S. Lubac –ITAVI et P. Guillet – CDA 72 Synthèse des acquis Colloque du 26 juin 2014 à Bressuire (79)
Ce que nous savons Les besoins du poulet pour une bonne exploration et dispersion sur le parcours : – Ombre – Repère – Guide de déplacement – Protection au dessus de la tête – Protection contre le vent – Distance entre 2 zones arborées max de 15 à 20 m – Tâches d’ombre dispersées – De 30 à 50 % d’ombrage max
Les plantations sur un parcours renvoient une image positive de la production : pour le citoyen, pour le consommateur, pour l’acheteur GMS que ce soit arbre à haut jet, arbustes, buissons, couvert herbacé Un parcours planté apporte un cadre de travail agréable à l’éleveur, une fierté de son métier Un besoin à poursuivre d’évolutions des pratiques et des mentalités par rapport à l’arbre Un rôle fort des groupements de producteurs, des maillons techniques environnants sur l’évolution des pratiques Ce que nous savons
Un atelier de volailles fait partie intégrante de l’exploitation. Le parcours peut être réfléchi comme une parcelle de l’exploitation. à voir selon les surfaces à gérer (de 1 à 18 ha) pour produire du bois de chauffage (pour la maison, à LT pour les élevages ?) de BRF (pour les cultures) des piquets (pour les clôtures) Un moyen de maintenir de la biodiversité grâce à l’atelier avicole Un parcours type n’existe pas. A adapter au sol, aux conditions climatiques, au temps de travail de l’agriculteur Ce que nous savons
La nécessité de rester vigilant au niveau sanitaire en cas de plusieurs utilisations du parcours Ce que nous savons
Un parcours planté, un élément pour une production durable : – Peut permettre de compenser les émissions de C grâce au stockage sur parcours – Peut être un élément du paysage et jouer un rôle à terme sur l’organisation des paysages ruraux Ce que nous pressentons
Un atout en terme d’alimentation pour une production plus extensive demain ? Ce que nous pressentons
EN TERME DE DEVELOPPEMENT La sensibilisation des groupements de producteurs et des techniciens ‘Volailles’ prescripteurs Le développement des accompagnements des éleveurs via des CDA ou Assocs de promotion de l’arbre Le soutien des collectivités territoriales La poursuite des échanges entre le monde de l’arbre et de la volaille : les aides pour l’arbre issues de réglementations différentes des aides pour l’élevage Ce qui doit être travaillé
EN TERME SCIENTIFIQUE : Poursuivre la mise en évidence les impacts positifs sur l’environnement des parcours Etudier l’impact de la biodiversité apportée par un à plusieurs parcours sur une exploitation vis-à-vis de l’exploitation Poursuivre l’étude du devenir des minéraux dans les parcours (N, P, Cu, Zn ?) Poursuivre l’étude et l’amélioration des émissions des GES depuis les parcours Etudier l’intérêt économique de l’aménagement et l’entretien des parcours Poursuivre l’étude de l’intérêt zootechnique des plantations Ce qui doit être travaillé
Aménagez vos parcours plein air Comme des Chambres d’Hôtes ! Philippe Guillet, CDA 72