. 6.2.) MicroéconomieMacroéconomie John devrait-il faire un MBA ou accepter un job ? Combien il y aura-t-il d’emplois dans l’économie cette année ? Qu’est-ce qui explique le salaire offert par la banque X à Marie ? Qu’est-ce qui détermine le niveau moyen des salaires de l’ensemble des travailleurs cette année ? Quel est le coût pour l’université d’ouvrir un nouveau programme ? Qu’est-ce qui influence l’indice des prix ? Quelles politiques publiques peuvent faciliter l’accès à l’université des familles à faible revenu ? Quelles politiques économiques contribuent à l’emploi et à la croissance dans l’économie du pays ? Qu’est-ce qui décidera une banque belge à ouvrir une activité en Chine ? Quels sont les déterminants du commerce international de biens, services et actifs financiers ?

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles4 Micro-économie et Macro-économie: Exemple Micro : Biens Particuliers Macro : Taux d’inflation : Ensemble des biens

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles5 1.Micro-économie et macro-économie 1.1. Définitions et exemples Micro-économie –Analyse des décisions individuelles des ménages et des entreprises (et de l’Etat) et de leurs interactions sur des marchés particuliers. Macro-économie –Analyse de l’activité économique dans son ensemble, –Etude de l’équilibre simultané des grands marchés, –Analyse de chocs ou de tendances affectant plusieurs marchés à la fois et plusieurs groupes d’agents à la fois, –Analyse d’indicateurs globaux d’activité (tels que PIB, chômage, inflation, dette internationale, à définir dans ce chapitre),

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles6 Origines de l’analyse macroéconomique Les questions monétaires –Rôle de l’or et autres métaux monétaires (18e et 19e siècles), –Crises bancaires (18e et 19e siècles). Les cycles d’activité –Découvertes, investissements, ralentissements (19e et 20e s.). Les dettes internationales –Keynes « conséquences économiques de la paix » 1919, –Keynes « conséquences économiques de Churchill » 1925, –Cessation de paiement du Mexique en L’hyperinflation –Allemagne 1923, Europe centrale, Amérique latine. Le chômage de masse, surtout dans les années 1930 –Keynes « Théorie Générale, de l’emploi, du taux d’intérêt et de la monnaie » 1936 : Le problème de la demande et déflation. La crise pétrolière –Le problème de l’offre et des attentes d’inflation. PIB USA

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles7 Particularités de la macroéconomie 1.Les marchés sont interdépendants 2.L’ensemble n’est pas la somme des parties Exemple du trafic routier : embouteillage Exemple du paradoxe de l’épargne : thésaurisation pendant les mauvais jours ralentit encore plus l’économie, les revenus et l’emploi globalement alors que chacun croit bien faire … 3.Les agrégats sont intéressants PIB, Emploi et chômage, Indice de prix, seuls moyens d’avoir une vue d’ensemble des marchés… 4.La dimension temps Problème des ajustements qui prennent du temps (marchés incomplets), Rôle de la monnaie : transfert de pouvoir d’achat dans le temps, Importance de l’accumulation de capital et de savoir-faire pour la croissance des revenus à long terme. 5.La politique macroéconomique Rôle régulateur de l’Etat encore plus important qu’en micro-économie ? Besoin d’instruments collectifs pour des problèmes collectifs ?

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles8 Indicateurs macroéconomiques Le Produit Intérieur Brut –Mesure la production et le pouvoir d’achat La Dette extérieure –Mesure l’origine des ressources et le risque de déséquilibres Le Taux de chômage –Mesure l’(in)efficacité et l’(in)équité de l’activité (emploi de la ressource travail) et le risque de déséquilibres Le Taux d’inflation –Mesure l’érosion du pouvoir d’achat de la monnaie et le risque de déséquilibres La Distribution des revenus –Mesure l’équité de l’activité et le risque de sous-production ou de troubles Ces indicateurs, non-exhaustifs, seront définis dans ce chapitre et seront utilisés par la suite. L’analyse macroéconomique « positive » tente d’en expliquer les observations, l’analyse « normative » tente d’éclairer la politique économique sur leur amélioration.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles9 Micro-économie et macro-économie : Relations 1.2. Relations entre micro-économie et macro-économie Analyse positive (ce qui est) Recherche de fondements et mécanismes micro-économiques aux observations macro-économiques (aspects individuels et aspects collectifs du chômage, …) Analyse normative (ce qui pourrait être) L’objectif microéconomique ultime est la satisfaction des consommateurs (théorie de l’utilité), pour lesquels on recherche l’efficacité et l’équité. Des objectifs intermédiaires sont parfois utilisés : maximisation de profit, minimisation de coût. Les objectifs macroéconomiques sont des objectifs intermédiaires. Ils visent la satisfaction des agents de manière indirecte : hausse de la production ou de la consommation globale, plein emploi, stabilité des prix, endettement soutenable, etc. Les objectifs macroéconomiques contribuent à l’objectif de satisfaction avec efficacité et équité : ainsi l’objectif de plein emploi évite le gaspillage de travail (efficacité) et assure un meilleur revenu à la population en âge de travailler (équité).

