Mise en œuvre de la Politique concernant les malades en phase critique 1.

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Transcription de la présentation:

Mise en œuvre de la Politique concernant les malades en phase critique 1

Contexte Le Bureau du coroner en chef a recommandé délaborer et de mettre en œuvre une politique provinciale de « non-refus » lorsquune personne a subi de graves blessures ou lorsquil sagit dun malade en phase critique. Le Comité dexamen de la sécurité des patients du Bureau du coroner en chef avait déjà étudié des cas semblables où le temps perdu à chercher un hôpital prêt à accepter un malade en phase critique avait directement contribué au décès du patient. 2

Processus Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a demandé à Soins aux malades en phase critique de lOntario (SMPCO) de mener la consultation avec les intervenants, le processus délaboration de la politique ainsi que la mise en œuvre de la Politique concernant les malades en phase critique. Les principes de la politique provinciale sappuient sur la Politique concernant les malades en phase critique élaborée et mise en œuvre dans les réseaux locaux dintégration des services de santé (RLISS) du Sud-Ouest et du Nord-Est. SMPCO a travaillé en collaboration avec les principaux intervenants en soins intensifs, dont les directeurs généraux des RLISS, les responsables des soins aux malades en phase critique des RLISS, les responsables des services durgence des RLISS, CritiCall Ontario, les hôpitaux et les services de transport tout au long du processus délaboration de la politique. 3

Principes directeurs La Politique concernant les malades en phase critique est mise en œuvre lorsquun patient risque de perdre la vie ou un membre et quil existe des solutions thérapeutiques auxquelles il faut avoir accès dans les quatre heures. Lorsque la vie ou lintégrité corporelle dun patient est menacée, cest prioritaire; la recherche dun lit disponible est secondaire. Aucun patient dont la vie ou lintégrité corporelle est menacée ne se verra refuser des soins. Les limites géographique dun RLISS ne pourront empêcher un patient davoir accès aux soins appropriés dans un autre RLISS. Il est essentiel de retourner le patient à lhôpital dorigine dans les 48 heures dans la mesure du possible lorsquil est considéré comme stable sur le plan médical et apte au transfert pour assurer aux malades en phase critique un accès continu à des soins (concerne autant les transferts dans la province quà lextérieur du pays). 4

Objectif Faciliter lélaboration de procédures normalisées que tous les fournisseurs de soins de santé appliqueraient dans les RLISS et entre ces derniers pour sassurer que les malades en phase critique reçoivent des soins appropriés en temps voulu. 5

Quest-ce quun patient en phase critique? Ce sont les patients les plus malades qui nécessitent les soins les plus urgents. Un patient qui risque de perdre la vie ou un membre. Un patient qui nécessite des soins intensifs dans les quatre heures. 6

Au sujet de la Politique concernant les malades en phase critique Philosophie axée sur le patient dont lintention est de faire en sorte que les patients en phase critique les plus malades et vulnérables reçoivent les bons soins au bon moment et dans le milieu clinique approprié. Elle vise à responsabiliser les hôpitaux pour quils donnent des soins aux patients dont la vie ou lintégrité corporelle est menacée lorsque les services cliniques appropriés sont disponibles dans leur hôpital. Elle soutient les hôpitaux qui ne sont pas en mesure de soigner les patients en phase critique en raison de la nature des soins que nécessite le patient et (ou) de la complexité et de la gravité de son état. Elle renforce lutilisation de CritiCall Ontario pour faciliter la communication entre le médecin traitant et le médecin ou service- conseil le plus pertinent. Elle facilite la collecte de données pour savoir quels aspects du système nécessitent plus de planification et pour connaître les possibilités de laméliorer. 7

Portée La Politique concernant les malades en phase critique sapplique à tous les hôpitaux de lOntario. Les patients pédiatriques (de moins de 18 ans) dont la vie ou lintégrité corporelle est menacée continueront à avoir accès en temps opportun aux soins tertiaires pour malades en phase critique par lentremise des services extra-muros offerts par lÉquipe dintervention pédiatrique auprès des malades en phase critique. En ce qui concerne les états cliniques pour lesquels il existe déjà des procédures en matière de consultation médicale, de transfert et (ou) retour du patient (p. ex., Ontario Stroke Network, code STEMI), il faut respecter les processus et échéanciers établis; Une fois adoptée, la Politique est conçue pour fonctionner de pair avec les politiques et (ou) processus en place. 8

Le tableau provincial de diagnostic des malades en phase critique ne vise pas à remplacer le jugement clinique des médecins qui gèrent les cas où la vie ou lintégrité corporelle est menacée. Les décisions du triage seront fondées sur létat du patient, la gravité et la progression; comprend les états médicaux qui, à lintérieur dun continuum de gravité, pourraient être considérés comme une menace à la vie ou à lintégrité corporelle; constitue un outil pour CritiCall Ontario permettant de faciliter la consultation médicale relativement aux malades en phase critique; contribuera à rationaliser les aiguillages et les transferts de patients et facilitera la collecte de données sur les lieux où les patients ayant le plus besoin de soins urgents sont aiguillés et doù ils proviennent. 9

