Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités Animation : Yves Gauvin, président, Comité apiculture Elyse Gendron, présidente, Comité bovins laitiers.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
ISA–The Instrumentation, Systems, and Automation Society District 12 - Section France L'ISA en Bref …
Advertisements

1Développer vos solutions : définir un plan daction Février Organisation internationale de normalisation.
© 2009 IBM Corporation IBM Institute for Business Value Le Nouveau Visage du DSI Étude IBM Global Chief Information Officer Study.
Votre entreprise: une valeur à transmettre !. Les enjeux - 1/3 des entreprises artisanales sont à reprendre dans les 10 à 15 ans à venir : - En Languedoc-Roussillon,
Environnement professionnel
L’organisation de la régionalisation des soins - Le cas du Maroc -
Isabelle Franchistéguy-Couloume CREG-UPPA IUT de Bayonne - Pays Basque
PLAN Présentation de la SARL La Tour Magne a. Situation.
SOMMAIRE ENJEUX OBJECTIFS & RESULTATS PERIMETRE ORGANISATION HUMAINE
CREDIT MANAGEMENT DIAGNOSTIC D’UNE ORGANISATION
STRATEGIQUE OU OPERATIONNEL ?
Sociologie de linnovation Cas GDF-Suez. Présentation de la société GDF-Suez collaborateurs Chiffre daffaires 2008 :83,1 milliards deuros Coté
L’organisation du Centre des monuments nationaux
Les réseaux de soins Docteur Francis RAPHAEL Docteur Jean-Louis DEUTSCHER.
QUALIFICATIONS de CERTAINS PERSONNELS des DEPOTS de SANG ARRETE DU 03/12/2007 1/ QUALIFICATION DES RESPONSABLES de DEPOT Dépôt de Délivrance : médecin.
G roupement pour l' A mélioration des L iaisons dans l' I ndustrie A utomobile LOUTIL DE PRE DIAGNOSTIC.
BLOGFOR TIC-PME 2010 – Réunion Région du 8 février 2007 La filière forêt – bois – papier en France Une ressource forestière diffuse 27 % de la surface.
RES-AGRI TIC-PME 2010 – Réunion Région du 8 février 2007 Rappel des grandes lignes du projet (1) Objectifs Améliorer les échanges électroniques entre les.
© 2006 – Auteur : Nicolas Louis Initiation à la création dentreprise Nicolas Louis Business Design Consulting - Groupe Air Liquide
Masseur-Kinésithérapeute salarié ou libéral
le management stratégique et le management opérationnel
Planification, suivi des activités et du budget Application de la méthode du Cadre logique et/ou de gestion axée sur les résultats SYSTÈME INTÉGRÉ DE GESTION.
Pourquoi choisir la filière L Musique ? Hélène WAGNER 2013.
Quand on se parle, on sentend.. La démarche régionale visant à promouvoir la formation professionnelle et technique en Montérégie : une histoire de concertation.
Présenté le 5 octobre Résultats obtenus du sondage complété par les membres des 2 regroupements Taux de participation: 43%
Département fédéral de lintérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Politique de la santé Le rôle de la concurrence orientée.
Plan Strat é gique / / Formation Professionnelle.
Tél. : (416) Web :
Enquête sectorielle dImagine Canada Faits saillants de la deuxième Enquête sectorielle Août 2010.
Un an après la reconnaissance par le MELS des clientèles émergentes Où en sommes-nous?
Le Collège Charles-Lemoyne: Nous formons des jeunes prêts à relever les défis de leur génération.
Partenariat pour faire de la TI une réalité. Bienvenue au colloque sur le CAG 23 février 1999 Une meilleure harmonisation des investissements en GI/TI.
Maryse Gagnon, bibliothécaire Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail Congrès des milieux documentaires - 5 novembre 2010.
Linsertion en C.P.A.S. Ce travail est le fruit dune réflexion de travailleurs sociaux du Hainaut Occidental engagés dans linsertion.