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles10 2. Le produit intérieur brut (PIB) 2.1. Exemple et Définition Exemple : Du blé au Pain : Le boulanger : Un boulanger vend son pain à 2€. Pour produire un pain, il achète de la farine à un meunier pour 0,9€. Pour produire cette farine, le meunier a dû acheter du froment à un agriculteur pour 0,4€. On suppose par ailleurs que les autres coûts d’approvisionnement du boulanger, du meunier et de l’agriculteur sont inexistants. Analyse : RecetteAchatsGain = VA Agriculteur0,40 Meunier0,90,40,5 Boulanger2,00,91,1 totaux3,31,32,0 TransactionsFournitures intermédiaires PIB Valeur finale du pain L’ ensemble des biens produits par l’ensemble des facteurs

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles11 PIB : exemple (suite) Le gain (VA) de chacun rétribue les facteurs de production mis en œuvre –Travail et savoir-faire, –Capital et équipement, –Terre, locaux, … La partie des recettes d’un agent A qui provient d’achat de fournitures (approvisionnement) à un autre agent B n’est pas comptée comme valeur ajoutée et ne génère pas de revenu de facteur pour cet agent A. La valeur finale de marché = la somme des valeurs ajoutées car le consommateur final ne paie les intermédiaires que via le vendeur final, donc une fois et pas à chaque transaction. (Les importations ou le produit semi-fini de l’année précédente entrent aussi dans la valeur finale du bien mais pas dans la VA)

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles Le produit intérieur brut (PIB): Définition (1/2) Le PIB est la valeur ajoutée brute en monnaie intégrée par toutes les étapes de production dans tous les biens et services finaux produits dans un pays pendant une période donnée (un an, un trimestre). Valeur en monnaie (en €), aux prix du marché : –unité de mesure commune –PIB Nominal = PIB aux prix courants du marché : Si tous les prix augmentent, le PIB semble augmenter alors que les quantités produites n’augmentent pas. –PIB ‘réel’ en base N = PIB aux prix du marché de l’année N (ce qu’on aurait pu acheter en l’année N avec les capacités de production de l’année t): PIB t,N = PIB t /P t,N. Valeur ajoutée, intégrée, produite : –Les biens existants, acquis de la période précédente ou de l’étranger ne sont pas produits, ne comptent pas dans le PIB, il faut une activité économique locale et au cours de la période, –Seule la transformation ou la marge commerciale est ‘ajoutée’ par une activité nouvelle à ces biens et est comptée dans le PIB. Les transformations successives ne comptent dans le PIB que pour la valeur ‘ajoutée’ à chaque étape pas pour la totalité de la transaction. –La valeur finale (en fin de période ou à la consommation) au prix du marché ( - import et reports) = la valeur ajoutée: exemple du pain : 2 €.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles Produit intérieur brut: Définition (2/2) Brut –Brut = toute la production, y compris celle qui sert seulement à maintenir les équipements existants; –Produit intérieur net = PIN = PIB – Amortissements. –Note : Brut et net est une distinction qui ne s’applique pas seulement aux valeurs avant et après impôt, mais à de nombreux cas de différence entre un montant global et un montant pertinent, effectivement disponible. Dans un pays –Produit ‘intérieur’ = produit sur le territoire (peu importe par qui) –Produit National = PNB = produit par les facteurs nationaux (peu importe où) La différence est donc le revenu international net de services de facteurs (X F = exportation de services de facteurs tel que travail à l’étranger, M F =importation) : PIB = PNB - (X F - M F ). Pendant une période donnée –Mesurable dans la durée, pas instantanément –Il ne s’agit pas d’un avoir (stock) mais d’une création, production (flux).