CritiCall Ontario Soutien pour faciliter la prise en charge des malades en phase critique Donna Thomson Directrice administrative, CritiCall Ontario 10

Faciliter la prise en charge des malades en phase critique CritiCall Ontario facilitera la prise en charge de la plupart des cas de malades en phase critique. Il y aura exception lorsque des processus seront déjà définis et en place (p. ex., Stroke, code STEMI). Médecins traitants : ont la responsabilité dobtenir une consultation interne et dindiquer clairement à lagent dappel quil sagit dun patient en phase critique à qui leur établissement ne peut offrir de soins. CritiCall Ontario : a la responsabilité de mettre en marche lAlgorithme de facilitation de la prise en charge des malades en phase critique et davoir recours à la hiérarchie. Hôpitaux : ont la responsabilité détablir un processus pour informer les médecins des appels concernant des malades en phase critique et dinstaurer un processus pour gérer la hausse de la demande. Médecins-conseils : doivent faire le suivi rapidement, donner une consultation quelle que soit la disponibilité des lits, confirmer quil sagit dun cas de malade en phase critique, agir rapidement pour accepter le patient sil y a confirmation et quun transfert est nécessaire (remarque : CritiCall Ontario noffre pas de consultation). Médecins traitants : ont la responsabilité dorganiser le transport. CritiCall Ontario peut raccorder lhôpital dorigine à Ornge. 11

Faciliter la prise en charge des malades en phase critique Qui appeler? Le type de médecin-conseil est déterminé par : le système de documentation iScheduler de CritiCall qui suggère une spécialité par défaut en fonction du diagnostic fourni par le médecin traitant; ou, une demande précise faite par le médecin traitant. Où appeler? Les patients seront transférés à lhôpital approprié le plus près sans tenir compte des limites du RLISS. Le système provincial de ressources hospitalières (SPRH) de CritiCall fournit de linformation sur les services disponibles dans chaque hôpital : modèle daiguillage – si établi par les groupes de spécialistes (traumatisme, neurochirurgie, pédiatrie) ou les RLISS; proximité – le plus près à lintérieur du RLISS, à lextérieur du RLISS, à lextérieur de la province. Le Système dinformation sur les soins aux malades en phase critique (SISMPC) envoie aux 10 minutes linformation sur loccupation des lits pour malades en phase critique au SPRH. Les hôpitaux envoient linformation sur la disponibilité des lits pour soins néonatals, maternels et non urgents plusieurs fois par jour au SPRH. 12

Recours à la hiérarchie CritiCall Ontario consultera les directeurs médicaux de son organisme pour les raisons suivantes : Le médecin traitant et le médecin-conseil ne peuvent se mettre daccord pour déterminer quil sagit dun malade en phase critique. Si la consultation a lieu et que le patient est refusé pour une raison autre quun manque de lit, le directeur médical arbitrera la discussion entre le médecin traitant et le médecin- conseil. Si après consultation avec lintensiviste de lhôpital qui offre la consultation, le patient nest pas accepté faute de lit, le directeur médical contactera ladministrateur de garde de lhôpital. 13

CritiCall Ontario Soutien pour le suivi des services de soins aux malades en phase critique Donna Thomson Directrice administrative, CritiCall Ontario 14

Surveillance des soins aux malades en phase critique La mise en œuvre et lapplication continue de la Politique concernant les malades en phase critique seront étroitement surveillées afin de fournir aux hôpitaux, aux médecins et aux RLISS de linformation dont ils peuvent se servir pour apporter des améliorations. CritiCall Ontario recueillera et communiquera les données sur tous les cas de malades en phase critique et produira les rapports suivants : lettres de suivi pour les cas définis dans les deux jours ouvrables; rapports hebdomadaires sur les malades en phase critique : rendement des hôpitaux rapports sur laction des systèmes rapports sommaires mensuels sur les malades en phase critique; rapports sur le retour des patients à lhôpital dorigine. 15

Suivi initial Le directeur médical de CritiCall Ontario fera le suivi directement auprès du médecin-chef de chaque hôpital par courriel (copie au responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS) lorsquil a été nécessaire de contacter plus dun hôpital disposant des services cliniques appropriés pour un patient en phase critique : Il ny a pas de réponse du médecin de garde après deux télémessageries (en 20 minutes) de CritiCall Ontario. Le médecin a répondu mais aucune consultation na eu lieu concernant un cas provisoire de malade en phase critique. Le médecin de garde a offert une consultation, mais a été incapable daccepter le transfert du patient. Il ny avait pas de médecin de garde à lhôpital qui selon le système provincial de ressources hospitalières offrait la spécialité appropriée. Le directeur médical de CritiCall Ontario ou un représentant contactera le médecin dans les deux jours ouvrables suivant le classement du dossier. 16

