L’histoire de l’atome
Il y a 2500 ans… Democrite
…et la théorie élémentale l’emporte ! Aristote -300 JC
L’alchimie ou la recherche de la pierre philosophale… Soleil - l‘or (Au) Mercure - le mercure (Hg) Vénus - le cuivre (Cu) la Lune - l'argent (Ag) Mars - le fer (Fe) Jupiter - l'étain (Sn) Saturne - le plomb (Pb)
18è siècle : le phlogistique et les gaz. air inflammable : H2 air sylvestre : CO2 air nuisible : N2 air vital : O2 Stahl : dans les matières inflammables existe une entité, le phlogistique qui est libéré lors d’une combustion, ou transféré à d’autres substances. Ainsi, le charbon est du phlogistique presque pur.
18è siècle bis : LAVOISIER Il montre que l’augmentation de masse pendant une combustion est due à la fixation du dioxygène et non au phlogistique. L’eau et l’air ne sont pas des éléments ; ils peuvent être recrées et décomposés !
Fin 18è et 19è : théorie atomique En 1787, Guyton de Morveau, Lavoisier, Berthollet et Antoine de Fourcroy publieront une méthode de nomenclature chimique, ouvrage considéré comme essentiel pour la clarification et la mise en forme des connaissances en chimie. Un tableau, résumant les 55 substances connues en six catégories, mentionnées et commentées : d’une part les oxydes, acides, bases, sels…et d’autre part les substances tirées des végétaux et animaux. Proust : loi des proportions définies pour la synthèse de l’eau. Dalton : relance la théorie atomique et publie les symboles d’éléments connus. La matière est formée de particules qui s’arrangent différemment pendant une transformation chimique.
La chimie moderne : 19e et 20e siècles "Nous attachons au nom d'éléments ou de principes des corps l'idée du dernier terme auquel parvient l'analyse ; toutes les substances que nous n'avons encore pu décomposer par aucun moyen sont pour nous des éléments", précisa Antoine-Laurent Lavoisier dans son Traité élémentaire de chimie de 1789. 1860 : congrès de Karlsruhe : 120 chimistes 1867 : "La question de savoir si les atomes existent ou non a peu de signification du point de vue de la chimie ; sa discussion relève plutôt de la métaphysique. En chimie, nous devons uniquement décider si l'hypothèse des atomes est adaptée à l'explication des phénomènes chimiques". Et elle l'était, comme en atteste ce passage ultérieur : "En tant que chimiste, je considère l'hypothèse des atomes, non seulement comme recommandable mais comme absolument nécessaire en chimie". Auguste Kekulé.
Joseph John Thomson : l’électron 1897 Circulation d’un courant électrique dans un gaz a basse pression, sans aucune perte de matière. Electricité de type négative (électron = ambre en grec). Déviation du « rayon cathodique » par un champ électrique ou un champ magnétique
Atome de Thomson (le pudding)
Ernest Rutherford : le noyau 1911 Malgré l’absence de « trous » visibles dans la feuille de métal, la majorité des particules d’hélium traversent sans problème le métal. Seules certaines sont déviées à cause de chocs…avec le noyau des atomes d’après Rutherford !
Le modèle de l’atome de Rutherford Modèle incompatible avec les observations expérimentales Thomson Rutherford Les atomes possèdent un noyau !
Le modèle de Bohr Les électrons tournent autour du noyau selon des orbites bien définies (quantifiées). Seul un changement d’orbite permet à l’électron d’absorber ou d’émettre de l’énergie.