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles14 PIB 2.3. Mesure et décomposition du PIB Les 3 optiques traditionnelles du PIB: –La valeur ajoutée brute (V) dans la production, V =  VAB Addition des secteurs : primaire, industrie, services, … –L’absorption (A) de la production A = C + I C = biens de consommation, I = investissement brut aussi appelé ‘formation brute de capital fixe (FBCF) et stockage. –Le revenu brut (Y) des facteurs, issu de la production Y = wL + rK + dK w = salaire par unité de travail L, r = coût d’opportunité du capital K, d = taux d’amortissement du capital K. La 4e optique: –L’utilisation du revenu brut disponible (Y d ) à la consommation (C) et à l’épargne brute (S). Y d = C + S En l’absence de taxes et de transferts, revenu disponible = revenu primaire : Y d = Y.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles15 Mesure du PIB 2.3. Composition : identités MENAGES Unités de décision ENTREPRISES Unités de production Absorption : A = C + I Produits = V Usages : Y d = C + S Revenus: Y=wL+rK+dK Flux financiers Flux de biens Flux circulaires d’une Economie simplifiée : Fermée et sans Etat Identités : V = A = Y = Y d, et I = S (Investissement = Epargne). I = S

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles16 Mesure du PIB : Equivalence des optiques et accumulation L’équivalence des 3 optiques traditionnelles: Flux circulaire: Origine et destination:  Tout ce qui est produit doit être absorbé (au pire stocké), et en économie fermée, aucun produit ne vient de l’extérieur: V=A,  Tout produit génère un revenu : V = Y.  Tout montant monétaire compris dans un revenu couvre des transactions sur les biens Y = A L’équivalence de la 4e optique (utilisation) et l’égalité I = S:  Tout revenu doit être utilisé, alloué à quelque chose : soit comme usage de monnaie : Y =Y d = C + S soit comme absorption de biens : Y = A = C + I donc l’épargne (S) doit financer l’investissement (I) : I = S De I = S à l’accumulation de ressources de t à t+1:  L’investissement I s’ajoute à l’équipement K : K t+1 = K t + I t – dK t,  L’épargne nette S-dK fait croître les avoirs B : B t+1 = B t + S t – dK t.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles17 Mesure du PIB: Introduction de l’Etat Les 3 optiques équivalentes du PIB avec Etat : –La valeur ajoutée brute (V) : V =  VAB y compris la VA de l’Etat ( mesurée comme rémunération de facteurs ) –L’absorption (A) : A = C + G + Ip + I G, ajouter la consommation publique (G) et l’investissement public (I G ), distinct de l’investissement privé (I P ). –Le revenu brut (Y) issu des facteurs de production : Y = wL + rK + dK + T i ajouter les taxes indirectes nettes T i, Revenu intérieur brut ‘au coût des facteurs’ = PIB ‘au prix du marché’ - Taxes indirectes (TVA) nettes de subsides : Y CF = Y-T i. La 4e optique avec Etat : –L’utilisation (Y d ) du revenu disponible brut Yd = C + G + S P +S G. ajouter la consommation publique (G) et l’épargne publique (S G ), distincte de l’épargne privée (S P ).

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles18 Egalités du PNB élargies : étapes PNB = 2 agents+ Etat+ Reste du Monde ProductionV=  VAB + G – ai+Xf – Mf AbsorptionA=C + Ip+ G + Ig+Xbsf – Mbsf RevenuY=wL+rK+ T id – T d +Xf – Mf UsagesYd=C + Sp+ G + Sg Epargne : Yd – A = 0 =Sp – Ip+ Sg – Ig+Mbsf – Xbsf

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles19 Egalités du PNB élargies : synthèse PNB = 2 agents+ Etat+ Reste du Monde ProductionV=  VAB + G – ai+Xf – Mf AbsorptionA=C + Ip+ G + Ig+Xbsf – Mbsf RevenuY=wL+rK+ T id – T d +Xf – Mf UsagesYd=C + Sp+ G + Sg Epargne : Yd – A = 0 =Sp – Ip+ Sg – Ig+Mbsf – Xbsf