Surveillance du rendement hebdomadaire CritiCall acheminera des rapports hebdomadaires aux responsables des soins aux malades en phase critique et des services durgence des RLISS, aux directeurs généraux et aux médecins en chef des hôpitaux. Indicateurs potentiels du rendement du système : Nombre total de cas de malades en phase critique – par hôpital dorigine, spécialité, RLISS Nombre/pourcentage de cas déclarés de malades en phase critique qui sont confirmés Nombre/pourcentage de cas de malades en phase critique transférés Fréquence/pourcentage de consultations/acceptations/transferts dans les délais impartis Indicateurs potentiels du rendement de lhôpital : Nombre total de cas de malades en phase critique – par hôpital contacté, spécialité, RLISS Nombre/pourcentage de temps de réponse dans les délais impartis Nombre/pourcentage de consultations offertes et de transferts acceptés Raisons du refus (selon les résultats du refus) 17

Surveillance du rendement mensuel CritiCall présentera des rapports mensuels au directeur général du RLISS, au représentant de la Politique pour le RLISS, aux responsables des soins aux malades en phase critique et des services durgence du RLISS, au directeur général, médecin-chef et vice- président des services cliniques de lhôpital. Indicateurs potentiels du rendement mensuel : Agrégat des données et indicateurs des rapports hebdomadaires Distribution et roulement des patients entre les hôpitaux Comparaisons entre les hôpitaux et les RLISS Tendances au fil du temps 18

RETOUR À LHÔPITAL DORIGINE 19

Retour du patient à lhôpital dorigine SOSMPC a mis sur pied un comité consultatif provincial chargé dorienter lélaboration dun guide pour la conception de cadres et de processus pour le retour des patients à lhôpital dorigine. Lobjectif du cadre de retour à lhôpital dorigine est : de définir les principes directeurs importants relatifs au processus de retour; dintégrer loutil de retour à lhôpital dorigine de CritiCall Ontario (actuellement à lessai); de déterminer où se situent les principaux enjeux et obstacles dans le processus de retour des patients; de proposer des solutions et des outils pour éliminer ces obstacles. 20

Retour du patient Le cadre de retour comprendra : des principes directeurs; un algorithme de retour; des recommandations facilitant la mise en œuvre à léchelle du système, la durabilité et lassurance qualité; une analyse et une évaluation des pratiques exemplaires et mécanismes de responsabilisation actuellement en cours dans les RLISS, les hôpitaux et les principaux programmes en Ontario. SOSMPC collaborera aussi avec CritiCall Ontario, les services médicaux durgence, Ornge et les RLISS pour surveiller et évaluer lutilisation de loutil de retour de CritiCall Ontario afin de relever les possibilités daméliorer le système. 21

LH dorigine saisit les renseignements sur le patient dans loutil de retour en ligne (hébergé par CritiCall Ontario) LH dorigine remplit le formulaire daiguillage/résumé de congé - utiliser les formulaires normalisés de transfert de patient et linformation pertinente sur le patient Processus de retour du patient Le MPR de lH daccueil ciblé avec loutil de retour accepte le patient Conversation entre les deux M L « état de la demande de transfert » est continuellement mis à jour dans loutil de retour pendant tout le processus de retour du patient. L« état » est surveillé par les gestionnaires de lits/coordonnateurs du roulement. Version 12.0 Les hôpitaux sassureront que les politiques en matière de saturation et les protocoles de période dintensification sont à jour et en place. Ces politiques et protocoles seront évoqués lorsque le retour dun patient sera retardé de plus de 48 heures. Lhôpital daccueil indique si un lit est disponible (Loutil de retour est surveillé par tous les hôpitaux en vertu dententes conclues) Le MPR de lH dorigine détermine si le patient est stable sur le plan médical et considéré comme prêt pour le retour NonOui Peut-on donner congé au patient avec le soutien du CASC? Oui Lhôpital dorigine et le CASC organisent le congé Aucun lit approprié disponible Lhôpital dorigine saisit les renseignements sur le patient dans loutil de retour en ligne pour trouver un autre hôpital approprié Lit approprié disponible Les gestionnaires de lits/coordonnateurs du roulement organisent le transfert du patient LH dorigine organise le mode de transport le plus approprié p. ex., Ornge, SMU, privé, accompagnement du malade selon le cas Lit approprié disponible Le patient est transféré LÉGENDE CASC : Centre daccès aux soins communautaires H : Hôpital M : Médecin en titre MPR : Médecin le plus responsable IA : Infirmière autorisée Si le CASC na pas encore été contacté, faut-il le faire maintenant? Transfert de responsabilité de linfirmière de lH dorigine à linfirmière de lH daccueil

