24/09/2016Journées de Rennes Exposez les modifications de la ventilation et de la respiration induites par l'immersion. Exposez les modifications de la ventilation et de la respiration induites par l'immersion. En quoi les échanges gazeux sont-ils affectés par la respiration en hyperbarie. Vous développerez plus particulièrement les spécificités liées au dioxyde de carbone et aux problèmes qu'il génère chez le plongeur. En quoi les échanges gazeux sont-ils affectés par la respiration en hyperbarie. Vous développerez plus particulièrement les spécificités liées au dioxyde de carbone et aux problèmes qu'il génère chez le plongeur. Modifications de la ventilation en hyperbarie Modifications de la ventilation en hyperbarie Modification des débitsModification des débits Modifications des volumesModifications des volumes Contraintes ventilatoires en plongée Contraintes ventilatoires en plongée L’essoufflement L’essoufflement
24/09/2016Journées de Rennes L’essoufflement en hyperbarie L’essoufflement en hyperbarie Résultat d’une désadaptation du rythme respiratoire désadaptation du rythme respiratoire due aux contraintes ventilatoires imposées par la due aux contraintes ventilatoires imposées par la respiration en hyperbarie respiration en hyperbarie ≠ d’une augmentation d'apport de dioxyde de carbone : intoxication.
24/09/2016Journées de Rennes Analyse dynamique de la ventilation Grâce à la mesure des débits ventilatoires. Débit Ventilatoire Alvéolaire (VA) VA = (VT - VD) x Fr. VA = (VT - VD) x Fr. Débit Expiratoire Maximum à la Première seconde (VEMS) mesuré lors d'une expiration active forcée. mesuré lors d'une expiration active forcée. Débit Expiratoire (VE) volume d'air expiré pendant une minute. volume d'air expiré pendant une minute.
24/09/2016Journées de Rennes En hyperbarie M/ V de l’air en surface = 1,29g/l À 40m 1,29x5=6,45g/l (= héliox à 300m) de P. ambiante Les débits sont limités résistances à l’écoulement de masse volumique des gaz et des débits
24/09/2016Journées de Rennes Mesure des résistances A 30 mètres, en caisson, les résistances sont multipliées par 1,7 Les résistances expiratoires sont plus élevées que les résistances inspiratoires Le point d’égale pression (correspondant au volume de fermeture) se déplace vers l’intérieur du thorax avec l’augmentation de masse volumique des gaz Le point d’égale pression (correspondant au volume de fermeture) se déplace vers l’intérieur du thorax avec l’augmentation de masse volumique des gaz Volume de fermeture Volume de fermeture
24/09/2016Journées de Rennes Baisse des débits expiratoires Le DEM 85, chute de 9 l/s en surface à 4 l/s à 70 mètres à l'air, A 30 mètres, la MVV est divisée par 2, A 52 mètres le VEMS est divisé par 2. des sujets sains présentent, en plongée, les mêmes débits ventilatoires que des sujets dits "insuffisants respiratoires".
24/09/2016Journées de Rennes Baisse des débits inspiratoires Les débits inspiratoires sont eux aussi diminués L'énergie dépensée par les muscles inspiratoires pour tenter de maintenir ces débits est importante, la fatigue de ces muscles (en plongée) dépend de leur endurance. la fatigue de ces muscles (en plongée) dépend de leur endurance.
24/09/2016Journées de Rennes Travail ventilatoire et profondeur Le travail ventilatoire augmente avec la profondeur
24/09/2016Journées de Rennes Courbe pression volume Pression oesophagienne Volume en ml Au niveau du sol En hyperbarie + -
24/09/2016Journées de Rennes Modifications des volumes en plongée Ventilation en surface Ventilation en plongée non maîtrisée Renouvellement moindre de l’air alvéolaire CRF Ventilation poumons légèrement gonflés Fatigabilité musculaire
24/09/2016Journées de Rennes Conséquences Les muscles respiratoires sont plus fatigables plus fatigables moins puissants moins puissants Car ils se contractent souvent, souvent, et à partir d'une longueur déjà diminuée. et à partir d'une longueur déjà diminuée. Influence de la contre-pression externe Afflux sanguin dans le thorax(700ml) Le tissu pulmonaire est rendu moins "élastique" Le tissu pulmonaire est rendu moins "élastique"
24/09/2016Journées de Rennes Récapitulatif des débits ventilatoires de CRF Fatigue des muscles ventilatoires hypoventilation alvéolaire HypercapnieEssoufflement de masse volumique des gaz du rejet de CO2 alvéolaire du travail des muscles ventilatoires Élasticité pulmonaire Élasticité pulmonaire Sang → territoire pulmonaire
24/09/2016Journées de Rennes Contraintes ventilatoires en plongée Consommation accrue d’oxygène et production accrue de CO 2 Lutte contre le froid EffortsStress
24/09/2016Journées de Rennes Différences de pression entre la bouche et les poumons Point moyen thoracique 30 cm d’H 2 O P La ventilation se fait en pression négative, La ventilation se fait en pression positive,
24/09/2016Journées de Rennes Influence de la position de la tête Tête en haut Inspiration difficile, expiration facile Diminution des volumes gazeux pulmonaires, A l'effort, fatigue musculaire du fait du travail inspiratoire, Tête en bas Inspiration trop facile, expiration laborieuse, Augmentation des volumes gazeux, A l'effort, fatigue musculaire du fait du travail expiratoire.