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles20 Mesures du PIB : Rôle du Reste du Monde Absorption d’importations (M BS ) dans la consommation; Absorption de production dans les exportations (X BS ). Epargne finance exportations (créance sur RdM) et investissement; Désépargne financée par RdM. Flux –Balance des Biens et Services : (X BS – M BS ), –Balance commerciale : X BSF – M BSF = X BS – M BS + X F – M F –Balance courante : (X BSFT –M BSFT ) = Nouveau Prêt au RdM, Variations de stocks (voir dette ci-dessous, section 3) –Balance des capitaux : K in – K out, –Solde hors réserves (ligne) : R net = -[ (X BSFT –M BSFT ) + (K in – K out )], –Balance des opérations officielles ou réserves : R out – R in = R net, –Solde de la Balance des payements = 0 alors R net = R out – R in = - (X BSFT –M BSFT ) + (K in – K out ).

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles21 Composition du PIB belge : illustration Production Revenus Absorption Services > 60% Salaires > 55% Consommation privée > 60% SW Tab 23.3.

Variation du revenu disponible (e) A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles22

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles23 Statistiques SEC95 - valeur ajoutée brute par branche d'activité, estimations aux prix de 2000, données corrigées des variations saisonnières et des effets calendaires - Produit intérieur brut aux prix du marché : 1 Agriculture, 2 Industrie, 3. Construction, 4. Services, 5. Commerce, transport, communications, 6. Finance et immobilier, 7. Administration publique et éducation, 8. Autres services, 9. Taxes et subsides, 10. TOTAL Composition et évolution du PIB Belge Md EUR% du PIB 2004 RNB291101,04 PIB288 CONS PRIV15353,13 CONS PUB6622,92 FBCF5418,75 STOCKS31,04 X-M124,17 TOTAL288100,00 Export24284,03 Import23079,86 Production , prix 2000Dépenses 2004, prix 2004 Source: 20 fév. 2006

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles24 Composantes de la croissance annuelle du PIB belge Epargne privée, croissance du revenu disponible, et de la consommation

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles25 BNB Rapport annuel 2014

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles26 PIB 2.4. Importance et limites du PIB Mesure des « possibilités » de satisfaction de besoins Importance du taux de croissance du PIB réel: –Mesure l’augmentation de production, de pouvoir d’achat et de revenus sur une période donnée. –Souvent plus ‘perceptible’ que le niveau de PIB, tant dans l’activité que dans certains revenus. Limites –Brut –Mesure monétaire –Observabilité –Biens et services matériels –Biais dans les revenus, consommations ou secteurs peuvent résulter d’imperfections de marchés (pollution, nettoyage) ou de l’Etat (Polluer et nettoyer augmente le PIB, ne pas nettoyer et ne pas polluer peut le diminuer !)

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles27 PIB Importance et limites La comptabilité –Toujours ‘après coup’ (ex-post): les transactions observées et enregistrées, pas les plans d’offre et de demande (nécessaires mais restés parfois insatisfaits), –Distingue des « Mouvements » : flux ou opérations courantes ou variations de stocks (observables dans le temps) et des « Etats » ou stocks (observables à un moment du temps), –Le « solde » des flux apparaît dans les stocks La comptabilité nationale –Distingue des catégories d’agents tels que ménages, entreprises, Etat, Reste du Monde, –Fait apparaître des agrégats pas des comptes individuels.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles28 3. La dette extérieure et l’épargne globale Identités du PIB et Relations d’épargne: –La production (V) doit être absorbée (A) et génère un revenu (Y) qui est utilisé (Y d ) et V=Y=A ce qui donne le lien entre épargne, investissement et déficit courant: A = C + G + I + (X BSF – M BSF ) Y - (X T -M T ) = Y d = C + G + Sp+Sg, Y=A, alors : Sp+ Sg = I + (X BSFT – M BSFT ). Accumulation de soldes annuels –Dette extérieure : D Nt = (X BSFTt – M BSFTt ) + D Nt-1 =  t -  (X BSFTt – M BSFTt ) –Possibilité de distinguer l’accumulation de capital et son propriétaire:  K t+1 = K t + I t – dK t, Somme des investissements nets passés : K t+1 =  t+1 -  (I t – dK t )  I t = Sp t + Sg t – (X BSFTt – M BSFTt ) Financement annuel par épargne privée, publique ou du reste du monde. SW Fig et