CritiCall Ontario Soutien au processus de retour des patients pour les hôpitaux ontariens Donna Thomson Directrice administrative, CritiCall Ontario 23

CritiCall Ontario – Outil de retour du patient Loutil de retour du patient : se trouve dans le système provincial de ressources hospitalières de CritiCall Ontario; constitue un système commun pour soumettre, recevoir et conserver les demandes de retour de manière électronique; est mis à la disposition de tous les hôpitaux ontariens de soins actifs; enregistre les volumes, le flux des retours inter-hospitaliers, les raisons des interventions et les indicateurs du rendement; soutient la surveillance du volet retour de la Politique concernant les malades en phase critique. « Tous les patients, quils soient ou non en phase critique, seront retournés à lhôpital dorigine dans les 48 heures lorsquils seront considérés comme stables sur le plan médical et aptes au transfert. » 24

Promotion de loutil de retour CritiCall Ontario : offrira aux hôpitaux un accès à loutil de documentation des retours des patients; offrira un service de dépannage vingt-quatre heures sur vingt-quatre – demandes par lautorité denregistrement du SPRH désignée par lhôpital (noms dutilisateurs et mots de passe) et réponses aux questions des utilisateurs sur la technologie; offrira de la formation, de léducation et de linformation sur la manière dutiliser loutil; fournira des rapports sur les retours fondés sur les données saisies par les hôpitaux utilisant loutil; travaillera avec les intervenants pour analyser loutil et les rapports afin de répondre aux besoins en matière dinformation. Remarques : CritiCall Ontario ne joue pas un rôle actif dans le processus de retour entre les hôpitaux ontariens. Les agents dappel de CritiCall Ontario ne font que faciliter le rapatriement des patients envoyés hors du pays par CritiCall Ontario. 25

Mise en œuvre de loutil de retour Rôle des RLISS : Fixer les attentes relatives aux ententes de retour et à lutilisation de loutil dans les hôpitaux de soins actifs. Aider à établir un processus permettant lélaboration dententes officielles entre les hôpitaux. Fixer les conditions liées à lutilisation et à la surveillance des activités et des résultats des retours. Analyser les rapports et aider les hôpitaux à faire face aux enjeux et défis liés au retour. À noter : loutil nexempte pas les hôpitaux de confirmer verbalement les demandes et les modalités de transfert. Les RLISS/groupes de spécialistes ont la responsabilité délaborer les conditions dutilisation pour les hôpitaux de soins actifs à lintérieur du RLISS ou du groupe et de veiller à lapplication. 26

Utilisation de loutil de retour Les hôpitaux devront : conclure et respecter des ententes de retour à lhôpital dorigine; désigner du personnel approprié qui utilisera loutil et recevra de la formation de CritiCall Ontario; mettre en place des processus pour recevoir les patients, quel que soit le jour de la semaine et le taux doccupation; établir un processus pour sassurer quun médecin accepte le patient et que les dispositions pour le transfert sont prises; retourner les patients dans les 48 heures suivant la demande dacceptation; recueillir des données sur tout ce qui concerne les demandes, les acceptations et les raisons des refus ou des retards; analyser les rapports et travailler avec les RLISS pour aborder les enjeux et relever les défis. 27

Aperçu de loutil de retour Click to access the Repatriation Tool 28

MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE CONCERNANT LES MALADES EN PHASE CRITIQUE 29

Malades en phase critique – Politique de non- refus « Le patient dabord – un lit ensuite » Recommandations pour une stratégie provinciale D r Michael Sharpe – Responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS du Sud-Ouest/chef de projet Carrie Jeffreys – Responsable de lintégration et de la conception du système, RLISS du Sud-Ouest 30

A Healthier Tomorrow Les avantages dune politique… Tient lieu de document de référence qui offre aux hôpitaux un langage commun pour accélérer laiguillage et le transfert des malades en phase critique vers lhôpital le plus près ayant la capacité de leur fournir des soins. Est un protocole qui peut servir de base pour recueillir des données sur les lieux où les malades ayant le plus besoin de soins urgents sont envoyés (et doù ils proviennent) dans le RLISS du Sud-Ouest, la province, à lextérieur de la province et aux Etats-Unis. Constitue une plateforme pour inverser la tendance historique qui consiste à refuser les malades en phase critique en fonction de la disponibilité des lits. 31

A Healthier Tomorrow Cette politique nest PAS… Punitive La politique ne stipule PAS que les patients ne peuvent pas être refusés --- Si un patient est refusé parce quun hôpital est incapable den prendre soin à ce moment-là, même sil y a un lit disponible à lUSI, en raison de contraintes liées aux ressources (p. ex., personnel infirmier inadéquat), il incombe au consultant ou à léquipe de lUSI de lhôpital daccueil de faire cette constatation. Il est important pour nous de connaître les raisons dun refus afin dévaluer les lacunes en matière de ressources. 32

