Logiciels libres et bibliothèques sous l'angle des biens communs de la connaissance Silvère Mercier, 2013 licence CC-BY-SA
ou la vertu contre le mal? Les logiciels libres vs logiciels propriétaires : ou la vertu contre le mal? source : "Emprunt " aux simpsons
Une histoire de libertés Un logiciel est libre selon la Free Software Foundation s'il confère à son utilisateur quatre libertés : la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages, la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins, la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
"partage à l'identique", condition nécessaire à la réappropriabilité L’innovation majeure apportée par le mouvement du logiciel libre s'appelle "partage à l'identique", condition nécessaire à la réappropriabilité
Le site est racheté en 2011 par AOL pour 315 millions d'euros[1]. Enclosure à grande échelle : rachat par AOL pour 315 Millions d'Euros en 2011... au profit de qui ? Nous avons tous les droits sur notre site et sur son contenu et lorsque vous nous soumettez un contenu vous nous accordez certains droits . Tout article, blog, vidéo, contenu et autre élément composant notre site est également une œuvre protégée par le droit d’auteur, et nous (sous réserve des droits de nos concédants et titulaires de licence en vertu des contrats, accords et arrangements applicables) jouissons de tous les droits s’y rapportant. The Huffington Post est un journal d'information américain publié exclusivement sur Internet fondé par Arianna Huffington et Kenneth Lerer et faisant appel à de nombreuses collaborations et sources externes. Le Huffington Post couvre un large éventail de domaines : actualité, politique, culture, divertissement, médias, religion, vie quotidienne, affaires, etc. Il a été lancé le 9 mai 2005, pour offrir une réponse « libérale » (au sens anglo-saxon, c'est-à-dire non-conservateur) à d'autres sites comme Drudge Report. Le site est racheté en 2011 par AOL pour 315 millions d'euros[1]. Le Huffington Post, site d’information pure player, a construit une partie de sa réussite autour de la reprise de billets de blogs, qui venaient enrichir les contenus produits par les journalistes professionnels travaillant pour la plateforme. Il s’agit également d’un site qui génère énormément d’interactions, avec plus d’un million de commentaires par mois! Or en février 2011, le rachat du “Huffpo” par AOL pour un montant de 315 millions de dollars a provoqué une vive remise en cause de la manière dont la plateforme exploitait ces apports. Des blogueurs du HuffPo, réunis au sein du Huffington Post Union of Bloggers (HPUB) et soutenus par la National Writers Union ont revendiqué une part sur la somme mirobolante versée par AOL, en appelant au boycott du site et à la grève d’écriture. Peu après, le Huffington Post a fait l’objet d’une attaque en justice, avec le lancement d’un recours collectif (class action) mené par Jonathan Tasini. Ce personnage, auteur et activiste, lui-même contributeur au Huffington Post, a déjà fait parler de lui en 2001 en conduisant et remportant un recours collectif contre le New York Times, pour défendre les droits des journalistes à toucher une rémunération supplémentaire en cas de publication sous forme électronique de leurs articles (18 millions de dollars obtenus). Cette fois-ci, il demande pas moins de 105 millions de dollars au Huffington Post au profit des blogueurs ayant contribué à son contenu avant le rachat par AOL. Arianna Huffington a répondu à ces prétentions en déclarant que ce recours était “sans aucun fondement”. Elle insiste notamment sur le fait que la situation des blogueurs, apportant leurs contenus sans aucune obligation, est différente de celles des journalistes, travaillant sous l’autorité de leur employeur. Face à cela, il faut bien reconnaître que Tasini s’appuie sur des arguments juridiquement fragiles. Il invoque notamment une “promesse implicite” de compensation, faite par Ariana Huffington aux blogueurs au cas où le site serait racheté, dont il sera bien difficile d’établir la réalité. Par ailleurs, Tasini invoquerait la théorie de l’unjust enrichment (chez nous,enrichissement sans cause) qui implique que nul ne peut s’enrichir aux dépens d’autrui, même dans le cas où celui qui s’enrichit ne commet aucune faute. Mais il y a fort peu de chances que cet argument soit retenu par les juges, car les blogueurs en contribuant au site acceptaient tacitement ses conditions d’utilisations et entraient donc dans un rapport contractuel avec le Huffington Post. Or c’est à ce niveau qu’il existe une différence essentielle avec les contributeurs de Wikipedia.
Enclosure! Last Meal. Par Lottery Monkey. CC-BY-NC-ND. Source : Flickr
source Lionel Maurel
Partage à l'identique oui, mais s'il fallait mieux définir la nature des usages commerciaux? Orangepédia : wikipédia avec de la pub, sans possibilité de modifications ! http://www.numerama.com/magazine/22182-contribuer-a-wikipedia-c-est-aussi-enrichir-orange.html
"Un pot commun vivant réappropriable dans certaines conditions" Un logiciel libre sous l’angle des biens communs "Un pot commun vivant réappropriable dans certaines conditions"
Comment enclencher un cercle vertueux du financement des communs par les communs?
Et si nos données personnelles étaient elles aussi des biens communs?
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Expériences de ressources en biens communs
Logiciels libres en bibliothèque oui mais...
ou la vertu contre le mal? Les logiciels libres vs logiciels propriétaires : ou la vertu contre le mal? source : "Emprunt " aux simpsons
Vous avez dit indépendance Vous avez dit indépendance? Sans communauté le code n’est pas un bien commun le prestataire est seul maitre à bord Un CMS libre mais quand il n’y a qu’un seul éditeur commercial dans la “communauté” peut-on vraiment parler de bien commun?
Mais revenons aux bibliothèques...
Le libre dans les administrations : est-ce qu’on remet toujours dans le pot commun ?
Mutualisation dans les collectivités : les bibliothèques sur une île déserte?
Un SIGB et un site libre oui, mais si c’est pour proposer des livres sous DRM...
Dans les nuages, l’enjeu n’est plus seulement que le code soit libre Mais que les données le soient !
Le logiciel libre en bibliothèque, est-ce que c’est que pour les bibliothécaires ?
Et un SIGB dans les nuages, il est libre?
Comment impliquer les communautés d’usagers ?
Au delà des EPN ou des salles multimédias sous Ubuntu : plaidoyer pour le mutli-équipement Si on fait des choix exclusifs comment Gertrude Michu va-t-elle s’y retrouver ? ??????
Quelles compétences pour une culture numérique citoyenne ?
Sensibiliser au LIBRE, ce n’est pas qu’apprendre à manipuler du code ou des outils…. ...c’est être sensible au potentiel de Bien Commun qu’il y a dans chaque action humaine !
Accès équitable pour usage non marchand Wikipédia et Les logiciels libres sont des biens communs informationnels Selon David Bollier : Pérennité Accès équitable pour usage non marchand Punir les passagers clandestins Définition de l'usage marchand ou pas Maintenance d'une ressource sur le long terme Accès équitable et bénéfique pour un usage individuel (et non marchand) des commonners Transparence et responsabilité au sein des commoners Capacité à identifier et à punir les passagers clandestins, le vandalisme et les appropriations Capacité à déterminer si la ressource doit être aliénée en vue d'un usage marchand ou non
Merci pour votre attention! Rejoignez-nous sur http://www.savoirscom1.info