Déficit et Dette Réduire une dette demande un surplus « neuf » supérieur à la charge d’intérêt. Ici année 5 : surplus 2, intérêt 1,825. A. de Crombrugghe2916 FD15 PNB Croissance Cycles

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles30 Dette extérieure et épargne globale Importance de l’épargne et de l’endettement L’épargne est nécessaire pour l’investissement, L’excédant d’épargne privée d’un pays doit être absorbé par l’Etat ou les autres pays (ou fait apparaître des stocks invendus), Accumuler des créances sur le reste du monde par un surplus d’exportations est une forme d’épargne mais il y a un risque de défaut des emprunteurs étrangers, S’endetter vis-à-vis du reste du monde pour vivre au-dessus de ses moyens de production (et revenus) provoque une illusion de richesse et des risques au moment du remboursement. L’accumulation de créances ou les dettes peuvent être justifiées temporairement (lissage de consommation, investissement et développement, transition démographique, …)

Commerce, Echanges et Financement De l’échange bilatéral à l’échange trilatéral et la nécessité de la monnaie Soin Médecin Artiste Oeuvre Médecin Montage Voiture Ingénieur Soin Plan IMPORT EXPORT 31A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles32 La Belgique est un exportateur net de biens et services la plupart des années, mais elle est sensible au prix du pétrole importé, dont les hausses peuvent la mettre en déficit commercial

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles33 BNB Rapport annuel 2014

Commerce et financement B: Export et Import (source BNB) Déficit depuis A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles35 Source: BNB Revue Economique Sept 2014

Production commercée ou non La production glisse vers les services PIB : Production (VA) par secteurs (source BNB) 36A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles

Emplois en production commercée ou non L’emploi glisse plus encore vers les services Emploi intérieur Santé : 210 à 300, Soins, accueil: 134 à 271 (000) 37A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles38 Dette extérieure et taux de change Définition : Taux de change = unités de monnaie nationale par unité de monnaie étrangère = prix de la devise étrangère. Conversion: P* = prix en devise étrangère, EP* = prix en devise étrangère converti en devise nationale: Hamburger à 2 USD x 0,8 EUR/USD = 1,6 EUR. Détermination: X – M + Kin – Kout = accumulation de réserves de change (devises liquides, non utilisées à des importations ni à des investissements à l’étranger), donc tendance à l’excès d’offre de devises étrangères, baisse de leur prix, « appréciation » de la devise nationale. Taux de change fixe : la banque centrale s’y engage et accumule ou perd des réserves à ce taux selon l’offre et la demande de la devise pour laquelle le taux de change est fixe. Retour à l’équilibre : appréciation accumulée ralentit export et influx de capitaux spéculatifs ralentissant ainsi l’accumulation de réserves et la tendance à l’appréciation. Inversement, dépréciation accumulée suite à une perte initiale de réserves ralentit les importations et la spéculation et rétablit la possibilité d’accumuler des réserves.

Equilibre X/M : Compétitivité et au-delà Macroéconomique (agrégé) –Court terme : prix et salaires –Long terme : productivité (et hausse revenus) Microéconomique (sectoriel, produits) –Court terme : parts de marché –Avantage comparé et orientation vers la demande mondiale (disposition à payer et Q). Méta-économique : Espace –Liquidité, ouverture de marché : cfr. « trilatéral ». 39A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles40 4. L’inflation Définition : L’inflation des prix est la hausse du niveau général des prix, donc des prix dans leur ensemble (pas la hausse du prix d’un bien en particulier par rapport aux prix des autres biens). Mesure : Comparaison du coût total d’un même panier de biens à deux moments différents (un an d’intervalle par exemple: P t et P t+1 ). Le prix de ce panier ramené à 100 pour l’année de référence constitue l’indice des prix. Variantes : Indices des prix selon le panier de biens: –Biens de consommation (y compris importés), –Biens produits par l’activité domestique. Le taux d’inflation  est la variation en pourcent de l’indice des prix :  t/t-1 = (P t / P t-1 ) – 1 = (P t – P t-1 ) / P t-1. A revoir avec la monnaie (Chap. 19). Inflation USA

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles41 Inflation et PIB réel Relation entre inflation et PIB –Le PIB réel en base N (PIB t/N ) est le PIB exprimé en prix de l’année N : PIB t/N = PIB t x (P N /P t ). –Une tendance à consommer plus qu’on ne produit peut entraîner un déficit extérieur et/ou une hausse de l’ensemble des prix, donc de l’inflation des prix. SW Tab Importance de l’inflation : –L’inflation peut poser des problèmes au bon fonctionnement de l’activité économique (efficacité), –et peut redistribuer les revenus de manière plus ou moins voulue (équité) (voir chapitre sur la monnaie).