A Healthier Tomorrow Rôle des hôpitaux dans la mise en œuvre… Adopter la politique pour en faire une philosophie de soins, une façon de soigner les malades en phase critique dans la région. Appuyer le langage utilisé dans la politique pour que le personnel clinique de première ligne, les gestionnaires des lits et ladministration adoptent tous une même ligne de pensée, à savoir que le « non-refus » est ce quil y a de mieux pour nos patients. Informer le responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS des enseignements tirés et des défis et observations durant la mise en œuvre ainsi que des stratégies à utiliser pour réussir à limplanter. Parler de lincidence de cette politique à lintérieur de leur hôpital pour comprendre et mesurer les répercussions sur les activités hospitalières. 33

Soins aux malades en phase critique – Trois processus intégrés Accès et roulement des patients Protocole daccès « Un numéro » Politique de non-refus Classification – Bon patient ExACCRT Valeur ajoutée Gestion des appels – Bonne personne Soutien à la prise de décision – Bon résultat Grâce à un certain nombre de processus et mécanismes de communication, la mise en œuvre de la Politique dans le RLISS du Sud-Ouest a été couronnée de succès. 34

Politique concernant les malades en phase critique du RLISS S-O – Défis…. suggestions La politique comme telle constitue une partie seulement du puzzle consistant à améliorer lacceptation et le transfert des patients à des niveaux élevés de soins – les processus et mécanismes de communication sont essentiels pour une mise en œuvre efficace, et le partenariat avec CritiCall Ontario, crucial. Un an après la mise en œuvre dans le RLISS du Sud-Ouest, un projet axé sur la qualité a été subventionné en vue daméliorer lacceptation et les mécanismes de communication relativement aux appels concernant les malades en phase critique – les médecins des EIMPC extra-muros pour adultes prennent ces appels, ce qui a réduit le temps dacceptation et améliorer le mécanisme de consultation pour les petits centres dans lensemble de la région. Le service de garde dans certaines spécialités continue à poser problème, mais grâce à la Politique, on a commencé à discuter sérieusement en vue daméliorer cette situation. 35

A Healthier Tomorrow Sassurer que tous les directeurs généraux/médecins-chefs des hôpitaux ont adopté la Politique concernant les malades en phase critique. Former un groupe de travail avec les médecins- chefs/responsables des soins aux malades en phase critique/responsables des services durgence des hôpitaux daccueil pour analyser les problèmes du système. Surveiller la conformité au protocole de retour du patient. Élaborer des ententes de non-refus entre les RLISS pour les spécialités qui ne peuvent être offertes dans le RLISS. Administration par le RLISS 36

A Healthier Tomorrow Sassurer que les médecins des USI du RLISS connaissent la Politique concernant les malades en phase critique et ont reçu toute linformation nécessaire. Analyser les rapports quotidiens/hebdomadaires et assurer la liaison avec les médecins-chefs des hôpitaux concernés. Analyser les rapports mensuels avec ladministration du RLISS pour relever les problèmes du système. Responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS 37

A Healthier Tomorrow Sassurer que les médecins des salles durgence du RLISS connaissent la Politique concernant les malades en phase critique et ont reçu toute linformation nécessaire. À la demande du responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS, analyser les cas difficiles où la vie ou lintégrité corporelle du patient pourrait être menacée. Responsable des services durgence du RLISS 38

A Healthier Tomorrow Élaborer et (ou) revoir les protocoles locaux dadmission et de retour des patients pour tenir compte des exigences de la Politique concernant les malades en phase critique. Sassurer que les gestionnaires locaux des lits et du roulement des patients connaissent le protocole et ont reçu toute linformation nécessaire. Assurer la liaison avec ladministration du RLISS et (ou) le médecin-chef local relativement aux problèmes du système et aux rapports sur les refus. Administration de lhôpital 39

A Healthier Tomorrow Leçons retenues 1.Adoption officielle de la politique – essentielle. 2.Gestion experte de projet – essentielle. 3.Pour réussir, il faut prendre le temps détablir un mécanisme permettant une communication efficace et complète et den arriver à un consensus et à une vision commune chez les médecins et les équipes des hôpitaux. 4.Il faut de la formation et des mises à jour continues (jamais terminé. 5.Des outils à portée de main pour les hôpitaux communautaires (c.-à-d., politique/annexes sur les malades en phase critique sur lordinateur de bureau – liées au document central du RLISS). 6.Tenir compte de lincidence sur la distribution des patients– « hôpital le plus près et le plus approprié » et non pas seulement le plus près; un processus extra-muros pour les adultes peut être utile. 7.Les cas du coroner et (ou) un besoin urgent de changer peuvent être efficaces pour soutenir le changement. 40

