Introduction
Le Japon a estimé à 309 milliards de dollars la reconstruction du pays après le séisme et le tsunami du 13 mars. Ce coût représente près de 6% du PIB du Japon en Selon la Banque mondiale, le Japon nécessitera jusqu’à 5 ans pour reconstruire et se remettre des dommages de ce qui est considéré comme la pire crise qu’ait vécu le pays depuis la Seconde guerre mondiale. Le bilan confirmé des victimes du séisme et du tsunami s’élève à décès et portés disparus. d’après BBC News, 23 mars 2011 I. Des sociétés plus ou moins vulnérables 1. Un Nord moins vulnérable : des catastrophes coûteuses Dommages matériels : Pertes humaines : Résilience : 2. Un Sud plus vulnérable: des catastrophes meurtrières Pertes humaines : Dommages matériels : Résilience : BBC News, 14 February 2010 Haïti : l’impact du séisme de janvier 2010 The total cost of earthquake damage : $7.9bn - 120% of Haiti's GDP.
II. Des sociétés plus ou moins protégées 1. La diversité de la prévention Se préparer au risque : Gérer la crise : Gérer l’après-crise : La recherche scientifique en relation avec les risques naturels est très avancée et très coordonnée. Les phénomènes naturels sont surveillés par des réseaux d’observation étendus ; la prévision et l’alerte en incombent à l’Agence météorologique japonaise. Ce système de prévention très complet se présente sous plusieurs volets complémentaires : mesures structurelles (règles de conception parasismiques très strictes, ouvrages limitant l’étendue des dommages), préparation et information des habitants, plans d’urgence en cas de désastre, mise au point de systèmes de communication opérationnel en cas de crises, plans de reconstruction. Ambassade de France au Japon, Service pour la Science et la technologie,
II. Des sociétés plus ou moins protégées 2. L’inégalité de la prévention Au Nord : Dans le Sud : Panneau d’information, IndonésieSirène d’alerte en Thaïlande En 2007, après qu'un séisme de magnitude 6.8 a endommagé la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, une des plus grosses du monde, les autorités locales demandent l’arrêt de la centrale et son inspection : 67 anomalies seront relevées. Les déficit financiers de Tepco et la baisse de capacité de production que représentait la centrale ont pourtant convaincu le gouvernement d’accepter son redémarrage à partir de Au nom de l’indépendance énergétique du pays et grâce à quelques arrosages financiers, les gouvernements successifs ont laissé faire. Dominique Sicot, L’Humanité-Dimanche, 31 mars-6 avril 201. L’alerte au tsunami après le séisme du 13 mars 2011 grâce au Pacific Tsunami Warning System établi par l’ONU en 1968.
Le sauvetage de Kiki Joachin par les pompiers de New York huit jours après le séisme, Matthew McDermott, Haïti, 20 janvier 2010 Conclusion