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles42 BNB Rapport Annuel 2014

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles43 5. L’emploi et le chômage Définitions: Taux de participation et taux de chômage –Population en age de travailler : personnes de 15 à 64 ans. –Population active : personnes au travail déclaré ou cherchant un tel travail = population employée + population au chômage, –Taux de participation = Population active / Population en âge de travailler, –Taux de chômage = Personnes cherchant du travail / Population active. Variantes de la définition du chômage –Chômage enregistré : personnes inscrites comme telles, –Chômage involontaire : personnes désireuses de travailler au salaire courant dans les emplois courants et ne trouvant pas de travail. Chômage SW Fig 23.4.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles44 Chômage Chômage cyclique et PIB: –Produire demande des travailleurs, –Ecarts (hausse) de production par rapport à la tendance (accélération)  baisse du taux de chômage (‘loi’ d’Okun, EG TACEPA). Chômage structurel, durable: –Indépendant des fluctuations la production –Déséquilibres persistants dans l’organisation du marché du travail: recherche d’emploi difficile, qualifications inadaptées, salaires rigides hors équilibre, accès limité, … Importance du chômage –Non-utilisation de ressources productives = gaspillage (inefficacité), –Effet néfaste sur la distribution des revenus : souvent baisse de revenu pour des agents déjà moins dotés de ressources (inéquité), –Indicateur de faiblesse de l’activité économique, surplus d’offre de travail par rapport à la demande pour des activités de production de biens et services. Importance de la participation –Utilisation de ressources. Aspect plus ou moins volontaire (accès, flexibilité, …) SW Fig

Comparaisons d’emploi Les performances d’emploi (+15%) et de chômage sont correctes par rapport aux voisins. 4,5 millions de travailleurs nourrissent 11 Mn habitants ! 45A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles Emploi (1992=100) Taux de chômage

Q3: Interdépendances A) Pouvez-vous établir un lien entre le PIB et l’emploi ? Variations de l’emploi suivent celles du PIB (hausse suit hausse). B) Observez-vous des composantes de l’absorption dont le taux de croissance est semblable (et donc corrélé positivement) au taux de croissance du PIB. Consommation et investissement montent quand PIB montent, baissent quand il baissent. Exportations nettes parfois l’inverse (2012) ! 46 Source : Banque Nationale de Belgique : Rapport annuel 2015.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles47 Participation par tranche d’âge : B et UE: Chômage cyclique B : Nombre et taux: 84, Emploi 4925 POP ACT 10408POP N % Pop Actx1000 BELG. Population active et emploi, B. 2005: Source: SPF Economie: Carrefour de l’économie, 2006, 1b. Taux de Chômage : cycle et tendance: Europe : hausse , Japon : hausse 1990, USA : cycle uniquement, SW fig Source BNB rapport annuel 2006

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles48 6. Fluctuations et tendances 6.1. Observations Le graphique de niveau du PIB réel des USA (SW Fig ) montre une tendance à la hausse avec des accélérations, des ralentissements et même des baisses autour de cette tendance. Le taux de croissance du PIB réel fluctue autour d’un taux de croissance plus ou moins stable; au cours de ces fluctuations, on peut observer un taux de croissance négatif (baisse du PIB). Pour le taux de chômage (SW fig et 23.4.) et le taux d’inflation (SW fig 23.7), on observe moins de tendance, mais les fluctuations apparaissent nettement autour de valeurs plus ou moins stables. On observe cependant des déplacements du taux moyen de chômage ou d’inflation et une persistance du chômage ou de l’inflation autour de nouveaux niveaux pendant des sous-périodes plus ou moins longues. Malgré la récurrence de hausses et de baisses, leur durée est variable. PIB