Recommandations 1.Gestion de projet structurée dès le départ – analyse du contexte, mise en œuvre graduelle, échéancier réaliste (pas trop rapide, ni trop lent), équipe dévouée si possible. 2.Collaboration et recherche de solution par lintermédiaire de CritiCall Ontario dès le départ. 3.Mise en place dune politique grâce à la gouvernance du comité médical consultatif, haute direction de lhôpital. 4.Solide plan de communication et engagement des intervenants. 5.Stratégie de base pour les appels/contacts (« Un numéro ») pour soutenir laccès rapide à la bonne personne dans tout hôpital daccueil. 6.Processus extra-muros pour les adultes relativement au soutien à la prise de décision et à la distribution des patients. 7.Intégrer un plan de durabilité, y compris des ressources sur le plan de la main-d'œuvre pour le soutien continu, lentretien, le suivi, les mesures et les éléments déclencheurs imprévus afin deffectuer des modifications au fil du temps. 41

Personnes-ressources Dr Michael Sharpe Responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS RLISS du Sud-Ouest Carrie Jeffreys Responsable de la conception et de lintégration du système RLISS du Sud-Ouest 42

Politique concernant les malades en phase critique Présentation du RLISS D r Derek Manchuk Responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS du Nord-Est 43

Situation du RLISS N-E Vaste région géographique et faible population Beaucoup de petits hôpitaux et 4 « centres » Laccès à des spécialistes est limité à lextérieur des centres 44

Mise en œuvre dans le RLISS N-E RLISS sest assuré que tous les directeurs généraux des hôpitaux avaient signé une entente; a coordonné la première formation et le premier calendrier; a effectué le suivi hebdomadaire des cas et cerné les obstacles; a assuré la liaison avec les médecins-chefs des hôpitaux pour travailler sur les cas particuliers et les lacunes en matière de formation. 45

Mise en œuvre dans le RLISS N-E Hôpitaux Les directeurs généraux et les médecins-chefs ont mobilisé les médecins locaux. Les médecins-chefs des salles durgence ont également formé les médecins locaux. Les médecins-chefs ont obtenu ladhésion des comités médicaux consultatifs locaux. Les médecins-chefs des hôpitaux centraux ont traité les cas problèmes après quils leur aient été signalés par le RLISS. Ladministration des hôpitaux a élaboré et mis en œuvre une politique de gestion des lits. 46

Résultats du RLISS N-E Amélioration du roulement des patients Taux de satisfaction élevé chez les médecins et hôpitaux traitant Hôpitaux daccueil – pas aussi mauvais quils le croyaient; espèrent des améliorations rapides en ce qui concerne le retour des patients à lhôpital dorigine! 47

Défis du RLISS N-E Formation! Multiples salles durgence/groupes de spécialistes/suppléants, etc. Changement de culture important! Besoin continu de mise à jour en matière de formation Flux des patients dans les hôpitaux Changement de culture important aussi! Nécessité de mettre à jour les processus de gestion de la capacité de pointe et du flux des patients Retour à lhôpital dorigine Faire connaître le rôle de CritiCall Ontario 48

Principaux facteurs de réussite du RLISS N-E Cest ce quil faut faire – tous les directeurs généraux ont commencé à travailler Communications – nécessité dun lien solide entre le RLISS et le médecin-chef de lhôpital Patience et persévérance 49

Personne-ressource D r Derek Manchuck Responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS RLISS du Nord-Est 50

PRÉPARATION À LA MISE EN OEUVRE 51

Aspects à prendre en considération pour les RLISS et les hôpitaux La planification de la mise en œuvre de la Politique concernant les malades en phase critique nécessitera une approche systématique : i.Comprendre la politique sur les malades en phase critique ii.Assurer un leadership institutionnel iii.Cerner les défis posés par la mise en œuvre et discuter des stratégies datténuation iv.Élaborer des politiques et ententes pour soutenir la politique Develop v.Communication et engagement vi.Surveillance continue 52

Comprendre la Politique concernant les malades en phase critique Les RLISS et les hôpitaux devraient examiner la politique pour en comprendre : La raison dêtre Lobjectif La portée Les incidences pour les processus administratifs Les incidences pour la pratique clinique Contactez votre représentant de la Politique concernant les malades en phase critique pour le RLISS ou SOSMPC si vous avez des questions sur la politique. Contactez CritiCall Ontario si vous avez des questions sur le système provincial de ressources hospitalières, loutil de retour à lhôpital dorigine et les autres processus qui sont liés. 53

Instaurer un leadership institutionnel Les administrateurs des RLISS devraient sassurer que tous les directeurs généraux des hôpitaux du RLISS connaissent la Politique concernant les malades en phase critique et se sont engagés à lintégrer dans leur hôpital; on peut officialiser cet engagement en faisant signer un protocole dentente à tous les directeurs généraux des hôpitaux. Les représentants de la Politique concernant les malades en phase critique pour les RLISS, les responsables des soins aux malades en phase critique des RLISS et les responsables des services durgence des RLISS jouent un rôle de soutien essentiel dans la mise en œuvre, surtout en analysant les rapports de CritiCall Ontario pour relever les défis persistants à léchelle du système. Les RLISS peuvent envisager de former un groupe de travail comprenant les médecins- chefs des hôpitaux daccueil et les responsables des soins aux malades en phase critique et des services durgence des RLISS dans le but dexaminer les problèmes du système. Les hôpitaux peuvent envisager de constituer une équipe de projet spécialisée qui assurera un leadership et soutiendra la mise en œuvre de la politique à léchelle locale. 54

