JRPI 1/10/2013 Best of «12 mois d’infections fongiques» En 4 articles et un supplément de CMI S. Alfandari Infectiologie/Hygiène - CH Tourcoing Infectiologie.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Facteurs prédictifs de la vaccination hépatite A et B chez les patients VIH+ ICONE 2011 Lille C.Strady.
Advertisements

Prise en charge de la maladie de Waldenström V
Acupuncture et sevrage tabagique Que conclure en Novembre 2001? Docteur Philippe CASTERA SEQUENCE 4.
Métabolisme révision décembre Révisions de métabolisme.
Long term thérapy for PE of VTE. C Becattini for the WARFASA study Randomisée TVP sans cause retrouvée De 6 à 18 mois de TTT.
Test statistique : principe
Associations d’antifongiques: rationnel, données cliniques, indications Dr S. Alfandari Infectiologue Consultant, Service des Maladies du sang, CHRU Lille.
UPLIFT Exacerbations. Probabilité dexacerbations Mois TiotropiumTémoin Rapport de risque = 0,86 (IC 95 %, 0,81 - 0,91) p < 0,001 (test Mantel-Haenzel)
1 Données Récentes ETV Symposium BMS Congrès National Hépato-Gastroentérologie 9-10 Décembre 2009 Alger HCA N.DEBZI Clinique Médicale CHU MUSTAPHA ALGER.
1 Données Récentes ETV Symposium BMS Congrès National Hépato-Gastroentérologie 9-10 Décembre 2009 Alger HCA N.DEBZI Clinique Médicale CHU MUSTAPHA ALGER.
Introduction au e-commerce Intervenant Régis BACHER /01/2014 Présentation 1.
Quels marqueurs d’activation pour le suivi thérapeutique des patients VHC + traités par PegINF-alpha ? E Tuaillon Virologie CHU LAPEYRONIE Montpellier.
Elisabeth BOUVET Hôpital Bichat Claude Bernard
Déterminants de la faisabilité et de l’acceptabilité du dépistage généralisé du VIH par tests rapides: A propos d’une étude aux Urgences en Ile-de-France.
Défi écriture BEF Couverture. Défi écriture BEF Page 1.
Enquête de satisfaction au CHU Ibn Sina de Rabat
Toxoplasmose et Grossesse
Chapitre 2 L’intensité du courant électrique
Immunologie et maladies inflammatoires du SNc
Cancers du rectum réséquables
Place des antifibrinolytiques en chirurgie orthopédique
Primitives - Intégration
Conférence nationale des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance
Analyse de la variance à deux facteurs (données déséquilibrées) Michel Tenenhaus.
PROCEDURE D’ACCIDENT D’EXPOSITION AU SANG
Correspondances en Onco-Urologie - Vol. III - n° 3 – juillet-août-septembre VESSIE Daprès James ND et al., N Engl J Med 2012;366:16:
COMPLICATIONS INFECTIEUSES AU COURS DE LA LLC. A PROPOS DE 49 CAS
Un an après la reconnaissance par le MELS des clientèles émergentes Où en sommes-nous?
VACCINATIONS QUOI DE NEUF EN 2008
Enquêtes épidémiologiques
Stenting and Medical Therapy for Atherosclerotic Renal-Artery Stenosis Christopher J. Cooper, Timothy P. Murphy,Donald E. Cutlip NEJM Novembre 2013.
Observance au Traitement et Pronostic
ANTI-INFECTIEUX ET PHARMACO-ÉCONOMIE : DE NOUVEAUX ENJEUX
Utilisation des TRODs en CDAG/CDDIST SFLS, Poitiers 24 oct 2013
Correspondances en Onco-Urologie Vol. IV-n° 4-oct.-nov.-déc PROSTATE Daprès Kellokumpu-Lehtinen PL et al., Lancet Oncol 2013;14:
Gestion d’une épidémie à BMR et politique antibiotique
Plan.be Stratégie de soutenabilité budgétaire: évaluation critique et options envisageables Michel Saintrain - Juin 2009.
PICC: Risque infectieux et moyens de contrôle
Y-a-t-il un avenir pour les tests plaquettaires ?
Best of «12 mois d’infections fongiques»
CLOTS 3 Effectiveness of intermittent pneumatic compression in reduction of risk of deep venous thrombosis in patients who have had a stroke (CLOTS 3):
Répétez! APPUYER SUR LA BARRE DESPACE POUR PASSER AU SUIVANT NOMBRES Ecoutez! Appuyez ici pour réécouter Répétez! © www.franglais-moi.co.uk.
Patient allogreffé en réanimation
EFFICACITE ET SURETE DE RHEUMAFORT SUR LES PATIENTS ATTEINTS DARTHROSE. Wlodzimierz Samborski¹ and Przemysław Lisinski ² ¹Departement de Physiotherapie.
Hépatite chronique C génotype 2 et 3: un traitement plus court ou plus long? Dr LANGLET Ph, Hépato-Gastroentérologie CHIREC-Cavell et CHU Brugmann, ULB.
En avant 8 texte 2 page 14 Texte 2 Questions sur le texte 2.
CANCER PROSTATIQUE LOCALISE PAR ULTRASONS FOCALISE DE HAUTE INTENSITE
TRAITEMENT DE L’HÉPATITE B Patrick Marcellin
Revue des grandes études en hypertension
Test bilan de calcul mental N°1 :
La Lettre de lInfectiologue EASL 2014 – Daprès Osinusi A et al., abstract 14, actualisé Schéma de létude –55 patients co-infectés VIH-VHC naïfs –Score.
JUGURTHA ALIANE –DES ANESTHÉSIE RÉANIMATION –CLERMONT FERRAND. 02/2011 Il ne faut pas isoler les patients porteurs de BMR en réanimation.
DESC Réanimation Médicale Lyon – Janvier 2010 Alexandre Marillier Marseille.
Mortalité infantile chez les enfants non infectés nés de mères séropositives à lère des multithérapies CESP - Inserm U1018 Equipe « Epidémiologie du VIH.
ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES MARKETING FONDAMENTAL
ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES MARKETING FONDAMENTAL
ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES MARKETING FONDAMENTAL
* Source : Étude sur la consommation de la Commission européenne, indicateur de GfK Anticipations.
10 paires -. 9 séries de 3 étuis ( n° 1 à 27 ) 9 positions à jouer 5 tables Réalisé par M..Chardon.
Finalement encore une fois quelque chose pour les femmes ! ! Cliquez dans l'ordre sur les numéros suivants !
SDRA Devenir à long terme JM Constantin, M.D. Ph.D.
USAM BRIDGE H O W E L L -CLASSIQUE
9 paires séries de 3 étuis ( n° 1 à 27 )
Comment traiter une infection à BLSE (place des carbapénèmes)
ENSEIGNEMENT POSTGRADUÉ HÉMATOLOGIE ET ONCOLOGIE
ENSEIGNEMENT POSTGRADUÉ HÉMATOLOGIE ET ONCOLOGIE
Surveillance AVK Warfarin dose assessment every 4 weeks versus every 12 weeks in patients with stable international normalized ratios.
ENSEIGNEMENT POSTGRADUÉ HÉMATOLOGIE ET ONCOLOGIE
I • Cholangite biliaire primitive………………… nos 3-16 II • Cholangite sclérosante primitive…………... nos III • Autres hépatopathies cholestatiques……..
Transcription de la présentation:

JRPI 1/10/2013 Best of «12 mois d’infections fongiques» En 4 articles et un supplément de CMI S. Alfandari Infectiologie/Hygiène - CH Tourcoing Infectiologie – Maladies du Sang CHRU Lille www.infectio-lille.com

Déclaration d’intérêts potentiels Intervenant : Gilead, MSD, Novartis, Pfizer Congrès : Gilead, MSD, Pfizer, Sanofi SPILF: Astellas – Astra – Gilead - Viiv Healthcare - Janssen Cilag – Msd - Sanofi Pasteur – Pfizer - Bayer Pharma – Bms – Abbott - Sanofi – Roche – Novartis - Novartis Vaccins

Critères pour débuter un AF en hémato Essai australien multicentrique (six hôpitaux), entre 2005 et 2009 Allogreffes LAM. Deux groupes randomisés, ouverts: Stratégie "standard": TDM si fièvre + fibroscopie pour prélèvements et/ ou biopsie Stratégie « marqueurs »: PCR temps réel et Ag antigénémie aspergillaire 2/sem. (Modification définitions par inclusion PCR comme critère mycologique) TDM si positivité. Pas d’AF si négativité biomarqueurs et TDM (même si fièvre) Suivi de 26 semaines ou jusqu'au décès. Objectif principal: Fréquence AF empiriques dans les 2 groupes. Objectifs secondaires Mortalité/incidence IFI/toxicité Morrissey C, et al. Lancet ID. 2013;13:519

Critères pour débuter un AF en hémato: Stratégie « marqueurs » Morrissey C, et al. Lancet ID. 2013;13:519

Critères pour débuter un AF en hémato: Résultats 240 patients inclus. Traitement empirique  32% des patients du groupe "standard" 15% du groupe "biomarqueurs". Mortalité Fongique identique: 5% vs 5% Toute cause NS: 15% (standard) vs 10% (marqueurs) IFI: Prouvée: identiques (4 vs 5%) Probables (14%) ou possibles (5%): que dans le groupe marqueurs. (résultats id dans le groupe « standard » sur tests à posteriori) Toxicité Pas de différence Morrissey C, et al. Lancet ID. 2013;13:519