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles49 Fluctuations et Tendances : observations La corrélation entre mouvements des variables n’est pas parfaite: une hausse du taux d’inflation n’est pas toujours liée à une baisse du taux de chômage (lien observé aux USA dans les années 1960 mais pas 1970). Par contre, une baisse du PIB est souvent liée à une hausse du taux de chômage et inversement.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles50 Tendance et cycles : définitions 6.2. Définitions Etat de l’activité économique –Une récession est identifiée par 2 trimestres consécutifs de baisse du PIB (critère USA) –Une dépression est une récession grave et prolongée, une expansion est plus qu’une reprise, c’est une période de croissance accélérée par rapport à la tendance. Court terme et long terme –Court terme : période pendant laquelle certaines variables ne s’ajustent pas à leur niveau d’équilibre de marché ou d’optimum pour l’entreprise ou le consommateur (prix fixés par négociation, investissement qui prend du temps, …) –Long terme : période à l’issue de laquelle consommateurs et producteurs ont pu ajuster leurs plans aux nouvelles données de l’environnement et porter les variables à leur équilibre de marché. Tendance et cycle –La ‘tendance’ : mouvement de long terme; constance, hausse ou baisse persistante du niveau d’une variable ou d’un taux. –Le ‘cycle’ : mouvement de court terme, fluctuation de variables ou de taux autour d’une tendance de long terme.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles51 Tendances et cycles : visualisation Production Temps Tendance + cycle long + cycle court ou saisonnier = production observée (en gras) Graphique 16.. Mouvements de production Temps Production, chômage Cycle long par rapport à la tendance Cycle saisonnier par rapport au cycle long

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles52 PIB TAUX D’INFLATION TAUX DE CHOMAGE Déficit Public : - Sg Déficit Extérieur : X- M Dette extérieure : Déficit cumulé USA : 1970 – 2000

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles53 Tendances et cycles à expliquer 6.3. Explications à donner (chapitres suivants) Tendances : –Facteurs de croissance du PIB, –éventuellement du nombre d’emplois et de l’indice des prix. Cycles réguliers : –Cycle saisonnier (vacances d’été, ventes de Noël, …) Chocs : –Origine, nature et effets, diversité, –Causes du taux de chômage et du taux d’inflation, voire du déficit extérieur, –Réactions des marchés et des politiques. Persistance des chocs: –Persistance du chômage ou de l’inflation, –Facteurs de persistance et outils de solutions.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles54 Conclusion: De la mesure et l’importance à l’explication Les variables macroéconomiques mesurent la ‘santé’ d’une économie: sa capacité de satisfaire des besoins, d’utiliser ses ressources, de maintenir son rythme. Elles fluctuent, passent par des périodes ‘fastes’ et des périodes moins satisfaisantes ou perturbées. Les tendances et fluctuations macroéconomiques demandent des explications et sont souvent le signe d’ajustements imparfaits des marchés à certains chocs.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles55 ANNEXE : PIB : Mesure et décomposition : Exemple à 3 identités Exemple simplifié: calcul du PIB d'un pays ayant 2 entreprises: Produit VentesAchatsRevenus Entreprise 1: - production: vente:aux consommateurs 500 à l'entreprise achat:à l'entreprise de salaires au personnel 600 de bénéfice aux actionnaires 150 Entreprise 2: - production: vente:aux consommateurs1750 à l'entreprise achat:à l'entreprise de salaires1200 de bénéfice 300

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles56 ANNEXE PIB: Calcul 3 identités A) par la production: VA d'une entreprise = Production - Inputs (Inputs = ce qu'elle n'a pas produit elle-même: produit par l'autre entreprise) VA de l'entreprise 1 = Production Inputs- 250 = VA= 750 VA de l'entreprise 2 = Production Inputs- 500 = VA=1500 TOTAL VALEUR AJOUTEE=2250 B) par la dépense (consommation): Consommation finale du produit de l'entreprise 1: 500 (le reste est vendu à l'entreprise 2) Consommation finale du produit de l'entreprise 2: 1750 (le reste est vendu à l’entreprise 1) TOTAL VENTES FINALES=2250 C) par le revenu: Salaires de l'entreprise 1: 600 Salaires de l'entreprise 2: 1200 total salaires=1800 Bénéfices de l'entreprise 1: 150 Bénéfices de l'entreprise 2: 300 total bénéfices (revenu du capital financier)= 450 TOTAL REVENU DE FACTEURS =2250