Cerner les défis et discuter des stratégies datténuation DéfisSupport Available Retour à lhôpital dorigine Élaboration dun guide pour la conception de cadres et de processus de retour Outil de retour à lhôpital dorigine de CritiCall Ontario Temps de transport Dialogue avec les services médicaux durgence pour obtenir du soutien dans le cadre de la Politique et examiner les possibilités de collaboration Faire le suivi du temps de transport pour évaluer le rendement et, si nécessaire, donner lélan pour accélérer le service Manque dinformation centralisée sur la disponibilité et la capacité des centres en matière de ressources Le SPRH de CritiCall Ontario offre de linformation à jour sur la disponibilité des lits et des ressources dans la province (selon linformation fournie par les hôpitaux) Obtenir du soutien des hôpitaux et des médecins qui normalement noffrent pas de consultation ou de soins par lentremise de CritiCall Ontario Stratégies globales de communication et de formation Lévaluation du rendement, la communication des résultats et un processus de surveillance soutiendront la responsabilisation et la formation complémentaire 55

Élaborer des politiques et des ententes pour soutenir la Politique concernant les malades en phase critique Les administrateurs des hôpitaux devraient intégrer la Politique dans les politiques, procédures et (ou) protocoles de gestion de la capacité en lits de leur hôpital afin de sassurer que les responsabilités en lien avec lacceptation des malades en phase critique sont bien assumées dans lensemble de létablissement; les hôpitaux vont mettre au point un processus pour envoyer des téléavertissements aux médecins, lequel distinguera les cas provisoires de malades en phase critique des autres cas et avisera le médecin de contacter directement CritiCall Ontario; les médecins contactés par CritiCall Ontario relativement à un cas provisoire de malade en phase critique répondront au message dans les dix minutes. Les administrateurs et le médecin-chef de lhôpital devraient sassurer que létablissement sest doté dun plan de gestion de la capacité de pointe pour les soins aux malades en phase critique et que les administrateurs et le personnel clinique connaissent ce protocole. Les algorithmes pour ladmission devraient aussi être revus pour tenir compte de la priorisation des patients dont la vie ou lintégrité corporelle est menacée. Les administrateurs des RLISS devraient envisager délaborer des ententes de non-refus entre les RLISS en ce qui concerne les spécialités qui ne peuvent pas être offertes dans leur RLISS. 56

Communication et engagement Les administrateurs des RLISS et des hôpitaux devraient choisir les groupes dans leur organisation qui sont le mieux indiqués pour communiquer et susciter lengagement afin de faire connaître et comprendre la Politique concernant les malades en phase critique et de transmettre le message que « cest important ». Linformation à communiquer devrait comprendre une définition claire et précise des rôles et responsabilités de ceux qui sont touchés, ainsi que des changements dans les processus de lhôpital et la pratique clinique. Les intervenants clés de lhôpital comprennent notamment : le directeur général de lhôpital; le comité consultatif médical; les médecins-chefs; les directeurs des services de chirurgie; les directeurs médicaux des services de soins aux malades en phase critique; les directeurs médicaux des services durgence; les médecins, le personnel infirmier et autre personnel de soins aux malades en phase critique; les médecins, le personnel infirmier et autre personnel des services durgence; les médecins, le personnel infirmier et autre personnel des sous-spécialités; le service de laccès et du roulement des patients; les coordonnateurs du retour à lhôpital dorigine. 57

Surveillance continue Production de rapports et surveillance continues : offrir une occasion dexaminer les cas de malades en phase critique; cibler les possibilités daméliorer laccès aux soins intensifs de courte durée et le rendement de lhôpital; utiliser les leçons tirées au cours de la mise en œuvre pour soutenir la formation et pour orienter la démarche dans la bonne direction. Les rapports produits par CritiCall Ontario présenteront en temps opportun de linformation précise et cohérente sur la situation. Le mécanisme danalyse des données et de rétroaction présente un processus pour analyser les données sur le rendement et englobe les administrateurs des RLISS et des hôpitaux et le leadership clinique dans ce processus; les hôpitaux sont encouragés à exploiter le mécanisme danalyse des données et de rétroaction pour instaurer un processus danalyse continue des données reçues afin de surveiller le rendement de leur hôpital et de soutenir lintégration de la Politique dans la culture de leur établissement. 58