Dispositif daccompagnement Soins palliatifs Fegems Un peu dhistoire… Novembre 2009.
Les spécialités de Terminale STMG
Pôle Partenaires Quelle organisation en matière sociale pour votre cabinet ?
FORUM SANTÉ EN FRANÇAIS MARS 2009 – Brampton Historique du Forum: Le Forum sur la promotion de la santé fût créé dans le contexte du projet national.
Jean BOUJONNIER Lycée français de Toronto 4 et 5 mai 2009.
1 Le déroulement dun projet et sa gestion. 2 Le déroulement dun projet: plan 1.Objectifs dapprentissage 2.Les intervenants principaux 3.Le découpage en.
L’approche par les revenus – Les comptes de secteurs
Henri Willox Lycée Albert Camus Conakry, Guinée
Vorstellung des Netzwerks Réseau Environnement (Netzwerk Umwelt) Tide Voigt – Marianne Walther von Loebenstein – Dr. Jörg Romanski.
Transport solidaire Denrées solidaires Deux initiatives concertées et branchées sur le milieu ! présentent.
SOMMAIRE PRESENTATION MISSION ET OBJECTIFS GOUVERNANCE ET PILOTAGE
Synthèse des travaux. Clarifier les concepts et la terminologie Faire du contrôle interne, un enjeu majeur Bien identifier les acteurs Professionnaliser.
25 RAISONS DAIMER LA NOUVELLE FRANCOPHONIE ONTARIENNE - Lidentité bilingue - Diane Gérin-Lajoie OISE, Université de Toronto
Lexploration minière en Afrique et le rôle des « juniors ». Fodé-Moussa Keita, Groupe de Recherche sur les Activités Minières en Afrique.
DRANCY SEPT JOURS SUR SEPT R é cit d une n é gociation.
Synthèse des résultats sur l’état des SIGE de l’enseignement supérieur
Forum des PDG de la FCASS
Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Taux d’intérêt et investissement
1°) Comment calcule-t-on le taux de marge ? Pour calculer le taux de marge dune entreprise, il faut déjà connaître les montants de la valeur ajoutée et.
Le contrat de superficie Prof. P.-H. Steinauer
Journée régionale sur le suicide et les aînés, Capitale-Nationale Par Bertrand Gignac, directeur général de lArc-en-ciel, Portneuf Et par Renée-Claude.
Colloque de la Fédération Histoire Québec Centre des congrès et dexpositions de Lévis 5 octobre 2013.
La crise des crédits "subprimes" Michel Lasserre le 25/05/2008 La crise des crédits "subprimes" Que sont les crédits "subprimes ? Pourquoi sont-ils à l'origine.
Présentation OTeN – e-Forum Casablanca 14 juin 2007 Un observatoire des initiatives numériques sur le territoire français Emmanuel Vandamme, délégué de.
Enquête sur le Bio : les résultats Nous avons mené une enquête locale sur un échantillon de 76 personnes sur lagriculture biologique et ses produits :
Résultats du sondage auprès des parents / répondants sur la qualité des services offerts pour l'année scolaire Présenté le 20 octobre
ETUDE ENFANCE – PETITE ENFANCE 0-14 ANS. POURQUOI UNE ETUDE ENFANCE - PETITE ENFANCE ? Lévolution de la population depuis 5 ans (631 enfants de 0-3 ans.
Science et technologie au primaire Lévaluation aux 2 e et 3 e cycles 1.
Assemblée générale du Forum des gestionnaires en ressources matérielles 24 mars 2011
Optimisation des stratégies de développement de marché.
STG STG « Une voie vers la poursuite détudes » « Je suis en classe de Première STG, option communication, je dois choisir mon orientation pour lannée scolaire.
Les restaurants du cœur
CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES CANADA PROGRAMME D’AIDE À LA RECHERCHE INDUSTRIELLE Accélérer la croissance des PME grâce à l'innovation et à la technologie.
Assemblée générale annuelle Conseil d’administration Directeur général Directeur adjoint Intervenants Responsable du développement Coordonnatrice clinique.
Management model Guide d’entretien
Transcription de la présentation:

Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités Animation : Yves Gauvin, président, Comité apiculture Elyse Gendron, présidente, Comité bovins laitiers

Connaissez-vous bien votre organisation, le CRAAQ? Quentendez-vous dans le champ à propos du CRAAQ? Est-ce un organisme public? parapublic? privé? Son financement? Son fonctionnement? Le coût et le prix de ses activités et produits? Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 1 Le CRAAQ est financé à 100 % par le MAPAQ, ou le CRAAQ peut investir sans problème dans la réalisation de nos projets, car il est subventionné Commentaires souvent entendus – « Pourquoi des commandites, des subventions ou du support financier des organisations? » – « Vous allez faire de largent avec les ventes » – « Demandez une plus grosse subvention au MAPAQ » Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité La subvention de fonctionnement du MAPAQ représente 30 à 35 % du chiffre daffaires du CRAAQ Cette subvention sert à couvrir, en partie seulement Le fonctionnement général de lorganisme ( loyer, fournitures et équipements informatiques et de bureau, salaires et dépenses de ladministration générale, des communications, du service à la clientèle et de linformatique) Le fonctionnement de base des différents comités et commissions : animation des réunions de concertation (ex. : réalisation du Plan daction) Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité (suite) Chaque projet identifié par un comité doit établir un montage financier visant lautofinancement Le comité de vérification du C. A. travaille présentement une politique dinvestissement et de rentabilité des projets Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 2 Le CRAAQ coûte cher, cest lourd Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Comparer des chiffres comparables : – Connaissez-vous le prix de revient des activités des autres organisations? – Le coût des professionnels et du personnel en soutien affectés aux activités a-t-il été comptabilisé, ou cela fait-il partie de leur travail régulier? – Le coût des avantages sociaux payés par lemployeur a-t-il été ajouté à leurs salaires? (vacances, contribution de lemployeur à lassurance chômage, fonds de pension…) Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité (suite) Au CRAAQ, tout le temps mis par les ressources à un projet est comptabilisé à sa réelle valeur, car la subvention de fonctionnement nest pas prévue pour cela En comparant nos montages financiers, les coûts dorganisation du CRAAQ sont comparables, sinon moindres que dautres organisations de même nature Nous considérant concurrentiel et reconnaissant notre expertise, de + en + dorganisations mandatent le CRAAQ pour coordonner leurs projets Lampleur de certains projets nécessite un temps de coordination appréciable (nb auteurs, consultation, etc.) Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité (suite) Lorganisation dévènements de 300 à 800 personnes entraîne des dépenses plus importantes et des suivis plus rigoureux que des évènements de plus petite envergure : – Choix dhôtel restreint et + dispendieux, audiovisuel, restauration… dont les coûts sont en augmentation de 10 % depuis 2 ans – Logistique plus grande, support informatique, + dinscriptions, cahier du participant parfois avec des textes (choix du comité) – La qualité CRAAQ est une attente des participants mais aussi des membres des comités organisateurs (la recherche dune formule dévènement et de conférenciers toujours plus « hot » met une pression à la hausse sur les coûts) Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 3 Le prix des publications et des évènements est dispendieux Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Il faut reconnaître la juste valeur des produits et services en agriculture. Après tout, on trouve normal la tarification des comptables, des vétérinaires et des notaires… La gratuité nest plus possible! Si ce nest pas le participant qui paie, ce sont les commanditaires ou des subventions publiques, mais il y a quelquun qui paie En 2009 (selon la taille de lévènement) : Participants 50 à 70 % Autres revenus 30 % à 50 % soit $ à $ en commandites, subventions, etc.) Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités du coût de lévènement

Réalité (suite) Un « best-seller » grand public et une publication agricole, ce nest pas la même réalité de ventes! Une politique de détermination des prix existe au CRAAQ, basée sur le coût des activités et les revenus potentiels Le prix dentrée aux évènements provinciaux de plusieurs secteurs sont plus élevés quau CRAAQ Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 4 Au CRAAQ, tout est décidé à la permanence Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Plusieurs comités découlent du C. A. (ressources humaines, vérification, technologie de linformation, positionnement stratégique) qui définissent les orientations à être entérinées par le C. A. Le comité de vérification et le C. A. jugent les projets des comités/commissions en fonction de leur pertinence et de la capacité financière du CRAAQ Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité (suite) Les orientations sont données par le comité/ commission, mais le chargé de projets a le devoir de sassurer que le montage financier dun projet est réaliste et respecte la capacité financière du CRAAQ Le chargé de projets est un membre du comité/commission à part entière Le CRAAQ possède 10 ans dexpertise dans ses champs dactivités, il faut reconnaître cette expertise basée sur lexpérience du CRAAQ Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 5 Le CRAAQ et le MAPAQ, cest la même chose! Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Le CRAAQ est une entité juridique autonome et un organisme à but non lucratif mandaté et subventionné par le MAPAQ pour 30 à 35 % de son chiffre daffaires Le CRAAQ fait son propre plan daction annuel dactivités en lien avec son mandat Le CRAAQ fait sa propre planification financière annuelle et doit respecter sa capacité financière Le CRAAQ a son propre mode de gestion des ressources humaines et son personnel nest pas à lemploi de la fonction publique Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 6 Même si mon comité/commission na pas de projet (livrable) avec le CRAAQ, il joue quand même son rôle pour le secteur Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Le CRAAQ doit faire une reddition de compte envers le MAPAQ sur les réalisations et les retombées des activités des comités du secteur agricole Si tous les comités et commissions agissaient ainsi, le CRAAQ ne jouerait pas son rôle de création de contenu, de transfert de connaissances et de DIFFUSEUR Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 7 Quand je contribue à un projet de mon comité/commission, je travaille pour le CRAAQ Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Les projets à réaliser doivent répondre à un besoin du secteur selon le Plan daction de votre comité/commission Ainsi, vous travaillez pour lavancement de votre secteur et le CRAAQ est un levier pour y parvenir Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Mythe n o 8 Agri-réseau, cest le MAPAQ Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités

Réalité Le MAPAQ a financé le CRAAQ pour le développement de la plate-forme dAgri-Réseau et le support aux pilotes Plusieurs pilotes sont des ressources du MAPAQ, mais dautres organisations, tels des centres dexpertise, prennent la direction du pilotage et de ses collaborateurs Le CRAAQ gère lensemble des sites Les dessous du CRAAQ : mythes et réalités