Critères pour débuter un AF en hémato: Résultats Résultats similaires si prophylaxie AF Incidence IFI Standard Marqueurs p Fluco ou itra 1/94 (1%) 16/95 (17%) <0·0001 Vorico ou posaco 0/22 1/19 (5%) 0·67 Fluco 0/45 5/40 (13%) 0·02 Itra, vorico, ou posaco 1/71 (1%) 12/74 (16%) 0·002 Allogreffe 0/92 16/99 (16%) LAM 1/30 (3%) 1·0 Morrissey C, et al. Lancet ID. 2013;13:519

Critères pour débuter un AF en hémato: Conclusion Culture peu rentable Besoin PCR standardisée Intérêt stratégie marqueurs Morrissey C, et al. Lancet ID. 2013;13:519

Infections invasives post traumatiques à moisissures chez le combattant 37 soldats US blessés en Afghanistan 6/09-12/10 Frequence max: 3,5% des evacuations sanitaires et 8% des admissions en réa Mines artisanales: Blast: plaies souillées, contamination via environnement Traumatisme des extrémités: Amputations membre: 78,4% Amputations multiples: 67,6% Lésions génito-périnéales: 67,6% Warkentien T, et al. CID 2012;55:1441

Infections invasives post traumatiques à moisissures chez le combattant 37 patients / 54 plaies Bactéries ou levures sur 100% plaies Moisissures: chez 31 patients et sur 42 plaies Mucorales 25%, Aspergillus 29%, Fusarium 13% Plaies nécrotiques Pas d’atteinte à distance hormis abdo par contiguité Pas de différence clinique selon pathogène ou selon classification de l’IFI Warkentien T, et al. CID 2012;55:1441

Infections invasives post traumatiques à moisissures chez le combattant IFI prouvée N=20 (54,1%) Angio-invasion de tissus viables en histologie IFI probable N=4 (10,8%) Invasion de tissu viables, sans angio-invasion IFI possible N=13 (35,1%) Culture positive et histologie non faite ou négative Warkentien T, et al. CID 2012;55:1441

Infections invasives post traumatiques à moisissures chez le combattant Warkentien T, et al. CID 2012;55:1441

Infections invasives post traumatiques à moisissures chez le combattant Conclusions: Blessures infectées à filamenteux /terrain inhabituel dans IFI Grande série Région agricole, saison : FDR ? Rôle transfusions massives: surcharge Fer ? Pronostic : Dg précoce : anapath+++ (IFI et angioinvasion ≠colonisation) + culture (espèce) TT chirurgical lourd : débridements larges et répétés, amputations TT antifongique empirique puis adapté au germe : AMB, azolés Warkentien T, et al. CID 2012;55:1441

Place des fongémies dans les bactériémies nosocomiales en réanimation Etude prospective 1156 patients / 162 services / 24 pays France 206 patients « Vrais » patients de réa IGS2: 50 76% bactériémies nosocomiales Fongémies: 7,8% épisodes / 7,4% ensemble 7ème position Variations selon pays: 0 à 12,9% (France 7,2%) DC J28: 40,8% si fongémie 35,7% pour population globale (NS) Tabah et al. Int Care Med 2012;38:1930.

Evolution des candidémies nosocomiales en réanimation sur 6 ans Suivi des candidémies primitives Réseau d’hôpitaux volontaires Allemands 2006 à 2011. 682 réanimations / 2,2 millions séjours et 8 millions JH 205 services participant 6 ans: résultats similaires à l’ensemble 575/6666 bactériémies nosocomiales à Candida (66% C. albicans) Fréquence relative Candida albicans / non albicans stable Candida : 4ème pathogène le plus fréquent = 6,5% des bactériémies nosocomiales. après SCN, entérocoques et SA Mortalité brute: Candida était au second rang (23,9%) après P. aeruginosa (24,5%) C. non albicans associés à plus forte mortalité (29,7%). Meyer E, et al. Euro Surveill. 2013;18(24)

Evolution des candidémies nosocomiales en réanimation sur 6 ans Densité d’incidence stable: Toutes: 0,06-0,09/1000 JH Sur KT: 0.07-0.12/ 1000 JKT Fréq /patient stable: (~0,3/1000) Meyer E, et al. Euro Surveill. 2013;18(24)

Recommandations Candida ESCMID 2012 Procédures diagnostiques  (Cuenca-Estrella et al) Hémoculture ++ Tests ag/ac ou BD-G: recommandés (50-70% performance) Adulte non neutropénique (Cornely et al) Prophylaxie: chir abdo ET perfor recurrente ET fuite anastomose Préemptif: réa et fièvre persistante ou BDG: faible reco Curatif: HC+: candines 1ère ligne – ETO et FO Pédiatriques (Hope et al) Hémopathies malignes/greffe CS (Ullmann et al) VIH (Lortholary et al) Clin Microbiol Infect 2012; 18 (Suppl. 7)

Adhérez à la SPILF La société savante de l’infectiologie Adhésion simple Paiement en ligne/paypal Recommandations et consensus MMI DPC Formations à thème JNI www.infectiologie.com/site/adhesion-spilf.php