A L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Repères sur la mixité en Basse-Normandie DE L’ECOLE A L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
selon le niveau de diplôme en 2009 Population des 16 – 24 ans selon le niveau de diplôme en 2009 Répartition des jeunes de 16-24 ans selon le niveau de diplôme lors du RP 2009. Sorties précoces = jeunes qui n’ont pas atteint une qualification de niveau 5 cad CAP-BEP. Leur part est plus importante chez les garçons qui sont davantage exposés au risque du décrochage scolaire (60 % des sortants sans qualification sont des garçons). Les écarts au national sont peu significatifs. CAP-BEP : part diplômés au niveau 5 plus faible chez les jeunes filles de la région (- 4 pts), plus forte chez les garçons (+6). Il y a 10 pts d’écarts entre F et G au niveau régional lorsque celui-ci est quasiment nul au plan national. Cf structure socio-économique de notre région à dominante rurale et industrielle où la part des emplois faiblement qualifiés est importante BAC : filles davantage diplômés que les garçons : +6 pts au plan région. Sup : retard des garçons de la région. Indicateur : INSEE – RP 2009 répartition des 16-24 ans selon le niveau de diplôme et le sexe Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
A l’école puis au collège, les garçons accumulent davantage de retard scolaire Retard 6eme Filles : 12,3 % contre 12,8 % France Garçons : 16,6 % contre 16,8 % France Retard 3eme Filles : 23,5 % Garçons : 30,7 % Indicateur : taux de maintien à l’école par niveau en 2012 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
A la fin du collège, les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique Filles : 63,7 % orientation en 2nde GT en juin 2012 soit 3,6 points de moins qu’en moyenne nationale De 2007 à 2012, les décisions ont cependant progressé de près de 4 points. Comparativement, 50,1 % des garçons s’orientent vers la 2nde. C’est 6 points de moins qu’au plan national et 13,6 points de moins que les filles de l’académie. Evolution en dents de scie et progression 2007 – 2012 moins marqué que pour les filles. Près de 34 % des filles poursuivent vers le voie professionnelle en juin 2012 pour 47,5 % des garçons. La part d’entre eux en 2nde pro est supérieur à celle des filles. Elle est de près de double en CAP. Indicateur : décisions d’orientation à l’issue de la classe de troisième Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
En seconde, les filles choisissent plus souvent des enseignements littéraires, les garçons des enseignements scientifiques ou technologiques On peut classer les enseignements d’exploration en quatre grands profils. Le profil « économie et gestion », fondé sur l’association SES + PFEG, concerne 6,7 % des élèves de seconde GT à la rentrée 2012 (- 2 points par rapport à 2011), à part égale pour les garçons et les filles. Le profil basé sur les lettres, les langues et les arts concerne 32,3 % des élèves, en nette majorité des lycéennes. Le profil « scientifique ou technologique » regroupe 61,9 % des élèves (+ 2,8 points par rapport à 2011). C’est le profil largement dominant pour les garçons. Le profil « EPS » est marginal, il concerne moins de 1 % des élèves. Indicateur : répartition des effectifs selon les enseignements d’exploration de seconde Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
En fin de seconde GT, les choix d’orientation diffèrent Si en fin de troisième l’orientation plus fréquente des filles vers le second cycle général et technologique s’explique par leur meilleur réussite scolaire, leurs vœux d’orientation se différencient nettement de ceux des garçons en fin de seconde. Le choix de la première S est très emblématique de la situation paradoxale des filles par rapport à l’orientation. Leur meilleure réussite devrait les conduire à s’engager plus fréquemment vers cette série. Indicateur : décisions d’orientation en 1ère selon la série en juin 2012 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Ces choix génèrent des différences de parité selon les séries générales et technologiques Indicateur : part des filles selon la série de première générale ou technologique à la rentrée 2012 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Voie pro : des disparités selon le diplôme et le secteur et selon le type d’enseignement Quand ils ont été orienté dans le second cycle les filles et les garçons ne font pas les mêmes choix de spécialité. La concentration des garçons dans les spécialités industrielles est très forte : 82 % (43 % en CAP et 39 % en 2nde Pro) comme celle des filles dans les spécialités des services : 76 % des filles. Tous domaines confondus, prod vs services, les filles préparent plus souvent un bac professionnel que les garçons : 66 % contre 52 %. 