Rapports et surveillance ScénarioSourceProcessus Cas où CritiCall Ontario contacte plus dun hôpital offrant les services cliniques pour soigner un malade en phase critique Dossiers de cas despèce de CritiCall Ontario i.Le directeur médical de CritiCall Ontario fera le suivi avec les médecins-chefs des hôpitaux concernés dans un délai de deux jours ouvrables pour discuter du cas et des entraves aux soins. Les responsables des soins aux malades en phase critique des RLISS concernés recevront copies de ces échanges; ii.Le médecin-chef doit faire le suivi auprès du ou des médecin(s) concerné(s) dans son hôpital pour discuter du cas, du plan daction et des points à améliorer; iii.Le médecin-chef remettra une réponse résumant les résultats du suivi au directeur médical de CritiCall Ontario et au responsable des soins aux malades en phase critique des RLISS dans un délai de cinq jours ouvrables. 59

Rapports et surveillance ScénarioSourceProcessus Retards dans laccès aux soins intensifs de courte durée (plus de 4 heures) Inefficience du système qui prolonge indûment laccès aux soins intensifs de courte durée (dans les 4 heures) Rapport hebdomadaire de CritiCall Ontario sur laction des hôpitaux et des systèmes concernant les malades en phase critique i.Envoi du rapport hebdomadaire sur laction des hôpitaux et des systèmes concernant les malades en phase critique au : responsable des soins aux malades en phase critique des RLISS, responsable des services durgence des RLISS (pour chaque RLISS), directeur général de lhôpital, vice-président des services cliniques (ou léquivalent) et au médecin-chef de lhôpital ou des hôpitaux concerné(s). 60

Rapports et surveillance ScénarioSourceProcessus Problèmes persistants du système liés à la mise en œuvre de la Politique concernant les malades en phase critique Rapport de synthèse mensuel des données sur les malades en phase critique de CritiCall Ontario i.Envoi du rapport de synthèse des données sur les malades en phase critique au : directeur général du RLISS, représentant de la Politique pour les RLISS, responsable des soins aux malades en phase critique des RLISS, responsable des services durgence des RLISS (pour chaque RLISS) et au directeur général de lhôpital; ii.Le représentant de la Politique pour les RLISS doit examiner ce rapport de synthèse pour surveiller ce qui concerne la responsabilité de lhôpital, comme décrit dans la Politique; iii.Le représentant de la Politique pour les RLISS rencontrera le responsable des soins aux malades en phase critique des RLISS et le responsable des services durgence des RLISS afin dexaminer les problèmes du système nécessitant une analyse plus approfondie avec le directeur général du RLISS et, au besoin, le directeur général de lhôpital. 61

LE PROGRAMME EN BREF 62

Pointe légère Hausse inquiétante de la demande pour des soins aux malades en phase critique allant jusquà 15 % au-dessus de la capacité normale (< 115 %) où lintervention est localisée dans un seul hôpital Pointe modérée Hausse plus globale de la demande pour des soins aux malades en phase critique se répercutant à léchelle du RLISS ( 115 %) nécessitant une intervention organisée dans le RLISS/réseau régional Pointe forte Hausse anormalement forte de la demande qui excède les ressources en soins de santé des hôpitaux et des régions pour une longue période et nécessite une intervention organisée à léchelle provinciale ou nationale Plan de gestion de la capacité de pointe – Trois types de pointe 63

Recours hiérarchique pour les interventions en période de pointe modérée Intervention de pointe légère Mise en œuvre du plan de gestion de pointe légère lorsque la capacité est > 100 % et < 115 % CritiCall Call CritiCall : ONT-SURGE CritiCall fait lappel initial au responsable des soins aux malades en phase critique du RLISS, DG du RLISS et au DG, directeur médical et directeur des services infirmiers de lhôpital Appel initial du responsable des SMPC du RLISS – appelle les participants pour décider sil faut déclarer une pointe modérée Lhôpital remplit le formulaire SBAR Intervention de pointe modérée Si une intervention élargie est nécessaire, CritiCall informera les hôpitaux du RLISS concernés et tous les autres partenaires (ORNGE, MSSLD) de la situation Organisation dune téléconférence dans le RLISS pour discuter de stratégies datténuation pour faire face à une pointe modérée Organisation de téléconférences de suivi jusquà la fin de la pointe modérée Lorsque les ressources internes ont été épuisées et que la capacité est > 115 % – déclencher lintervention pour les périodes de pointe modérée 64

Mise en place pour freiner en tout temps le besoin éventuel de ventilation mécanique Comprend 216 ventilateurs mécaniques entreposés dans des hôpitaux sélectionnés stratégiquement dans chaque RLISS Processus en place pour se procurer des ventilateurs de la réserve provinciale Pour de plus amples renseignements, consulter le Document dorientation sur les ventilateurs de la réserve de lOntario de politique sur le site Web de SOSMPC Réserve de ventilateurs de lOntario 65