24/09/2016Journées de Rennes Les contraintes de la plongée scaphandre Exercice et ergonomie en milieu dense (800 fois plus !) : mouvements plus difficiles et coûteux Matériel encombrant Gêne mécanique (combinaison) Adaptation « obligatoire », y compris conditions calmes
24/09/2016Journées de Rennes Facteurs favorisants Des débits ventilatoires De CRF Fatigue muscles ventilatoires hypoV alv. HypercapnieEssoufflement De masse volumique des gaz Du rejet de CO2 alvéolaire Profondeur importante Froid Stress Efforts exigeant la présence de points d’appui Exercices de poumon ballast Efforts physiques Détendeur mal réglé Manque d’entraînement Exercice trop intense travail muscles ventilatoires
24/09/2016Journées de Rennes Évolution de la ventilation lors de l’essoufflement Surface Ventilation non maîtrisée Essoufflement, Sensation d’asphyxie
24/09/2016Journées de Rennes Ventilation inefficace 0,15 0,15 0,10 O,25 l O,5 l Espace mort anatomique Espace mort matériel Air « utile » 0,2 l
24/09/2016Journées de Rennes ConséquencesEssoufflement Absence d’expiration Inhalation d’eau Narcose Echanges gazeux perturbés Panique Hypoxie Hypercapnie Hypoventilationalvéolaire Accident de désaturation Noyade Surpressionpulmonaire Toxicité O 2
24/09/2016Journées de Rennes Conduite à tenir Remonter la victime le plus efficacement possible Remonter la victime le plus efficacement possible en la calmant en la calmant en lui évitant tout effort. en lui évitant tout effort. En se protégeant soi même (intervention de côté ou de dos) En se protégeant soi même (intervention de côté ou de dos)
24/09/2016Journées de Rennes Prévention Limiter les efforts : avant la plongée et au fond avant la plongée et au fond Avoir du bon matériel Savoir s’équilibrer Apprendre à maîtriser sa ventilation Entraînement en endurance Lutte contre le froid Comportement du GP Respecter une progressivité (profondeurs, types de plongées …)
24/09/2016Journées de Rennes rejet de gaz carbonique Ventilation aux dépens du volume de réserve expiratoire Fréquence Amplitude Apprendre à maîtriser sa ventilation L’inspiration doit être plus profonde et plus lente L’expiration doit être plus profonde aux dépens du volume de réserve expiratoire. Elle devient active et utilise les muscles accessoires
24/09/2016Journées de Rennes L’entraînement en endurance Par une pratique régulière De toutes les activités physiques De toutes les activités physiques De la ventilation contre résistance De la ventilation contre résistance plongéeplongée NatationNatation améliore le contrôle ventilatoire, le contrôle ventilatoire, l'aptitude et la résistance à la fatigue des muscles respiratoires. l'aptitude et la résistance à la fatigue des muscles respiratoires. l'apprentissage. l'apprentissage. de la perception des sensations liées au travail ventilatoire, de la perception des sensations liées au travail ventilatoire, du contrôle du rythme ventilatoire.du contrôle du rythme ventilatoire. fatigue musculaire moindre pour des efforts respiratoires plus grands
24/09/2016Journées de Rennes Respecter une progressivité. Dans la profondeur Dans les niveaux de stress Dans les types de plongées Dans l’autonomie
24/09/2016Journées de Rennes Adaptations physiologiques du plongeur entraîné Adaptations progressives - Meilleure tolérance à l’hypercapnie - adaptations modulées des récepteurs et des centres nerveux aux informations reçues amélioration des volumes pulmonaires mesurés Échanges gazeux mieux adaptés Respiration sur détendeur Respiration sur détendeur