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles57 Equivalence des optiques et l’accumulation: L’Etat, l’Epargne et de l’Investissement Equivalence des 3 optiques traditionnelles –Y = A = V : OK Revenu disponible et utilisation (4e optique): –Revenu disponible des agents privés: Yd =Y – Ti – Td = Y – T Td = taxes directes nettes d’allocations sociales et d’intérêts de la dette (iDt), Ti = taxes indirectes nettes de subsides à la production. T  Ti+Td. –Revenu disponible de l’Etat: Yg = Ti + Td = T –Revenu intérieur disponible = Y au niveau national, mais pas privé, –Utilisation des agents privés: Y-T = C + Sp, –Utilisation de l’Etat : T = G + Sg Equivalences, Egalité Epargne et investissement: –Egalité Absorption et Usages : Y = C+G+Sp+Sg = C+G+Ip+Ig –Investissement : I  Ig + Ip = Sg + Sp = (T – G) + (Y – T – C ) –Financement courant de l’Etat : Sp – Ip – Ig = – Sg = G – T. –Solde ‘primaire’ de l’Etat (hors intérêts) = (T° – G), où T°  T + iDt Accumulation: –Capital privé et public K t+1 = K t + I t – dK t, –Avoirs privés B t+1 = B t + S t – dK t, où B t = K t + D t, –Dette publique (brute) : D t+1 = D t – (Sg t – Ig t ) = D t + iD t + (G– T°) + Ig t.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles58 Mesure du PIB : Introduction du Reste du Monde (RdM, étranger) Solde de la Balance des Biens et Services (BS): X BS – M BS X BS = Exportations, M BS = Importations Solde de la Balance Commerciale X BSF – M BSF = X BS – M BS + X F – M F X F = Revenu de facteurs perçus à l’étranger (capitaux investis, …), M F = Revenu de facteurs versés à l’étranger (travailleurs étrangers, …) Solde la Balance Courante X BSFT – M BSFT = X BSF – M BSF + X T – M T X T = Transferts de l’étranger (don d’un oncle d’Amérique, …) M T = Transferts à l’étranger (aide au tiers-monde, …) DISTINCTION PIB  PNB : PIB = PNB – (X F – M F ) Revenu (ou produit) national brut = Revenu (ou produit) intérieur brut + revenus net de facteurs reçus de l’étranger

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles59 Mesure du PIB : Introduction du Reste du Monde (RdM) Les agrégats équivalents du PIB –Valeur ajoutée produite V: Inchangée (les importations ne sont pas comptées dans la VA) –Absorption : A : A = C + G + I + (X BS –M BS ) Le RdM absorbe des biens et services nationaux: Ajout des exportations X BS à A, Le RdM fournit des biens et services pour la consommation finale ou intermédiaire: Soustraction des importations M BS de la valeur globale de C+I+G+X BS. –Revenu intérieur brut (RIB): Y : Inchangé Revenu National Brut : RNB = Y N = RIB + (X F -M F ) Y N = wL + rK + dK + T i où L et K sont ‘nationaux’ (résidents) –Utilisation du revenu national disponible après transferts: Yd = Y + (X F -M F ) + (X T -M T ) = Y N + (X T -M T ) = Y d = C + G + S P + S G.

A. de Crombrugghe16 FD15 PNB Croissance Cycles60 PIB avec Reste du Monde : Equivalences Equivalences –PIB = V = A = Y, –Mais aussi PNB = V + (X F – M F ) = A + (X F – M F ) = Y N = A N, –Et encore RNB disponible = Y d = Y N + (X T -M T ) A N = C + G + I + (X BSF – M BSF ) Y N + (X T -M T ) = Y d = C + G + S privé +S Etat. Utilisation du Revenu disponible Y d = C + G + S privé +S Etat. Equivalences, Egalité Epargne et Investissement Egalité Absorption et Usages : Y d = C+G+Sp+Sg = C+G+Ip+Ig + (X BS – M BS ) + (X F – M F ) + (X T -M T ) Sp + Sg = Ip + Ig + (X BSFT –M BSFT ) Lien entre déficit extérieur et épargne nationale nette (I = Ip + Ig): Sg+ Sp - I = (X BSFT –M BSFT ) Lien entre déficit public et déficit extérieur : G-T = - Sg = Sp – I – (X BSFT –M BSFT ) Le lien s’applique à investissement constant et épargne privée constante. Accumulation Dette extérieure : D Nt = (X BSFTt –M BSFTt ) + D Nt-1 =  t -  (X BSFTt –M BSFTt )