38 % des garçons poursuivant des études dans la voie professionnelle (2011) le font par la voie de l’apprentissage, principalement dans des spécialités de la production (35 %). 21 % des filles sont apprentis (14 % dans les services). 12 % des garçons s’inscrivent dans l’enseignement agricole pour 23 % des filles avec ce même écart selon le domaine. Ainsi, les filles poursuivent davantage leurs études professionnelles dans les LP de l’académie : 57 % contre 51 %. Indicateurs : répartition des effectifs académiques selon le diplôme, le secteur et l’opérateur en 2011 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Des différences de parité très marquées selon le domaine de spécialité En violet les domaines industriels, en vert ceux des services (correction tirage mecanique…). Filles Services aux personnes = 42 % des effectifs (coiffure, accueil soins en structure, services en milieu rural…) Echanges et gestion = 25 % (commerce, compta, secretariat) Garçons Mécanique, électricité, électronique = 28 % BTP = 22 % Agroalimentaire, alimentation = 17 % Indicateurs : part des filles selon le domaine de spécialité en 2011 (tous opérateurs) Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
De meilleurs résultats aux examens pour les filles Indicateur : taux de réussite académique au baccalauréat session 2012 selon le sexe Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
De fortes disparités apparaissent dans le taux d’accès au baccalauréat Filles Pro Techno Général Garçons Pro Evolution taux d’accès au baccalauréat (proportion bacheliers dans une génération) : Un écart de près de 12 pts en faveur des filles Progression globale mais plus forte pour les garçons : 4,5 pts contre 3,2 pts (académie) D’où réduction écart G/F qui demeure toutefois encore très important : -11,7 pts (-13 pts en 2007 académie) Comparativement au national, l’écart pour les filles est de -2,2 pts contre -4,1 pts pour les garçons en 2011 Répartition du taux d’accès selon la voie du baccalauréat : L’histogramme de comparaison académie – France en 2011 des filles montre : Un déficit dans les voies générales et technologiques. Et ce retard s’est creusé sur la période 2007-2011 (-1,7 pt Gen et -1,9 pt Techno) Techno Général Indicateur : taux d’accès au baccalauréat selon l’académie de résidence Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Une plus faible part de garçons de 16 – 24 ans diplômés de l’enseignement supérieur en Basse-Normandie Un décrochage des garçons de la région : écart au national se creuse Indicateur : part des diplômés de l’enseignement supérieur parmi les 16-24 ans (RP INSEE) Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Les étudiants bas normands, filles et garçons, privilégient les diplômes courts professionnalisants Indicateur : répartition des inscrits en première année de l’enseignement supérieur à la rentrée 2011 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Après le bac : l’orientation des filles et des garçons varie fortement selon les disciplines Filles minoritaires dans les composantes scientifiques et techniques : L1 Sciences -> STS production 3 pts de + en CPGE Sciences qu’au plan national mais 5 pts de moins en L1 Sciences 6 pts de moins en STS production Majoritaires en lettres, sciences humaines, droit, santé et STS Services Indicateur : part des filles selon le diplôme et le domaine de formation en 2011 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Quelque soit le niveau de formation, les filles accèdent moins rapidement à l’emploi que les garçons Taux d’emploi 7 mois après la sortie du lycée Taux d’emploi 7 mois après la sortie d’apprentissage Les écarts de taux d’insertion entre garçons et filles s’explique pour l’essentiel par la concentration industrie vs services que nous avons décrite rapidement précédemment. En effet, la concentration des filles dans les spécialités tertiaires pénalise leur insertion sur le marché du travail. Le domaine des services offre des débouchés plus incertains que celui de la production. Les emplois y sont par ailleurs souvent plus précaires. Indicateur : taux d’insertion 7 mois après la sortie de formation initiale en février 2012 Rectorat de Caen – D2P – avril 2013
Taux d’insertion par domaine professionnel Indicateur : taux d’insertion 7 mois après la sortie de formation initiale en février 2012 (tous niveaux) Rectorat de Caen – D2P – avril 2013